Scène de Ménages

One-Shot 4 : Baby Sitting

Auteur : Lovy-San (alias moi)

Genre : Yaoi, Humour, Romance

Disclaimer : Malgré toutes mes revendications, les personnages m'appartiennent toujours pas...

Mot de l'auteur : Alors pour cet O-S normalement long (je progresse :D) j'ai surtout privilégié l'aspect vie de couple du quotidien (le but du recueil d'ailleurs...) tout en me penchant plus la romance (pour une fois). Malgré tout, l'humour reste quand même un peu présent et un joli lemon vient remonter le rating ;) Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture. Cet OS fait 3974 mots !


Greed fixait le grand vivarium. De l'autre côté de la vitre, la couleuvre était installée paisiblement près de la petite mare artificielle. Visiblement, elle n'en avait rien a faire des propos sans intérêts de son visiteur. Le grand brun, lui, assit le torse collé à la chaise et le menton posé sur le dossier, continuait de déblatérer sa vie. C'était un long monologue sans fin auquel le serpent été habitué depuis quelques temps. Enfin, très exactement depuis de son maitre été alité avec 40° de fièvre et une humeur exécrable qui faisait que son amant évitait tout contact avec lui quand il n'était pas endormit.

Greed jeta un coup d'œil à sa montre, ça allait être l'heure du repas...

- Bon ma chérie, je sais que tu m'aime, mais c'est pas réciproque. Allez, adieu le sac à main, fit le brun en emmenant sa chaise avec lui.

La couleuvre laissa sa langue filer dans l'air. C'est fou ce que les hommes pouvaient être hypocrites...


Greed n'avait jamais été un vrai cuisinier. Le peu de fois où il avait fait cuire un oeuf ou réchauffé une boite de conserve l'avait laissé un peu pantois et il avait décidé de bannir à jamais la cuisine de son domaine d'intervention. Bien sûr, pour embellir les choses, il avait fait croire à son amant qu'il cuisinait lors de leurs dîners amoureux au tout début de leur relation mais Solf avait découvert le stratagème quand il avait fait tombé un couvert dans la poubelle et était ainsi tombé sur les nombreuses boites de produits commandés.

Pour cette fois-ci au moins ça allait le faire. Le médecin ayant mit Solf à la diète, l'homme était abonné à la soupe et faire bouillir quelques légumes n'allait pas tuer Greed. Et de toute façon, même s'il ratait, son amant était en proie à de trop grosses fièvres pour s'en rendre compte. Un bon point, décidément.

Même si cet avantage avait un certain poids dans la balance, Greed savait qu'une fois guérit, Solf ne lui serait pas reconnaissant plus que ça. Un simple "merci" et c'était finit ; il fonctionnait de la même façon lui aussi. Ils n'avait jamais était un de ses couples fusionnels qui criaient leur sentiments l'un à l'autre. Et de toute façon, Greed saurait bien le manipuler pour avoir sa reconnaissance.

D'un geste maladroit, il prit une louche et remplit un bol de soupe. Son amant n'avait jamais été fan de courgette et d'asperges, mais vu que c'était tout ce qu'il restait dans le frigo, Greed n'avait aucun remord, surtout qu'avec les antipyrétique, les antalgiques, la fièvre, et la fatigue, il devait être assez shooté pour ne rien sentir.

Comment ça ? Non, il n'était pas un salaud... Disons que... c'était joindre l'utile... à l'utile.

Avec un léger sourire, il entra dans la chambre silencieuse, le bol de soupe entre ses mains. Son amant dormait encore dans le grand lit, blottit dans la couette. Les rideaux avaient été tirés pour ne pas que la luminosité n'amplifie sa migraine chronique. Si Solf avait toujours été pâle, son teint était encore plus livide que les draps fraichement blanchis. Connaissant parfait parfaitement le système immunitaire défectueux du bipolaire, Greed tenait absolument a ce que la pièce ait une hygiène parfaite, que ce soit les draps changés tout les jours pour éviter la prolifération des microbes à l'air de la chambre, tout était impeccable.

Après avoir posé le bol encore chaud sur la table de chevet, Greed s'assit sur le bord du lit. Il avait toujours su que son amant avait une grande fragilité au niveau du système immunitaire et l'hiver était la saison qu'il détestait le plus, tout simplement parce que Solf attrapait tout les maladies. Du rhume à la bronchite asthmatiforme en passant par les angines et la grippe, Greed avait découvert avec lui quasiment toutes les variantes des maladies infectieuses.

D'un geste distrait, il se mit à caresser les longs cheveux noirs rendus gras par la transpiration due à la fièvre. Depuis cinq ans qu'ils étaient ensemble, il avait apprit à identifier le petit pincement qu'il avait au coeur quand Solf était souffrant. Non pas parce qu'il devenait odieux quand il hallucinait à cause la fièvre – Greed était habitué à s'en prendre plein la poire quand le brun était malade –, mais parce qu'il ne supportait pas de voir son amant souffrir en attendant que les médicaments agissent. Même s'il ne le montrait pas au quotidien, Greed savait qu'il aimait profondément Solf.

Un gémissement franchit les lèvres de l'homme endormit. Comme un râle, rauque. Par réflexe, Greed passa la main sous la nuque de Solf. Elle n'était pas raide ; c'était bon signe. Il soupira de soulagement.

La fois où il avait eu le plus peur c'était deux ans auparavant, quand son amant attrapé une grosse grippe, se plaignant de grosses douleurs articulaire et étant en proie régulièrement à des hallucinations. Un soir où Greed devait lui donner ses médicament, Solf ne s'était pas réveillé. Son corps était brûlant et, poussé à bout par l'angoisse, il lui avait flanqué une gifle magistrale pour le réveiller mais l'homme n'avait eut aucune réaction. Il avait fallut qu'il appelle le médecin pour se rendre compte que Solf faisait une méningite depuis deux jours et il avait transféré à l'hôpital en urgence.

Malgré l'horrible facture qu'il avait reçut après le long séjour de son amant, Greed était prêt à risquer un nouvel infarctus post-facture plutôt que de perdre Solf. Ce jour-là il avait vraiment eut très peur et depuis, il vérifiait régulièrement l'état du brun.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que Solf s'était réveillé, ses yeux brillants et cernés le fixant farouchement.

- Il est quelle heure ? souffla-t-il, sortant Greed de sa rêverie.

- L'heure de la popote, répondit l'autre en désignant le bol de soupe. Allez, fait "Ah".

Solf fronça ses superbes sourcils mais resta silencieux. Il avait trop mal à la tête pour envoyer chier l'autre. Puis il savait que Greed cachait son inquiétude derrière son humour foireux. Après un nouveau bâillement, il se redressa dans le grand lit et s'adossa contre le mur, ses longues jambes endolories tendues.

- Je peux manger seul...

- Nan, vu ta tronche de vampire déterré tu va t'endormir le nez dans le bol. J'ai pas trop envie d'écrire sur ta tombe "Mort dans sa soupe". Alors ouvre la bouche, mon chéri.

Plissant son nez droit à la mention du surnom, Solf grogna mais consentit néanmoins à ouvrir la bouche. Il allait encore avoir droit aux soupes dégueux de son amant. S'il avait toujours eut des doutes sur les talents culinaires de Greed, Solf avait apprit à ne pas broncher face aux soupes douteuses de son amant. Il savait que sous son air de foutage de gueule ambulant, l'autre se souciait réellement de sa santé et il acceptait les repas sans broncher, pour ne pas le vexer.

Cependant la soupe avait vraiment un gout... immonde. Et son cerveau embrumé par les médicaments puissant réussit au bout d'un moment à identifier un des légumes présents dans la soupe. Le connard... il allait le tuer...

- T'as mis quoi dedans ? demanda-t-il lentement.

- Des légumes, répondit suspicieusement l'autre.

- Quoi comme légumes ?

- Des légumes verts. C'est bon pour le transit intestinal des malades, qu'il a dit le Doc'.

- T'as mit de l'asperge dedans, cracha Solf en repoussant la cuiller à soupe d'un mouvement faible.

- Moi ? Jamais...

- Te fout pas de ma gueule ! Va jeter ça, je le mangerai pas !

Et c'était partit. Finit le Solf tout guimauve à cause des cachets ; son caractère de merde était ressortit et il commençait à devenir irritable. Greed le détestait quand il était malade. Après un profond soupir, il fit une nouvelle tentative que Solf refusa immédiatement et sa réaction commença à irriter l'autre aussi.

- T'es malade, à la diète, c'est bon pour ton corps alors tu ferme ta gueule, t'arrête de faire ton gamin et tu bouffe ça !

- Tu sais où tu peux te la foutre ta soupe de merde ?

- Solf, ta gueule, gronda Greed, agacé du comportement enfantin de Solf. Tu continue comme ça et je te laisse jouer au vampire demi-comateux avec ta grippe de merde, sans médicament et sans bouffe !

- M'en fou, soupira l'autre, à nouveau assaillit par un mal de crâne.

Bon, la colère ne marchait pas. Au fil du temps, Greed avait apprit à jouer sur tout les tableaux avec son amant aux tendances extrêmes. La grimace sur le visage pâle l'incita à pousser Solf dans ses retranchements. Pour une fois que son amant était trop faible pour péter un câble ou briser les meubles, il se risqua sur un terrain dangereux, utilisant la chose que Solf détestait le plus au monde.

- Solf, tu as de la fièvre ?

- Non ça va, répondit immédiatement l'autre.

- Tu es sur ? Tu veux pas que je prenne ta température ?

Solf lui lança aussitôt un regard noir qui le fit hésiter un instant. Dieu, il allait s'en prendre plein la gueule quand Solf serait guérit...

- Je vais chercher le thermomètre, fit Greed en se levant.

- Oh que non !

- C'est pour ton bien, je dois surveiller ta fièvre et tu le sais.

- Hors de question que tu me fourre ça dans le cul, tu m'entends !

- Quoi, laisse-moi vérifier a température, sinon les cachets seront trop fort.

Les yeux ambrés semblèrent se voiler comme Solf réfléchissait. Effectivement le fait qu'il soit sous un traitement dur comprenait le fait qu'il doive manger en complément pour ne pas bousiller son estomac. Sauf que si sa température n'était pas élevée, il n'aurait pas besoin de prendre les cachets ; donc pas la soupe non plus. Sauf que pour rien au monde il n'utiliserait cette horreur de thermomètre.

Le sifflement agacé que poussa le malade fit sourire Greed qui se rassit aussitôt. En silence cette fois, il fit manger son amant en évitant soigneusement de croiser son regard assassin. Greed l'avait manipulé et le brun ne lui permettrait pas de s'en sortir sans conséquence. Un fois la soupe terminée, Greed ne résistant pas à lancer la pique qu'il retenait depuis un moment. Tant pis pour la séance de torture

- Au moins, tes petits reins seront tout propres et tu fera des jolis pipis, rit-il.

- Greed ?

- Oui, bébé ?

-Va te faire foutre !

Solf croisa les bras sur sa poitrine. Non seulement il le manipulait mais il se foutait de sa gueule comme s'il était un gosse. Quel con ! Néanmoins, il accepta sans rechigner les médicaments qu'il avala avec un verre d'eau. Son mal de tête était toujours présents mais il n'avait plus sommeil.

- T'allais pas vraiment l'utiliser quand même ?

Greed sourit à l'allusion. C'était vraiment amusant de voir comment son petit malade pouvait passer de l'irritation sans limite à une puérilité modérée. Même si ce dernier comportement était celui qu'il appréciait le plus.

- A la guerre comme à la guerre, bébé. Pis je te l'aurais fait manger dans tout les cas, quitte à t'assommer et à te l'injecter par intraveineuse.

Un léger sourire illumina le visage apathique de Solf. Il était léger, bref, mais son apparition fit sourire Greed a tour.

- Arrête de sourire comme un teubé, grogna Solf.

Ravalant son rire, l'avidité personnifiée reposa le bol sur la table de chevet et sa main retrouva les mèches noires pour les caresser à nouveau. Solf détourna la tête. Les marques d'affections étaient rares et il ne savait pas comment les gérer. Il n'avait jamais été très affectueux et restait souvent pantois quand Greed le dorlotait. Pourtant, il devait reconnaitre que son amant lui manquait un peu dans le lit. Ne pouvant pas se permettre de tomber malade, son amant dormait dans une autre chambre et Solf n'aimait pas se réveiller seul le matin.

Quand une main bouillante se posa sur son poignet, Greed reposa son regard sur Solf. Encore une fois, il était redevenu calme en un temps record. Son visage pâle encadré par ses longs cheveux détachés, le brun avait détourné la tête une fois de plus mais la pression sur son poignet n'échappa pas à son amant. Acceptant l'invitation silencieuse, il s'autorisa à rentrer dans le lit et prit le corps brûlant contre lui.

Bien que passif se comportant en actif, Solf avait (comme tout les humains heureusement) besoin de son petit quart d'heure de tendresse de temps en temps et il se laissa aller contre son amant sans rechigner. Sans qu'il la cherche vraiment, il se lova dans la chaleur des bras de Greed, enfouissant sa tête dans son cou. Il sentit les mains de Greed se perdre à nouveau dans ses cheveux et il se détendit.

L'autre oscillait entre faire un infarctus pour être entouré d'autant de germes pathogènes* et profiter du calme de Solf. Encore une fois, il ne put se retenir :

- N'empêche que hors contexte, j'ai enfin l'occasion de te comparer à un volcan... Aïe !

Le malade avait profité de sa position pour lui mordre le cou. Au fond, même malade Solf ne changeais pas trop... hormis sa bipolarité qui était légèrement décuplée...

- T'es con... souffla le malade.

Le souffle chaud contre son cou fit mine de rien con petit effet et l'actif se retrouva rapidement dans une position assez inconfortable et le changement physiologique ne passa pas inaperçu par le bipolaire.

- Dis-moi que je rêve...

- Ahem, répondit Greed se sentant s'échauffer lui aussi.

- T'es vraiment timbré pour t'exciter, là !

- Eh, c'est pas ma faute si mon corps réagit à notre câlin... bouillant ?

- Ah mais dégage, le repoussa Solf en lui tournant le dos.

- Allez, bébé, susurra Greed. Je te jure que je vais prendre soin de toi...

- Mais en fait t'es venu pour me sauter ? Va te servir de ta main droite, espèce de dégénéré !

- Sooooolf...

Le dénommé ferma les yeux en sentant les mains baladeuses de son amant se promener un peu partout sur sa peau lisse. Allez, un peu de raison, il était malade, et fatigué, et Greed n'était qu'un gros pervers et... et... Il sentit la main chaud s'aventurer dans son pyjama, entre ses cuisses et enserrer sa...

- Greed, arrête... gémit le malade.

- Mais tu semble aussi intéressé que moi, non ?

Pour appuyer sa réponse, il serra entre ses doigts la virilité réveillée de son amant qui devint encore plus bouillant qu'il ne l'était déjà.

- Tu fais chier, Greed !

- Ça veut dire oui ?

- Hm, répondit Solf en se tournant vers lui.

Après un magnifique doigt royal adressé à son amant, Solf consentit à se laisser aller. De toute façon, il était trop fatigué pour faire quoi que se soit et il décida de laisser les rennes à son homme.

L'abandon total de l'homme entre ses bras ne fit qu'amplifier le désir de Greed. Il n'avait eut l'idée de coucher avec Solf quand ce dernier était malade mais son désir était tellement impétueux en ce moment (bye bye le Greed maniaque de l'hygiène) qu'il ne pouvait se retenir. Étrangement la chaleur du corps entre ses bras ne faisait qu'attiser le feu qui s'était emparé de lui et c'est sans regret qu'il s'empara des lèvres plein de Solf son cerveau ayant arrêté de calculer les risques de contamination depuis un moment.

- Espèce d'animal, gémit le malade en répondant à l'assaut de l'autre.

Pour une fois qu'il pouvait imposer sa domination totale, Greed en profita autant qu'il put, agrémentant leurs baiser fiévreux de brûlantes caresses autant qu'il le pouvait, ses mains parcouraient le corps bouillant sous lui avec une avidité et une soif de possession que Solf n'avait jamais connue aussi intense.

Sans attendre son accord, la langue de son amant s'infiltra dans sa bouche, le charriant, le forçant à suivre le rythme effréné qu'il imposait alors que ses mains s'accaparaient les moindres recoins de son corps, les moindres cellules de sa peau.

Abandonné tout entier à l'étreinte brûlante presque sauvage, Solf enroula de lui-même ses longues jambes contre les hanches de Greed, le forçant à se mouvoir contre lui.

- Ah ouais ? lança ce dernier en haletant contre sa bouche. Tu veux jouer à ça ?

Greed saisit ses fesses à pleines mains pour rapprocher leurs excitations l'une contre l'autre. Dans un mouvement lent et lascifs, il se mit à onduler contre son amant, le rythme lent contrastant totalement avec le ballet effréné de leur langues. Cette fois, Solf cédait totalement et dans son immensité générosité Greed était décidé à rendre l'expérience inoubliable, poussant la provocation toujours plus loin. Alors que leurs bassins se frôlaient toujours, leur envoyant de doux frissons de délices, sa langue quitta la bouche accueillante pour aller marquer la peau blanche. A la manière d'un félin, le brun s'accapara le corps offert à lui avec une avidité incommensurable.

- Putain Greed... gémit Solf, désireux de sentir son amant en lui.

L'interpellé aurait bien continué sa délicieuse torture s'il n'était pas lui-même en train de craquer. Après deux brèves paroles et surtout parce qu'il ne souhaitait pas exagérer les courbatures du plus jeune, Greed retourna son petit malade sur le ventre, se servent des coussins soyeux pour remonter le bassin de son homme.

Pour taquiner un peu ce dernier et surtout parce qu'il en avait envie, il commença à embrasser lentement le magnifique dos de nageur de Solf, finement musclé mais très élégant en cherchant à en présentant deux doigts à la bouche de son amant qui entreprit de les humidifier en se permettant de les mordiller au passage, rappelant qu'il n'était soumis que pour cette fois.

Greed interrompit son chemin de baiser pour observer Solf continuer de le chauffer en passant sensuellement sa langue entre ses doigts. Il avait toujours su que son cadet avait des petits côtés dévergondés mais il ne l'avais jamais vu ainsi... Ah, fièvre bienfaitrice, pensa Greed en se sentant encore durcir sous le regard de braise que lui lançait son homme.

D'un geste lent, il libéra ses doigts et les présenta à l'intimité de Solf, en faisant rentrer un. A peine crispé, Solf laissa quand même un gémissement s'échapper de ses lèvres dont s'empara Greed avec gourmandise, redécouvrant encore et encore la douceur et la chaleur de son amant. Après une préparation rapide due à l'excitation pesante, Greed saisit le bassin de son homme d'une main et de l'autre la passa sous lui pour pouvoir lui caresser le ventre avant de plonger lentement en lui, attentif aux moindres crispations. D'ordinaire il n'attendait pas que Solf s'habitue à sa taille mais là il ne voulait pas l'endolorir plus.

- Pu-tain... Solf... souffla-t-il en posant son front contre la nuque chaude de son homme.

- Hmn ?

- Tant pis si tu me tue... Mais là c'est plus qu'un volcan, gémit-il en bougeant lentement.

Si la température corporelle de Solf l'avait chauffé, il sentait devenir fou dans la gaine chaude et étroite de ce dernier et sentir la peau douce sous son autre main l'enivrait au plus haut point... Quand le brun sous lui commença à rouler des hanches, Greed accepta l'invitation en entamant un long va et vient, profitant de sa position pour lécher et mordiller de temps à autre la nuque et l'oreille de Solf qui avait agrippé les draps entre ses doigts et accompagnait autant qu'il le pouvait les va-et-viens qu'il jugeait trop lents.

Finalement, l'ainé se laissa totalement envahir par la chaleur régnante dans la pièce et donna plus de force à ses coups de reins, pour le plus grand bonheur de Solf qui sentait son mal de crâne passer aux abonnés absents. Avec sensualité, Greed enchaîna ses a-coups puissant à quelques uns lascifs qui firent frissonner de la tête au pied son amant alors qu'il se fondait au plus profond de lui, cherchant la meilleure amie de Solf qu'il trouva dans un coup de rein bien précis qui fit malgré tout se cambrer son homme.

Entourant de ses bras le corps pâle qu'il aimait tant pour plus de proximité, l'ainé se laissa aller, trouvant presque à chaque fois la prostate de Solf qui n'était plus que frissons et gémissement. Dans un dernier coup de rein, il se libéra en lui, le bipolaire venant juste après dans un long râle.

Avec tout les efforts du monde, l'avidité personnifiée glissa à son côté, gardant le corps chaud contre lui. Tout aurait été parfait pour Solf si ce crétin n'avait pas encore ouvert la bouche pour rompre leur moment post-extase.

- Tu veux pas être malade encore plus souvent, bébé ? demanda Greed en caressant le corps a moitié endormit contre lui.

Un "Va te faire foutre" glacial fit éclater de rire l'avarice qui se vit contraint de quitter le lit, Solf ayant besoin de sommeil.

- Bon, Edward Cullen, je repasserait voir si t'es encore en vie demain matin, lança Greed en embrassant son amant pâle une dernière fois en se levant.

- Refait encore une fois un allusion comme quoi je suis un vampire et je tourne le cul pendant un an ! cracha Solf en lui lançant un coussin.

- Tu viendra me voir avant, bébé. Allez dors bien, à demain... Dracula, ajouta-t-il en fermant la porte de la chambre, évitant ainsi un nouvel oreiller.

Couché et proie à un nouvel mal de crâne, Solf liste mentalement tout les prochains meubles qu'il allait briser, en vengeance à ce qu'avait osé faire son gros enfoiré d'amant. Oh oui, dès qu'il serait guérit, Greed pourrait passer de nombreux coups de fils à Valérie Damidot...

FIN


*clin d'oeil au 3ème OS ^^


Tadam ! Et voici mon 4ème O-S lemoneux cette fois pour ce recueil !

Mmes amis, j'ai une mauvaise nouvelle, j'ai raté mon Bac donc je me tape une année de plus en terminale (y)

MAIS je n'arrêterais pas pour autant d'écrire mes fictions !

A ce propos, je pars en vacances jusqu'à mi-aout MAIS je prend mon ordi avec moi et donc le retour de mes vacances sera signalé par une vague de chapitre nottamment sur Juste quelqu'un à qui Parler que je compte terminer bientôt et la très attendue suite de Communication !

Voili voilou, si ce chapitre vous a plu, une petite review svp ? :D