Auteure de Because Of A Boy : cutestkidsmom
Traductrice de la version française À cause d'un garçon : Milk40
Merci pour tous vos commentaires, et bonne lecture.
Chapitre 32 : Épilogue
Un an plus tard…
« Combien d'argent as-tu dépensé sur ces trucs jusqu'à maintenant ? » Me demande Rose en indiquant le test de grossesse que je suis actuellement en train de lire à la pharmacie.
« J'ai perdu le compte, » je réponds tristement.
« Qu'est-ce que le docteur a dit ? » Je vois la sympathie dans les yeux de Rose, mais j'en fais fi.
« Tous les tests d'Edward sont normaux. Quel que soit le problème, ça ne vient pas de lui. » Je hausse les épaules.
« Qu'en pense ta gynéco ? »
« J'ai rendez-vous pour une échographie la semaine prochaine, pour voir s'il n'y aurait pas quelque chose de défectueux avec ma plomberie, si tu me passes l'expression. En plus de ça, j'ai eu tous les tests sanguins possibles et imaginables, et jusqu'à présent, aucun de ces tests n'a pu expliquer le problème. » J'ai dépassé le stade de la frustration.
« Peut-être qu'un spécialiste de la fertilité pourrait aider. » Rose frotte doucement mon épaule pour me réconforter.
« Je ne sais pas, peut-être que nous pourrions avoir un chien, » je dis en riant.
« Donne-toi encore trois mois, et si tu n'es toujours pas enceinte au bout de ce délai, opte pour un chien, » répond-elle.
« Je suis sûre que ça ferait le bonheur de Sébastien. » Je souris, me rappelant son anniversaire et le fait qu'il nous a demandé si nous allions lui offrir un chien en cadeau. Quand je lui ai dit que c'était peu probable, il s'est fabriqué un énorme chien en papier mâché et il l'a trimballé partout pendant trois semaines.
« C'est évident. À présent tâchons de ne plus être tristes. Allons chez Dunkin Donuts manger des beignets et boire un grand café en nous amusant à donner une note à tous les clients qui vont passer la porte, » déclare Rose d'un air espiègle. C'est ce que nous faisons quand l'une de nous est déprimée ; nous rions aux dépens d'autrui. Totalement inconvenant, je sais, mais bon, ça fonctionne.
ooo
Après avoir essayé en vain de concevoir pendant encore un autre mois, je vais consulter un spécialiste en fertilité qui m'a été hautement recommandé par ma gynécologue-obstétricienne.
Le Dr Clarence est un homme d'un certain âge plein de charme, au sourire chaleureux et aux paroles qui ne peuvent que vous remplir d'espoir.
« Alors vous voyez, Mme Cullen, je pense qu'une laparoscopie serait notre meilleure option. L'échographie a révélé que vous souffrez d'endométriose. J'ai aussi noté que vos trompes de Fallope sont obstruées. Ce n'est pas terriblement douloureux, puisque je suis sûr que vous auriez dit quelque chose, mais un jour ça pourrait causer de l'inconfort. Maintenant, je ne peux pas être absolument certain que c'est ça qui affecte votre capacité de concevoir, mais je peux vous dire que ça n'aide pas les choses. »
J'acquiesce. « D'accord, et qu'allez-vous faire exactement ? Me 'déboucher', et puis quoi d'autre ? »
C'est un homme patient, et son sourire me détend. « Oui, je vais déboucher vos trompes et gratter votre muqueuse utérine. Mme Cullen, je ne peux trouver aucune raison particulière pour laquelle vous n'arrivez pas à tomber enceinte. Votre endométriose est très légère, et c'est une bonne chose, en fait. Cela signifie que vous n'êtes pas un cas désespéré. Alors, voudriez-vous d'abord en parler à votre mari ? »
Je laisse sortir l'air de mes poumons et j'absorbe tout ce que je viens d'entendre. Pas un cas désespéré, alors il y a de l'espoir.
« Oui, je vais lui parler ce soir et je vous rappellerai dès que possible pour vous mettre au courant de notre décision. »
Je quitte le bureau du docteur en me sentant étrangement optimiste. Je sais dans mon cœur qu'Edward me dira de faire ce que je veux, mais c'est mon mari, et il s'agit d'une chirurgie comportant des risques.
« Ainsi donc le Dr Clarence pense que c'est la réponse à nos problèmes ? » Questionne Edward en fourrant une autre bouchée de tarte aux pommes dans sa bouche.
« Eh bien, il ne sait pas, mais de toute façon il faut que ce soit fait. En espérant que ça aidera. »
Edward tend son bras et saisit ma main. « Bella, écoute-moi. Que nous ayons ou non un enfant ensemble, je vais toujours t'aimer. Si tu veux avoir la chirurgie, alors nous allons faire le nécessaire. Si tu ne veux pas, ça va aussi, d'accord ? »
Je lui adresse un petit sourire et j'opine. « D'accord. »
ooo
« Alors, c'est celui-là ? » Me demande Edward alors que nous sommes assis devant l'ordinateur, regardant la photo d'un magnifique husky sibérien à vendre.
« Ouaip ! Je pense que Seb va l'adorer. »
Je sens la pression de ses mains sur mes épaules. « Je suis désolé, Bébé, » murmure-t-il, et il embrasse doucement ma joue.
« Le destin en a voulu autrement. Il faut s'en accommoder. Nous avons Seb, et bientôt nous aurons aussi un superbe chien aux yeux bleus. »
Il hoche la tête, et nous imprimons l'image pour l'encadrer et l'envelopper pour l'anniversaire de Sébastien.
Sa fête est dans une semaine, et Edward et moi avons décidé de le surprendre avec la chose qu'il veut encore plus qu'un frère ou une sœur… un chien.
ooo
« Joyeux anniversaire, Seb. » J'embrasse mon magnifique garçon sur la joue en lui tendant son petit déjeuner d'anniversaire composé de pancakes, de deux tranches de bacon et de jus d'orange.
« Merci, maman. » Il me lance un sourire rayonnant et commence à manger.
« Bonjour, mon grand. » Edward s'assoit avec son café et je m'assois en face de lui. « Joyeux anniversaire ! »
Seb pouffe de rire. « Je me fais vieux. »
Edward et moi ricanons à l'unisson.
« Alors, tu veux ton cadeau maintenant ou plus tard ? » Je m'enquiers, espérant qu'il dise maintenant, parce que je suis sur le point d'exploser.
Il agrandit les yeux. « Maintenant, s'il te plaît. »
Je me dirige vers un tiroir et j'en sors une boîte cadeau plate et rectangulaire. J'arbore un immense sourire en serrant le cadeau contre ma poitrine.
Sébastien tremble pratiquement d'excitation.
« Tiens, voilà, » je dis, et Edward me fait un clin d'œil.
J'observe Sébastien alors qu'il incline la tête d'un côté puis de l'autre. Il frotte sa main sur le cadeau enveloppé, et va même jusqu'à le renifler.
« Que fais-tu ? » Lui demande Edward.
« J'essaye de deviner de quoi il s'agit, » répond Sébastien comme si Edward était un extra-terrestre ou quelque chose du genre.
Après avoir terminé son examen sans pouvoir deviner ce que c'est, Seb déchire le papier et regarde fixement l'image.
« Une photo de chien ? »
Je pouffe de rire. « Il s'appelle Hobs, et c'est un husky sibérien. »
Seb hoche la tête et pince les lèvres. « C'est vraiment super, euh, merci ? »
Edward éclate de rire. « Il est à toi, Seb. »
« À moi ? » Il regarde l'animal dans la photo, puis de nouveau Edward. Ses yeux voyagent de l'un à l'autre à quelques reprises jusqu'à ce qu'il comprenne. Il dépose la photo et, à la manière du petit garçon dans Home Alone, il claque ses joues avec ses mains. Son expression en est une de pur choc.
« Nous allons le chercher dans deux semaines à l'aéroport. Il va venir tout droit d'Indianapolis, » poursuit Edward, et le sourire sur le visage de Sébastien est tellement grand que je peux le sentir jusqu'à mon cœur.
« Oh. Mon. Dieu ! » Seb bondit de sa chaise pour m'étreindre, puis il court autour de la table pour aller étreindre Edward. Cela dure un certain temps. Il me fonce dedans une fois de trop, et tout à coup mon estomac fait une embardée.
« Doucement, mon lapin, tu me fais mal. » Je me lève et prends un verre d'eau.
« Désolé, maman. » Seb a l'air si triste, et je frotte gentiment sa joue.
« Ça va, Bébé, vraiment. Va mettre la photo de ton chien dans ta chambre. »
Il sourit à nouveau, prend sa photo, et monte à l'étage.
« Que se passe-t-il, Bella ? » Edward vient derrière moi et masse doucement mes épaules.
« Je ne sais pas, j'ai eu un malaise, c'est tout. » Je lui offre un sourire.
« Pourquoi ne t'allonges-tu pas pendant un moment, et je vais emmener Seb au parc. Tu veux bien ? »
J'en ai très envie. Je ne suis pas au meilleur de ma forme ces derniers jours, et je n'ai pas bien dormi non plus. « Oui, j'aimerais bien. Merci. »
Après qu'Edward et Seb soient partis, je me rends à ma chambre. Je me glisse sous les couvertures, et je sombre rapidement dans le sommeil.
Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi avant d'être réveillée en sursaut par une énorme vague de nausée. Je me précipite dans la salle de bain juste à temps.
« Bella ? » M'appelle Edward, et j'émets une sorte de grognement. Quelques secondes plus tard, il est derrière moi et tient mes cheveux.
« Oh, Bébé, » roucoule-t-il.
« Je me sens terriblement mal, » je réussis à dire avant de replonger la tête dans la cuvette des toilettes.
« Tu as dormi pendant au moins trois heures. Tu as mauvaise mine, et tu es un peu chaude. Peut-être que nous devrions appeler le médecin. »
Je secoue la tête. « Si je me sens encore comme ça demain, alors oui, on lui téléphonera, mais pas aujourd'hui, pas le jour de l'anniversaire de Seb. »
Edward accepte après un peu de coercition, et nous retournons en bas, où je plaque un sourire factice sur mon visage et participe aux festivités qui accompagnent l'anniversaire de mon garçon.
Le jour suivant, je suis encore plus malade et je suis légèrement fiévreuse. Avec un roulement d'yeux, je laisse Edward me traîner chez le médecin. J'ai droit à un examen complet, et je passe le plus clair du temps à attendre avant d'être vue par le docteur.
Celui-ci entre dans la pièce au bout de ce qui m'a semblé être une journée entière, tenant un dossier et arborant un petit sourire.
« Mme Cullen, j'ai de bonnes nouvelles pour vous aujourd'hui. » Il sourit de plus belle, et je regarde Edward avec une expression confuse.
« Eh bien, rien qu'à voir votre sourire, on peut deviner que ce n'est rien de grave, » répond Edward.
« Oh non, c'est merveilleux. En fait, Mme Cullen, vous êtes enceinte. »
Je sens mes yeux s'agrandir et mon cœur battre la chamade, et soudain, j'éclate en sanglots.
« Enceinte ? » Demande Edward.
« Oui. Je ne peux pas dire exactement de combien de semaines, mais une échographie pourra le déterminer. » Le docteur m'offre un kleenex et ne réagit même pas à ma crise de larmes. De toute évidence, cet homme est habitué aux femmes sous l'influence de leurs hormones.
« Mais… mais, nous… » Je hoquète. « Nous avons acheté un ch… chien. »
Edward se met à rire. « Eh bien, je suppose que nous avons trouvé le remède pour concevoir, alors, n'est-ce pas ? »
Je le regarde. « Hein ? »
« Si vous ne pouvez pas tomber enceinte, procurez-vous un chien. Dans les vingt-quatre heures, vous aurez une brioche au four. »
Le docteur rit, et même moi je glousse. Wow, un bébé… Sébastien va être un grand frère. Je ris un peu plus.
« Nous allons avoir un bébé. » Je souris de toutes mes dents à Edward.
« Hé oui, » dit Edward. « Je suppose que le destin en a voulu ainsi après tout. »
FIN
Merci infiniment de m'avoir suivie tout au long de cette traduction. À partir de maintenant je vais updater Des gens comme nous plus souvent.
Passez un bel été.
Milk