Bon, et bien puisque je n'ai pas d'inspiration, pourquoi ne pas diffuser les histoires de ceux qui en ont ? La traduction est plus un exercice qui m'amuse qu'un travail destiné à être publié, donc même si j'y ai mis toute ma bonne volonté, même si le chapitre a été relu plusieurs fois, par différentes personnes, il est possible qu'il reste des fautes.

Un petit commentaire fait toujours plaisir, s'il est constructif c'est encore mieux, mais le simple fait de savoir que ma traduction n'est pas mauvaise me suffirait amplement. Pour ceux qui seraient motivés, je suis sûre que juste deux / trois mots à l'auteur lui ferait très plaisir également.

Un grand merci à Ljioze d'avoir accepté d'être ma bêta, je sais que je te laisse beaucoup de fautes à corriger, sur ce coup là, c'est toi qui est patiente !

Résumé complet : {UA} Après la chute de la société telle que nous la connaissons, l'humanité se débat pour survivre. Une décennie de chaos et d'anarchie plus tard, un nouvel ordre commence à s'établir. Des Lords essaient de rassembler les meilleurs partisans autour d'eux, et se battent contre d'autres clans pour la conquête de leur territoire. Le jeune Harry Potter tente de rester loin des ennuis, mais quand un nouveau lord aux idées peu conventionnelles décèle du potentiel dans ses aptitudes uniques, sa vie paisible est rapidement mise sans dessus dessous.

Armé de son seul esprit, Harry doit gérer une catastrophe après l'autre, tout en essayant de découvrir son propre passé, et en enseignant à un certain connard suffisant la signification des termes "espace personnel".

Disclaimer : Hormis le choix des mots, je ne possède rien. Les personnages appartiennent à J.K Rowling, quant à l'histoire de base elle est en anglais, et sort tout droit de l'imagination de Terrific Lunacy. Cette fic n'est donc qu'une traduction et ne génère aucun profit.

Warning : cette histoire contiendra du slash. Si les relations homosexuelles ne vous plaisent pas, merci de quitter cette page immédiatement. Quoi qu'il en soit, il va falloir un peu de temps au couple pour se développer, donc si c'est le seul aspect de l'histoire qui vous intéresse, vous risquez d'être déçus. L'intrigue d'abord.

Rated : M pour la suite de l'histoire, présence de violence et d'un langage non-châtié. Fermez les yeux sur les fautes ou signalez-les, s'il-vous-plaît :p

A/N : Cette fic se déroule dans un univers où la magie n'est pas présente. Cependant, plusieurs des inventions d'Harry, vraisemblablement basées sur la science, ne fonctionneraient pas dans la réalité. Vous pouvez appeler ça science-fiction ou steampunk si vous êtes familier avec ces termes. Le premier chapitre est avant tout là pour planter le décor, la suite devrait être plus intéressante donc faites avec :)

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Chapitre 1

Il y a 20 ans, la Société s'est effondrée.

Il n'y avait pas d'autre mot pour ça. Un jour elle était là, tenant à peine debout, et le jour d'après il n'y avait rien. Ce fut impressionnant, vraiment, de voir les Hommes se battre victorieusement contre les désastres naturels croissants, les changements climatiques et les plus vicieux des virus, avec une quantité apparemment infinie d'inventions, de techniques et d'idées nouvelles qui leur permirent de s'adapter très rapidement à tout ce que la nature leur envoyait.

Jusqu'à ce que vienne la faim. Il y avait alors tout simplement trop de bouches à nourrir.

Et tout le monde a commencé à se concentrer sur une seule et unique tâche : trouver, voler, produire, partager, tuer pour de la nourriture.

La Société qui était si fructueuse grâce à la spécialisation de tous, fut condamnée au moment même où seul un objectif valait la peine que l'on s'y intéresse.

Sans maintien des services publics de base ni production de médicaments, le chaos et les maladies se répandirent à travers le monde, ne permettant qu'aux plus chanceux de survivre. Ce qui un jour avait été une banale pneumonie devenait une condamnation à mort, et à cause d'un environnement dépourvu de loi, personne n'était à l'abri : celui qui depuis dix ans était votre voisin pouvait vous fusiller à chaque instant maintenant, s'il voyait que vous possediez une fine tranche de pain.

Plusieurs milliers d'un nombre incroyablement élevé d'individus que les Hommes avaient engendrés ces derniers siècles furent décimés en quelques années.

Cela aurait pu permettre aux survivants de repartir à zéro, mais une fois le monde dévasté, il ne pouvait renaître aussi aisément, même si la cause de sa destruction -la surpopulation- n'était plus un problème.

Après cinq ans environ d'anarchie totale et de chaos pur, les Hommes prouvèrent une fois encore qu'en effet ils étaient des créatures sociales -quoique si cela venait à être nécessaire, ils ne se préoccuperaient que d'eux-même- et commencèrent à former des clans.

Complètement hasardeux au début, sans quête plus profonde qu'un contact humain et un refuge, ils formèrent quelques années plus tard le noyau d'une nouvelle société.

Des individus présentés comme des "Lords" commencèrent à émerger, créant chacun un groupe d'élus autour d'eux. Même si la dynamique de ces groupes était un processus toujours changeant -de nouveaux clans étant constamment formés et dissous, éclatés en plusieurs groupes plus petits ou fusionnant avec d'autres-, les lords fournissaient désormais un noyau immuable, autour duquel tous gravitaient.

Les groupes puissants n'avaient pas automatiquement plus de membres. L'habileté d'un lord à guider et instaurer la discipline était bien plus importante. Les lords éminents gagnaient de plus en plus le pouvoir de conquérir les territoires d'autres clans plus faibles, conduisant à plus de nourriture et d'abris, et ainsi à encore plus de pouvoir.

Bien sûr la force physique pure de leurs partisans était un facteur clef dans les combats, mais au fil des ans, les stratégies astucieuses et les nouvelles armes et alliances devenaient bien plus essentielles.

Quand l'humanité se stabilisa finalement dans ce nouveau système et se remit, doucement, à concevoir des enfants, dix ans s'étaient écoulés.

Chaque enfant conçu durant les dix premières années du chaos était abandonné, et n'avait aucune chance de survivre. Il en allait de même pour les jeunes enfants avant la Chute. Quand les familles mouraient ou que les parents étaient tués, il n'y avait personne pour veiller sur les enfants. Tout gamin ne pouvant pas suivre les adultes avait peu de chances de se trouver à manger. Par conséquent, tous ceux qui n'avaient pas au moins dix ans avant la Chute n'eurent presque aucun espoir de s'en sortir.

La décennie précédant la Chute et celle qui suivit menèrent à un écart d'approximativement vingt ans entre les enfants récemment conçus, connus dans cette nouvelle société comme "les premières générations", et les adultes qui avaient survécu au chaos -les "vétérans"-, maintenant tous dans la trentaine, au minimum.

Ce gouffre entre les deux était nommé "la génération perdue" : pas choyés comme les premières générations et ne partageant pas les souvenirs d'un autre monde avec les vétérans, la société n'avait pas vraiment besoin de ces individus.

Il était stupéfiant qu'après tout ce que l'humanité avait traversée, il y ait encore un groupe de personnes ne trouvant pas sa place.

Harry Potter était l'un d'entre eux.

Comment il avait survécu était un mystère, même pour lui. Il avait un an lorsque la Société s'était effondrée. Il ne gardait aucun souvenir de ses parents ou de qui que ce soit d'autre, seul son certificat de naissance était d'une manière ou d'une autre resté avec lui.

A maintenant vingt et un ans, il était pile au milieu de la génération perdue. Qu'il semble plus jeune encore n'aidait pas. S'il avait paru plus vieux, il aurait pu prétendre appartenir aux vétérans. Présentement, il était un jeune homme plutôt petit mais élégant, avec un visage charmant, des cheveux indisciplinés totalement noirs et de saisissant yeux verts.

S'il avait eu un caractère différent, son physique l'aurait assez avantagé pour qu'il "gagne" sa vie auprès des vétérans. Il ne pouvait pas plus s'en foutre : la plupart du temps sa figure était noire, couverte de poussière de charbon, ses mains délicates couvertes d'ampoules et de petites coupures, et ses vêtements trop grands mais confortables maculés de graisse.

Remus l'avait appelé un ingénieur. Il avait dit que c'était le terme qui était employé pour les personnes qui inventaient de nouvelles choses, exploraient les machines. Harry n'avait pas contesté, puisqu'il inventait réellement de nouveaux gadgets, mais sa passion était la science. La chimie particulièrement. Développer des engins explosifs ou des gazs neurotoxiques à partir d'un mélange de produits chimiques autrement inoffensifs le fascinait.

Il connaissait tout de ce qui avait jamais été écrit dans les livres à propos de la science et de la technologie, même s'il n'avait jamais, de toute son existence, vu la plupart des choses qui y étaient décrites. Remus trouvait ça bizarre que, de toutes les personnes, un membre de la génération perdue, sans souvenirs ni éducation relatifs à l'ancien monde, soit probablement le meilleur ingénieur qu'il restait dans ce nouveau monde.

Peu importe ce que vous vouliez, Harry pouvait le construire.

Vous vouliez quelque chose pour vous transporter au dessus d'un mur ?

Il avait construit un engin pourvu d'hélices usées à l'arrière qui pouvait vous suspendre dans les airs pendant deux minutes.

Vous vouliez une nouvelle arme pour éliminer des douzaines de personnes sans les tuer ?

Il avait construit un flingue produisant des ondes sonores qui immobilisaient tout le monde dans un rayon de dix mètres.

Ses inventions frisaient la magie. Et peu importe qui examinait ensuite ces gadgets, personne ne pouvait les reproduire. Trop complexes en étaient les mécanismes internes.

C'était pourquoi personne en ville ne l'ennuyait. Vous ne vouliez pas être son ennemi. Pour autant que vous sachiez, le stylo qu'il tenait présentement dans la main pouvait être une arme mortelle.

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Harry laissa échapper un soupir d'ennui. Il cherchait son couteau, qu'il venait d'inventer. Enfin, il n'avait pas inventer ce couteau, le client voulait qu'il soit indétectable, donc Harry l'avait combiné à une peinture capable de s'adapter à l'environnement, comme un caméléon.

'J'aurais dû attendre avant de l'appliquer par contre' pensa-t-il, furieux envers lui. Bordel, il n'arrivait pas à mettre la main sur ce foutu canif, qui était maintenant presque invisible.

Trouver quelque chose dans son lieu de travail était un défi en soit.

Il vivait et travaillait dans une pièce qui tenait plus du débarras que de la maison. L'entrée présentait des étagères, organisées de manière à laisser de la place au client, et une sorte de comptoir, mais derrière se trouvait ce qu'Harry nommait "un chaos ordonné".

Des centaines de petites pièces et d'inventions à moitié finies s'empilaient sur les rayonnages ou s'entassaient à même le sol, et des feuilles gribouillées de notes tapissaient l'ensemble à la manière d'une couverture.

De l'autre côté de l'entrée se trouvait un espace légèrement dégagé, avec une petite cuisine, une table et un lit. Les imposantes étagères entre le magasin et le lieu de vie offraient une intimité suffisante - et une protection, puisque si un intrus traversait le magasin, il était bien susceptible de marcher sur un engin explosif.

Harry soupira de nouveau. Il allait devoir acheter un autre couteau et le recouvrir de peinture, encore. Le client n'allait pas être ravi du retard.

A travers la fenêtre, il vit Remus Lupin qui marchait précipitamment vers son magasin. Remus était un vétéran, et l'un des seuls qui venaient voir Harry pour autre chose que le travail.

Lui et son partenaire Sirius vivaient ensemble dans une partie voisine de la ville. Ils ne parlaient pas beaucoup du passé, mais de ce qu'Harry avait compris ils étaient amis d'enfance. Deux amis ayant traversés le chaos et survécu tous les deux était une chose très rare.

Presque personne ne se connaissait d'avant la Chute.

Harry aimait bien le couple. Ils le respectaient et le traitaient en égal, pas comme un quelconque mec bizarre qui avait purement eu de la chance de s'en tirer. Ils savaient que les compétences d'Harry le rendaient précieux, et que c'était son intelligence, non sa chance, qui avait joué le plus grand rôle dans sa survie.

Remus arriva dans son magasin. Il s'approcha d'Harry en souriant, sautillant presque d'excitation.

Harry dû s'empêcher de lever les yeux au ciel, exaspéré. Il connaissait assez bien son ami pour savoir ce qui pouvait possiblement causer cet enthousiasme.

"Salut Remus.

-Bonjour Harry, est que sûr ?" demanda Remus, affichant un large sourire en repensant à la dernière fois que Sirius avait mis les pieds dans le magasin, passant l'heure suivante immobile, suspendu dans les airs par un champ de force avant qu'Harry ne finisse par rentrer.

"Aussi sûr que ça puisse l'être" répondit-il en lui retournant son sourire, et Remus fit encore quelques pas prudents. Qu'est ce qu'il y a ? Besoin de quelque chose ?

-Non, pas aujourd'hui. Tu as entendu les nouvelles ?" questionna Remus avec une excitation à peine contenue dans la voix.

La question n'était pas nécessaire, Remus savait qu'Harry ne se tenait pas au courant des événements locaux.

"Nope. C'est bon ou mauvais ?

-Hmm bah ça pourrait être les deux, commença Remus. Tu vois, il y a ce nouveau clan…

-Remus, combien de fois faut-il que je te dise que je ne suis pas intéressé ?" soupira Harry, un peu contrarié.

Remus et Sirius étaient tous les deux membres du groupe Phoenix, dirigé par Lord Dumbledore et, depuis quelques temps, le clan le plus puissant de la ville.

Ils étaient aussi amicaux qu'un clan pouvait l'être, accordant aux plus petits groupes un territoire et ne se formalisant pas des personnes neutres. C'était la raison pour laquelle Harry restait à Londres. C'était l'un des seuls endroits dont il avait entendu parler où il n'était pas obligatoire d'appartenir à un clan.

Harry n'aimait pas l'idée de servir un quelconque lord, surtout qu'à sa connaissance ils ne se préoccupaient que d'eux-même, et manipulaient les gens pour qu'ils les rejoignent en les flattant et en leur faisant des promesses. Puis, après les avoir rejoint, vous ne voyez jamais plus le lord, et si vous êtes blessé ou ne remplissez pas votre rôle, ils vous éjectent.

Harry vivait par ses propres moyens et en était heureux. Il savait que ses inventions étaient souvent utilisées dans des combats entre clans, mais il n'avait jamais demandé et n'avait jamais été forcé de choisir un camp en retour. L'un dans l'autre, il faisait de son mieux pour rester neutre et ne pas se mêler de politique.

Remus et Sirius voulaient au départ qu'Harry rejoigne leur clan, étant donné qu'ils avaient saisis son potentiel, et savaient qu'il rendrait n'importe quel clan puissant grâce à son esprit vif et à son arsenal d'armes inconnues.

Mais après une courte discussion avec Lord Dumbledore -alias Lord Phoenix-, il avait décidé que peu importait à quel point il aimait ses deux amis, il ne pouvait se résoudre à jurer allégeance à un vieillard indiscret prétendant être un parfait gentil grand-père, alors même qu'il avait ordonné l'assassinat d'un petit clan de vingt personnes la nuit dernière. Tout ça parce que l'un d'eux avait violé une petite règle.

Harry était conscient qu'il fallait tuer pour survivre, il n'était pas stupide. Mais si vous agissiez ainsi, il fallait le dire clairement, et ne pas faire comme si vous n'aviez pas d'autre choix, comme si c'était pour le plus grand bien et que tout le monde était plus heureux maintenant.

Mais même s'il n'aimait pas Dumbledore, il ne quittait pas la ville. Il n'y avait pas beaucoup d'endroit où il était possible de vivre sans appartenir à un clan. Quelques temps auparavant, les groupes les plus importants avaient commencé à envoyer de petites troupes de reconnaissance, qui recherchaient des talents prometteurs dans d'autres villes et recrutaient tous ceux qui n'avaient pas déjà pris parti.

Quand il était devenu clair qu'Harry ne rejoindrait pas Phoenix, Remus et Sirius semblaient s'être fixé pour objectif de lui trouver un autre bon clan dans lequel rester. Il appréciait qu'ils s'en soucis, mais chaque lord qu'il avait rencontré n'était qu'un type ennuyeux de plus, et Harry s'était toujours demandé pourquoi par tous les saints les gens les suivaient.

Le pire jusqu'à présent avait été Lord Lockhart qui, entouré de femmes, avait, en échange des inventions d'Harry, offert de lui apprendre les plaisirs de la chair -surement un atout indispensable dans la vie d'Harry ? Inutile de dire qu'Harry était parti sur le champ, et quand il avait croisé les regards inquisiteurs de Rémus et Sirius, il leur avait simplement dit que Lockhart était très chanceux d'être encore en vie.

Depuis, il avait refusé de rencontrer un autre lord.

"Aller Harry, laisse moi au moins finir ! gémit Rémus.

-Bon d'accord, râla Harry. Ah tout ce qu'il faisait pour ses amis !

-Donc, il y a ce nouveau clan, enfin j'ai entendu dire qu'il n'était pas si nouveau, mais il vient de plutôt loin…

-Attend, le groupe entier bat la campagne pour recruter ? " interrompit Harry, légèrement incrédule.

C'était rare. Habituellement les lords n'envoyaient qu'une petite troupe pour ramener les nouvelles recrues. Et la plupart des clans avaient arrêté l'embrigadement puisque tout le monde était déjà enrôlé quelque part.

Les clans éminents attendaient simplement que les gens viennent à eux, suppliant d'être invité à les rallier. Le lord testait alors le candidat, et s'il faisait montre d'un talent particulier -de solides aptitudes au combat, des connaissances médicales ou autres compétences utiles-, il l'acceptait.

Il arrivait également souvent que les capacités du candidat soient meilleures que celles de la personne qui occupait telle ou telle position. Dans ce cas, cette dernière se faisait expulsée sans cérémonie. Si vous vouliez rester dans un clan puissant, mieux valait être le meilleur dans votre domaine.

Une autre raison pour laquelle Harry rechignait à rallier quelqu'un. Après tout, que pouvait-il offrir ? "Bonjour, je suis doué pour bidouiller des trucs" ?

Bien sûr, Harry savait qu'il était un atout de poids, mais la plupart des lords ne voyaient pas au-delà des talents les plus communs, et l'esprit d'Harry ne pouvait être utilisé à son maximum que s'il était impliqué dans les plans, de sorte qu'il puisse présenter le gadget parfait. Cela cependant, signifiait qu'un bleu comme lui était impliqué dans toutes les stratégies les plus importantes. Sans parler de sa condition de "génération perdue".

"J'ai entendu dire qu'ils gardaient leur base secrète.

-Rien de nouveau alors" songea Harry.

Un clan avait son QG soit dans une ville définie, soit planqué dans le pays.

"Non, non attend, fit Rémus précipitamment, j'ai entendu dire que le lord en personne voyage. Avec une partie de son groupe comme protection, bien sûr, mais il recrute lui même.

-Hmm, donc ça ne le dérange pas de se salir les mains avec un job correct, hein ?

-Exactement ! sourit Rémus. Aller Harry, tu te plains tout le temps de la manière dont les lords rassemblent les meilleurs talents sans être forts eux-même.

-Juste parce qu'il voyage ne veut pas dire qu'il a un don autre que la manipulation" rétorqua Harry, et il commença à trier le comptoir. Peut être qu'il avait posé le couteau quelque part par là ?

Remus le regarda, un peu blessé, et Harry grimaça en le voyant. 'Chier, il détestait les décevoir.

"Donc, tu sais de quoi il a l'air ? demanda-t-il, et il vit l'espoir revenir dans les yeux de Remus face à son intérêt.

-En fait, j'ai entendu dire qu'il avait un groupe incroyablement fort. La rumeur court que certains membres étaient eux-même des lords avant de le rejoindre !

-Ce doit être un putain de flatteur s'il a pu les recruter."

Remus lui jeta un regard désapprobateur.

"Les lords sont malins, Harry, et très fiers.

-Snob est le mot que j'aurais choisi…"

Remus l'ignora.

"S'il est capable de rallier à lui des lords en tant que simples sous-fifres, il doit y avoir quelque chose de différent chez lui !

-Il est encore plus snob ?" suggéra Harry avec un sourire en coin.

Remus, frustré, lança ses mains en l'air :

"Harry, tu dois rejoindre un groupe, dans un futur…"

-Pas si je peux l'empêcher…

-Dans un futur proche, fit Remus gravement. Même Dumbledore commence à penser qu'il serait plus simple de n'avoir que des phoenix en ville.

-Il pense ça depuis un bon bout de temps Remus. Je suis surpris qu'il n'ait pas encore éliminé les plus petits clans" grogna Harry.

Remus le fixa avec une mine peinée. Ils n'avaient jamais discuté de la politique de Dumbledore car ils savaient qu'ils n'étaient pas du même avis.

"Désolé, murmura Harry.

-Tout va bien Harry, je le sais, je ne suis pas stupide. Mais on s'inquiète pour toi, on ne veut pas que tu sois blessé. J'aurais bien recommandé de quitter la ville, mais où pourrais-tu aller ? S'il-te-plaît Harry, on veut juste que tu sois en sécurité. Et le monde n'est pas sûr, surtout si tu n'as personne pour te protéger ! Tu ne pourrais pas au moins considérer de rencontrer ce nouveau lord ? Remus le regarda avec des yeux de chiot. 'Chier !

-Je peux me protéger tout seul, claqua Harry.

-J'en doute pas idiot ! Mais il y a plus dans la vie que seulement s'asseoir et inventer des pièges pour éloigner les intrus !

-Eh bien j'ai jamais connu d'autre vie ! Répliqua Harry.

-Pourquoi crois-tu qu'on veuille si désespérément t'en montrer une ?" se lamenta Remus.

Ça lui fit mal de le voir aussi triste. Harry soupira.

"Ecoute, je ne suis juste pas une personne qui suit les autres. Je ne leur fais simplement pas assez confiance comme tu le fais avec Dumbledore."

Remus sourit tristement.

"C'est parce que tout le monde est un crétin comparé à toi. Personne ne croit quelqu'un qui est stupide à ses yeux."

Harry ne put s'empêcher de lui retourner son sourire.

"C'était un compliment ou une insulte ?

-J'ai entendu dire que ce nouveau lord était exceptionnellement intelligent…, commença innocemment Remus.

-Oh pour l'amour du ciel, Remus ! J'ai jamais rencontré quelqu'un de plus buté que toi ! s'esclaffa Harry.

-Tu devrais te rencontrer toi-même alors, rétorqua Remus d'un air grave, je ne suis rien à côté de toi.

-Ok, peu importe ! T'as gagné ! Comment je le rencontre ce merveilleux lord ?" demanda-t-il, juste pour qu'il cesse de lui casser les pieds.

Le visage de Remus s'illumina sous le coup de l'excitation.

"J'ai entendu dire qu'il donnait une sorte de fête à l'auberge du coin ce soir. Apparemment, il va inviter dans son groupe tous ceux qui le veulent.

-Et voilà, peut être qu'il ne va même pas m'inviter, dit Harry, essayant de ne pas trop avoir l'air plein d'espoir, et échouant misérablement.

-J'en doute sérieusement. Mais s'il ne le fait pas, alors il n'est pas malin du tout et ne mérite pas notre petit Harry, taquina Remus.

-Je ne suis pas petit." protesta Harry, mais Remus se contenta de rire et de marcher vers la porte.

Il se tourna vers lui avec des yeux suppliant :

"Juste, promets-moi que tu vas y aller.

-Si ça te fait tellement plaisir…

-C'est le cas

-Ok, je promets"

Remus rayonna de joie et sorti.

Harry se détourna du comptoir -toujours pas de signe du couteau- et se demanda comment il allait être invité si ce nouveau clan ne le connaissait même pas.

Oh et puis, s'il n'obtenait pas d'invitation, c'était pour le mieux, il pourrait utiliser la soirée pour préparer la peinture pour un autre couteau.

A dix heures du soir, il décida qu'il n'avait effectivement pas été invité. Il s'en foutait royalement, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi.

Il n'était pas inhabituel de débaucher les partisans d'autres groupes, espérant qu'ils changeraient d'alliance, mais ceux qui n'étaient pas membres étaient bien plus faciles à recruter. Et de ce qu'Harry savait, il était l'un des derniers en ville à être neutre.

Mais qu'importe, il avait promis à Remus d'y aller si il était invité, donc il était quand même fidèle à sa promesse.

Il ferma le magasin et alla se coucher.

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Il se réveilla en sursaut. Quelque chose venait d'exploser.

Il entendit un violent juron et des cris. Il devait y avoir au moins trois personnes dans le magasin.

Il se leva rapidement et se dirigea vers le vacarme. Il était armé, mais il ne croyait pas qu'ils aient l'intention de le blesser. Personne ne l'avait jamais attaqué, c'était qui bordel ?

Comme on pouvait s'y attendre, un homme était allongé au sol, le visage tordu de douleur et la jambe gauche séparée de son corps, une flaque de sang s'écoulait de la plaie. Les trois autres, pestant, s'agenouillèrent près de lui.

"Putain c'était quoi ça ? Cria l'un.

-Une petite mine portative je dirais. Mais elle n'aurait pas dû être au sol, est-ce qu'il a touché les étagères ? demanda Harry froidement.

-T'es qui toi ? C'est toi qui a mis ça ici bâtard ?! Attend que j'te mette la main dessus !" Hurla un autre, le visage déformé par une grimace de rage.

Le type blessé était visiblement leur ami. Harry se sentit mal pour cet homme -un estropié ne survivrait pas longtemps. Il était vrai que la plupart de ses inventions étaient plutôt dangereuses, mais Harry avait toujours accordé de l'importance à la vie humaine.

"Je suggère que tu remettes ça à plus tard, après qu'il aura vu un médecin" répondit calmement Harry.

'Chier, pourquoi ne pouvaient-ils pas garder leurs mains près d'eux ! Il détestait ça, que quelqu'un se retrouve blessé par pure stupidité. Ils avaient l'air furieux, mais surtout désespérés, et le gars ne s'en sortirait pas s'ils n'arrêtaient pas rapidement l'hémorragie.

Harry n'avait pas vraiment peur qu'ils l'attaquent. Pour autant qu'il sache, personne ne voulait sa mort, il était bien plus utile vivant, quand son cerveau fonctionnait encore. Et ils n'avaient même pas esquissé un pas vers lui, malgré leurs menaces.

Harry posa son pistolet aveuglant pour sortir quelques bandages d'une étagère. Rien de grandiose, mais c'était un début.

Alors qu'il commençait à se diriger vers le blessé, quelqu'un l'attrapa par derrière et lui mit quelque chose sur la tête. Harry jura et commença à donner des coups de pieds. Il ne pouvait rien voir, et son flingue était quelque part sur l'étagère voisine. Brillant.

'A quel point peuvent-ils être idiots ?' pensa Harry furieusement. Ils avaient vu qu'il voulait les aider, qu'est-ce qui pouvait être plus important que leur ami bordel ?

"Harry Potter je présume ? Fit une voix uniforme derrière lui. Tu viens avec nous."

Le quatrième homme ne s'intéressait clairement pas au blessé contrairement aux autres.

Harry voulut leur dire que leur ami allait mourir s'ils ne le laissaient pas l'aider, mais quelque chose heurta sa tête, violemment, et il perdit connaissance.

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A/N : Je sais que rien ne s'est encore produit mais si vous pouviez simplement vous penchez un peu sur l'idée de base, ce serait bien :)

Ceci est ma toute première fanfiction donc… ne me tuez pas ?

T/N : Pour le coup c'est aussi ma première traduction, et la première fois que je poste sur ce site, je ne maîtrise pas forcément tout. J'ai déjà traduit quelques chapitres, mais pour garder cette avance en cas de problèmes, je ne publierais probablement qu'une à deux fois par mois, donc… soyez compréhensifs ?

Cette fanfiction sera aussi disponible sur AO3.

Mots : 4 260

17 / 11 / 18