Prologue :

Bonjour ! Ahem… Donc, c'est ma toute première fanfiction, je ne sais pas si ça va plaire, mais voilà-voilà…

Spoilers ! : Donc, attention s'il vous plait, spoilers pour les épisodes 53-54 de Fulmetal Alchemist Brotherhood, et pour les chapitres 93-95 du manga ! Si vous n'avez pas encore lu ces chapitres… lisez-les d'abord… ce serait mieux. ^^

Disclaimer : Je ne suis pas Hiromu Arakawa, donc les personnages de Fullmetal Alchemist ne m'appartiennent pas… ce que je regrette fortement… oh oui !

Ce n'est pas parfait, mais si vous êtes curieux… allez-y… à vos risques et périls…


« Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Allez au diable, tous que vous êtes ! » cria Envy, ne comprenant pas. Pourquoi ? Comment faisaient ces stupides humains pour s'entendre comme si de rien n'était, alors qu'ils étaient ennemis il y avait à peine une minute ?

« Envy… tu… Tu éprouves de la jalousie envers les humains, c'est ça ? » révéla Ed. « Nous sommes peut-être moins forts que les homonculus, mais… dans une situation difficile, quand tout espoir est perdu, que l'on s'aventure hors du droit chemin, ou que l'on se trouve au bord du gouffre, même si c'est juste pour sauver les apparences, il y aura toujours quelqu'un… qui nous aidera à nous relever ! Au fond… c'est cette facette de l'humanité que tu nous enviais. »

« OUARGH ! » Envy essaya désespérément se tirer de la poigne de métal du jeune alchimiste.

« Ah ! Tiens-toi tranquille ! Idiot ! Si tu t'échappes, tu risques d'être… Aïe ! » Envy venait de mordre la main gauche d'Ed, qui le lâcha.

« Hé… Hé… » fit Envy, rampant à terre.

« Il est temps d'en finir avec lui. » dit Hawkeye, brandissant son pistolet.

« Attendez ! » intervint Scar « Il n'en a plus pour très longtemps. »

« Hé… Hé, hé, hé ! Tu parles d'une humiliation… Vous avez vu dans quel état je suis… Et tout ça à cause d'une poignée de déchets puants… … vous autres humains ! Le pire dans tout ça… l'ultime affront… C'est que ce sale gamin comprenne ce que je ressens vraiment ! » s'écria Envy, commençant à verser toutes les larmes de son petit corps.

« J'ai tellement honte… Ha, ha ! Je vous souhaite bien du courage pour préserver votre belle cohésion. Malgré vos efforts, je sais qu'elle ne durera pas longtemps. » Envy, ayant mis ses petites pattes dans sa bouche, en avait tiré sa pierre philosophale, qu'il écrasa.

« Adieu… Ed…ward…Elric… » chuchota Envy, presque inaudiblement, son corps se réduisant en cendres sous les yeux effarés du jeune alchimiste.


Un endroit noir, ce fut la première chose qu'il vit. Inconsciemment, il savait que des mains tout aussi sombres le tiraient, le mettaient en pièces. Les mains noires l'agrippaient, le réduisaient en morceaux, le décomposaient.

« Voilà donc à quoi ressemblent les enfers. » pensa-t-il, tout en essayant de faire lâcher prise aux mains. « Lâchez- moi ! Laissez-moi tranquille ! »

La souffrance était intolérable, pire que le fait de mourir en soi.

Après ce qui lui sembla une éternité de douleur, Envy aperçut un rayon de lumière. Tendant les mains, hurlant à s'en arracher les poumons, il s'approchait de cette source de pureté, lentement mais sûrement.

Soudain, l'endroit noir disparut, avec la douleur. Le pêché était sous sa forme humaine, dans une pièce blanche, stérile. Il ne distinguait pas le sol des murs, et ne voyait pas de plafond. Il se retourna, et vit une énorme porte lisse, qui lui semblait familière.

Soudain, un toussotement se fit entendre. Envy se retourna brusquement, avant de voir une silhouette qui lui ressemblait. Une silhouette blanche, entourée de noir, qu'il avait aperçu lorsqu'il s'était échappé du ventre de Gluttony.

« Qui est-tu ? » demanda-t-il avec une pointe d'inquiétude.

Quant cet être parla, il sembla au pêché que plusieurs voix étaient comme… mélangées. Il distinguait sa propre voix, mais les autres lui étaient indescriptibles.

« Bonne question, merci de l'avoir posée ! Je suis la chose que vous nommez « Monde », ou « Univers », ou « Dieu », ou « La Vérité », ou « Tout », ou « Un », et puis… je suis toi ! » s'exclama la chose, sous les yeux effarés d'Envy.

« Te voilà de nouveau, mort pour de bon… ils ne t'ont pas pris à la légère, ces humains ! Toi qui calmais haut et fort que vous autres homonculus étiez plus puissants qu'eux… Ils t'ont prouvé le contraire !

- Hum ! Ils ont eu de la chance, c'est tout » rétorqua Envy avec un air de dédain et de supériorité apparent « Et puis, si le Flame Alchemist n'avait pas été là, tout se serait bien passé ! Tout ça à cause de sa stupide vengeance de son tout aussi stupide Hughes ! Les humains sont si pathétiques avec leur « amitié » !

- Mais n'as tu pas avoué toi-même que tu étais jaloux de cette « amitié » ? Et puis d'abord, pourquoi tu as avoué avoir assassiné Hughes ? C'est bien plus stupide que de vouloir venger son ami, tu ne crois pas ? Pourquoi tu as répondu aux provocations d'un simple humain ? Hein ?

- …

- Envy, tu n'es pas très honnête avec toi-même… Envy ? »

L'homonculus tremblait, se rappelant des évènements passés.

« Envy… tu… Tu éprouves de la jalousie envers les humains, c'est ça ? » Il se souvenait des yeux de ce nabot, emplis de pitié !

De pitié ! Cet avorton ressentait de la pitié à son égard. Pourquoi ? Ce sentiment était si idiot, pourtant… personne n'avait jamais… à lui, le grand Envy !

« C'est pas juste ! » Il était au bord des larmes.

Un sanglot lui échappa, puis deux, trois… Il s'écroula, en larmes, sur le sol inexistant.

« C'est pas juste ! » cria-t-il entre deux sanglots « Pas juste ! Pas juste ! »

Il resta à pleurer pendant une heure, deux heures, trois, la tête entre les jambes. Eventuellement, il s'arrêta de pleurer, à bout de larmes. Vérité était toujours devant lui, immobile.

Quand il fut certain qu'Envy ne pleurerait plus, le dieu annonça :

« Si tu es ici, c'est que tu est mort, certes… mais si ça finit comme ça, ce n'est plus drôle… donc ! J'ai un deal pour toi.

- … » fit Envy, l'air perdu dans ses pensées, les yeux rouges d'avoir tant pleuré.

« Hé ! Tu m'écoutes ?! »

Envy leva son visage encore mouillé par ses larmes.

« Huh… ? »

« Je te propose un deal. » dit Vérité, agacé.

« Un… deal ?

- Oui, c'est ça. Je te ramène à la vie.

- Non.

- Bonne rép- Attends… QUOI ?! NON ?

- Non. Si tu me ressuscites, Mustang me tuera une deuxième fois… je ne veux plus mourir !

- Ah ! Si ce n'est que ça qui te tracasse, alors ça va !

- Comment…ça ?

- Vois-tu, je peux très bien te ressusciter dans un monde parallèle… » dit Vérité en inspectant ses doigts.

« Un monde parallèle ? » demanda Envy, l'air suspicieux. « Même si c'était possible, quel est le prix à payer ? Je ne veux pas perdre un membre, ça fait trop mal !

- Hum… Dans ce cas là… que dis-tu de rester sous ta forme originelle ?

- Laquelle des de-

- Bien évidemment, ne prends pas ça comme une occasion de tuer des humains, ou comme un cadeau de ma part. Ce serait plus une occasion de te repentir de tes pêchés… Ha ! ha ! ha ! Un pêché qui se repentit de ses pêchés ! Non… prends ça comme une punition de ma part.

- En fai- » commença Envy.

« Non n'est pas une option. Bonne chance, mon petit pêché ! Tu en auras bien besoin ! » dit Vérité, son sourire faisant trois fois le tour de son visage.

La Porte de la Vérité d'Envy s'ouvrit devant ce dernier, n'en croyant pas ses yeux. Les mains revinrent à l'assaut, plus nombreuses et rapides que jamais. Les yeux écarquillés, terrifié, l'homonculus courra de toutes ses forces pour échapper à ces mains, qui allaient sûrement encore le faire souffrir.

« Non ! Ne me suivez pas ! Laissez-moi tranquille ! »

Redoublant de vitesse, les mains de charbon agrippèrent Envy qui, impuissant, se tortillait dans tous les sens.

« NON ! »

La dernière chose qu'Envy vit avant d'être plongé dans le noir fut Vérité, qui lui dit :

« Ne reviens plus avant longtemps… Je veux te voir jouer encore un peu plus. Sur ce… »

La porte lisse se referma avec un claquement sec.

« … je vais continuer à regarder comment ces humains se débrouillent… » finit Vérité.

A l'intérieur de la Porte de Vérité, l'obscurité continuait à torturer l'homunculus. Les mains noires s'enroulaient autour de lui, formant un cocon d'ombre qui se resserrait, lentement.

Envy criait, criait à l'agonie, criait à ne plus avoir de voix. La souffrance était encore pire qu'avant, et il ne voulait qu'une chose : que tout s'arrête.

Après des heures d'agonie, le cocon se rouvrit sur un petit lézard vert à 8 petites pattes dodues, une longue queue, une large bouche remplie de petites dents pointues et de grands yeux violets remplis de larmes. Les mains agrippèrent Envy et le forcèrent dans un passage qui venait tout juste d'apparaître.

Soudain, tout disparut en un flash de lumière, et Envy se retourna, seul, dans un endroit plongé dans la pénombre.

« Où suis-je ? »


Voilà, fini !

Si vous avez lu en entier, ben… merci ! sinon, c'est votre droit de ne pas le faire.

J'espère que ça vous a plu, si vous avez le temps -et l'envie-, laissez un petit Review, dites si ça vous plait, ou pas et pourquoi, dites moi aussi comment je peux améliorer mon histoire.