Coucou mes loulous. Tout d'abord je tiens à vous souhaiter une BONNE ANNEE 2016 ! Je vous souhaite du bonheur, de l'amour, de la réussite, la santé…

Je reviens donc en cette nouvelle année avec une nouvelle traduction. L'histoire a été écrite par jettiebettie, qui m'a donnée son autorisation pour la traduire. Je classe cette trad en M, vous comprendrez mieux pourquoi dans le prochain chapitre.

Contrairement aux dernière trads que je vous ai traduite. Celle-ci se rapproche un peu plus de la série au niveau mystère et aventure. Et j'espère vraiment que vous l'aimerez.

Pairing : Sterek.

Spoilers : post saison 3A

Disclaimer : TW est à Jeff Davis et cette histoire est à jettiebettie.


Stiles avait chaud. Délicieusement chaud en tenant compte du temps glacial qu'il faisait à l'extérieur.

Il était presque temps pour lui de partir mais il se blottit un peu plus contre le corps à côté de lui, réticent à sortir de ce cocon de couvertures. Un bras s'enroula autour de sa taille, l'attirant un peu plus près et il enfonça son visage dans le coussin.

« Le soleil est levé » dit Derek la voix encore ensommeillée. Stiles enfonça son visage dans le cou de Derek en fermant les yeux.

« Pas si je peux pas le voir » gémit-il. Il sentit plus qu'il n'entendit Derek pouffer, les vibrations se faisant sentir sur sa poitrine. Les mains de Derek se posèrent sur son dos puis il les fit rouler. Il commença à placer de langoureux baisers contre la gorge de Stiles, frottant suavement sa barbe contre la peau de l'adolescent.

« Tu dois sortir de là » dit Derek en ne faisant aucun mouvement pour que Stiles se lève.

« C'est drôle. Il semblerait que je ne puisse pas attraper mes vêtements de là où je suis » dit Stiles en faisant courir ses doigts dans les cheveux de Derek.

« C'est un problème » marmonna Derek contre sa clavicule.

« J'ai besoin d'une douche » essaya Stiles. Derek se contenta de prendre une grande inspiration. Son nez frôla la peau de Stiles de son nez jusqu'à l'oreille de Stiles.

« Tu sens bon pour moi » dit-il moqueusement. Stiles lui frappa le bras.

« Je vais le faire, crétin »

Finalement, il réussit à faire rouler Derek et il frissonna immédiatement en s'éloignant de la chaleur du lit. Il prit une des couvertures avec lui pour aller à la salle de bain afin d'éviter la fraicheur de l'air mais il frissonnait toujours même après s'être mis sous le jet de la douche.

Il aurait dû demander à Derek de le rejoindre mais, même s'il arrivait à le faire lever avant dix heures du matin, ça serait tout de même contreproductif.

Donc il fût sensiblement surpris et, évidemment, sursauta quand, en poussant le rideau de douche, il vit Derek appuyé contre le chambranle. Malgré la crise cardiaque qu'il avait faillit avoir, Derek semblait à l'instant bien peu menaçant avec son jean déboutonné et lâche sur ses hanches, les cheveux ébouriffés et les yeux bouffis par le sommeil. Il sembla se réveiller un peu plus quand ses yeux parcoururent le corps de Stiles.

En parlant de ça…

« C'est pas un spectacle gratuit » dit Stiles alors que tout son corps rougissait et qu'il attrapait une serviette.

Il l'enveloppa autour de sa taille et sortit de la baignoire. Il évita intentionnellement de regarder Derek quand il se dirigea vers le lavabo pour se laver les dents. Il vit dans le miroir que Derek arrivait derrière lui. Il leva les bras pour agripper le lavabo de ses mains de part et d'autre de son corps pour l'emprisonner tout en posant son nez contre la nuque de l'adolescent.

« Tu sais, c'est toujours vraiment bizarre hein ? » demanda Stiles avec du dentifrice dans la bouche.

« Qu'est-ce qui est bizarre ? » demanda Derek.

Stiles cracha son dentifrice et se rinça la bouche.

« Les câlins. Les câlins sont bizarres. Ceci… » dit Stiles en levant sa brosse à dent dans le miroir « …est bizarre. Le fait que j'ai des vêtements de rechange ici, c'est bizarre » Il était enjoué mais il réalisa que Derek n'avait pas bien interprété ses propos en le voyant se déplacer maladroitement derrière lui « C'est pas un mauvais bizarre » se pressa-t-il de dire.

« Je ne… je n'aime pas m'investir à moitié dans une relation je crois » dit doucement Derek sans regarder Stiles dans le miroir.

C'était probablement mieux ainsi parce qu'ils se rapprochaient de plus en plus. Parce que Derek venait juste de dire 'relation'. Que lui et Derek avaient une relation. Officiellement. Il n'avait pas réalisé que son cœur battait la chamade jusqu'à ce Derek n'éloigne une de ses mains du lavabo pour la placer sur le torse de Stiles.

Derek ne le regardait toujours pas à travers le miroir mais Stiles pouvait voir l'expression circonspecte alors que l'autre homme fixait le lavabo. Et ça ? C'était un peu plus que ce que Stiles avait espéré. Genre, à des années lumières.

Quand Derek était revenu et qu'ils étaient tombés dans… peu importe ce que c'était, Stiles était presque sûr qu'ils voudraient rester tous les deux quelque part entre le royaume des alliés devenant un plan cul. Quelque chose de plus, ça ne semblait pas faisable.

Et pourtant…

Et pourtant il avait des vêtements ici et sa propre brosse à dent et une clé. Il avait la confiance de Derek et ça aurait dû être son premier indice, probablement.

« Ca te dérange pas ? » dit-il subitement tout en sachant que c'était une erreur. Derek le regarda enfin, les sourcils froncés et confus.

« Quoi ? » demanda de nouveau Derek, son autre main se posant sur la hanche de Stiles.

Celui-ci avala la boule qu'il avait dans la gorge « Je suis pas exactement… facile à vire ? » essaya-t-il.

Agaçant, c'est le mot que les gens avaient tendance à utiliser. Devant lui.

Il y avait une raison pour laquelle il avait un cercle d'ami aussi réduit, comprenant en grande partie des personnes qui étaient plus des connaissances qui avaient, de temps en temps besoin qu'on leur sauve les fesses. Ça allait mieux de puis que lui et Scott avaient commencé le lycée mais il avait toujours ses moments de coups de gueule incohérents et ses commentaires qui passaient du coq à l'âne.

Il était 'le mec bizarre' du groupe, même quand ce groupe était composé de loups garous.

Supporter quelqu'un comme lui était une chose quand c'était un arrangement basé sur le sexe. Mais c'était une chose totalement différente que de choisir de passer du temps avec lui à tout autre titre. Une prouesse généralement accomplie par son père et par Scott. Et peut-être Lydia si la journée était bonne.

Jusqu'à maintenant.

« Tu m'as bien regardé ? » dit ironiquement Derek « Je ne vais gagner aucun concours de popularité dans les temps qui arrivent »

Stiles ouvrit la bouche pour argumenter et dire que Derek avait tout l'attirail du 'mec super canon' pour lui mais fût coupé quand Derek posa un autre baiser sur son cou « Tu es facile à vivre. Même si parfois tu me rends dingue »

« Tu sais que ça ne va faire qu'empirer n'est-ce pas ? » demanda Stiles en tournant la tête.

Derek haussa un sourcil, souriant narquoisement du coin des lèvres « Si tu es la pire des choses qui m'arrive cette année, alors je me considère comme chanceux »

« Wow » dit Stiles en décollant de Derek pour se tourner « Arrête d'être romantique là, Hale » Stiles lui fit un sourire de travers, ne serait-ce que pour laisser croire à Derek qu'il plaisantait avant de sortir de la salle de bain. Il le regretta immédiatement quand l'air froid de l'appartement de Derek le frappa « Ca te tuerais de monter légèrement le thermostat ? » demanda-t-il. Il alla ouvrir son tiroir dans la commode de Derek et en sortit quelques vêtements.

« Je te verrais ce soir ? » demanda Derek mais ils connaissaient tous deux la réponse.

Rester chez Derek le week end, c'était faisable, car Stiles pouvait dire à son père qu'il était chez Scott.

Mais on était lundi et cette excuse ne marchera pas un jour d'école.

Donc au lieu de répondre, il posa un genou sur le matelas et se pencha pour l'embrasser. C'était censé être un rapide baiser mais les mains de Derek se posèrent derrière sa tête et putain, il sera en retard en classe.


Il avait été en retard en classe. Peu importe.

Le lycée était devenu dingue depuis que quelqu'un avait introduit le concept des Blagues des Terminales (1) pour les classes qui allaient être diplômées.

Il considérait ces quelques minutes supplémentaires passées se faire bécoter bien utilisées puisque que ça voulait dire que sa Jeep n'avait pas été taguée pendant les annonces matinales.

Il était presque sûr que quelqu'un allait être expulsé pour le grand nombre de pénis très mal dessinés sur les pare brise de tout le monde.

En parlant de bécotage et de pénis, il avait au moins deux ou trois heures avant que la journée de son père ne se termine. Peut-être qu'il devrait appeler Derek pour…

Stiles se gara devant la maison et fût assez confus en voyant la voiture de son père dans le garage.

Et par confus, il voulait dire paniqué. La dernière fois que son père était rentré tôt, il avait été viré.

Stiles passa la porte d'entrée avec une grande quantité d'appréhension. Il posa son sac par terre près de la porte et essuya ses mains soudainement moites sur son jean.

La lumière de la salle à manger était allumée et Stiles arriva avec hésitation dans la pièce. Il souffla de soulagement quand il vit son père assis à la table, des rapports étalés partout. L'homme leva les yeux par-dessus ses lunettes perchées sur son nez.

« Hey gamin, comment s'est passé ta journée ? » demanda-t-il avant de retourner à ses papiers qu'il tenait dans la main.

« Bien » mentit Stiles « Qu'est-ce… uh… qu'est-ce que tu fais là ? » demanda-t-il en s'avançant rapidement vers la table avant que son père ne puisse cacher quoique ce soit.

Il fût légèrement surpris quand son père n'essaya pas de lui cacher quoique ce soit ou n'essaya pas de lui frapper la main quand il la tendit pour attraper une photo de scène de crime.

« Assois-toi fiston. Il n'y a aucune raison pour que je te cache quelque chose » dit-il et Stiles posa rapidement ses fesses sur la chaise, excité. Son père pouffa et réajusta ses lunettes « Plus maintenant »

Stiles leva rapidement les yeux.

« Plus maintenant ? » répéta-t-il.

Son père haussa les épaules en souriant légèrement « Je t'ai vu débarqué à assez de scènes de crimes et d'enquêtes sans explications pour le reste de ma vie Stiles. Avant que je ne sois au courant de… » Il fit un petit mouvement de la main « … tout ça, j'avais attribué tout ça au fait que tu t'intéressais à mon travail et à cause de ta curiosité morbide »

Stiles ouvrit la bouche pour contester la partie 'morbide' de la chose mais il la ferma en réalisant qu'il ne pouvait pas. Son père l'immobilisa d'un regard « Tu dois comprendre que d'autres personnes ne te connaissent pas aussi bien que je te connais. D'autres personnes peuvent remarquer une constante » (2)

Oh.

Oh.

« … Et quand tu dis d'autres personnes, tu veux dire le père de Scott » conclut Stiles.

Son père acquiesça en enlevant ses lunettes « Il m'a posé des questions à propos de toi. Et sur tes amis mais surtout sur toi. Il a pris l'initiative de passer au crible mes plus récentes affaires et il a relevé un dénominateur commun pour une grande partie d'entre elles »

Stiles gémit et laissa brusquement tomber sa tête sur la table.

« Tu peux pas lui dire que je suis un chasseur d'ambulance ? (3) Que tu m'as mis en thérapie à cause de mon obsession pour les morts horribles ? » suggéra Stiles sans conviction.

« Là, ça pourrait être une idée » murmura son père en soufflant. Stiles leva la tête et fixa son père d'un regard sérieux « Et parce qu'il fouine, j'ai fait de mon mieux pour passer sous silence mon affaire en cours »

« Quelle affaire en cours ? »

« Exactement » dit son père. Stiles plissa les yeux. Bien joué, cher père « Les forces de l'ordre de Redding m'ont contacté il y a quelques jours. Ils voulaient savoir des choses à propos de l'incident où la femme n'avait plus son foie »

Stiles mit une seconde à capter.

« Celle du cimetière ? » demanda-t-il.

« Ouep. Ils sont devenus bien moins intéressés quand je leur ai dit que le foie avait été enlevé d'un corps » lui dit son père.

« Au lieu de… ? » continua Stiles.

A ce moment là, Stiles était fortement penché dans l'espace personnel de son père et celui-ci posa une main sur le visage de son fils pour doucement le forcer à retourner sur sa chaise.

« Au lieu des cinq personnes vivantes qu'ils ont à l'hôpital, et à qui il manque des organes assez importants »

« Oh mon Dieu » dit Stiles, excité en sautillant sur sa chaise.

« Curiosité morbide » stressa son père.

« Oh oui désolé » dit Stiles en secouant la tête avant de se ressaisir « C'est terrible. Qui ferait ça à une personne » dit mécaniquement Stiles « Mais non, sérieusement, qui ? Est-ce qu'ils ont un suspect ? C'est pour ça que tu es en charge de l'enquête ? »

« Rappelle-moi de t'amener avec moi au prochain séminaire obligatoire sur l'empathie au travail » dit son père et Stiles fronça exagérément les sourcils « Je les ai appelé la nuit dernière quand un homme a été trouvé en train de errer dans les rues après minuit. Il lui manquait le pancréas »

La main de Stiles tressauta légèrement.

« Oh mon Dieu ! » Il sautillait de nouveau sur sa chaise mais son père semblait avoir abandonné le fait d'essayer de diminuer son enthousiasme.

« L'ablation était chirurgicale. Comme les personnes de Redding. Les personnes de là bas pensent que ça serait l'œuvre de quelqu'un qui les vend au marché noir » continua l'homme.

« … Mais tu penses tout autre » dit Stiles.

« Pas nécessairement » dit son père « Mais il y a un doute raisonnable dans mon esprit à cause de ça » Il plaça le rapport en face de son fils. Celui-ci lit le document en diagonale, retenant les mots importants et essayant de faire des liens.

« … Perte excessive de sang ? » tenta-t-il.

Son père acquiesça.

« Leurs organes ont été volés papa. Est-ce que ce n'est pas ne quelque sorte attendu ? » demanda-t-il.

Son père leva un doigt puis prit une photo et la fit glisser vers lui. Malgré le problème de Stiles avec le sang, il n'avait jamais vraiment eu de problème pour regarder des photos comme ça. Son père disait que c'était parce qu'il était bon à compartimenter les choses. Il disait que ce n'était pas nécessairement une bonne chose. Néanmoins, la photo était celle du dos d'un homme avec une coupure nette et précise dans sa peau. La plaie était recousue, les sutures étaient également espacées et refermait bien la peau.

« Ca n'a pas été fait par les urgences » rajouta son père. Les points commencèrent à se relier dans la tête de Stiles.

« Ok. Tu as dit que c'était chirurgical. Donc… si ça a été fait avec une bonne dose de capacités, il n'aurait pas dû perdre autant de sang » dit Stiles en levant les yeux. Son père sourit et acquiesça, comme s'il était fier.

« Correct. Ce petit détail relit notre affaire à celle de Redding. Si c'était juste une question de ramener des organes, pourquoi prendre le sang ? Nous savons qu'ils devaient le faire. On a retrouvé du sang sur aucune des scènes de crime où les organes ont été enlevés. Pas de signes de lavage excessif qui prouverait que la scène a été nettoyée »

« Si c'est un trafic d'organes, est-ce qu'il n'y aurait pas aussi un trafic de sang ? » demanda Stiles.

« Peut-être » dit vaguement son père. Il frotta ses yeux fatigués « Je m'y suis peut-être trop plongé. Peut-être que je cherche quelque chose qui n'est pas là »

« Quelque chose de surnaturel » dit Stiles.

« Les vampires ne sont pas vraiment dans le coup hein ? » plaisanta son père « Je pensais appeler Chris Argent plus tard. Peut-être Derek Hale aussi, juste au cas où »

« Derek ne sait rien à propos de ça » dit distraitement Stiles en regardant les photos. Il y eût un blanc de la part de son père et Stiles leva les yeux pour rencontrer le regard suspicieux de l'autre homme.

« Et tu le sais ? Comment ? » demanda l'homme. Stiles eût une sueur froide.

« Parce queeeeeee, il l'a dit à Scott ? » tenta-t-il.

« Et comment allait Scott ce week end ? » demanda son père et putain, on dirait un piège. C'était forcément un piège.

« Bien » dit vaguement Stiles « J'veux dire, il se met à gérer tout ce truc de… d'alpha »

« Uh huh » dit son père en se penchant dans sa chaise et en croisant les bras.

Stiles gigota sur sa chaise, tiraillé entre le fait de garder sa bouche fermée et le fait de trouver une autre connerie à déblatérer. Il était sur le point de dire quelque chose quand le téléphone de son père sonna. Stiles remercia silencieusement le ciel pour l'avoir tiré d'affaire. Son père fixa le numéro d'appel, fit un signe à Stiles de rester là et sortit du salon en répondant.

Pendant que son père était occupé, Stiles en profita et utilisa son téléphone pour prendre autant de photos que possible des documents sur la table.

Il ne savait pas s'il était vraiment proche de la punition mais il ne voulait pas être éloigné de l'enquête alors que son père venait juste de l'y inclure. Il n'avait pas encore tout lut et il voulait être dedans. Ce n'était peut-être pas surnaturel mais il avait toujours été fasciné par le travail de son père même quand il était tout petit et que son père n'était encore qu'un adjoint.

D'aussi loin qu'il s'en souvenait, il voulait être comme son père, il voulait faire ce que son père faisait. Et s'il avait de la chance, Stiles sera un jour à moitié aussi bon que lui en tant que détective.

Il mit son téléphone dans sa poche et essaya de se contenir, comme s'il n'avait pas fait des copies illégales d'indices délicats.

Son père s'arrêta un instant en entrant dans la salle à manger et plissa les yeux en fixant Stiles. Peut-être que le sifflotement et le doigt qui tapotait la table, c'était un peu trop. Son père alla récupérer toutes les photos et les documents et les replaça dans les bons dossiers.

« Donc » commença Stiles « Qu'est-ce qui se passe ? Tu as été rappelé ? » demanda-t-il.

« Le gérant des pompes funèbres à la sortie de la ville dit qu'il lui manque un corps » dit son père en mettant sa veste. Il leva la main en voyant Stiles s'avancer rapidement « Non, tu ne peux pas venir avec moi. Fait toi quelque chose à manger pour ce soir. Je me prendrais quelque chose plus tard »

« Pas de curly fries » dit automatiquement Stiles.

« Pour autant que tu le saches » dit son père en se dirigeant vers la porte d'entrée.

« Pas de curly fries ! » cria Stiles derrière lui.

Il entendit son père pouffer juste avant qu'il ne ferme la porte et que la maison ne devienne silencieuse.

Il s'approcha de la fenêtre, écarta les rideaux et regarda la voiture de son père sortir du garage. Il attendit que la voiture ne tourne au coin de la rue avant de se ruer sur son sac à dos, de l'attraper, de fermer la maison et de courir jusqu'à sa Jeep.


(1) C'est une sorte de tradition dans les lycées et universités Anglos saxonnes. Les terminales font des blagues à la fin de l'année pour laisser leur empreinte sur l'établissement. Cela consiste en général à faire des blagues à se déguiser, à faire des batailles d'eau, faires des fausses annonces au micro, à faire graffitis sur les voitures… Ces blagues sont en général inoffensives.

(2) En rapport avec la phrase que le shérif Stilinski a dit dans l'épisode 8 de la saison 2 'Un c'est un incident, deux c'est une coïncidence et trois c'est une constante'

(3) J'ai pas trouvé d'équivalent français donc j'ai fait une traduction littérale. Un chasseur d'ambulance est un avocat qui incite les victimes d'accidents à entamer des poursuites judiciaires contre ceux qui ont causé son leur accident. Cette expression est péjorative en passant.

Alors voilà le premier chapitre de cette nouvelle année, n'hésite pas à me dire ce que vous en pensez en laissant un commentaire, je ne mords toujours pas.

A dans deux semaines mes loulous et encore bonne année à vous !