Hello !

Avant tout, sachez que ce chapitre/prologue/début d'histoire n'aura jamais de suite. Ni aucun des chapitres qui vont suivre. Ne vous affolez pas, c'est normal. J'ai pleins d'idées, elles me plaisent à écrire mais ce ne sont que des idées comme ça, sans début, ni fin. Donc, si quelqu'un est intéressé à reprendre une idée pour la développer et en faire une histoire, n'hésitez pas à me le dire, vous aurez le feu vert ! Je demande juste à être prévenue que telle ou telle idée vous intéresse.

Ensuite, ce chapitre n'est pas passé entre les pattes d'un bêta-lecteur. Les deux personnes qui occupent ce rôle, soit 1- n'aiment pas Le Seigneur des Anneaux, soit 2- sont occupées et ont déjà un texte à corriger. Donc, je m'excuse platement pour les fautes que vous trouverez assurément.

Toutes les histoires, bien qu'elles peuvent être sérieuse, peuvent aussi être des crack!fic. Donc, vous pourriez trouver de tout ! Yaoi, yuri, het, mpreg, parodi... Et pleins d'autres choses dont je n'ai pas idée maintenant.

Disclamaire : Harry Potter est à JK Rowling et Le Seigneur des Anneaux/Le Hobbit/Silmarillion et tout autre chose/personnage issu de l'univers de la Terre du Milieu appartient à JRR Tolkien. Seul les idées et scénarios sont miens.


Renaissance Forcée

Voila. C'était fait. Voldemort venait de lui lancer le sort de mort dans la Forêt Interdite. Maintenant, il était dans une gare toute blanche, ressemblant traits pour traits à celle de Kings Cross et Dumbledore l'avait laissé avec un choix :

1 - retourner d'où il venait, abattre Face de Serpent, épouser Ginny, devenir auror puis chef des aurors. Et bien sûr, faire trois enfants à sa femme,

2 – ou bien partir à l'aventure dans l'inconnu.

Après tout, le directeur même s'il abusait des bonbons - ce qui devait lui secouer légèrement le citron – n'avait pas tord. La mort n'est qu'une aventure de plus. Donc, la question était : avait-il envie de se ranger ou bien de partir encore et toujours à l'aventure ?

Cela ne ferait qu'une fois de plus, à ce stade là, ça ne comptait même plus. Et s'il partait, il partirait seul cette fois-ci. Mais il n'aurait sûrement pas une deuxième chance comme celle qui se présentait à lui maintenant. Ce n'était pas une certitude difficile à ne pas avoir puisqu'il n'avait pas de chance, donc elle ne se représenterait pas. Cela devait être gravé dans sa pierre de naissance et collé au nom Potter parce que sinon, sa malchance était inexplicable.

Harry prit le temps de regarder derrière lui. Il n'avait pas très envie d'abandonner ses amis. Ni la possible vie rangée et paisible qui l'attendait les bras grands ouverts. Certes, on lui proposait une aventure sur un plateau d'argent mais en y réfléchissant bien, il en avait marre de courir partout et puis la proposition était tellement alléchante qu'elle en était louche.

Pour une fois, il décida que lui, Harry Potter, ferait ce qu'il voulait. Il retournerait aux côtés de ses amis. Se battrait avec eux, vivrait avec eux et mourrait de vieillesse avec eux.

D'un pas déterminé, il tourna le dos au chemin de fer et alla vers la sortie.

Une secousse violente de l'édifice immaculé lui fit presque perdre l'équilibre. Se redressant, Harry regarda tout autour de lui la vue inchangée du lieu puis, pris d'un mauvais pressentiment, il sprinta vers la sortie. Ce faisant, les secousses devinrent plus nombreuses et violentes, contractant les murs sur eux-même de plus en plus vite.

Il était presque sorti de ce lieu quand une vague d'eau le faucha et s'écoula par le chemin de fer à l'opposé de la sortie, le ramenant de nombreux mètres en arrière. Se remettant sur ses pieds, Harry pesta vertement quand il se rendit compte qu'il ne pouvait plus courir, l'eau ayant rendue le sol aussi glissant qu'une savonnette.

Ce déplaçant aussi vite qu'il le pouvait, Harry continua son chemin à quatre pattes. Les secousses étaient toujours là, toujours plus violentes. A tel point, qu'il avait l'impression que c'était lui qui était compressé et non les murs et les sols qui se tordaient autour de lui. Il avait aussi de plus en plus de mal à respirer. En fait, il suffoquait, il manquait d'air.

Il lui faillait plus d'air. Tout de suite !

Il redoubla d'effort pour atteindre son objectif mais plus il avançait, plus il reculait vers le chemin de fer qui ne voulait que le happer. Harry en avait peur. Si peur. Il ne voulait pas voir cet inconnu qui se cachait derrière cette nouvelle aventure. Il voulait rentrer chez lui, avoir une vie rangée – autant que faire se peut en étant Harry Potter -, épouser Ginny et lui faire trois beaux enfants.

Malgré tous ses efforts, il reculait inexorablement loin de la sortie. Il sentait son corps souffrir du manque d'air. Il se sentait devenir maladroit, empoté. Finalement, il se sentit chuter sur le chemin de fer et fut ébloui par une puissante lumière.

Tout à coup, l'air entra à nouveau dans ses poumons d'une manière tellement douloureuse qu'Harry en pleura. Il avait froid aussi, l'eau l'avait frigorifiée et son environnement était glaciale sans parler du fait que maintenant qu'il n'était plus compressé de tous les côtés, il pourrait presque littéralement mourir de faim.

Il sentit une source de chaleur l'envelopper tendrement alors que quelque chose était glissé dans sa bouche, relâchant un liquide tout simplement exquis.

Harry ouvrit ses yeux qu'il n'avait pas eu conscience de fermer et fut confronté à une vue des plus étranges.

Un homme roux aux yeux jaunes –et peut être un peu rouge aussi- qui avait franchement l'air complètement épuisé et un autre blond aux yeux rouges le regardaient comme la huitième merveille du monde. Et ils étaient si grands… Étaient-ils seulement humains ?

Harry voulut parler mais la chose dans sa bouche l'en empêcha, par chance on lui retira mais il se rendit compte qu'il était incapable de formuler quoi que ce soit. Il voulut mettre une main à sa bouche, il était certain qu'il n'avait plus de dents mais ne tendit qu'un bras potelé, rose et fripé devant lui.

A nouveau, sans comprendre pourquoi, il prit peur et pleura. Cet affreux bras qu'il ne reconnaissait pas, ne pouvait pas être le sien tout de même ?! Si ? Et puis pourquoi pleurait-il à grands cries ? Il avait passé l'âge par Merlin ! Si on pouvait le faire taire, il en serait reconnaissant, il avait l'impression d'entendre un nouveau-né. Cette pensée le fit taire et ce faisant, il entendit toute l'explication à ce qui lui arrivait.

- Ce petit a du coffre, commenta l'homme roux avec un sourire tout en le berçant contre son torse.

- Il a de qui tenir, Sauron, répliqua le blond. Maintenant, je me demande d'où peuvent bien venir ses cheveux noir et ses yeux verts.

- Je ne sais pas Melkor. Il me semble que ton frère a les yeux verts…

Harry n'écouta pas le reste de la conversation. Il était… en colère. Très en colère. Furieux même. C'était ça l'aventure après la mort ? Une renaissance ? Pourtant il avait voulu rentrer chez lui mais non, le Hasard et le Destin avaient à nouveau décidés pour lui ! Maintenant, il était il ne savait où avec deux pères et il la sentait très mal cette histoire. Ça sentait les ennuis à plein nez. Pour lui ou pour celui qui était la cause de son malheur, cela était encore à déterminer.


Pour les précisions, dans l'esprit d'Eru Iluvatar, Melkor et Manwë sont frères. Il n'est pas dit que ce dernier ait les yeux vert, mais je l'ai toujours imaginé avec les yeux verts et les cheveux blond. Après, il n'y a pas vraiment de description de Melkor et Sauron donc, j'ai fait aussi selon mon imagination. Pour Sauron, il est dit que pendant le second âge, il se présenta aux elfes sous le nom d'Anatar et qu'il avait des cheveux roux. Pour ses yeux, j'ai décidé qu'il les avait naturellement jaune et qu'avec sa pratique quotidienne des arts noirs, ils deviennent rouges. Comme pour ceux de Jedusor. Vive l'originalité dirons-nous.
Le Hasard et le Destin sont libres d'interprétations. Ils peuvent désigner Mandos ou se que l'on entend par "hasard" et "destin" communément.