Meilleurs vœux à vous pour l'année nouvelle.

Hé oui, me revoici.

Une nouvelle histoire Chair, Bien entendu.

Merci de me laisser un petit commentaire avec vos avis et impressions.

Katido


Blair Waldorf composa le numéro de sa meilleure amie. C'était à son tour d'appeler Serena. Elles se parlaient chaque jour à la même heure depuis l'autre côté des USA. Cette dernière lui manquait beaucoup, surtout en cette période.

La brune était très heureuse que son amie ait enfin trouvé sa voie. Serena avait papillonné autour des hommes bien trop longtemps. Il était temps qu'elle se prenne enfin en main et décide de son avenir.

Décider de son avenir ? Quelle ironie !

Blair n'avait jamais imaginé que la blonde aux cheveux scintillants et à l'allure de top model finirait comme ça, elle l'aurait plutôt vue devant que derrière la caméra. Mais si cela faisait son bonheur, elle ne lui souhaitait que de réussir aussi bien qu'elle.

Vraiment ? Et qu'avait-elle réussi au juste ? Des fiançailles de contes de fée et un mariage princier en vue ?

N'était-ce pas ce qu'elle avait toujours souhaité depuis qu'elle avait trois ans ?

Excepté qu'elle n'avait plus trois ans et que le conte de fée …

- BLAIR ! cria sa mère depuis le rez-de-chaussée où elles avaient argumenté continuellement avec la princesse Sophie à propos des détails du mariage depuis le matin-même.

n'était pas si rose et parfait que dans les dessins-animés de Barbie.

- J'arrriiive, répondit-elle en se cassant la voix, après un soupir.

Les sonneries retentirent dans son oreille. A la quatrième, Serena daigna enfin décrocher.

- Quand même ! maugréa la future princesse. Tu sais que seuls nos échanges quotidiens me permettent de survivre !

- Bonjour à toi aussi, sourit la blonde depuis la côte ouest. Au cas où tu l'aurais oublié, je bosse.

- Et moi j'ai un mariage à préparer, avec une horrible marâtre sur le dos et j'en suis réduite à devoir jouer les cendrillons pendant que tous les autres iront au bal ce soir.

- Qu'est-ce qui se passe ? Je croyais que tu avais ce truc de discours d'Albert avec tout le gratin aux Nations Unies.

- Non, visiblement, je ne suis pas encore admise dans leur cercle. Je n'ai même pas le droit d'accompagner mon fiancé à l'assemblée générale. Figure-toi que seuls les membres de la famille royale Officiels ont le droit d'entrer. Je resterai à la rue comme une vulgaire souillon.

- Cesse de dramatiser, B. Bientôt, tu seras Officiellement princesse et tu pourras le leur faire payer tout ton content. Je suis certaine que tu y prendras un malin plaisir.

- S'il n'y avait que ça ! Mais les chamailleries de ma mère et Sophie vont me rendre dingue. Sans parler de Louis qui n'a toujours pas compris que c'était Notre mariage !

- Blair, calme-toi, je suis certaine que ça ne peut pas être aussi horrible. Après tout, tu vas avoir un mariage Royal ! Celui dont tu as toujours rêvé.

- Celui dont j'ai toujours rêvé, c'est celui que j'ai planifié depuis mes huit ans. La première entrevue a été désastreuse, je n'ai pu décider de rien. Il a cédé à Sophie sur tous les points, même les pivoines, se plaignit la future princesse de Monaco. Ça a complètement dégénéré, on aurait dit un fils italien.

- J'imagine que ce ne doit pas être évident pour lui de trouver le juste équilibre entre sa mère et sa fiancée. Je suis certaine qu'il essaie de maintenir la paix autant que faire se peut, répondit sa meilleure amie depuis les studios de télévision californiens.

Elle était tellement heureuse que sa vie prenne un nouveau tournant. Elle s'était bien trop concentré sur les garçons l'année précédente et pas assez sur elle-même. Mais cet été avait été fabuleux. Contrairement au farniente qu'elle avait prévu, elle l'avait passé à travailler et ça lui avait fait un bien fou.

Qui aurait pu croire ça ?

- Arrête d'être aussi rationnelle et fait un effort pour voir aussi mon point de vue, râla Blair. Je ne t'ai même pas encore raconté le pire. Ils veulent que je porte la robe de mariée de Sophie. Pas seulement pour le jour J, mais aussi pour les photos dans Vogue Paris. Les robes de seconde main, c'est pour les œuvres de charité ou les deuxièmes enfants, pas pour une mariée le jour de son mariage. Louis sait à quel point ça me contrarie. Il m'a dit qu'il parlerait à Sophie, mais …

- B ! Tout d'abord : Vogue Paris ? C'est fantastique ! Ensuite, tu seras fabuleuse, peu importe ce que tu portes. Ce qui devrait être la robe de Sophie, comme ça, elle aura une superbe photo de toi habillée exactement comme elle veut et tu auras plus de chance de choisir toi-même la robe dans laquelle tu resplendiras le jour de ton mariage royal.

- Tu vois ! C'est pour ça que j'ai besoin que tu sois là, geignit la brune. Quand est-ce que tu rentres ? Los Angeles, c'est juste une halte possible pour faire de la chirurgie esthétique, pas un endroit pour vivre.

- Serena, tes invités sont là, crachota une voix dans l'appareil posé sur la table devant elle.

- Ok j'arrive tout de suite, répondit-elle dans son talkie.

Chuck et Nate devaient la rejoindre sur le set. Ils avaient débarqué à L.A. sur un yacht que le premier avait gagné au poker à Chang Mai. Son frère avait apparemment développé une nouvelle philosophie de vie qui lui allait à ravir.

Elle s'en réjouit. Elle avait pensé que sa rupture avec Blair serait plus difficile à gérer que ça pour lui, mais son meilleur ami lui avait certifié qu'il allait bien. Les garçons s'étaient amusés comme au bon vieux temps pendant tout l'été.

Grace au nouveau credo de Chuck, elle avait pris la résolution d'aller voir Jane, la productrice qui lui avait demandé son avis sur une scène. Elle l'admirait et avait été très excitée à l'idée de pouvoir s'exprimer à ce sujet. Mais son superviseur, Marshall, avait clairement énoncé son mécontentement lorsqu'il l'avait appris.

Elle avait donc renoncé pour ne pas le froisser et à présent elle craignait que Jane pense qu'elle soit une personne sur laquelle on ne pouvait pas compter. Chuck l'avait convaincue qu'elle avait encore le temps et la possibilité d'y remédier.

Elle avait donc trouvé le courage d'affronter les foudres de Marshall et décidé de dire « Oui » à cette opportunité qui se présenterait.

Puisque ça avait l'air de plutôt bien réussir à son frère adoptif, pourquoi pas à elle ?

- B, je t'aime, tu me manques aussi, dit-elle dans son téléphone cette fois.

- Très bien, j'ai compris, soupira sa meilleure amie. Demain, même heure. Aujourd'hui c'était moi, donc ce sera toi.

- Bien sûr. Tu es notée sur mon planning.

- Écoute-toi ! On dirait une vraie professionnelle, railla Blair.

- Bye.

- Bye.

La future princesse raccrocha un peu rassérénée par les propos de sa meilleure amie. Le texto de Louis termina de la convaincre, apparemment, il avait parlé à sa mère à propos de sa robe. Les choses allaient donc s'arranger. Il ne lui restait plus qu'à se préparer et à attendre les premières excuses royales de son prince.