Bonjour tout le monde,

J'ai laissé ce recueil mais pas abandonné, là est toute la différence. Je ne sais pas si je le finirai avant le prochain Writober néanmoins avec cette période de confinement, l'envie d'écrire est réapparue. Cela dépendra des idées et du temps que j'aurais.

Ca fait un bail que je ne suis pas revenue sur ce fandom, autant pour lire que pour écrire. J'espère qu'il y a encore des auteur(e)s qui le font vivre et les lecteurs/trices aussi. Il le mérite.

Ce texte, comme les autres, n'est pas hyper travaillé, ce n'est pas le but mais j'espère qu'il pourra vous détendre un petit peu :)

RaR :

Stella : un gros merci à toi ! (je peux le faire ici trop contente). J'espère que ça va pour toi vu le contexte actuel et ton métier. Je suis de tout cœur avec toi crois-moi en tant que « collègue », un grand bravo à toi. Et pour te répondre, oui Kuroko a une patience d'ange mais je pense que tu as la même, tu sais de quoi je parle ^^ Bises !

Bonne lecture,

Peri

N'oubliez pas, une petite review à l'auteur apporte un gros bonheur en retour. On écrit pour soi mais on publie pour vous.


Jour 6 – Rauque, enroué

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Les enfants ne sont pas tendres entre eux, et ce fait commence dès la crèche...

Ce jour, le petit Daiki était malade, fiévreux et enroué. Il tenait son doudou – la fameuse Bagheera – contre son torse en mâchouillant une de ses pattes. Personne ne l'approchait et il n'approchait personne, désirant rester seul et se faire dorloter par son assistant maternel préféré. Il demandait beaucoup d'attention depuis le début de la matinée en suivant Kuroko comme son ombre.

Il se trouvait assis, contre l'adulte, la tête posée contre son torse pendant que ce dernier lisait une histoire à toute la petite troupe assise en face d'eux. Heureusement Seijuuro n'était pas présent sans ça il aurait été capable de mordre son camarade par pure jalousie. Seulement un autre garnement ressentait la même émotion... Taiga, les yeux fixés sur eux, la bouche en cul de poule renfrognée boudait. Il boudait sévère même ne tolérant pas ce privilège.

Parfois, Daiki renquillait avec un bruit sourd et caverneux soulevant sa poitrine. On voyait qu'il était encombré, le pauvre. Taiga le pointa du doigt à la fin de la lecture en se moquant de sa voix rocailleuse. L'interpellé fronça les sourcils en signe de mécontentement. Avant qu'il n'ait pu se défendre, Ryōta vint à son aide en lui donnant un gros bisou baveux sur le front et en l'entourant de ses petits bras pour le réconforter. Ainsi Daiki eut deux fois plus de réconfort et Taiga le double de jalousie. Il continua de bouder pour le restant de la journée.