» Auteur : Soso-Kum

» Anime/Manga : Kuroko no Basket

» Disclaimer : Les personnages appartiennent à Fujimaki Tadatoshi. Mais un jour, je kidnapperais Kise & Kuroko o/

» Pairing : Aomine x Kuroko & Kuroko x Kise

» Note : Waii, j'ai décidé de commencer une nouvelle fiction en déléssant de nouveau celles en cours...Mais il faut dire que je suis vraiment à fond sur Kuroko no Basket en ce moment 8D Donc voilà, je les sort de leur univers pour en créer un autre, mais j'espère que vous aimerez... Le pairing doit vous étonner, mais vous comprendrez bien vite de quoi il en retourne. Bonne lecture !


.o0 Prologue 0o.

- Si le Tout-Puissant a donné à la femme le pouvoir de la vie, ce n'est pas pour qu'elle s'en retrouve privé.

Rouge de colère, la Mère Supérieure toisa la petite nonne qui osait lui tenir tête. La faible s'était laissée séduire par un homme et portait désormais en ses entrailles le fruit du mal. Elle avait juré devant le Maître qu'elle ne l'aimerait que lui et elle l'avait trompé, la coquine. Et désormais, elle voulait quitter le couvent où ses parents l'avaient déposés à son plus jeune âge. Elle voulait fuir la Maison du Tout-Puissant avec ce traître qui l'avait fécondé. La Mère Supérieure ne pouvait garder une pareille félonne sous son toit. Elle la chassa avec fureur, mais, avant de lui clore définitivement la porte de la Maison Sainte, lui prédit le sombre avenir de son enfant.

- Il ne connaîtra la joie qu'après avoir longtemps enduré la douleur. Un parfum maudit l'enveloppera jusqu'à ses vieux jours, faisant de lui le plus malheureux des hommes. Tu ne le verras jamais grandir. Voilà ce qu'il en coûte de défier le Tout-Puissant.

Le destin de son enfant ainsi prédit ne découragea cependant pas la petite nonne déchue. Depuis son premier souffle, Hana est une battante. Avoir grandit dans la Maison du Seigneur, dans ce monde qui n'était pas le sien, lui avait apprit que la vie méritait d'être vécue. Elle paierait sa trahison, si cela lui permettait de vraiment vivre. Et s'est ainsi qu'elle fuit le Royaume du Turquoise en compagnie d'Ame et de leur enfant. Les fuyards, craignant la colère de leur royaume d'origine, s'installèrent dans le Pays du Bleu, espérant pouvoir y élever leur enfant dans la paix. Leur petit garçon naquit durant la saison des pluie, la couleur de ses cheveux témoignant de son royaume d'origine, dans leur modeste chaumière. Éleveur de brebis, Ame ne pouvait se promettre un meilleur avenir désormais, mais rien n'était trop tard pour son enfant, qu'il espérait voir rentrer dans la Chevalerie du Royaume du Bleu, sous les ordres de leur Roi, Aoi. Néanmoins, il ignorait que ce monarque qu'il vénérait serait l'élément déclenchant la malédiction de son fils.

Tetsuya était un enfant magnifique. Ses petites joues roses et rondes donnaient envi à n'importe qui de les croquer comme de petites pommes. N'importe quels parents auraient été fier d'avoir un enfant aussi beau. Mais c'était là une partie de sa malédiction. Car en plus de son charme exquis s'ajoutait un parfum. Une odeur toute particulière qui rendait fou de désir quiconque la sentait. Seuls Hana et Ame semblaient immuniser contre l'effluve que dégageait leur petit garçon. Ils s'étaient rendu compte de l'éveil de la malédiction le jour où le médecin du village, venu faire un diagnostique sur l'état de santé du bambin, avait d'un seul coup d'un seul eut une érection imposante. Ame avait chassé l'homme de sa maison avant qu'il ne fasse du mal à son fils, et plusieurs autres incidents de ce genre se déroulèrent, confirmant aux parents éplorés que la prédiction de la Mère Supérieure n'avait pas été qu'une menace en l'air. Leur petit Tetsuya fleurait une fragrance maudite qui réveillait le désir de ceux qui l'inhalait. La peur d'Ame et Hana qu'un jour quelqu'un agresse leur enfant se transforma en paranoïa, si bien que le père de famille, pour veiller sur son enfant, cessa de s'occuper de son bétail. Ce dernier disparut : certaines brebis moururent de faim, d'autres s'échappèrent avant de subir le même sort. Néanmoins, sans ce travail, le couple ne pouvait plus payer leur loyer. Car en tant qu'anciens habitants du Royaume du Turquoise, ils n'avaient pas le droit d'avoir leur propre maison et payaient un loyer mensuelle au Roi. Quand ce dernier cessa de recevoir son argent, il décida de se rendre sur place...Mettant ainsi la malédiction de Tetsuya en route.

Le Roi Aoi était réputé pour sa capacité de stratège. Sa Chevalerie était la plus puissante du continent et avait déjà soumit plusieurs Royaumes, notamment celui du Rouge. Ainsi, il était entouré d'hommes puissants en provenance des Pays affranchit. Son Conseiller était le dirigeant du Pays du Rouge avant que ce dernier ne devienne plus qu'une province du Pays du Bleu. Akari avait été un souverain juste et droit mais son armée n'avait pas put rivaliser avec la Chevalerie d'Aoi. Ce dernier avait fait du souverain déchu son plus proche conseiller, s'assurant ainsi de sa loyauté. Mais Aoi était un Roi dur et opprimant. Son peuple le craignait, et cette soumission lui plaisait. Quand un villageois devait se rendre au château, il craignait toujours de ne jamais en ressortir. Alors lorsque le monarque sortait lui-même de son palais, la tension était plus que palpable. Perché sur le plus bel étalon du Royaume et suivi de son importante délégation, le Roi offrait un spectacle grandiose qui faisait pâlir de jalousie les plus envieux. Le peuple se devait de le jalouser, cela lui montrait à quel point il était un homme puissant. Ce jour-là, il se rendait auprès de ces anciens Turquais qui n'avaient pas payés leur loyer. Le Roi avait été clément avec eux : il leur avait trouvé cette terre fertile non loin du centre du village, où ils pouvaient élever leurs bêtes dans d'idéales conditions. Il n'était donc pas normal qu'ils ne paient pas leur location. Trottant en tête, le Roi voyait la petite ferme prendre de l'ampleur au fur et à mesure qu'il approchait. Ce qui l'étonna au premier coup d'œil fut l'enclos totalement vide : où était le bétail ? La délégation s'arrêta à deux mètres de la porte et le Roi s'annonça du voix forte. Les anciens Turquais sortirent timidement de leur chaumière. Leur teint crayeux et leurs joues creuses témoignaient de leur privation alimentaire. Ame était sorti le premier, précédé par sa femme. Cette dernière tenait la main d'un tout petit garçon de deux ans, au visage angélique. Il semblait être le seul à avoir une alimentation saine.

- Je suis venu chercher mon du, expliqua le souverain aux villageois.

- Nous sommes navrés, nous sommes fauchés...Souffla Ame, les yeux baissés.

- Tu avais un beau bétail, a-t-il été dévoré par les prédateurs ?

- Non Votre Majesté...Il s'est enfuit. Je ne puis vous payer cette lune-ci.

Caché dans les jupes de sa mère, Tetsuya n'en menait pas large. Ces chevaux étaient beaucoup plus impressionnants que ceux des autres paysans. Alors que le monarque s'apprêtait à reprendre la parole, une voix enfantine s'éleva de derrière la délégation.

- Père !

Aoi pivota sur sa selle et observa son fils se détacher des autres et s'avancer vers lui. Juché sur sa pouliche isabelle, le Prince d'une douzaine d'années fixait son géniteur avec autorité.

- Je veux ce garçon.

Il pointa le petit bleu de son index, souriant tel un prédateur. Hana recula d'un pas, cachant d'avantage son petit garçon dans son dos. Ame prit également une position défensive, prêt à protéger son fils contre n'importe qui. Le Roi, loin d'être sourd au désir de son unique enfant, déclara d'une voix forte :

- Je vous laisse deux choix. Soit vous nous donnez votre fils et vous vivez, soit vous refusez et je vous fait abattre sur le champ. Notez tout de même que, quelque soit votre choix, cet enfant me reviendra.

- Jamais ! Rugit Hana en prenant son garçon dans ses bras. Tetsuya est notre fils, nous ne pouvons l'abandonner.

- Je le veux ! Exigea le Prince. Père, je ne reviendrais pas sur ma décision. Je veux que ce garçon devienne mon animal de compagnie.

Ame serra les dents. Son fils, un animal ? Pour qui se prenait cet enfant ? Terrifiée, Hana sentit des larmes roulées sur ses joues. Les paroles de la Mère Supérieure lui revinrent en mémoire comme une gifle verbale.

« Tu ne le verras jamais grandir. »

Durant ces deux dernières années, elle s'était voilée la face. En voyant son fils grandir à ses côtés, Hana s'était convaincue que cette partie de la prophétie était fausse. Tetsuya était bien là, à ses côtés, vieillissant avec elle. Mais une fois encore, le destin l'avait rattrapé. Elle ne pouvait ignorer l'inévitable. Mais la villageoise ne pouvait se résoudre à abandonner son enfant. Elle aimait profondément Tetsuya, et craignait de son avenir au château. Son parfum les rendra tous fous, et qui sait quelles immondices ils lui feront subir. Et ce Prince désirait en faire son animal. Il ne prévoyait même pas de le considérer comme un homme. Comment laisser partir son enfant dans une telle optique ? Serrant fort Tetsuya dans ses bras, Hana recula lorsqu'un garde mit pied à terre et s'approcha d'elle. Ame tenta de l'intercepter dans deux soldats se chargèrent de l'immobiliser. Pressant son enfant contre sa poitrine, Hana tenta de s'enfuir. Mais la garde eut tôt fait de la rattraper, et lui arracha son fils des bras. Le petit garçon ne broncha même pas et il se retrouva dans les bras du Prince en quelques secondes. Ce dernier le fixa droit dans les yeux et, sentant tous les regards dirigés vers son nouveau compagnon, il l'enveloppa dans sa cape.

- Daiki retourne au château, exigea son père. Ryu, accompagne-le.

Un homme à la chevelure bleu foncée s'approcha du Prince mais ce dernier parti au galop sans l'attendre. Le petit emmitouflé dans sa cape ne risquant pas de tomber, Daiki laissa sa monture galoper le plus vite possible. Le cri d'Hana se répercuta dans tout le village.

Quelques instants plus tard, les Turquais giseaient dans leur sang.


Et voilà le prologue :D Donc comme je le disais, j'ai complètement extrait les personnages de l'histoire d'origine. Donc n'espérez pas y voir du Basket...Pour le moment il n'y a pas trop d'actions, mais ce prologue permettait de bien comprendre la situation des personnages & l'époque dans laquelle je les aient transportés. J'espère que le prologue vous a plu !

Au plaisir ! Soso-Kum