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L’écriture en esclavage.

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L’écriture me tient depuis le début dans son filet de stress et de paillettes. Elle me libère et m’enchaîne à mes propres névroses. Elle me tient au creux de sa main. Parfois, souvent, j’ai l’envie de m’en défaire. De l’envoyer bouler à l’autre bout de la Terre et puis non, elle revient me hanter.

J’ai eu envie des dizaines de fois d’effacer mon profil, de faire disparaître tous mes textes, les bons comme les mauvais. Ceux des débuts, ceux du milieu et ceux de la fin. Mais la fin je l’aime bien. Et le début j’en suis nostalgique. Rien n’est parfait, les premiers pas sont balbutiants, lourds, patauds. Le milieu est expérimental, je me cherchais et me cherche toujours. J’ai creusé, j’ai fouillé et me suis perdue. Normal, tout chemin initiatique entraîne son lot de désillusions et de ratés.

Je ne peux plus lire mes anciennes fics, ça me fait mal – et me gêne. Je ne me reconnais plus.

J’ai commencé d’écrire pour moi, pour mon propre plaisir, voir si je pouvais tenir sur toute une fic entière, OS puis fic à chapitres. J’ai publié pour les partager, offrir ma vision des choses, des personnages que j’aime et des couples aussi, un peu. Beaucoup je l’avoue. Je voulais réellement progresser, recevoir des avis constructifs qui me permettraient de m’améliorer. Et puis l’égo fout tout en l’air.

Ouais, foutu égo. De ce fait je me suis perdue – encore – me suis retrouvée des mois dans des périodes creuses de blocage. J’en vis encore une à l’heure actuelle mais pas pour les mêmes raisons.

L’écriture, quand elle nous tient ne nous lâche plus. C’est plus qu’un hobbies, une véritable passion. Une passion qui fait mal, qui te retourne la tête quand t’as envie de coucher tes mots noirs sur ta page blanche. Et là tu te dis que t’es con. Que tu te tritures les méninges alors que t’es même pas payé. Que tu t’en fous de pas recevoir de reviews alors que c’est faux. C’est putain de faux.

Alors t’as envie de la laisser, l’écriture. De l’abandonner dans un coin, à l’abri de tes petites névroses qui t’aident pas à te détendre dans un quotidien bien calibré.

T’y pense. Le jour, le soir. Tu veux la retrouver parce qu’elle te manque.

J’aime écrire. J’aime inventer. J’aime faire vivre les personnages qui m’ont marqué. Je les vois interagir entre eux et ça me fait plaisir.

Je ne peux pas laisser mon compte, ni même effacer mes histoires. Elles retracent mon parcours, des pans de ma vie, des instants fugaces. Il y a des gens qui les ont lus.

On entre dans un nouveau cycle et je vais me concentrer sur mes envies et sur le chemin qui mène au point final, pas l’après. Pas la publication.

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Mes débuts c’est Saint Seiya, anime de mon enfance. J’aurais toujours une affection particulière pour ce manga.

Le milieu c’est StS encore, et Bleach et d’autres fandoms où j’ai fait des apparitions éclairs.

La fin, pour le moment c’est Kuroko no Basket où j’ai retrouvé une liberté de ton, un peu de moi.

Les apartés c’est One Piece que j’ai décrié au début mais qui finalement me plaît bien. Surtout Luffy.

Ce n’est pas ce qu’on croit l’écriture. Ce n’est pas un monde de Bisounours rose-bonbon où tout le monde s’aime. Ca remue en nous, ça nous titille. Ca malmène notre ego mais qu’est-ce que c’est bon.

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Aparté concernant les Reviews et la Fanfiction qui se meurt :

Je remarque depuis 2016 que la fanfiction se meurt. Beaucoup d’auteurs clôturent leur compte en effaçant leurs travaux. D’autres ont tout simplement laissé tomber. Il n’y a plus de nouveaux auteurs ou de mise à jour de fics anciennes.

C’est triste. Moi ça me rend triste parce qu’avant tout je suis lectrice. J’aime lire, découvrir de belles histoires, des points de vus différents du mien, des plumes magnifiques où tu te dis « Wouh » comment une fille lambda peut écrire aussi bien et t’arracher des larmes d’émotion ?

C’est malheureux mais c’est comme ça.

Concernant mon cas, je déplore qu’on me mette en favoris sans laisser le moindre mot, c’est absolument irrespectueux. Et en même temps je n’ai pas à me plaindre, c’est moi qui choisis de poster avant tout.

Etre ignoré est-il pire que d’être lu sans retour ? Je me pose la question.

Je préfère un mot qu’un simple « like » sans humanité. On est sur un site de partage mais qui fout le camp. Un jour il n’y aura plus rien à lire et je serai vraiment triste de ne plus pouvoir m’évader. Et vous, ça vous fait quelque chose ?

Dans cette possibilité je continuerai d’écrire mais rien que pour moi.

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Ma vie d’auteur de fanfiction :

Saint Seiya :

Minos encore et toujours envers et contre tout. Griffonisme addict.

Albafica, merveilleuse découverte, que de noblesse dans ce personnage.

MinAlba en force. Ils m’ont tellement inspirés ces deux chouchous. J’ai kiffé écrire sur eux et leur amour impossible, obsessionnel à la limite du raisonnable.

Saga, Kanon, les jumeaux maudits. Parfois je me reconnais plus en Saga puis en Kanon, je ne sais plus, je suis aussi duomaniaque qu’eux.

Bleach :

Aizen est parfait, c’est mon maître (fut une époque).

Aizen/Shinji et Grimmjow/Ichigo sont mes pairings favoris.

Petite pensée pour Szayel Apporo Grantz que j’aime par sa folie excessive, personnage sans concession malaimé mais que j’ai adoré au premier coup d’œil. Et puis Ulquiorra Schiffer parce qu’émo-dark-attitude.

One Piece :

Luffy. Son optimiste légendaire m’a déconcerté, n’étant pas habituée à être aussi joyeuse et guillerette au quotidien. Il m’a épuisé mais je l’aime énormément ce petit bibou.

Corazon. Ange déchu. Pureté d’âme. Personnage ultra réussi. Mon dieu que je l’aime.

Ace aussi parce que j’ai appris à m’attacher à cette petite teigne des forêts.

LawLu, incontournable. Mihawk/Zoro parce que merde, la virilitay et que j’aime Zoro passionnément. C’est un guerrier et il va de l’avant, fonce et agit au lieu de blablater dans le vent. Et parce que Zoro quoi.

Kuroko no Basket :

Kuroko mon chaton. Innocent et incompris.

Akashi parce que dualité encore une fois.

Nash parce que Nash (quel bon argument hein).

AkaKuro for ever. The best pairing de tous les temps qui tue. AoKise parce que "chouchou" et que Kise est une pureté d’amour de soleil.

Je revis grâce à ce fandom. J’ai retrouvé le plaisir d’écrire. Mon ton. Ma liberté.

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Forum de tous les périls :

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Titre à ce jour : Triopiqueuse de reviews et fière de l'être.

La Norvège ça vous gagne !