Nouvelle idée de fic mes enfants...pour le Bal de la Mort, ça arrive, promis...dans les prochains jours...deux chapitres parce que je suis désolée...revenons à nos moutons! Je vous préviens: lisez l'avertissement avant de commencer. Bonne lecture!

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AVERTISSEMENT: lecture strictement interdite aux -18. Cette fiction contiendra des scènes de torture, de viol, du langage extrêmement grossier, sans censure. Cela dit, les chapitres conséquents seront à part, même si ladite scène ne fait que quelques phrases, afin de vous permettre de sauter les scènes les plus pénibles. Je répète, -18 ans interdit! C'est pour vous. C'est du M hard. Si vous n'aimez pas, ne lisez pas. Cela étant dit, je n'entame jamais d'histoires aussi longues sans Happy End. Premier chapitre en ligne. Attention scènes graphiques. Torture, viol. Voilà. Bonne lecture.

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L'arène était pleine à craquer, emplie d'une foule de plus en plus excitée. Malgré la petitesse de l'endroit, qui hébergeait seulement un millier de personnes, il y avait longtemps qu'un événement n'avait pas suscité autant d'attention, dans le monde sorcier sous la coupe de Lord Voldemort. Le fameux Harry Potter ne s'était jamais relevé dans la Forêt Interdite. Sa lassitude et sa peine ne lui avaient laissé d'autres options que de « continuer » son voyage, de prendre un train...c'était il y a un an.

Au centre de l'arène ovale, il y avait une piste de sable, mais point de contre-piste : un immense dôme à la charpente de fer forgée, joliment grillagé, s'élevait à un point culminant de vingt mètres de hauteur. Mais ce n'était pas un match de Quidditch fermé qui allait avoir lieu dans cette arène. Non, c'était la nouvelle idée de Voldemort. Les spectateurs, des Mangemorts, des Sang-pur, des Sang-mêlés occupant de hauts statuts, et leurs familles, avaient chacun une belle vue sur ce qui allait suivre, et la tension était à son comble.

Voldemort avait trouvé un nouveau moyen pour s'assurer la fidélité de ses ennemis, et si lesdits ennemis ne se soumettaient toujours pas, du moins promettait-il un beau spectacle pour ceux qui étaient là, en quête de sang. Ce traitement était néanmoins réservé aux Sang-pur et Sang-mêlés. Les nés-moldus, eux, étaient réduits en esclavage ou tués. Ils ne méritaient pas de bénéficier de la clémence éventuelle du Maître.

Le principe était simple. Voldemort avait formé une petite élite de combattants à dos de Hippogriffe, nommés les Voleurs de Vie. Les ennemis de Voldemort, ceux qui avaient osé, à un moment ou à un autre, s'opposer à son glorieux règne, notamment du vivant de Harry Potter, entraient donc un à un dans l'arène pour affronter un Voleur de Vie. Cela promettait du sang et des cris, car non seulement les deux adversaires étaient-ils pourvus d'une arme blanche de leur choix, mais leurs montures combattaient aussi : on connaissait la grande susceptibilité de ces fabuleuses créatures, et le fait que leur opposant ne se soumettaient pas en exécutant une révérence sans ciller, mais les jurons qui volaient dans la bataille étaient certains d'exciter leur fureur mortelle. Évidemment, les chances que le Voleur de Vie gagne étaient multipliées par cent : ils étaient entraînés, connaissaient leurs Hippogriffes, savaient se battre à l'arme blanche, et surtout, Voldemort aurait ordonné la mise à mort immédiate de celui qui tuerait un de ses hommes.

Heureusement pour les spectateurs, qui payaient fort cher la place, les opposants étaient souvent des personnes ayant connu personnellement Harry Potter et semblaient avoir baigné dans son aura de bravoure. Ils ne se soumettaient pas, presque jamais en réalité, et affrontaient la mort plus ou moins la tête haute, selon l'état de leurs blessures.

S'il y avait autant de monde ce soir, c'est qu'un événement spécial se déroulait. Afin de célébrer les un an de règne de Voldemort, et devant la nouvelle vague de popularité de ce prétendu sport, il y avait un adversaire tout désigné à la tâche, qui combattrait le meilleur Voleur de Vie des forces de Voldemort. Ensuite, il y aurait un grand bal à Poudlard, le nouveau château du Seigneur des Ténèbres, bien plus grand et puissant que le Manoir Malefoy.

Dans la tribune d'honneur, il y avait peu de monde. Tandis que le Maître serait présent afin d'inaugurer le bal à Poudlard, chez lui, il ne venait pas aux événements mondains plus que sportifs, communément désignés comme des courses hippogriffiennes. Lucius Malefoy, le visage austère mais les yeux brillants, se tenait raide comme la Justice qu'il incarnait fort mal, dans le fauteuil présidentiel, ses deux mains resserrées autour de la tête de sa canne. À sa gauche, son épouse, Narcissa Malefoy, qui pouvait rivaliser de beauté et d'élégance avec une Vélane mais aussi de froideur et de méchanceté avec le Diable, mains joliment croisées dans son giron, le visage glacial et hautain. Elle n'accordait que peu d'importance à ces mondanités violentes et se languissait du bal qui suivrait chez le Seigneur des Ténèbres, bien qu'elle soit impatiente de voir l'opposant du jour être écrasé sous les griffes du Voleur de Vie.

À la droite de Lucius, son fils, Drago Malefoy. Le jeune homme, qui partageait les traits raffinés et magnifiques de ses deux parents, n'en ayant tiré physiquement que le meilleur de chaque, avait embelli et s'était épanoui sous le règne du Maître. Sa beauté gracieuse et élégante avait une sorte de sauvagerie merveilleuse à constater. En dehors de cela, il était aussi froid que sa mère et meurtrier que son père. On disait que Voldemort en avait fait le parfait petit Mangemort, le façonnant selon ses désirs. Et c'était vrai. Le garçon qui n'avait osé lever sa baguette sur Albus Dumbledore était devenu un homme, un assassin aux yeux et cœur de glace, prenant ses plaisirs dans les plus élégantes festivités en apparence mais en vérité, se pourléchant devant l'animal en lui. Drago frissonnait d'avance de l'issue du combat de ce soir, non seulement pour voir l'opposant mourir déchiré sous une lame affûtée, mais aussi et surtout pour la récompense qui ne manquerait pas de lui revenir après. Il s'en était assuré d'avance.

À côté de lui, sa fiancée, Astoria Greengrass, se tenait avec droiture, fanant avec distinction devant son visage de porcelaine un éventail inutile grâce à la brise fraîche du soir. Astoria était une jeune fille de deux ans sa cadette, allant sur ses dix-sept années donc sa majorité, mais déjà, elle promettait d'être l'une des plus belles femmes du siècle, avec sa peau albâtre, ses traits distingués, sa chevelure lisse et épaisse d'un brun foncé presque noir et ses yeux de chat vert. Elle était tout ce que l'on pouvait rechercher chez l'épouse parfaite : de sang magnifiquement pur, belle à mourir, hautaine, élitiste, élevée dans la suprématie des Sang-pur et la doctrine voldemortienne, connaissant sur le bout des doigts les affaires féminines du monde actuel, manipulatrice, Serpentard jusqu'au bout de ses ongles manucurés à la perfection...bref, la parfaite femme-trophée. Si Drago devait tomber un jour amoureux, il ne voudrait pas d'une autre femme qu'elle.

Lucius claqua des doigts en attendant avec un ennui poli le début du spectacle. De derrière eux, une jeune fille s'avança. Maigre, propre sans surplus, elle portait un drap blanc noué en toge autour de son corps fatigué, comme un elfe de maison. À vrai dire, même les elfes bénéficiaient de plus de droits que des personnes comme elle dans ce nouveau monde. Luna Lovegood avait résisté, et en payait le prix.

Elle avança vers les quatre invités d'honneur et tendit avec des doigts tremblants la carafe de vin en cristal vers la coupe que tendait Lucius sans même la regarder. Un an d'esclavage, de torture, de maltraitances et d'humiliations en tous genres avaient ôté à Luna toute sa rêverie d'autrefois. Elle était de ces esclaves qu'on promène comme des prix glorieux, pour avoir été l'amie de Harry.

Elle servit Lucius, Narcissa, Drago, puis avança vers Astoria.

Astoria était la pire de tous, selon Luna. Il était clair que cette enfant gâtée n'avait pas de limites quand il s'agissait de maltraiter les esclaves. Les autres savaient ce qui lui était arrivé, ils l'avaient fait eux-mêmes : elle était brisée. Mais la future Madame Malefoy ne connaissait pas de frontières. Dissimulant sa baguette dans sa manche de soie, elle l'agita, envoyant la carafe se renverser sur ses propres genoux. Masquant sans peine son rire en fureur, elle se leva et attrapa la petite blonde par les cheveux, la jetant à terre. En réalité, Astoria, qui était profondément admirative sinon amoureuse de son fiancé, avait entendu partout des histoires de maîtres couchant avec des esclaves, comme c'était monnaie courante. Elle ne voyait pas que ces coucheries relevaient souvent du viol, ni que les maîtres ne s'éprenaient pas de leurs esclaves, au contraire. Mais elle ne voulait pas que Luna s'approche de Drago.

La spirale éternelle recommença lorsque Drago saisit doucement sa manche, alors qu'elle mettait une gifle à l'ancienne Serdaigle. Elle se tourna vers lui, furieuse, mais il se contenta de dire :

-Le spectacle va commencer. Assieds-toi.

Ceci, sans jamais la regarder. Astoria jeta une œillade mauvaise à Luna qui rampa, tremblante, dans un coin de la tribune afin de soigner sa joue brûlante avec seulement de l'auto-compassion.

Astoria avait quelques problèmes, mais elle n'en savait rien encore.

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Bondissant comme un chaton sur des jambes mal sécurisées encore, le présentateur-commentateur se présenta dans l'arène, sous les encouragements enthousiastes de la foule. C'était un petit homme extrêmement gras, mais sa voix de ténor le désignait pour l'emploi.

-Bonsoir, bonsoir, charmantes demoiselles, chères dames, très respectés messieurs, s'écria-t-il dans son mégaphone magique. Ce soir nous allons vous présenter un spectacle d'une grande qualité, comme il a été ordonné par le Seigneur des Ténèbres en personne !

Lorsque Doug Harris, de son nom, énonça le Maître, la foule entière se leva comme un seul homme et vociféra !

-Longue vie au Seigneur des Ténèbres !

-Parfaitement, s'extasia Harris en s'épongeant le front. Le programme de la soirée a été tenu secret, pour l'occasion, puisque Sa Grandeur nous a préparé un show digne des plus grands rois de l'Histoire ! Ce soir, affrontant le célébrissime et invaincu Voleur de Vie, j'ai nommé, Marcuuuuuuus Fliiiiint Juniooooooooooor !

La foule devint folle, alors que l'ancien joueur de Quidditch de Poudlard entra à son tour dans l'arène, arborant un rictus, levant la main pour saluer et entreprenant un lent tour d'arène, envoyant des baisers aux femelles qui se pâmaient sous ses attentions. Il était grand, musclé, et couvert de cicatrices, mais voilà, trente combats, trente victoires. Il portait une tenue de cuir laissant son torse presque nu, sauf aux points stratégiques des bras, et des épaules et côtes, ainsi que des chausses de cuir et un pantalon de dragon. Il tira de son dos une immense hache à double tranchant, surmontée d'une pique.

-Marcus le Magnifique montera ce soir sa fidèle monture, Ailémeraude !

Avec un cri, un superbe Hippogriffe aux plumes bleu-vert pénétra en volant dans l'arène et vint se poster près de son cavalier.

-A présent, chers spectateurs, l'instant que vous attendez tous ! Afin de faire durer le suspens, laissez-moi vous rappeler les règles : il n'y en a pas ! Tous les coups sont permis avec un seul but : la mort ! En cas de décès du Voleur de Vie...

Le public éclata de rire.

-Je sais, je sais, ricana Harris. Mais tout de même ! Dans ce cas, l'opposant sera mené devant Sa Grandeur en personne afin de répondre de ses crimes ! En cas de mort de l'opposant, tous ses biens, même faibles, lui seront ôtés et donnés à des bénéficiaires de choix...et sa tête exposée aux frontières de notre pays afin de rappeler ce qui arrive aux traîtres à leur sang ! Sans plus attendre, laissez-moi vous présenter l'opposant ! Sur la monture appelée Grifferouge, vous le connaissez tous ! Traître à son sang, pauvre comme un goule, stupide mais soi-disant courageux, voici sans plus traîner...

Il y eut un silence assourdissant.

-Rooonaaaaaaaaaaald Biliuuuuuus Weasleeeeeeeeeeeeey !

La foule devint folle.

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Une larme glissa de la joue de Hermione Granger alors qu'elle entendait hurler le nom de Ron dans les gradins au-dessus d'eux. Des bruits de pas s'approchaient rapidement afin de venir chercher son petit-ami. Étonnamment, on avait accédé à la requête du rouquin de passer une dernière heure avec elle dans sa cellule avant le moment fatidique. Ils avaient fait l'amour, pour la première et la dernière fois. Mais son cœur saignait plus que son hymen perdu.

-Je t'aime, ne l'oublie jamais, murmura-t-il en la regardant dans les yeux.

-Ne meurs pas, bredouilla-t-elle.

-Que je gagne ou non ce soir, l'issue sera la même, sourit-il tristement. Je t'en prie, Hermione...débrouille-toi pour fuir ce pays.

-Oui Ron, souffla-t-elle.

Puis ce fut terminé. Deux gardes se saisirent du rouquin et l'amenèrent. Il marcha tête haute vers son destin, et elle se laissa traîner malgré elle par un autre homme vers une cellule différente, emplie par les affaires du rouquin. Le peu d'affaires qu'il avait : quelques vêtements, une alliance ayant appartenu à Arthur avant la mort de ses parents, un livre que Hermione lui avait offert, et c'était tout. Elle pleura chaudement, le cœur brisé, en tentant d'écouter les bruits au-dessus d'elle tout en essayant de les occulter.

Quand il y eut un silence, un dernier bruit de lame, et les hurlements de la foule en délire, elle sut que tout était terminé.

Et son univers bascula dans le noir alors qu'elle s'évanouissait.

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Alors? Qu'en pensez-vous? Dans le prochain chapitre, le combat décrit, et la réaction de Drago, qui va "récupérer les biens" du défunt...