Si par une nuit d'hiver, un voyageur
Viendrait à passer par ces plaines de douleur
Il regarderait autour de lui les fleurs
Leurs doux pétales givrés dans le malheur
Et leur confierait ses plus grandes peurs

Ces fleurs écouteraient ces lèvres dans la noirceur
Ne se soucieraient guère de toutes ces horreurs
Elles caresseraient les joues striées du jacasseur
Les larmes gèleraient dans la sombre froideur
Le coeur de ces fleurs retrouverait leur lueur
Car nourries par la confiance du promeneur.

Je suis à la fois promeneur et voyageur
Viens fuir avec moi ce monde trompeur.

ADDALIAH.

Petite nouvelle dans le monde des fictions.
En espérant que vous apprécierez mon style particulier.
Je suis une petite fée qui écrit pour oublier.