Bonjour a tous, et encore une fois je suis désolé de la façon dont je vous traite. Je n'arrive absolument pas à maintenir un rythme a peu près constant.

Merci tout de même à mes lecteurs, j'espère que l'aventure continue à vous plaire.

Merci tout particulièrement à :

Haru-carnage : Eh oui, sacré lui ! Et on Harry n'en a pas fini avec lui !

Darkrogue1 : Je me rappelle d'une fois ou j'ai du tenir sept jours… C'était dûr !

Stele33 : Ça c'est sûr ! Mais ça n'aurait sans doute pas eut le même effet.

Luffynette : C'est dûr en effet, mais il faut bien qu'elle s'occupe de son invité ! Autant que la punition ait une utilité.

Matsuyama : Harry passe de monde fantastique en monde merveilleux. Heureusement, les Dursley resteront toujours rationnels au milieu de toutes ces bizarreries.

Alycia Panther : Ah, les punitions … rarement efficaces, mais toujours autant utilisées. On se demande pourquoi.

-oooOOOooo-

Chapitre 21 : Été calme chez les Granger

Hermione et Harry passèrent la matinée à jouer au monopoly, l'un des seuls jeux présents chez elle, avant de décréter d'un commun accord que le jeu était trop répétitif et aléatoire.

Hermione chercha donc une autre occupation pour l'après midi. Harry proposa sans trop y croire « regarder la télé », chose qu'il n'avait jamais vraiment expérimenté. Hermione claqua alors dans ses doigts :

– J'ai mieux ! Mes parents ont pas mal de cassettes. Il est grand temps de refaire ta culture !

Harry passa donc l'après midi à découvrir quelques grands classiques Disney.

Après le retour de monsieur et madame Granger, la soirée fut plutôt morose. Les adultes semblaient encore en tenir rigueur à leur fille pour le manque d'explications qu'ils avaient eut.

Le lendemain matin, Emma Granger les accompagna à Oxford Street, où Harry fut submergé par la foule et la variété des magasins présents. Heureusement, ils n'eurent pas à y rester très longtemps. Hermione savait déjà ce qu'elle voulait acheter à Neville : un livre de botanique moldue.

Ils passèrent tout de même un certain temps à faire du lèche vitrine, ce que Harry n'avait jamais fait. Il trouva l'expérience assez frustrante. Pourquoi regarder toutes ces choses dont on savait qu'on n'allait pas acheter ?

Harry avait beau chercher, il ne trouvait rien de moldu à acheter à Neville. Tout nouveau gadget électronique était voué à se détériorer rapidement dans un environnement magique. Justin Finch-Fletchey avait perdu sa montre dernier cri au bout de quatre jour à Poudlard. Il ne voulait pas non plus acheter un livre, sachant que son ami en recevrait déjà un de Hermione.

Après un peut moment, ils passèrent donc côté sorcier. Ils visitèrent bien sûr en premier la banque, où Harry fut bien embarrassé de voir l'expression ébahie de Hermione et sa mère en voyant les monceaux de pièces occupant son coffre. Après avoir parcouru plusieurs boutiques, Harry finit par mettre la main sur un nécessaire pour bulles de savon magique – bulles garanties 10 minutes, permettant de produire sphère, polygones réguliers et ayant même une option pour générer des étoiles – qu'il acheta pour son ami.

Harry était ravi de se retrouver enfin dans son élément. Chouettes, balais, chaudrons, baguettes... Il en était à se demander comment il avait pu s'en passer pendant un mois. Il aurait bien eut envie de se servir de nouveau de sa baguette, peu importe le sort, juste pour se montrer qu'il pouvait le faire. Mais c'était interdit, et mieux valait ne pas s'attirer d'ennui.

Ils finirent par retourner du côté moldu, pour se trouver un restaurant, et attendre 14 heures, que Neville vienne les chercher. Ils jetèrent leur dévolu sur une pizzeria, et Harry eut même le droit de se régaler avec une glace, ce qu'il n'avait pas eut l'occasion de déguster depuis qu'il avait quitté Poudlard.

Ils n'eurent pas bien longtemps à attendre au chaudron baveur, Neville et sa grand-mère étant arrivés en avance. Ce fut elle qui expliqua le fonctionnement de la poudre de cheminette.

– C'est très simple : il faut en jeter une poignée dans le feu. Ensuite, tant qu'il est vert, il faut rentrer dedans, et annoncer sa destination à haute voix. Dans notre cas, "maison Londubat". Il est conseillé de prendre une bonne inspiration avant de rentrer dans le feu, et de bien prononcer la destination. C'est comme un sortilège. Un défaut de prononciation peu s'avérer problématique. Il est trop fréquent de se retrouver dans la mauvaise cheminée... Et gardez bien les bras le long du corps. C'est moins inconfortable.

Neville, fait donc la démonstration pour tes amis, je passerai en dernier.

Le voyage s'avéra rapide et inconfortable, même en plaquant ses bras le long de son corps. Après avoir prononcé les mots "maison Londubat", Harry se sentit aspiré par le conduit d'évacuation des fumées. Le bruit était insoutenable, il avait bien fermé les yeux pour essayer de diminuer la sensation de malaise causée par sa rotation rapide mais c'était peu concluant.

Tout fini par s'arrêter. Il entrouvrit les yeux pour voir devant lui Neville, souriant, qui lui tendait la main :

– Bienvenue chez moi, Harry ! J'espère que ta première fois n'était pas aussi horrible que la mienne.

Harry répondit simplement par une grimace.

Il émanait de la pièce où il se trouvait une profonde impression d'ancienneté. La maison des Dursley était récente, et aménagée selon les derniers goûts moldus. La maison des Granger, un peu plus vieille, comprenait le dernier cri de la technologie. Là, Harry se sentait transporté dans un autre siècle. Même Poudlard ne pouvait rivaliser, sa magie le rendant si particulier, presque féerique. La pièce, et toute la maison était remplie de vieilleries. Antiques fauteuils en velours, animaux empaillés depuis sans doute plusieurs dizaines d'années, meubles en bois massif sculpté, tout contribuait à rendre l'atmosphère un peu plus oppressante, et Harry plaignit intérieurement Neville d'avoir gradit dans cette maison.

Ils passèrent l'après midi à jouer dehors. Augusta Londubat avait préparé pour son petit fils et ses amis une chasse au trésor à travers la propriété. Quand ils eurent fini de s'amuser entre eux, ils passèrent au goûter et la la remise des cadeaux.

Harry fut totalement pris par surprise : au lieu d'un gâteau, il y en avait deux. Ses amis avaient pensé à son anniversaire, que lui-même avait oublié après les péripéties des derniers jours.

Il reçut en cadeau un « Comète 260 », balai commercialisé l'année précédente, pour lequel ses trois amis s'étaient cotisés. Mais si ce cadeau lui fit énormément plaisir – après tout, les cours de vol lui manqueraient sans doute et il apprécierait sans doute faire quelques tours sur son nouveau balai – ce qui lui fit le plus plaisir fut une simple explication de Mme Londubat sur le courrier international.

Il était apparemment horriblement cher : trois noizes la lettre ! Et impossiblement long : rendez-vous compte, la lettre pouvait mettre cinq jours à arriver. Mais il suffisait d'aller au bureau de poste le plus proche, ou d'y envoyer un hibou avec la lettre et le règlement, et le tour était joué.

Ça voulait dire qu'il allait pouvoir correspondre avec Sally-Ann ! Sans l'air revêche d'Augusta, Harry n'aurait pas réussi à se retenir de sauter au coup de la grand-mère.

Après être rentré chez les Granger, Harry passa un mois assez agréable. Sally-Ann lui manquait toujours, mais il s'occupait, et lui écrivait de longes lettres. Après une longue discussion, Hermione put convaincre ses parents de la laisser lire vingt minutes par jour. Elle en fut donc réduite à accompagner Harry dans toutes sortes d'activité : shopping, parc d'attraction, cinéma, piscine…

Le mois d'août passa en un éclair.

Une semaine avant la rentrée, Emma Granger annonça à sa fille que la punition était levée. Ils iraient faire les courses scolaires dans la matinée, et les enfants auraient ensuite une semaine pour reprendre un rythme scolaire, et finir leurs devoirs de vacances.

Après plus de trois semaines sans lire Hermione faillit crier de joie en apprenant qu'elle allait de nouveau avoir le droit d'ouvrir un livre. Ces derniers jours, Harry l'avait surprise à plusieurs reprises à fixer intensément panneaux, affiche ou boites d'emballage un bref moment, puis s'en détourner, déçue et insatisfaite.

Les courses se firent sans trop de problèmes. Ils durent bien sûr passer chez Madame Guipure pour avoir de nouveaux uniformes à leur taille, chez l'apothicaire afin de refaire leur stock d'ingrédients, et aller acheter les parchemins, encres et plumes nécessaires pour une nouvelle année. Harry souhaita faire une halte au magasin spécialisé en hiboux pour Hedwige. Mais l'arrêt le plus important était la librairie Fleury et Bott. Ils devaient acheter chacun huit livres.
Le livre des sorts et enchantements (niveau 2) par Miranda Fauconnette, mais surtout l'intégrale en sept volumes d'un certain Gilderoy Lockhart. Quand ils virent les prix de ces derniers, monsieur et madame Granger pestèrent contre les professeurs qui faisaient acheter une quantité astronomique de matériel qui ne servirait peut -être même pas pendant l'année.

Harry réfléchit quelque seconde, puis dit :

– Euh... Monsieur Granger, si vous voulez, je peux payer pour Hermione. Il faut bien que je trouve un moyen de vous rembourser de votre gentillesse.

Daniel Granger regarda sa femme, tout aussi surprise que lui, et se retourna vers le garçon.

– C'est très gentil à toi de proposer, mais ce n'est pas ton rôle de subvenir aux besoins de notre enfant. Pour le moment tout du moins, finit il en lançant un clin d'œil à sa fille.

– PAPA ! protesta Hermione.

– Allons, allons... ne t'inquiètes donc pas, Harry. L'argent n'est pas un problème je t'assure. Et il est absolument hors de question que tu te mettes en tête de devoir nous rembourser quoi que ce soit pour cet été.

Les Granger ont vraiment étranges, songea Harry. Je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai entendu dire les Dursley que je leur coûtai trop cher et que je n'en faisais pas assez pour les dédommager de ma présence. Enfin... il faudra quand même que je fasse quelque chose !

Voyant l'air préoccupé de Harry, Emma le prit à part:

– Si tu veux faire quelque chose pour nous, j'ai bien une idée...

Hermione ne tint pas plus de 30 secondes après être rentrée dans la voiture avant de demander la permission d'ouvrir un de ses nouveau livres. Dès qu'elle l'eut, elle se rua sur le premier livre qu'elle trouva : « Flâneries avec le Spectre de la mort », et ne le lâcha pas de tout le trajet.

Durant les quelques jours qui suivirent, il fut très difficile de communiquer avec Hermione, qui, absorbée par sa lecture, n'accordait qu'une infime partie de son attention au monde réel. Malgré les remontrances de ses parents, elle ne participait plus aux discussions pendant les repas, et passait le reste de ses journées un livre ouvert devant elle.

Harry profita de ces quelques jours pour se remettre à jour avec ses cours. Il n'avait pas ouvert un grimoire depuis maintenant presque un mois, et il retrouvait ses cours avec plaisir.

Bientôt août arriva à son terme, et il fut se préparer pour le voyage du lendemain. Harry suivait les directives d'Emma Granger, qui elle-même suivait une liste de contrôle éprouvée. Hermione quant à elle, essayait de faire de même, mais elle donnait l'impression d'errer dans un autre monde et de réagir à peine aux ordres de sa mère. En six jours, elle avait fini l'ensemble des livres de Lockhart, ce qui s'était avéré un épisode de lecture un petit peut trop intense, surtout après un sevrage d'un mois.

Finalement, les valises furent prêtes, il ne resterait plus qu'à y mettre pyjama et trousse de toilette le lendemain avant de partir.

Le lendemain matin, le téléphone sonna à 9 heures, réveillant en sursaut monsieur et madame Granger. Les réveils, pourtant prévus à 8 heures, n'avait pas sonné. Daniel, en retard à son cabinet, embrassa sa femme qui devait accompagner les enfants à la gare, s'habilla rapidement, et fila sans même prendre un petit déjeuner.

Il fallait trois bons quarts d'heure pour arriver à la gare, et madame Granger aimait arriver en avance. Le départ de la maison était donc prév 45, ce qui laissait tout juste le temps aux enfants pour avaler un petit déjeuner, finir leurs valises, et monter dans la voiture.

Alors que Harry descendait les escaliers, sa valise, pleine à craquer de nouveaux vêtements, se déchira, laissant tout son contenu se répandre par terre. Emma Granger ne s'affola pas et donna à Harry un nouveau sac, puis l'aida à le remplir.

Quand madame Granger voulu démarrer la voiture, celle-ci refusa tout bonnement de faire le moindre bruit. Madame Granger appela donc un taxi. L'heure avançait, mais ils pouvaient encore arriver à temps.

Le chauffeur pesta pendant toute la durée du trajet. De toute sa carrière, il n'avait jamais vu autant de bouchons. Entre la résidence des Granger et la gare, ils durent contourner pas moins de cinq accidents de voiture. Heureusement, le chauffeur connaissait Londres comme sa poche, et il finit par se garer à proximité de la gare.

– Et voici, il vous reste trois minutes de marche, mais si vous voulez arriver à temps, je pense que c'est mieux que je vous dépose là !

Emma Granger paya le chauffeur, et elle se précipita vers la gare, accompagnée des deux jeunes sorciers.

L'horloge de la gare indiquait 10 h 56. Munis de chariots, Harry, Hermione et Emma marchaient le plus vite possible. La barrière vers le monde magique était en vue, les enfants pouvaient encore attraper le train.

Harry accéléra encore un peu, poussant son chariot vers la barrière et :

– BLANGGG !

Son chariot avait rebondi au lieu de passer à travers. Le passage vers le monde magique était fermé.