Renaissance

Bonjour tout le monde, vous allez bien?

Et bien voici donc le dernier chapitre de cette fic :/

Je voulais vous remercier pour toutes vos reviews, vos follows, vos ajouts en favoris, puis les gens qui lisent dans l'ombre aussi! Vous êtes vraiment géniaux! Je sais que j'ai les meilleur(e)s lecteurs(rices) de tout l'univers :)

Merci à ceux qui me suivent depuis le début! Depuis "Rédemption" et "Obsession" J'ai adoré partager mes fics avec vous!

Merci à ma EvilRegalFamily qui se reconnaîtra, merci pour vos réactions et vos menaces lol je suis contente de savoir que vous m'appréciez toujours autant, même après que j'ai malmené vos petits cœurs!

Un grand merci tout particulier à ma tortue ninja, mon Muldy, mon Cortex, bref Gottevil! Il a été un super beta et il est mon premier fan! Sans lui, la fiction n'aurait pas été ce qu'elle est aujourd'hui. Merci pour tes conseils, tu es tout simplement génial :)

Bref sans plus tarder, voici le chapitre 46, il est rated M (il faut bien finir en beauté)

A bientôt pour de nouvelles aventures SwanQueen et surtout ne perdez pas espoir de les voir ensemble un jour dans la série!

Bonne lecture :)

Enjoy ;)


Chapitre 46

- Tu crois qu'il nous voit de là-haut ?

- J'en suis certaine. Il veille sur nous.

- J'aurais tellement aimé le connaître.

- Crois-moi il aurait adoré aussi.

Régina et Henry se trouvaient au cimetière, devant la tombe du père de la jeune femme. Cela faisait dix ans qu'il avait été assassiné par Neal. Dix ans que Régina était sortie de prison et dix ans que Henry était né. D'un commun accord, Emma et Régina avait décidé de raconter la vérité à leur fils sur leur rencontre et les événements qui s'en étaient suivis. Évidemment, le jeune garçon avait posé des questions sur son père et la blonde n'avait pas hésité à dire les faits tels qu'ils s'étaient passés. Il avait été choqué mais ses mamans avaient su trouver les mots pour le rassurer.

- Chéri, on y va ? Je ne voudrais pas être en retard pour ta fête d'anniversaire, dit la brune en souriant.

- Oui ! J'ai hâte d'avoir mes cadeaux, dit-il tout excité.

Ils montèrent donc dans la berline noire et se rendirent directement au manoir. Suite à la mort du maire de Storybrooke, de nouvelles élections ont eu lieu. Les habitants appréciant Henry et ayant eu vent du procès de Régina, décidèrent de la nommer à la tête de la ville. Deux ans plus tard, lorsque Henry avait été en âge d'aller à l'école, Emma s'ennuyait ferme dans la grande maison vide alors Régina lui avait proposé de participer aux élections du Shérif. La blonde avait été quelque peu effrayée à cette idée mais avait fini par se présenter et avait été élue à sa plus grande surprise. Leur mariage s'était fait quelques mois plus tard, en présence de leur deux témoins : David et Mary-Margaret. Elles avaient préféré faire un mariage intime avec leurs fidèles amis et leur fils.

- Emma ? On est rentré !

- Je suis dans le jardin, cria la jeune femme.

Henry et la brune allèrent la rejoindre. Elle était occupée à cuire les saucisses et autres merguez au barbecue.

- Tout va bien ? Demanda Régina.

- Oh oui, c'est juste que ce barbecue ne veut pas fonctionner correctement.

La jeune femme jeta un œil pour vérifier les dires de sa femme.

- Mais non, tout ça m'a l'air très bien.

- Mouais. On verra quand on mangera.

La sonnette retentit et Henry se précipita vers la porte pour ouvrir, laissant ses deux mamans seules.

- Régina Swan-Mills, n'auriez-vous pas oublié quelque chose ? Dit Emma d'un air coquin.

La brune leva les yeux au ciel et sourit. Elle attrapa ensuite la jeune femme par la taille et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Emma ouvrit la bouche pour venir jouer avec la langue de Régina qui gémit à ce contact.

- Et ben vous n'avez pas changé vous deux !

Les deux jeunes femmes se séparèrent en rigolant.

- Toi non plus à toujours nous interrompre.

Emma enlaça David tandis que Régina fit de même avec Mary-Margaret. Le couple s'était installé à Storybrooke un an après la libération de la brune. L'infirmière avait trouvé un emploi dans l'école communale de la petite ville tandis que le gardien avait récemment démissionné de la prison pour devenir l'adjoint de la blonde, pour le plus grand bonheur de cette dernière.

- Installez-vous, je vais chercher l'apéritif, dit Régina en parfaite maîtresse de maison.

Henry arriva en courant :

- Maman ! Regarde ce que Mary et David m'ont offert, dit-il en brandissant fièrement deux épées.

- Oh c'est super, s'enthousiasma Emma, tu vas pouvoir jouer au chevalier.

- Ouais ! David tu viens jouer avec moi ?

Le jeune homme accepta et bientôt le jardin fut envahi par des coups d'épée.

- On a qu'à dire que tu es le prince charmant, dit Henry.

- Et moi je suis qui ? Demanda Mary-Margaret.

Le jeune garçon s'arrêta un instant pour réfléchir :

- Et bien toi, tu seras Blanche- Neige.

Le visage de l'infirmière se décomposa :

- Blanche-Neige ? Pourquoi elle ?

- Parce que tu lui ressembles !

- Je... Quoi ? Oh non ! Je ne peux pas être une autre princesse plutôt ? Je sais pas moi, la petite sirène par exemple.

- Et non parce que la petite sirène c'est moi, j'ai déjà son prénom.

- Ariel ! Cria Henry en se jetant au cou de la rouquine, je suis trop content de te voir.

- Moi aussi bonhomme. Tiens pour ton anniversaire de la part d'Aurore et moi.

Henry prit le paquet et le déballa à la vitesse de l'éclair. Il avait eu un pull à l'effigie des tortues ninja. Il embrassa les deux jeunes femmes pour les remercier avant d'aller déposer le vêtement en question sur une chaise.

- Bon David on reprend, dit-il en empoignant son épée, bien décidé à gagner la bataille.

Régina arriva avec les verres et l'apéro. Elle servit ses invités avant de s'asseoir tranquillement à côté de ses amies. Henry se tourna vers Emma :

- Maman tu joues avec nous ?

- Non gamin, j'ai pas envie de cramer les saucisses hein. Demande à ta mère.

La brune leva un sourcil :

- Jouer à quoi ?

- Ben aux chevaliers de la forêt enchantée. David est le prince charmant, Mary elle est Blanche-Neige et toi, tu n'auras qu'à être la méchante reine.

- Pourquoi devrais-je faire la méchante ?

- Parce que tu fais peur quand tu te fâches sur moi. Et puis si tu veux moi je fais le méchant roi et à nous deux on détruira le bonheur des gentils.

Régina écarquilla les yeux et se tourna vivement vers sa femme :

- Ne me dis pas que tu l'as laissé regarder « la guerre des Mondes » !

- Quoi ? Non bien sûr que non, dit la blonde en baissant le regard vers les merguez.

- Et en plus tu oses me mentir !

Emma déglutit péniblement. Elle devait reconnaître que son fils avait raison, quand Régina était en colère, elle pouvait faire vraiment peur.

- Bon ça va être cuit, dit-elle pour changer de sujet, Ariel et Aurore vous pouvez aller chercher les assiettes s'il vous plaît ? Elles sont dans le placard au dessus de l'évier.

Les deux femmes acquiescèrent et entrèrent dans la maison. La blonde lâcha sa fourchette et se dirigea vers sa femme pour l'enlacer :

- 'Gina, ne me fais pas la tête, promis je ne le laisserais plus regarder ce genre de film !

- Moui.

Emma déposa une pluie de baisers dans le cou de la brune, ce qui la fit soupirer :

- Très bien tu es à moitié pardonnée.

- Et je saurais me faire pardonner entièrement, dit-elle d'une voix pleine de désir.

Régina frissonna et se dégagea du shérif pour se servir un verre de cidre.

- Bon elles en mettent du temps pour ramener des assiettes, dit la blonde, j'ai faim moi.

N'y tenant plus, elle se dirigea vers la cuisine et se figea en voyant Ariel, couchée sur le plan de travail, le chemisier relevé. Aurore lui léchait les seins tandis que sa main droite était dans le pantalon de la rouquine. Emma sentit une vague de chaleur l'envahir. Elle mit un certain temps avant de reprendre ses esprits :

- Non mais vous foutez quoi là sur MON plan de travail dans MA cuisine ?

Les deux jeunes femmes sursautèrent et tentèrent de remettre leurs vêtements en place.

- On cherchait les assiettes, dit Aurore en rigolant.

- Et bien ça m'étonnerait que tu les trouves dans la culotte d'Ariel. Vous imaginez si Régina était arrivée ou pire Henry ?

- Pour Régina, elle a l'habitude...

- Tais-toi !

Ariel regardait ses pieds, trop embarrassée alors qu'Aurore s'amusait beaucoup de la situation. Emma se dirigea vers le placard, prit les assiettes et les tendit à ses deux amies :

- Au jardin tout de suite ! On a faim.

La blonde prit quelques minutes pour se remettre de ses émotions. Elle avait beau essayer de penser à autre chose, elle revoyait la scène dans sa tête et avait une envie folle de Régina à cet instant précis. Elle sortit à l'extérieur afin de retrouver ses convives. Une fois que tout le monde fut servi, Emma s'installa à côté de sa femme. Le repas se passa dans une ambiance sereine et bon enfant. Après avoir mangé, la blonde posa nonchalamment sa main droite sur la cuisse de Régina. Cette dernière ne fit pas attention jusqu'à ce que la main d'Emma remonte dangereusement vers son entrejambe. La brune la repoussa discrètement et la fusilla du regard pour bien lui faire comprendre que ça n'était ni l'endroit ni le moment. La mairesse se leva pour débarrasser et aller chercher le gâteau. Henry souffla ses bougies sous les applaudissements avant de prendre un gros bout :

- Il est trop bon maman ! Dit-il.

- C'est toi qui l'a fait ? Demanda Mary-Margaret à Régina.

- Oui. Parce que bon je peux laisser le barbecue à Emma mais question pâtisserie, c'est même pas la peine.

- Han c'est même pas vrai, dit la blonde faussement vexée.

Ils éclatèrent de rire sachant pertinemment que la brune avait raison.

- Maman, j'ai toujours pas eu mon cadeau de votre part, dit Henry d'un air boudeur.

- J'attendais que tu aies mangé le gâteau avant de te le donner. Je vais le chercher, dit Régina.

Elle s'excusa et se leva pour aller dans sa chambre. Elle ouvrit sa garde-robe et prit la paquet cadeau pour son fils. Elle poussa un hoquet de surprise lorsqu'elle sentit deux mains agripper sa poitrine et des lèvres chaudes sur son cou. Elle se retourna et tomba nez à nez avec sa femme :

- Tu m'as fait peur.

- Pardon, je ne voulais pas.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Rien. En fait...J'ai terriblement envie de toi.

Sans laisser le temps à Régina de répondre, Emma captura ses lèvres dans un baiser passionné. Elle prit le cadeau de Henry et le déposa par terre avant d'empoigner les fesses de la mairesse pour la soulever et la poser sur le lit.

- Emma, on a des invités.

- Chut. Tu me rends folle avec cette jupe.

Le shérif passa ses mains sous la jupe de la brune et enleva d'un coup sa culotte. Régina gémit , elle avait envie de sentir les doigts de sa femme en elle mais savait très bien que ça n'était pas raisonnable. Elle repoussa doucement la blonde et se releva.

- Qu'est-ce que tu fais ? Dit Emma totalement perdue.

- Je descends, Henry attend son cadeau.

La blonde lui offrit un air coquin :

- Madame Le Maire, si vous ne revenez pas tout de suite sur ce lit, je garde votre culotte.

Régina fixa la jeune femme quelques instants et haussa les épaules :

- Je m'en fiche, garde-la si ça te fait plaisir.

Et elle sortit en laissant Emma bouche bée mais excitée par la perspective que sa femme était en jupe, sans rien en dessous. Elle se leva et descendit pour rejoindre les autres.


Henry avait explosé de joie en découvrant le cadeau de ses mères : une console de jeux. Il avait demandé à l'essayer de suite et David avait proposé de l'aider à la brancher sur la télé et ils avaient fait une partie de Tekken ensemble. Finalement, après avoir été battu cinq fois, l'ancien gardien déclara forfait. Vers vingt-deux heures, les deux couples décidèrent de rentrer pour laisser la petite famille profiter d'un moment intime ensemble. Henry n'avait pas quitté sa console :

- Henry, je te laisse encore dix minutes, le temps que je range le jardin et après tu éteins et tu montes te coucher, dit Régina.

- Oui maman.

- Emma tu viens m'aider ?

- J'arrive dans une minute.

La blonde attendit que la brune soit à l'extérieur avant de rejoindre son fils :

- Je t'offre une grosse glace demain si tu joues encore au moins pendant une demi-heure.

Le jeune garçon fronça les sourcils :

- Pourquoi ?

- Ne pose pas de question. Deal ou pas ?

- Ça dépend. J'aurais droit à un supplément de chocolat et de crème chantilly ?

- Tout ce que tu voudras !

Henry sourit et tapa dans la main de sa mère :

- Deal.

- Merci !

Emma sortit précipitamment du salon pour se rendre dans le jardin.

- Régina, laisse ça et vient te poser cinq minutes, dit-elle en s'allongeant sur une chaise longue, il fait tellement bon et le ciel étoilé est magnifique.

La brune soupira mais devant le regard suppliant de sa femme, elle capitula. Elle voulut s'asseoir entre les jambes de la blonde mais cette dernière l'en empêcha et la tourna face à elle pour que Régina se mette à califourchon sur elle.

- Hum... Tu as une idée en tête ? Dit la mairesse en souriant.

- Ça se peut bien. Es-tu toujours sans culotte ?

Régina tourna la tête vers la maison pour s'assurer que Henry n'était pas là.

- Tu n'as qu'à vérifier, chuchota-t-elle.

La blonde sourit et caressa délicatement les cuisses de la jeune femme. Elle remonta lentement vers l'intimité de sa femme et gémit en sentant à quel point Régina était mouillée. De son doigt, elle caressa le sexe de la brune de bas en haut. Sa main gauche remonta et déboutonna le chemisier de l'ancienne détenue. De sa bouche, elle embrassa la naissance de ses seins et vint ensuite dégrafer le soutien-gorge de son amante. Régina gémit et passa une main derrière la nuque d'Emma pour accentuer la pression de sa langue sur son mamelon durci par l'excitation. La blonde introduisit alors deux doigts dans l'intimité de la mairesse qui se mordit la lèvre pour ne pas hurler de plaisir. Le shérif commença un mouvement de va-et-vient et titilla le clitoris de sa compagne avec son pouce.

- Oh...Oui... Em'... Plus vite.

La brune rejeta la tête en arrière tandis qu'elle faisait bouger son bassin pour approfondir le contact des doigts d'Emma en elle. Sentir la langue, les dents de sa femme lui mordiller les tétons la rendait folle. Elle sentit son corps se contracter. Elle voulait crier toute sa jouissance mais se retint pour ne pas alerter leur fils.

- 'Gina, bébé, jouis pour moi.

Dans une dernière secousse, Régina fut envahie par un orgasme fulgurant, son corps tremblait et sa respiration était saccadée. Elle tenta de reprendre peu à peu son souffle et sourit à sa femme.

- Je t'aime tellement.

- Moi aussi, mon amour.

La brune reboutonna son chemisier et replaça sa jupe. Ce fut à ce moment-là que Henry débarqua :

- Maman, j'en ai marre, je perds tout le temps et je suis fatigué.

- Hum...Oui, on va aller au lit mon chéri, dit Régina en se levant, embarrassée par la position dans laquelle elle se trouvait.

Les deux jeunes femmes allèrent border leur fils après que celui-ci se soit débarbouillé vite fait et lavé les dents. Une fois seules dans leur chambre, elles se mirent en pyjama. Régina vint se blottir dans les bras de la blonde.

- Je suis tellement heureuse depuis que je t'ai rencontrée, dit la blonde en caressant les cheveux de la mairesse.

- Moi aussi si tu savais ! J'ai l'impression qu'avant toi je n'existais pas, avec toi je revis.

Emma sourit tendrement :

- Comme une renaissance quoi.

Régina releva la tête et l'embrassa passionnément :

- Oui voilà, c'est le mot. Une renaissance...

The End.