Attention ! Nouveau chapitre ! Et surtout l'un de mes favoris (il est peut-être même en première place ^^)!

Sans plus attendre et après les déclarations d'usage, je vous laisse à votre lecture !

Disclaimer: JKR; KathSilver et bibi.

Plus Shiroten qui déchire à la correction ;D


Hermione :

Goyle était juste derrière elle alors qu'elle traversait rapidement les couloirs, faisant de son mieux pour ne pas penser à ce qu'elle était sur le point de faire ou comment elle allait s'y prendre. Non, penser à ça n'allait faire de bien à personne.

- Non pas que je n'apprécie pas mais pourquoi exactement viens-tu avec moi ? Demanda Hermione, essayant en vain de calmer l'appréhension qui lui tordait les entrailles.

- Je dois le retenir, répondit-il.

Et elle pouvait sentir ses yeux la scruter, donc pour toute réponse, elle hocha la tête. Avec un peu de chance, cela lui donna l'impression que ça ne la dérangeait pas.

La vérité ? Hermione était paniquée. Son cœur battait de plus en plus vite à chaque pas qu'elle faisait – et elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Pour être honnête, elle ne comprenait même pas pourquoi elle essayait en premier lieu. Elle détestait Malfoy, n'est-ce pas ? Mais non – ça ne pouvait pas être le cas. Certes, elle ne l'appréciait pas mais elle ne le haïssait certainement pas. Et pour une étrange raison, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Pas beaucoup, mais elle avait eu suffisamment confiance en lui, la nuit où Dean avait été attaqué, pour savoir qu'il protègerait les élèves. Mais là encore, bien sûr qu'il protègerait ceux de sa propre Maison. Cependant, Pansy lui avait demandé de faire cela et Hermione ne pouvait pas dire non.

Alors qu'elle passait les portes et que l'air vif du soir lui piquait le visage, Hermione paniqua plus encore. Qu'était-elle sensée faire ? Il souffrait – et elle était supposée le rejoindre et le blesser plus encore jusqu'à ce qu'il craque ? Comment cela pouvait-il avoir un sens ? Comment pouvait-elle s'obliger à le faire ? Il était un enfoiré froid et manipulateur mais elle ne pouvait pas approcher quelqu'un de blessé et lui faire plus mal encore. N'y avait-il pas un autre moyen ? Et si elle essayait une approche plus douce et tentait de le faire se sentir mieux ? Mais non, le fait qu'Hermione Granger essaye de l'aider ne ferait probablement que l'agacer et rien d'autre.

C'était ça ! Elle irait jusqu'à lui et lui dirait qu'elle essayait de l'aider. Peut-être que ça le pousserait à la provoquer – ce qui rendrait la tâche d'Hermione beaucoup plus facile. Elle n'était pas une brute tyrannique mais s'il la contrariait, sa langue s'aiguiserait toute seule.

Malfoy était assis au bord du lac, ses genoux ramenés contre son torse et entourés de ses bras. Dans un recoin de sa tête, Hermione nota que Goyle était parti s'assoir au milieu des rochers, dans l'attente. Mais toute son attention était portée sur le jeune homme devant elle. Celui qui, dans son désir d'avoir l'air fermé à tout ce qui l'entourait, n'avait jamais autant paru vulnérable aux yeux d'Hermione. Il était si figé qu'il aurait pu passer pour une statue. Le vent ébouriffait ses cheveux et l'obligeait à plisser ses yeux alors qu'ils lui balayaient le visage. Un frisson parcourut son corps et pour une raison inconnue, une part d'Hermione commença à lui faire mal.

Ce n'est pas avant que Malfoy ne ferme les yeux qu'elle sut pourquoi.

Ici, là où il pensait que personne ne le voyait, Malfoy avait révélé une chose qu'il avait cachée de lui-même au reste de monde. Ici, Malfoy laissait voir qu'il était humain.

Et maintenant, elle devait le démolir.

Rassemblant son courage, Hermione s'avança vers lui et elle sut exactement quand il l'entendit, parce qu'elle le vit se raidir et lever ses défenses. Et quand il tourna la tête vers elle, ses yeux – qui avaient capté toute son attention auparavant – étaient morts. Son visage ne changea même pas d'expression quand il vit que c'était Hermione qui venait vers lui et non Pansy. Comment était-elle supposée faire ça ? Autant commencer par la vérité.

- Pansy m'a envoyée ici pour t'aider. Déclara Hermione, cherchant une réaction sur son visage.

La seule chose qui se passa fut que ses yeux devinrent plus froids encore. Ça allait être plus difficile qu'elle ne l'aurait cru.

- Je ne sais absolument pas pourquoi elle a décidé de m'envoyer ici, bien que, de l'avis général, je sois capable de te faire réagir plus vite qu'Harry. Etonnamment, il n'avait pas l'air si content de l'apprendre. Je ne suis pas certaine de me ranger de leur côté. Tenta-t-elle.

Mais il ne fit rien. Il la fixait ouvertement mais avait l'air aussi vide qu'auparavant. Apparemment, le fait qu'Hermione soit là pour l'aider ne l'agaçait pas autant qu'elle l'aurait cru.

Intéressant.

Alors qu'est-ce qui le faisait sortir de ses gonds ? La vulnérabilité était une bonne option, surtout depuis qu'elle avait lu une fois que lorsque des personnes se renfermaient sur elles-mêmes, c'était parce qu'elles avaient peur d'être vulnérables. Et donc, Hermione fit appel à sa garce intérieure et commença à tenter de rendre Malfoy vulnérable.

- Ok donc, la fouine. Ce qui me rappelle quelque chose que je voulais te faire remarquer depuis un bout de temps maintenant. Tu es une fouine. Est-ce que tu savais que les fouines font parties de la famille des belettes(1) ? Non ? Eh bien maintenant, tu le sais. Dit Hermione.

Est-ce que ses yeux venaient de se plisser un chouïa ? Elle l'espérait vivement.

Ça n'aurait vraiment pas dû mais le fait de faire ça volontairement la mettait mal à l'aise.

- Quoi qu'il en soit, Fouine, j'aimerai te parler de ce qu'il s'est passé dans la salle de bain… Tu m'as présenté tes excuses. Tu m'as tuée sur ce coup là – surtout avec toutes ces conneries sur le fait que tu ne veux pas être comme ton père. Tu ne veux pas être comme lui ? Eh bien, ça me semble bizarre étant donné que tu as tenté de devenir son mini-lui depuis aussi longtemps que je te connais-

- Tu ne sais rien de moi.

Ah ! Ça ressemblait à du progrès, non ? Sa voix était néanmoins froide. Elle avait espéré entendre quelque chose de venimeux. Ça sonnait vide, mort même. Mais il avait parlé. Elle avait son attention.

- Tu crois que je ne te connais pas? Je vais te dire ce que je sais et on verra après.

Malfoy était maintenant face à elle, même si ses bras étaient toujours autour de ses genoux. Hermione s'assit à environ deux mètres de lui, en tailleur, tenant ses mains serrées entre ses genoux en espérant qu'il ne pourrait pas voir qu'elles tremblaient. Une fois qu'elle fut installée, Hermione commença à lui dire toutes les choses étranges qui l'avaient rendu perplexes à propos de Draco Malfoy.

- Je sais que ton visage est doux, quand bien même il est pointu. Je ne m'attendais pas à rencontrer de la peau douce ou de la chaleur quand je t'ai frappé en troisième année. Je sais aussi qu'à un certain degré, tu avais soit l'impression de le mériter, soit un certain respect pour moi vis-à-vis de mon geste, parce que tu n'en as jamais parlé ni cherché à me le faire payer. Etablit-elle.

La voix d'Hermione était froide ; elle devait l'être car sinon elle pourrait tremblotter.

Il ne réagit pas, mais elle vit que ses mains étaient sur ses genoux. Hermione se demanda si elles tremblaient autant que les siennes.

- Je sais que tu ne voulais pas que les Mangemorts m'attrapent à la Coupe du Monde de Quidditch. Harry et Ron ne faisaient pas vraiment attention, ils n'ont pas remarqué Crabbe, Goyle et toi courir partout, chercher. Ils ne t'ont vu que quand tu étais calme et debout droit devant nous. Et alors, tu l'as déguisé en insulte – ton avertissement. Mais c'était tout de même un avertissement. J'ai vu le soulagement dans tes yeux alors qu'ils me traînaient loin de là. Pourquoi ne voulais-tu pas qu'ils m'attrapent ? Etait-ce parce que j'avais gagné ton respect l'année d'avant ? Ou parce que tu ne hais pas autant les sangs-de-bourbe que tu le dis ?

Ses yeux s'écarquillèrent un tant soit peu. Etait-ce parce qu'il ne savait pas qu'elle s'en était rendue compte ? Ou parce qu'elle s'était appelée une sang-de-bourbe ? Elle continua.

- Je sais que tu ne pouvais pas me lâcher des yeux au Bal de Noël. Je sais, c'était un sacré changement. J'étais tellement heureuse de voir que j'avais obtenu le résultat escompté – tu savais que j'ai fait ça juste pour que tu te taises, n'est-ce pas ? Enfin, toi et les autres qui pensent comme toi. Je peux être féminine quand je le veux et il était temps de le montrer à tous. Je n'aurais jamais cru être le centre de ton attention toute la nuit. Je le sais car quand tu pensais que personne ne regardait, tu me souriais. C'était un petit sourire confus mais un sourire néanmoins. Ça te faisait quoi ? Le fait de ne pas lâcher du regard une sang-de-bourbe alors que tu avais une sang-pur à ton bras ?

Son visage était toujours fermé mais elle savait qu'elle commençait à l'atteindre. Elle ne l'avait pas quitté des yeux alors qu'elle parlait et pour cette raison elle avait remarqué que sa poitrine se soulevait plus vite qu'avant. C'était une bonne chose, parce que toutes ces pensées du passé ramenaient un tas d'émotions oubliées et elle n'avait aucune idée de combien de temps elle pourrait continuer à faire ça.

- Je sais que tu savais pour l'AD bien avant qu'Ombrage ne nous attrape. Ce qui veut dire que tu ne l'as dit à personne. Tu veux savoir comment je le sais ? Tu te la racontais une fois, en troisième année, à propos de ton parfum fait spécialement en Italie. Tu étais fier de dire à quiconque écoutait qu'il était unique en son genre. J'ai eu une opportunité de le sentir quand j'ai été suffisamment proche de toi pour te frapper. Mais ensuite, je l'ai senti une nouvelle fois durant le premier rendez-vous de l'AD à La Tête de Sanglier. Tu étais là. Tu te cachais au fond, près de la femme qui ressemblait à une banshee. Je me demande pourquoi tu n'en as jamais parlé ?

Oui, ses yeux étaient beaucoup plus ouverts maintenant. Aucun doute. Mais rien de ce qu'elle disait n'était suffisant. Elle avait espéré qu'elle n'aurait pas à le mettre en colère, que la vulnérabilité suffirait mais ce n'était pas le cas. Elle allait devoir l'énerver et peut-être même le blesser dans le processus. L'idée de mettre un autre à sa place, de lui faire vivre ce qu'elle avait traversé, lui retournait l'estomac. Hermione détestait les brutes. Elle les haïssait. Mais Pansy lui avait demandé de le faire. Et donc, Hermione continua.

- Je sais que tu te tenais là et n'a rien fait alors que j'étais torturée sous tes yeux.

Hermione dut s'arrêter un moment. Sa gorge se serrait sous le souvenir. C'était suffisamment difficile quand elle en rêvait, alors éveillée…

- Je sais que tu t'es tenu là et as regardé – ton visage aussi impassible qu'il l'est maintenant. Je le sais car je te fixais tout du long, tu te souviens ? Alors que je criais, je te regardais. Alors que je suppliais ta tante d'arrêter, alors que j'essayais de garder mes esprits pour lui mentir, je te regardais. Je te suppliais de m'aider et tu n'as rien fait.

Hermione avait arrêté d'essayer de retenir l'émotion dans sa voix. Sa gorge était à vif, elle pouvait sentir les larmes couler sur ses joues et elle fixa Malfoy, son regard accusateur. Il ne la quitta pas des yeux non plus. Son sourcil était si légèrement froncé qu'elle se demanda si c'était vraiment le cas. Mais elle ne pouvait pas nier la vitesse de sa respiration ou ses lèvres entrouvertes. Ça marchait. Ce qui était une bonne chose car au point où elle en était, elle n'aurait pas pu s'arrêter si elle avait essayé.

- Ton père était à côté de toi. Il souriait, heureux de voir la sang-de-bourbe recevoir ce qu'elle méritait. Etais-tu heureux ? Tu devais l'être car tu n'as rien fait. Tu te serais tenu là et aurais regardé des heures si ça avait duré autant, n'est-ce pas ? Tu te serais tenu là et aurais regardé Bellatrix alors qu'elle m'aurait tuée ou torturée jusqu'à la folie. Non, tu n'as pas dit qui nous étions. Mais tu t'es tenu là et tu n'as rien fait. Ce qui veut dire que tu as aimé ça. Ou peut-être que non. Peut-être que ça t'as ennuyé un tout petit peu. Mais tu n'as rien fait parce que tu es un lâche. Tu as toujours été un lâche et tu le seras toujours.

La bouche de Malfoy était fermée maintenant, ses lèvres pressée en une fine ligne. Elle l'avait atteint mais elle l'avait fait en mentant. Il fallait être brave pour refuser de tuer Dumbledore. Il fallait être brave pour ne pas les vendre. Elle savait qu'il avait été torturé pour ça après – les elfes de maison aimaient parler si vous étiez suffisamment insistant. Elle savait aussi que Malfoy n'avait jamais vraiment voulu être comme son père. Et elle savait qu'il ne l'était pas. Mais si cela devait fonctionner, il devait être persuadé qu'Hermione croyait en ses mensonges.

Elle se leva et le regarda de haut, elle l'avait atteint. Et maintenant, elle devait le finir.

- Un lâche et un raté, pas étonnant que ton père n'ait jamais été fier de toi, dit-elle.

Pour ce qui allait suivre, Hermione imita le ton moqueur que Bellatrix favorisait quand elle narguait ses victimes.

- Est-ce que papa sait que son tout petit garçon a protégé une sang-de-bourbe ? Est-ce qu'il sait qu'il a un jour pensé qu'elle était attirante ? Qu'est que papa dirait s'il savait ? Mais papa n'a pas besoin de connaitre ces choses pour savoir que tu es un raté et un lâche, hein ? Il en a eu besoin, Malfoy ? Non, parce que tout le monde sait que Draco Malfoy est un lâche et un raté qui ne peut même pas se racheter avec de l'intelligence parce qu'il arrive toujours en deuxième position et ce, après une sang-de-bourbe ! Pauvre, pathétique, lâche, Malfoy. Pas étonnant que papa ne t'ai jamais aimé-

- ARGH !

Le cri de rage de Malfoy lui avait tellement déformé le visage qu'il était méconnaissable. Il se jeta sur Hermione et ses yeux lui disaient qu'il allait la tuer. Sa baguette gisait au sol, oubliée, alors qu'il s'élançait ; il allait la tuer de ses mains. Mais Goyle fut là en un instant, le retenant. Alors qu'il se débattait contre l'emprise de Goyle, Hermione pouvait voir les larmes qui coulaient le long de son visage. Ses cris de colère étaient incompréhensibles mais l'atteignaient en plein cœur. Elle l'avait aidé, n'est-ce pas ? Alors pourquoi se sentait-elle aussi dégoutée d'elle-même ?

- Je-Je mentais, je sais que tu n'es pas un lâche… Je suis désolée, réussit à dire Hermione malgré les sanglots qui secouaient son corps. Oh, Godric, je suis tellement désolée !

Elle doutait qu'il l'ait entendue mais elle l'espéra quand même. Elle ne pouvait pas rester là et regarder le résultat de ce qu'elle avait fait, alors Hermione se retourna et courut.

Elle courut plus vite que jamais. Elle courut à travers les portes et les couloirs, laissant des larmes sur son passage. Elle entra en trombe dans la salle commune des Serpentards et passa son portrait tout aussi vite – ignorant les cris surpris de tous. Que le temps d'étude obligatoire aille se faire voir. Elle ne supportait pas l'idée d'être au milieu de tous après ce qu'elle avait fait.

Elle se sentait malade, dégoutante. Elle avait l'impression d'être comme ceux qui l'avaient tourmentée toute sa vie. Hermione courut jusqu'aux toilettes et ferma la porte derrière elle, avant qu'elle ne tombe au sol et ne rende tout ce qu'elle avait jamais pu manger dans sa vie, se demandant ce qu'elle était devenue.

Goyle :

Il avait regardé toute la scène, il avait tout entendu. Granger avait dit des choses qu'il aurait cru cachées aux autres mais non, Granger avait quand même su. Greg avait toujours pensé que Granger était trop intelligente pour son propre bien.

Mais elle l'avait fait, et il avait su aussitôt qu'elle avait commencé à parler du père de Draco qu'il devait se tenir prêt. Tout était allé comme ils avaient prévu – jusqu'à ce que Granger craque.

- Je-Je mentais, je sais que tu n'es pas un lâche… Je suis désolée ! Oh, Godric, je suis tellement désolée !

Granger l'avait convaincu qu'elle croyait tout ce qu'elle racontait mais il fut arraché de ses pensées quand il manqua de relâcher Draco. Peut-être que ses excuses aideraient plus facilement Draco à se calmer et il espérait que ça serait le cas. Laisser Draco le frapper jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits faisait bien plus mal qu'il ne voulait bien l'admettre.

Alors que son meilleur ami se débattait dans ses bras, le chagrin l'envahit. Greg voulait plus que tout aider son ami mais il n'avait jamais été un homme de mots et il n'avait donc aucune idée de ce qu'il pourrait dire. Il n'avait jamais autant regretté son silence constant qu'en ce moment. Son cœur se serrait pour son ami et il ne pouvait rien faire. Mais qu'il soit maudit s'il ne tentait rien. Alors, ignorant les insultes inintelligibles de Draco, Greg essaya de parler.

- Draco.

La voix de Greg était plus forte qu'il ne l'aurait cru.

- Ecoute-moi, mec. Tu l'as entendue ? Elle ne croit pas ce qu'elle a dit. Tu n'es pas un lâche, Draco. Tu le sais. Elle mentait, Pansy l'a envoyée pour te rendre dingue et elle l'a fait. Mais elle mentait. Tu m'entends ? Tu n'es pas un lâche. Elle mentait, Draco.

Il savait qu'il se répétait. Il savait qu'il n'était pas éloquent mais pourtant, ça marchait. Draco avait cessé de jurer et essayait simplement de s'échapper à présent.

- Non, je ne te lâche pas jusqu'à ce que tu m'aies écouté. Elle s'est assise là et a souligné exactement ce qui faisait que tu n'es pas comme ton père. Elle sait que tu n'as rien à voir avec lui. Tu es un bien meilleur homme qu'il ne l'est, Draco, et tu n'es pas un lâche. Merlin sait que tu n'es pas un lâche. Elle mentait. Maintenant, tu te reprends parce que Pansy arrive et que si elle te voit comme ça, tu vas devoir subir un de ses câlins. Penses-y, mec. Un des câlins de Pansy. Rien ne vaut la peine d'en recevoir un. Dit-il, absolument sérieux.

Et un miracle eut lieu, Draco se figea dans ses bras, se détendit et puis parla.

- J'ai compris, ok ? Maintenant, pose-moi avant qu'elle n'arrive. Dit Draco.

Sa voix était rauque et tremblante mais bien loin de la violence qu'elle crachait auparavant.

- Tu ne vas pas essayer de tuer Granger ? Demanda Greg.

- Non.

Greg posa son ami et s'éloigna pour lui donner de l'espace. Il aurait vraiment voulu continuer à le surveiller mais il entendit alors les hurlements de Pansy et dut se retourner pour se préparer à se protéger d'elle. Personne ne savait à quoi s'attendre quand Pansy commençait à hurler.

- Gregory !

Il tressaillit. Il détestait que les gens utilisent son prénom entier et elle le savait. Ses yeux étaient sauvages et posés uniquement sur lui, et il doutait qu'elle se souvienne que Draco était là. Ce qui était bien, pensa-t-il, car cela donnerait à son ami un moment pour se calmer.

- Tu étais supposé l'empêcher de faire quoi que ce soit de stupide ! Imagine donc ma surprise quand j'ai vu Hermione courir le long d'un couloir, en pleurs comme si quelqu'un était mort ?! Qu'est-ce qui s'est passé ici ? Elle était supposée énerver Draco, pas se blesser dans le processus ! Est-ce que tu les as laissés seuls ? Tu as intérêt à… Attend, où est-il ? Termina-t-elle alors que ses yeux avaient quitté Greg pour regarder autour d'elle.

Greg la regarda comme si elle était sénile.

- De quoi tu parles, il est juste-

Mais il s'arrêta. Draco n'était nulle part en vue.

Merde, il avait dû disparaitre quand Pansy avait commencé à lui crier dessus. Il essaya de voir s'il y avait quelqu'un qui allait vers le château mais il faisait noir et sa vue n'était pas la meilleure. Une pensée lui vint, et tandis que Pansy appelait leur ami, Greg cherchait au sol là où il était certain qu'il l'avait vue tomber. Mais elle n'était pas là.

Draco était partit et il avait pris sa baguette avec lui.


(1) Alors, en anglais, fouine se dit "ferret" et bellette se dit "weasel". En fait, dans les bouquins, Draco appelle Ron la belette: weasel/weasley. Vous saisissez? Donc Hermione a comparé Draco à Ron ^^


Alors ? Alors ? C'est pas un chapitre de fou ? Merlin que je l'aime ce chapitre ! Vite, je VEUX vos avis !


RAR :

Zoe Longue Cerf : Merci ^^ Alors, ce chapitre ? Bises


En attendant le prochain,

xoxo