Bonjour à vous mes loulous, voici donc le dernier chapitre de cette trad que vous avez été nombreux à lire. Je suis tellement heureuse de cet engouement éprouvé pour cette trad vous n'avez pas idée. C'est tellement… waouh !
Donc encore merci à vous tous chers lecteurs, je vous laisse à ce dernier chapitre en espérant qu'il vous plaise. Gros bisous.
Je dois aussi vous dire que je me laisse quelques jours de pause avant la publication de la prochaine trad. Il n'y aura pas donc de chapitre dimanche prochain. Je le publierais le dimanche 23 avril.
Ah et j'annonce un petit peu de SENSUALITÉ dans ce chapitre. Ce n'est pas un CITRON donc disons qu'on va appeler ça… une ORANGE… (Lucette et son humour pourri). Bref il y a de la nudité mais pas de CITRON.
Derek s'assit à côté Stiles sur le canapé, frottant nerveusement ses paumes humides sur son pantalon de sport. Stiles semblait tout aussi tendu, sa jambe tressautant d'agitation, ses dents mordillant sa lèvre inférieure.
« On peut… on peut faire ça plus tard » commença Derek « Ou ne pas le faire du tout, si tu as changé d'avis… »
« Je n'ai pas changé d'avis » interrompit Stiles, grimaçant quand il entendit sa voix sortir de manière aussi forte « Sauf si tu as changé d'avis ? »
« Non » Derek céda à sa forte envie et amena Stiles dans ses bras, le serrant fortement et inspirant sa chaleur et son odeur. Il essaya de repousser tous les doutes et les hésitations de son esprit, toutes les peurs qu'il puisse faire ça mal, qu'il puisse faire du mal à Stiles, que ça ne puisse pas marcher après tout…
« Faisons-juste ça rapidement » dit Stiles, interrompant les pensées de Derek qui tournaient en boucle « Je suis prêt »
« Ouais » Derek inspira profondément et expira. Il fit en sorte que son téléphone portable soit proche, même si Scott était dans l'appartement d'à côté avec sa trousse de secours au cas où que quelque chose tourne mal.
« Hey » La paume de Stiles était chaude contre la joue de Derek. Il amena la tête de Derek près de lui et leurs lèvres se rencontrèrent… en un baiser lent, proche et langoureux qui sembla aspirer la tension du corps de Derek.
« C'est mieux ? » demanda Stiles avec des yeux souriants.
« Ouais » Derek inspira encore profondément « Je suis prêt »
Stiles pencha sa tête en avant, exposant sa nuque sensible. Derek ouvrit la lingette désinfectante que Scott lui avait donné, frottant minutieusement le cou de Stiles alors que celui-ci se tortillait et se plaignait de la froideur. Il sortit prudemment les griffes de sa main droite et puis les frotta aussi avec la lingette.
« Tu te rappelles… » La voix de Stiles sortit de manière un peu aiguë et grinçante et il se racla la gorge avant de recommencer « Tu te rappelles où ? L'index directement sur la C4 ? »
« Ouais » Derek avait étudié l'anatomie jusqu'à ce que sa tête lui tourne mais il ne ferait pas ça s'il n'était pas sûr « Je suis prêt. Juste… » Il enroula son bras gauche autour de son torse, l'immobilisant au cas où il ne tressaute « Juste, reste immobile »
Il sentit Stiles prendre une profonde inspiration et puis Derek poussa, serrant ses dents contre la sensation de la peau qui s'écartait autour de ses griffes avec la résistance chaude et humide alors qu'il poussait plus profondément… l'éclat d'une connexion alors qu'il trouvait le bon endroit.
Derek ferma les yeux, se concentrant fortement pour bloquer le présent et tirer les souvenirs de sa mémoire.
« Oh mon Dieu » Il entendit Stiles souffler lointainement « C'est toi ? Tu es… »
Plus tôt dans la journée.
Derek avait acheté le miroir au marché aux puces de la 67ème rue la veille. C'était une monstruosité géante entouré de doré et même avec sa force de loup garou, trimballer cette chose chez lui par le métro avait été un cauchemar. Mais Derek avait réussi, le posant contre le mur de son appartement avant de le laver doucement du haut vers le bas, jusqu'à que chaque tâche et salissure soient parties.
Maintenant, il se tenait debout devant, bougeant de manière incertaine sur ses pieds nus. Rien que de penser à ce qu'il allait faire le faisait rougir mais il prit une profonde inspiration et expira doucement, déterminé.
Il s'approcha, rencontrant ses propres yeux dans le miroir. Il se retrouva à passer une main gênée dans ses cheveux et il la baissa, se forçant à rester immobile, laissant son regard errer doucement sur son propre visage. Il essaya d'imaginer Stiles le voir pour la première fois et il se demandait ce qu'il en penserait.
Il essaya de prêter une grande attention à tous les détails que Stiles voudrait voir… il ébouriffa son sourcil avec son index et puis le lissa à nouveau, frottant les cheveux derrière son oreille pour lui montrer à quel point ils partaient dans tous les sens de manière embarrassante.
Il s'approcha un peu plus et examina la couleur de ses yeux dans le miroir, l'éclat rayonnant de gris, de marron et de vert que tout le monde semblait trouver tellement extraordinaire mais pour Derek c'était juste… ses yeux. Il laissa le rouge alpha les envahir… ça obscurcit sa vision pendant un moment, la brouillant mais ensuite, la compensation le frappa et il put voir la vraie couleur. Il réalisa qu'il ne s'était pas vraiment vu comme ça avant, il avait juste supposé que ses yeux brillaient du même rouge laser lumineux que sa mère mais sa couleur à lui était différente… le rouge grenat profond d'un brasier brûlant.
Quand il pensa que ça faisait assez longtemps, il inspira profondément et puis laissa la transformation l'envahir entièrement. Il tourna sa tête pour montrer à Stiles ses rouflaquettes et ses oreilles pointues, il montra ses dents pour exposer ses crocs. Avec n'importe quelle autre personne, il aurait été complexé mais il savait que Stiles aimait son loup autant qu'il aimait son côté humain.
Après quelques longs moments, il se retransforma et puis se recula d'un ou deux pas, enlevant son Henley en un mouvement rapide et décisif. Il pouvait voir le bout de ses oreilles devenir rose, un rougissement se propageant sur ses pommettes dans son reflet mais il persévéra, déboutonnant son jean et le faisant descendre sur ses cuisses avant de l'enlever et de le jeter sur le côté.
Finalement il était debout devant son reflet juste en boxer. Il prit une autre inspiration profonde et puis l'enleva aussi. Il réprima l'envie instinctive de se couvrir et força ses bras à se relaxer à ses côtés, assimilant entièrement son propre reflet.
Avant Stiles, Derek pensait que son apparence était un effet secondaire malheureux de son entrainement physique. C'était de la force qu'il voulait… de la survie… pas l'attention salace que son corps inspirait aux étrangers. L'attention non désirée était un fardeau, rendant Derek mal à l'aise dans sa propre peau, il évitait son reflet dès que possible. Il réalisait maintenant qu'il n'avait pas vraiment regardé son propre corps depuis des années, particulièrement depuis qu'il était devenu un alpha.
Maintenant, il se laissa observer, imaginant comment ça serait pour Stiles, de le voir pour la première fois. Il examina la nouvelle forme de ses épaules, la forme ronde de ses biceps, les muscles tendus de ses avants bras. Il fit courir le bout de ses doigts sur les crêtes de ses muscles abdominaux, pensant au fait que Stiles faisait toujours aussi attention de ne pas le toucher là, y plaçant seulement des baisers respectueux. Stiles traitait toujours le corps de Derek comme un cadeau, comme quelque chose qui devait être chéri et pour la première fois, Derek se laissa regarder son propre reflet et ressentit une sorte de satisfaction, une acceptation plaisante à la joie qu'il pouvait amener à Stiles avec ce corps qu'il portait d'habitude tellement inconfortablement.
Son rougissement s'intensifia alors qu'il se tournait. Il dû tendre inconfortablement son cou mais il était capable de voir les larges muscles de son dos avec le triskèle sombre qui se courbait entre ses omoplates, la descente abrupte dans les creux à la base de ses reins. Il regarda ses fesses que Stiles disaient 'mordables' (« Ce n'est même pas un mot Stiles ») et les larges cuisses et mollets musclés jusqu'à ses pieds nus.
Quand il sentit qu'il avait assez regardé et se tourna à nouveau. Ça avait l'air plus facile maintenant avec Stiles dans ses pensées. Derek savait que si ça marchait, Stiles saurait non seulement ce qu'il était en train de voir maintenant mais aussi ce qu'il pensait… ce qu'il ressentait. Donc, il fit courir ses mains sur son torse légèrement poilu, ses mamelons plats et sombres, sur la trainée grossière de poils en dessous de son nombril, pensant aux mains de Stiles sur sa peau. Il rougit à nouveau mais fit quelques caresses fermes sur sa virilité, la laissant se durcir et se dresser fièrement entre ses cuisses épaisses et pensa à la sensation d'avoir la bouche de Stiles sur lui. Il laissa ses mains errer sur sa clavicule, touchant révérencieusement (1) l'endroit que Stiles aimait suçoter… l'endroit où il aimait gémir… quand il jouissait.
Et puis il pensa à tout le reste… à quel point Stiles était brave, à quel point il était attentionné et déterminé. Derek n'avait même pas réalisé à quel point il était seul et triste jusqu'à ce que Stiles n'arrive dans sa vie, avec de l'éclat et du rire. De ce qu'il ressentait quand il tenait Stiles la nuit, sentant son corps chaud, son souffle, le battement stable de son cœur. Du fait qu'il avait de la famille maintenant, une meute et à quel point Stiles était responsable de tout ça.
Il rencontra ses propres yeux dans le miroir. En comparaison de son habituel regard fermé et en colère, il n'avait jamais vu ce visage là avant. De la douceur et de l'adoration, tout ce qu'il ressentait pour Stiles se montrait aussi clairement que le jour sur son visage. Derek se laissa le voir, imaginant Stiles le voir et il fit un grand sourire radieux, et heureux.
Il leva le bras, touchant son propre reflet avec le bout de ses doigts, espérant avec chaque fibre de son corps que ça marche, que Stiles soit capable de voir d'entendre et de ressentir exactement que Derek le pensait.
« Je t'aime Stiles » dit-il, sa voix semblait plus bourrue que ce qu'il voulait mais les mots sortirent plus facilement que ce qu'il avait imaginé, ils n'étaient plus teintés par son passé « Je t'aime tellement »
[Maintenant]
Stiles fit un léger son, ses doigts enlacés fermement dans la main gauche de Derek « Moi aussi » souffla-t-il d'une voix aigüe et tremblante « Derek… je t'aime tellement. J'aimerai te montrer à quel point »
Derek se sentit sourire 'Tu me le montres tous les jours' pensa-t-il et tout aussi facilement, les souvenirs affluèrent. La façon que Stiles lui souriait, doucement et tendrement. Comment était Stiles quand il faisait des recherches… son visage focalisé et déterminé, son odeur âcre de caféine et de concentration… se mordillant la lèvre inférieure alors qu'il examinait les lignes de Braille. Les yeux ambres de Stiles illuminés grâce au rire, ses longs doigts élégants, la courbe luxuriante de sa lèvre inférieure.
Et Derek ne pouvait pas s'en empêcher alors que ses pensées dérivaient… Stiles en dessous de lui, le dos arqué, la tendre étendue de son cou marqué par l'irritation due à sa barbe et des suçons. Stiles au dessus de lui, le chevauchant lentement, un rosissement grimpant sur son torse alors que sa bouche s'ouvrait d'extasie. Stiles blottit sur le torse de Derek la nuit, ses cils sombres contre sa joue pleine de grains de beauté, son nez en trompette niché dans le creux de l'épaule de Derek.
« Whoa » La voix de Stiles était rocailleuse et il déglutit avant de parler à nouveau « Tu… tu crois que je suis beau »
« Tu l'es » dit Derek d'une voix grave et fervente.
Ils tremblaient tous les deux maintenant, un tremblement profond d'émotion et d'épuisement et Derek savait qu'il n'avait plus beaucoup de temps. Il focalisa à nouveau ses pensées, cette fois ci sur le souvenir du diner de Thanksgiving.
Stiles fit un petit bruit sourd à ses côtés « Papa ? » souffla-t-il alors que Derek lui montrait le visage du shérif, marqué de bonheur alors qu'il regardait Stiles raconter une histoire « Il est… il est vieux » se plaignit Stiles mais sa voix était affectueuse et fière.
Derek essaya de montrer tout le monde… Lydia, radieuse à la lumière de la bougie qu'elle avait voulue. Scott et sa mère, s'enlaçant, leurs visages illuminés de joie. Boyd et Erica, blottit sur le canapé. Isaac, Kira et Allison, dans une grande conversation. Sans vraiment le vouloir, il se souvint dans un rapide flash, le regard que le shérif et Melissa s'étaient lancés, timides et rougissants et Stiles tressaillit contre son torse « Whoa » dit-il, la voix tremblante d'excitation « Mon père est vraiment attiré par la mère de Scott ! »
Derek était presque essoufflé à cause de l'effort maintenant mais en une dernière poussée, il montra à Stiles ce que Lydia lui avait apporté. C'était plus difficile de garder le souvenir cohérant mais il réussit petit à petit… la carte du territoire, la photo en noir et blanc de la maison gracieuse mais négligée dans la Réserve de Beacon Hills.
Il ne savait pas si ça allait marcher mais avec ses dernières forces, il montra à Stiles la maison comme il la voyait de plus en plus souvent dans son propre esprit depuis ces derniers jours. Pas juste une maison mais un foyer, restaurée et pleine de vie, une place pour la meute et la famille… leur meute et les enfants des membres de sa meute. Un endroit pour que Derek se sente à l'aise dans sa propre peau et pour que Stiles puisse écrire en paix, entouré par la nature. Et peut-être même un jour avec des enfants à eux, une pensée floue et nébuleuse qui s'y glissa sans réfléchir… la vision de Stiles avec ses bras autour d'un enfant, leurs têtes penchées ensembles alors qu'ils riaient.
Derek sentit ses griffes se libérer alors que ses bras se relâchaient d'épuisement, la connexion se brisant. Il s'affala contre le canapé, trop éreinté pour bouger, sentant lointainement Stiles tomber en un tas chaleureux à ses côtés. Il devrait se lever… faire savoir à Scott que ça c'était bien passé, prendre soin des blessures sur la nuque de Stiles… mais pour le moment, il se reposait, inspirant le réconfort de la présence de Stiles à côté de lui.
« Ouais » Stiles inspira profondément et de façon tremblante « Tout ça Derek. Je veux tout ça avec toi »
Derek sentit quelque chose se dénouer dans sa poitrine, la chaleur et le bonheur emplissant tous les espaces vides à un point, qu'il pensait qu'il allait exploser. Il amena Stiles près de son torse, dans l'odeur chaleureuse et de douce du foyer et il sourit.
(1) Avec un profond respect. Je ne connaissais pas ce mot en français et en anglais.
Oui je sais que beaucoup voulaient que Stiles recouvre la vue. Mais je trouvais cette méthode tellement plus belle et inhabituelle. Et entre nous je n'aime pas les fics où Stiles est un loup garou. J'espère que vous n'êtes pas trop déçus quand même.
Dites moi ce que vous en pensez de ce dernier chapitre mes loulous.
Merci à tous ceux qui ont lu et favorité cette trad.
Mais surtout un grand merci à tous ceux qui ont commenté cette traduction, j'en connais qui commentent depuis très longtemps, et d'autres qui ont tout juste découvert mon travail. Mais vos commentaires ont tous la même valeur pour moi, une valeur inestimable et que je chéris chaque jour. J'espère que mes choix de traductions vous plairont toujours autant et que vous continuerez à les lire.
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