So Let it Rain

Alors laisse la pluie tomber

Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartient. Cette fanfic non plus, du reste. Il s'agit d'une traduction de l'anglais, à partir du OS de Cheru-chan1316

Base : FMA

Genre : Romance – Lemon (Edvy) – OS

Résumé : Envy rend visite à Ed, et il n'est pas de bonne humeur...

Note : Je n'ai PAS écris cette histoire. Un grand merci à Cheru-chan1316 qui m'a donné l'autorisation de traduire son œuvre. Car honnêtement, les anglais ont écrit une multitude de fanfics, comparé à nous, pauvres français, et ce serait une perte que de ne pas les traduire. Pourquoi se priver de belles histoires, alors qu'il en existe tout plein dans d'autres langues? J'ai donc choisi de me mettre au boulot pour en traduire le plus possible afin de vous les faire partager :)
Note 2 : A la base, j'ai choisi cette histoire pour Couw-chan, une fidèle lectrice ;p Mais j'en traduirai probablement d'autres à la suite. Cependant, comme je n'excelle pas anglais non plus, il se peut que certains détails ne soient pas tout à fait exacts. En tout cas, j'ai fait de mon mieux u.u

WARNING! Je précise juuuuuste : pour les myopes, les hypermétropes, les aveugles, les presbytes... Bref, j'abrège. En tout cas, pour tous ceux qui auraient des problèmes de vue ou qui auraient débarqué ici par l'opération du saint esprit -j'y crois pas trop, mais sait-on jamais, avec internet-, je tiens à préciser qu'il s'agit d'une fic en rating M, contenant une scène explicite H x H (Edvy). Alors si vous n'aimez pas, passez votre chemin. A moins que vous n'ayez rien à foutre, et que vous ayez simplement envie de vous plaindre après avoir lu. Chacun son truc, hein.

Note de l'auteur : «Salut tout le monde! Voici un One-Shot que j'avais en tête depuis un moment. J'espère qu'il vous plaira! Je suis restée éveillée tard pour le finir. Il est 3 heures du matin, et j'ai un contrôle demain matin! Bleh! Allez, enjoy! »


Il pleuvait.

Il se dirigea nerveusement jusqu'à son lit. La pluie était son signe. Il viendrait ce soir là.

Écartant les mèches de cheveux qui tombaient devant ses yeux, il tenta de se rappeler la dernière fois qu'il était là. Cela faisait plus de trois semaines depuis la dernière averse. Plus de trois semaines qu'il avait proclamé qu'il lui appartenait. Il ne serait pas gentil ce soir, même s'il n'avait pas spécialement l'habitude de l'être. Il préférait juste quand il l'était. Au moins, il arrivait à se convaincre qu'il se préoccupait un temps soit peu de lui.

Un éclair illumina la pièce. Une brusque tape à la fenêtre avertit le jeune homme de la présence du visiteur qu'il attendait. Prenant une grande inspiration et les mains tremblantes, il s'approcha de la fenêtre pour l'ouvrir.

Il aurait facilement pu faire semblant de n'avoir rien entendu. Il aurait pu fermer les rideaux, et refuser de le laisser rentrer. Mais cela n'aurait rien changé, de toute façon. Il le désirait trop pour oser le faire, même s'il avait honte de l'admettre. La première nuit qu'il avait passé en sa compagnie, il lui avait laissé penser que c'était un véritable viol, mais il n'avait pas encore compris à quel point il avait voulu ces baisers, à quel point il avait voulu ressentir tout ce plaisir... Et cette douleur. Non, le brun ne savait pas à quel point il était faible. Ainsi, nier sa présence revenait à renier ses véritables sentiments. Non. S'il fermait les rideaux, cela risquait juste de lui mettre les nerfs en pelote. Il le prendrait de force, et serait bien plus rude que ce qu'il avait prévu d'être rien qu'au départ. Il serait probablement si violent que cela pourrait carrément être associé à de la cruauté, et ça ne rendrait que plus difficile pour lui d'imaginer qu'il l'aimait.

Edward souleva le loquet, et la fenêtre s'ouvrit d'elle-même. La foudre frappa de nouveau, transformant la forme du corps de l'androgyne en une ombre. Il sauta du rebord, atterrissant gracieusement et silencieusement devant l'alchimiste; son sourire glacial se dessina sur ses lèvres, ses yeux violets se plongeant dans les siens, dorés.

Edward paniqua. Ces yeux améthystes luisaient d'un éclat dangereux cette nuit, comme si quelque chose d'indescriptible virevoltait dans la profondeur de ces prunelles. Quelque chose qui aurait même fait flancher les plus téméraires. Terrifié, il chercha à s'enfuir.

Toutefois, il eut à peine parcouru un mètre qu'il se vit plaqué contre le mur. De puissantes mains l'agrippèrent au niveau des épaules, et le soulevèrent à vingt centimètres du sol. Il colla fermement son corps contre le sien, anéantissant toute possibilité de fuite.

« E-Envy », gémit l'alchimiste, partagé entre surprise et douleur.

Ses yeux violets se plongèrent dans les siens à nouveau. Les griffes qui le maintenaient s'enfoncèrent plus profondément dans sa chair, lui arrachant un cri de douleur, qu'il fut incapable de retenir.

« Edo », sa voix était étouffante, mais terriblement menaçante.

« C-ce n'est pas m-ma faute s'il n'a pas pl-plut depuis un m-moment », s'étrangla Edward, essayant de plaisanter malgré tout.

« Effectivement, ce n'est pas ta faute », admit l'androgyne en resserrant davantage sa prise sur le blond, qui poussa un second cri, « Mais tu étais parti dans une de tes petites expéditions la dernière fois qu'il a plut. »

Et merde. Envy devait avoir raison. Il n'avait pas plut depuis trois semaine, certes, mais il était parti en voyage durant ce laps de temps. Il n'avait jamais envisagé qu'il avait pu pleuvoir entre temps.

« Je suis dé-désolé E- », commença le blond avant d'être coupé par Envy qui enfonça ses griffes un peu plus profondément en lui, mais jusqu'au sang, cette fois-ci. Le cri d'Edward fut étouffé lorsqu'il baissa la tête afin de l'appuyer sur l'épaule de son tortionnaire, espérant désespérément de cacher les larmes de souffrance qui perlaient au coin de ses yeux.

« Je ne veux pas de tes excuses, chibi », murmura-t-il à son oreille, d'une voix dangereusement lente. « Tu vas payer, et au décuple. »

Edward laissa échapper un gémissement lorsque l'homonculus le jeta sur le lit, empêchant toute résistance de sa part, et maintenant ses bras au-dessus de sa tête avant qu'il n'eut le temps de se ressaisir.

« Supplier ne te servira à rien ce soir, Edo, bien que je puisse t'assurer que tu le feras », l'avertit-il.

Le blond fit une vaine tentative afin de se dégager de l'emprise du brun, mais tout ce qu'il obtenu fut une rude claque en plein visage. Ed cligna des yeux, refoulant des larmes, au grand bonheur d'Envy.

« Vas-y... Crie. Ta souffrance est mon plaisir », susurra l'homonculus en embrassant rudement le plus jeune, forçant violemment ses lèvres à s'entrouvrir afin de pouvoir se les approprier.

Le garçon détourna la tête, mais Envy enfonça ses ongles dans ses poignets, lui arrachant un cri, et se saisissant de cette occasion pour s'emparer une fois encore de ses lèvres. Edward essaya de dégager ses poignets, mais cela ne fit faire à Envy que resserrer son emprise dessus. L'alchimiste gémit à nouveau, mais le brun ne laissait aucune partie inexplorée. Le manque d'oxygène commença à rendre le petit blond légèrement comateux.

Lorsqu'Envy se recula enfin, Ed inspira enfin, soulagé, sa respiration haletante, mais gémit lorsque le brun prit d'assaut son cou. L'homonculus assena plusieurs coups de dents violents et de rudes baisers le long de la mâchoire de l'alchimiste, et de son cou, y laissant ainsi de nombreuses marques.

« E-Envy... S'il te plait, ar-arrête », haleta le blond d'un ton désespéré. Envy eut un sourire en coin, et le mordit brutalement de nouveau, le faisant gémir. Il savait pertinemment qu'il lui faisait mal mais il s'en fichait. Les supplications d'Edward étaient pour lui une véritable extase, et de plus, il l'avait mérité. Personne ne lui faisait faux bond, pas même accidentellement.

« Je te l'ai dit, Edo. Je ne me laisserai pas apitoyer. »

Envy le mordit à nouveau brusquement, et fronça les sourcils. Il avait atteint le débardeur du blond, et il lui barrait la route. Il se pencha sur lui. Ed rougissait, et haletait difficilement. Ses cheveux s'étaient défaits lorsqu'il avait essayé de se débattre, et ses mèches dorées s'étalaient maintenant sur les couvertures. Envy sentit les mains de l'alchimiste se secouer... D'excitation ou de peur, il n'arrivait pas à le discerner.

L'améthyste croisa de nouveau l'or. Oui, il y avait définitivement de la peur dans ses yeux. Edward aurait été stupide de ne pas avoir peur de lui. Il était un meurtrier, après tout. Mais il y percevait autre chose, dans ses yeux. Du... Désir?

Non. Il ne pouvait y croire. Edward ne pouvait en aucun cas vouloir faire la moindre chose avec lui. Il était souillé par le péché, alors que le petit blond était si pur et naïf... Bien que pas complètement innocent non plus. Envy resserra son emprise. Ed frémit, la douleur emplissant ses yeux, retenant de justesse un glapissement au fond de sa gorge. L'androgyne agrippa le bout du débardeur du garçon avec sa main de libre et le déchira, le transformant en véritables haillons, et traçant trois douloureuses entailles sur le torse du blond.

Envy se pencha, léchant doucement les plaies d'où s'écoulait un peu de sang; Ed laissa échapper un grognement de douleur, et chercha à le repousser de nouveau. L'homonculus maintint facilement le blond d'une main, laissant la seconde errer plus bas, au niveau de la boucle de la ceinture. Il la desserra puis la retira en un seul mouvement, tandis que sa langue s'infiltrait plus profondément à l'intérieur des entailles. L'alchimiste serra les dents et détourna vivement la tête, horrifié à l'idée de ce qu'Envy ferait s'il voyait ses larmes. Mais ce n'était qu'un vain espoir. Rien n'échappe à Envy.

Edward entendit alors le rire cruel de l'homonculus, et ferma les yeux, s'attendant au pire... Mais rien ne se passa. Lentement, le blond rouvrit ses yeux, pour se retrouver face à un Envy qui le fixait avec une expression qu'il ne lui avait jamais vue. Certes, il y voyait toujours de la colère, ainsi que de la cruauté et de la haine, mais également... De la peine, de la confusion, et plus étrange encore, de l'indécision.

« E-Envy? » articula Ed, prudemment.

La colère l'emportant soudainement sur le reste, Envy grommela, provoquant ainsi un tressaillement chez l'alchimiste. Une expression peinée réapparue cependant sur son visage, et Ed sentit sa prise sur lui se desserrer un tout petit peu.

« Pourquoi... », murmura l'homonculus, sa voix suave devenant pesante, bien que de la confusion y fut également perceptible.

Pourquoi... Quoi? Se demanda Ed en fixant Envy, ses yeux dorés grands ouverts. Il était ébahi. L'androgyne s'était tu, et était seulement à quelques centimètres de son visage. Très doucement, Envy lécha la joue du blond, retraçant le chemin de ses larmes, et déposa un très doux, presque attentionné, baiser sur ses lèvres.

L'homonculus se redressa, et examina le blond quelques instants, un air inquiet sur le visage.

« Chibi, pourquoi pleures-tu? » Demanda le brun.

« Je ne pleure pas », marmonna Ed, un regard perplexe embellissant ses traits.

Envy se pencha en avant et caressa gentiment la joue du blond, chassant doucement les larmes qui s'écoulaient sur le magnifique visage du garçon.

« Si, tu pleures », murmura Envy, passant ses doigts sur les lèvres d'Edward afin qu'il sentît lui-même l'humidité, et le goût du sel.

« Oh », fit-il, véritablement surpris de se voir piéger de cette façon. Mais il pleurait, c'était un fait. Pas de douleur... Ou, tout du moins, pas de douleur sur le plan physique.

« Edo? », murmura le brun, arquant un sourcil, désirant toujours obtenir sa réponse.

« C-ce n'est rien... » bafouilla Edward. Comment pouvait-il expliquer au brun ce qui n'allait pas? Il ne s'était jamais inquiété pour lui le moins du monde, alors pourquoi, à cet instant, semblait-il troublé par ses larmes?

« Ed », gronda l'homonculus, soudainement violent, resserrant à nouveau son emprise sur les poignets du blond, « Ne te fiche pas de moi. »

Le cœur d'Ed se mit à battre à une vitesse effrénée. S'il n'inventait pas un truc dans les deux secondes qui suivaient, le brun redeviendrait brutal. Stupide Envy et ses changements d'humeur. Il devait être schizophrène, ou un truc du genre. Il restait allongé sur lui, ses pupilles violettes dardant celles trempées de larmes du plus jeune. Mais il ne pouvait en aucune façon lui dire la vérité. Comment pouvait-il lui avouer que, même si les morsures et les griffures lui faisaient mal, ce n'était rien en comparaison de la douleur qu'il ressentait en le voyant agir comme s'il s'inquiétait véritablement pour lui? Il ne pouvait pas. Le blond ferma les yeux, sachant pourtant qu'Envy risquait de perdre son calme et que cela ne ferait qu'aggraver sa situation, mais c'était toujours mieux que de devoir admettre la vérité. L'homonculus resserra son emprise et Ed serra les dents, tentant de retenir ses larmes.

« S'il te plait Ed. Dis-le moi. » gémit de frustration l'homonculus, laissant sa tête reposer sur l'épaule de l'alchimiste.

Ses yeux d'ambre s'agrandirent de stupeur. Envy avait déjà exigé des choses de lui auparavant, mais ne lui avait jamais demandé quoi que ce soit, et encore moins supplié. Les deux garçons restèrent l'un sur l'autre l'espace d'une minute ou deux, leurs respirations lentes et synchronisées; les larmes d'Edward s'arrêtèrent peu à peu de couler. Au bout d'un moment, le petit blond brisa le silence.

« Tu ne fais pas attention à moi. » marmonna-t-il à demi-voix, rougissant légèrement, et se sentant tout à fait stupide. Envy se crispa, la respiration un peu plus rapide.

« Tu veux que je le fasse? » demanda l'homonculus, l'étonnement se faisant évident dans sa voix. Ed ne répondit pas tout de suite.

« Ça n'a pas d'importance », finit-il par répliquer. Envy se redressa et lui adressa un regard grave.

« Je viens de te dire de ne pas te ficher de moi », gronda-t-il. « Tu veux que je prenne soin de toi. »

C'était une affirmation. Même pas une question. Mais le blond y répondit tout de même.

« Oui. »

L'homonculus détailla le garçon pendant un bref instant, puis se pencha et l'embrassa; passionnément; possessivement.

« Mais c'est le cas, Edo. Plus que tu ne le penses », souffla-t-il, relâchant l'alchimiste. Il se releva alors, et tourna sa tête vers la fenêtre.

« Envy? Attend! Où est-ce que tu vas? » S'exclama le blond, confus, en se levant à son tour.

« Je ne peux pas t'offrir ce que tu veux, Edo », souffla tout bas le brun en lui tournant le dos, se dirigeant vers la fenêtre.

« Envy... »

« Sais-tu pourquoi je ne viens que lorsqu'il pleut? » Demanda-t-il d'une voix triste. Le silence fut sa seule réponse.

« Tout simplement car mon âme est impure. Lorsqu'il pleut, mon péché est emporté par la pluie, et c'est seulement ensuite que je peux te toucher sans craindre de déteindre sur toi. » La voix d'Envy tressaillit sur le dernier mot, trahissant son émotion.

Il entendit l'alchimiste émettre un petit son de surprise. Était-ce si choquant? Il n'était pas humain. Il était un meurtrier; un monstre.

Il sursauta en sentant deux bras enlacer sa taille; le petit blond apposa son front contre son dos.

« Alors laisse tomber la pluie. »

La voix de l'alchimiste était ferme, pleine de confiance, et ne laissait aucune place à un quelconque argument. Envy se retourna afin de faire face à Edward, cherchant le moindre détail qui aurait pu lui prouver qu'il mentait. C'était impensable qu'il l'acceptât, tel qu'il était, sans hésitation, méfiance ou regret. Cependant, il ne décelait rien d'autre que de la sincérité et de l'affection dans l'expression de son visage.

Envy secoua la tête.

« Non, Edo, tu ne peux pas... »

« … T'aimer? »

L'androgyne se figea en entendant ces mots. Que pouvait-il répondre à cela?

« Mais c'est le cas, Envy », continua le petit blond en rougissant, sans pour autant qu'une once d'hésitation fut visible dans son regard. « Je t'aime. »

Le brun se contenta de rester planté au même endroit. Des émotions diverses passèrent les unes après les autres sur son visage. Edward attendit, sans pour autant rajouter le moindre mot. Finalement, Envy finit par se décider pour une émotion; la fureur et agressivité consumèrent ses traits, mais ne servaient en réalité qu'à dissimuler derrière elles du doute.

« Ce n'est pas très drôle, comme blague, chibi », fit-il d'un ton moqueur en se rapprochant de lui.

Edward ne détourna pas son regard, pas plus qu'il ne tressaillit. Les orbes dorées féroces brillèrent, comme une provocation face aux prunelles améthystes. L'alchimiste poussa soudainement en arrière et sur le lit le brun qui, choqué, ne put faire autrement que d'y rester plaqué.

« Mais arrête de changer d'humeur toutes les trois secondes, enfoiré! », s'énerva le blond, embrassant brutalement l'homonculus.

Envy fut trop stupéfait pour avoir le réflexe de protester. Jamais Ed n'avais osé esquisser un geste envers lui. D'habitude, soit il usait de toutes ses forces pour le repousser, soit il restait étendu sous lui bien docilement. Dans tous les cas, Envy avait obtenu ce qu'il voulait, même s'il n'avait jamais envisagé que le blond put en réalité apprécier autant leurs rencontres, au-delà du simple plaisir charnel.

Edward approfondit le baiser et sourit légèrement en sentant l'androgyne fondre littéralement entre ses bras. Il laissa sa main de chair se glisser sous le haut noir de ce dernier, caressant gentiment son torse. Un léger gémissement, sous lui, parvint jusqu'à ses oreilles.

Le brun se demanda, brièvement, où SON blond avait appris à embrasser de cette façon, mais mit un terme à ses réflexions lorsqu'Edward commença à faire glisser sa main vers un endroit plus au Sud.

Envy attrapa soudainement la main d'Edward. Comme s'il allait rester en-dessous! C'était le rôle du blond, peu importait quelle était leur relation.

« Envy? » S'étonna le jeune alchimiste.

« Désolé, Edo, mais ça, c'est mon rôle. », lui lança l'homonculus en retournant le petit blond, l'empêchant de répliquer. Il lui retira son pantalon serré en cuir, ainsi que ce qu'il y avait en-dessous, puis agrippa soudainement sa virilité.

« E-Envy! » s'écria le blond en piquant un fard mémorable.

« Pourquoi tu protestes? Tu m'aimes, non? Alors où est le problème? » Ronronna le brun tout en caressant doucement le membre de son amant.

« Ahh... E-Envy! », cria le blond en rejetant sa tête en arrière sur les couvertures, haletant.

« Oui...? 3 », railla-t-il, le blond s'arquant lorsqu'il intensifia sa caresse par un mouvement appuyé.

« T-Tu ne te... Ah... »

« Hmmm? »

« Pour toi, tout ça ne v-v-eut rien d-dire... Ah, Envy... S'il te plait... » gémit-il.

« Je t'ai déjà dit que tout ça m'importait bien plus que ce que tu croyais, chibi. », susurra l'homonculus en cessant ses attentions envers le blond.

« Envy! » s'exclama le blond, frustré lorsque le brun retira sa main. Ce dernier se pencha alors au-dessus de son amant, un sourire en coin sur le visage.

« Dis mon nom encore une fois, Edo », intima-t-il.

« Qu-Quoi? » Balbutia Ed.

L'homonculus détourna ses attentions du visage empourpré de l'alchimiste, recula un peu, et approcha ses lèvres du membre de son amant.

« Répète mon nom », ronronna le brun, léchant l'objet du désir du blond sur toute sa longueur.

« E-E-Envy! » haleta le plus jeune.

« Bien », susurra l'interpelé. « Encore. »

Envy taquina un peu plus l'alchimiste avec sa langue.

« Envy! S'il te plait », gémit le blond, agrippant les draps, et tentant de réguler son souffle.

« J'ai dit que je te ferais me supplier, Edo. » Répliqua simplement Envy, prenant ensuite le blond en bouche d'un seul coup, et passant ses bras autour de ses jambes.

« Ah! Envy! » s'écria l'alchimiste en s'arquant. Envy commença ses mouvements, forçant le blond à abandonner tout espoir de réguler sa respiration; tout comme ses profonds gémissements. SON petit blond était bien plus ''loquace'' que d'habitude.

Ed avait fermé les yeux, essayant de ne pas se concentrer sur les nœuds de plaisir qui se formaient peu à peu dans son estomac. Comment un tel plaisir pouvait-il venir d'un simple contact tel que celui-là? Il laissa échapper un autre gémissement lorsqu'une autre vague de plaisir le submergea.

« Oh, mon dieu. Envy... S'il te plait! », supplia Edward. Il était à deux doigts de l'extase. Envy était vraiment cruel, de le torturer comme cela.

Envy eut un petit rire en entendant sa frustration, mais continua ses gestes jusqu'à ce que son partenaire atteignît l'orgasme, se délectant du cri qu'il poussa lors de son extase.

« C'est mieux? » ronronna-t-il en se penchant vers le blond haletant. Ed se contenta de rougir, détournant son regard de celui du brun. Ce dernier se mit alors à mordiller l'oreille de l'alchimiste.

« Envy... Est-ce que tu me crois? »

« Hmm? »

« Quand je dis que je t'aime... Tu me crois? » Murmura le blond. Envy poussa un soupir et resta immobile quelques instants. Edward, lui, ne bougea pas d'un pouce, attendant la réponse de l'homonculus.

« Oui », admit finalement ce dernier en plongeant ses yeux dans ceux de l'alchimiste.

« Je crois que ce que tu dis est vrai », continua-t-il en l'embrassant gentiment sur les lèvres.

« Je crois que pour toi, c'est important. », rajouta-t-il en l'embrassant maintenant la mâchoire et le cou du garçon.

« Je crois que tu me désires », dit-il en déposant plusieurs baisers sur son torse, prenant garde d'éviter les entailles qu'il y avait tracées précédemment.

« Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi. » expliqua l'homonculus, laissant sa langue retracer les contours du nombril du blond, et plus bas, ses mains explorer librement la moindre parcelle de peau.

« Ah... Hmm... Ah », bégaya Edward en essayant de focaliser son attention sur ce qu'Envy venait tout juste de lui dire. Mais c'était tout simplement trop compliqué de se concentrer lorsqu'il le caressait de cette façon.

« Pourquoi, Edo? »

« Je, ah, j-je t'aime, c'est tout. Je ne p-peux pas l'ex-expliquer. Envy! » Haleta le blond lorsque son amant commença à embrasser la cicatrice, sensible, au niveau de la jonction entre son épaule et l'automail.

« On est un peu sensible ici, pas vrai...? 3 » s'amusa le plus âgé d'eux deux, en passant sa langue sur cette zone, goûtant autant Edward que la saveur métallique de l'automail. Le petit blond gémit, les yeux clos sous le coup du plaisir.

Ses yeux dorés s'ouvrirent tout à coup de surprise et de confusion, pour faire face aux siens, violets, qui affichaient un certain amusement. L'homonculus passa gentiment ses doigts sur la lèvre inférieure du blond, demandant l'autorisation d'entrer. Le plus jeune ouvrit la bouche, hésitant, incertain. Le brun y glissa ses doigts, souriant légèrement lorsque ce dernier passa prudemment sa langue dessus. Le sourire d'Envy s'élargit, se disant intérieurement que vraiment, il adorait le contact avec sa langue; il faudrait qu'il s'en souvînt pour de prochains ébats.

Il retira sa main et plaça ses doigts près de l'intimité du blond. Les yeux de ce dernier s'agrandirent sous le choc, ses joues s'empourprant violemment.

« Qu-Qu'est-ce qu- », bégaya Edward. Envy ne s'était jamais donné la peine de le préparer lors de leurs précédentes fois. Il ne s'était jamais préoccupé du fait que ça pouvait être terriblement douloureux pour lui. Il était en vérité certain qu'il adorait ses cris de douleur. Alors... Pourquoi le préparerait-il maintenant? Était-ce juste parce qu'il avait avoué qu'il avait des sentiments pour lui?

« Détend-toi, Edo », ronronna le brun, glissant le premier de ses doigts en lui, le faisant hoqueter de surprise.

L'androgyne fit alors se mouvoir son doigt dans un léger mouvement de va-et-vient, observant l'alchimiste avec attention. Il rougissait, haletait, et ses yeux était embrumés par le plaisir. Le blond était étroit. Envy glissa un second doigt qui rejoignit le premier afin de le détendre davantage. Edward laissa échapper un gémissement distinct.

Envy cessa ses mouvements, et se pencha vers le blond, croisant son regard. Il se défit de ses habits, et se positionna entre les cuisses du blond.

« Tu es à moi, Edo. » déclara l'homonculus en joignant leurs corps. Edward cria de douleur, alors qu'Envy se retira rapidement, pour replonger en lui encore une fois.

« Envy! »

De nouveau, l'androgyne s'écarta, puis assena un autre coup de rein.

« Oh, Envy! Ah! » cria le blond lorsque son partenaire atteignit la zone où les nerfs étaient concentrés, l'amenant à un nouveau niveau de plaisir; la douleur s'effaçant instantanément..

Envy maintint un rythme stable, et prit la virilité d'Edward dans sa main, lui appliquant un mouvement similaire. Il observait le blond avec fascination. Ses cheveux d'or étaient étalés comme un halo autour de lui, ses yeux dorés étaient mouillés et brûlants de désir, son visage rougi, ses lèvres douces légèrement entrouvertes, et sa respiration entrecoupée. Halètement. Gémissement. Halètement. Gémissement. Halètement. Halètement. Halètement. Gééééééééééémissement.

« Envy », gémit le petit blond.

« Edo. »

« E-Envy. S'il te plait, Envy, Envy. »

Avait-il seulement idée de l'effet que lui procuraient toutes ses supplications? Ça le rendait complètement fou. Mais à en juger par les réactions d'Edward, il était sûr que c'était le cas pour lui aussi. Envy était certain qu'à ce moment, l'alchimiste ne pouvait penser à rien d'autre qu'à lui. Il embrumait complètement la raison et les sens du garçon.

« Envy, mon dieu, Envy! » le petit blond y était presque, maintenant. Juste un petit peu plus...

« Envy! » fut le cri d'extase d'Edward. Envy s'écroula sur ce dernier quelques instants après avoir atteint l'orgasme lui aussi. Les deux restèrent ainsi, l'un sur l'autre, le souffle irrégulier.

Tandis que leurs respirations s'apaisaient, Envy se laissa tomber sur le côté, plutôt que de rester sur Edward. Ce dernier, ne voulant pas être privé de ce contact, se pelotonna contre l'homonculus en passant ses bras autour de sa taille.

« Edo? » demanda Envy, confus de voir Edward le serrer aussi possessivement.

« Ne pars pas », murmura le blond d'une voix endormie.

Envy ne répondit pas. Il passa seulement ses bras autour du blond en murmurant : « Dors ».

Le plus jeune secoua la tête d'un air catégorique.

« Tu partiras. », marmonna Edward, même si son emprise se relâcha lorsqu'il commença à sombrer dans un profond sommeil. Néanmoins, Envy resta à ses côtés, en le blottissant contre lui pendant un petit moment.

La pluie commença à cesser au dehors et doucement, précautionneusement, afin de ne pas réveiller le blond, l'homonculus se glissa hors du lit. Mais il ne put aller bien loin, cependant. Il fut rapidement stoppé lorsqu'il sentit quelque chose tirer sur ses longs cheveux noirs. Baissant les yeux, il sourit, amusé. Edward dormait toujours à poing fermés, mais tenait fermement une mèche de ses cheveux dans sa main. Envy repoussa gentiment cette dernière, et se pencha afin d'offrir à SON blond un dernier baiser.

« Laisse la fenêtre ouverte, chibi. » Furent ses derniers mots.

Xxx

Cheru : Alors, qu'en pensez-vous?

Edo : Mais comment j'ai fait pour finir dessous!

Cheru : Arrête de te plaindre, toi!

Envy : Tu sais que t'aimes ça!

Edo : Mais comment je me suis retrouvé en couple avec lui!

Envy : Hey! Sois sympa, Chibi!

Cheru : Tu aurais préféré te retrouver avec... Armstrong?

Edo : WAH! (se cache derrière Envy) Je serai gentil!

Cheru : Qu'il est mignon! (sourire démoniaque) En tout cas, j'espère que ça vous a plu! A la prochaine fois!

Envy : Tu sais, je pense que tu as un peu bâclé l'histoire.

Cheru : (regard meurtrier) Excusez-moi... Il y aura un personnage de moins dans la prochaine fanfic.

Envy : Bye! (court pour sauver sa vie)


Cheru-chan1316

Traduction : White Assassin