Salut! ^^
RedSnow1 et moi, nous avons lu la fanfiction de Metope, et on l'a tout simplement adorée. Et on a pensé que ceux qui ne pouvaient pas la lire en français devraient en profiter quand même, parce qu'elle est tout simplement géniale! Donc voilà, on a fait cette traduction ensemble! Des fois ça peut sembler maladroit, mais des fois c'est vraiment compliqué de retranscrire à l'écrit ce qu'on comprend (en tout cas nous on se comprend XD)!
En espérant que vous apprécierez autant que nous!
Les cris qu'elle entendait n'étaient pas vraiment forts au début, ils semblaient même plutôt lointains.
Mais petit à petit, ils étaient devenus de plus en plus fort, ce qu'elle trouva agaçant. Et à présent, à présent, ces cris étaient partout, bouchant ses oreilles, la coupant de tout.
Des hurlements aigus. Des hurlements de douleur. Et elle connaissait cette sorte de douleur. C'était ce genre de cri qu'une personne agonisante laissait échapper lorsqu'elle mourrait. Et elle n'aimait pas entendre ça. C'est pourquoi elle n'avait jamais autorisé quiconque dans l'ancien monde à pratiquer une quelconque activité qui pourrait causer ce genre de hurlements. Se faire arracher le cœur, il était vrai, faisait mal, mais c'était endurable.
Et puis, généralement, le choc du cœur se retrouvant en dehors de son corps était suffisant pour obtenir toutes les informations qu'elle voulait. Elle n'avait pas besoin de causer plus de douleur que nécessaire. De plus, elle aimait jouer à ce genre de jeux, c'était tellement plus amusant. Bien qu'ayant été la méchante reine, et même dans ses jours les plus sombres, elle n'avait jamais permis la torture physique durant son règne.
Elle espérait que les cris cessent, il lui était trop difficile de penser dans de pareilles conditions.
Oh, voilà, à présent c'était fini. Les cris avaient été remplacés par des voix. Deux peut être, ou bien trois. Peut-être même quatre.
Non, finalement trois. Elle ne pouvait pas les voir. Il faisait sombre, tout était sombre. Elle était allongée et tout ce qu'elle pouvait voir c'était l'obscurité, l'obscurité parsemée d'étincelles lumineuses qui dansaient devant ses yeux. C'était étrange et très intrigant.
Elle ne pouvait pas vraiment entendre ce que ces voix disaient, mais il semblait qu'ils se disputaient.
Soudain, elle sentit quelque chose de froid, probablement du métal, lui toucher la joue.
Ce fut à ce moment-là qu'elle réalisa que depuis un certain moment, elle n'avait pas vraiment ressenti quelque chose mis à part un étrange picotement.
« Qu'est-ce que cela pouvait-il bien être? » se demanda-t-elle.
Mais ce n'était pas vraiment l'heure d'y penser, les hurlements reprirent de plus belle dominant tout, absolument tout mis à part la douleur.
Elle comprit de qui les cris provenaient : ils venaient d'elle-même.
Elle ne voyait rien à cause de ses yeux fermés, et le picotement...
Le picotement n'était pas vraiment un picotement mais plutôt de l'électricité, de l'électricité qui traversait son corps, attaquant chaque nerf, la blessant tellement qu'à présent son corps était tout engourdi, seulement réduit à un étrange picotement.
Elle s'entendit hurler si fort, plus fort que jamais -du moins, c'est ce qu'elle croyait- quand une grande décharge électrique traversa son corps. Les étincelles lumineuses disparurent de sa vue, tout devint noir, sombre. Et ensuite... Ensuite plus rien. Plus de douleur. Plus de cris. Plus de picotements. Juste rien.
Elle n'osa pas ouvrir les yeux, effrayée à l'idée de ce qu'elle pourrait peut-être voir, mais la curiosité l'emporta contre sa peur et elle ouvrit prudemment un œil : Rien n'avait changé, tout était toujours plongé dans l'obscurité alors elle ouvrit l'autre. Noir, tout était noir autour d'elle.
Mais ensuite, à force de rester comme cela, allongée avec les yeux ouverts, l'obscurité commença à s'atténuer, laissant place à une forte lumière blanche. Elle essaya de s'asseoir pour voir ce qu'il se passait mais elle ne s'en sentit pas capable, son corps ne répondait plus. Elle essaya à nouveau, mais elle ne sentait plus son corps, seulement la douleur, une horrible douleur.
Elle tenta de tourner la tête de droite à gauche, et, finalement, réussit. Elle était entourée d'une blancheur éclatante.
Et il n'y avait rien par ici -quel que soit cet endroit dans lequel elle se trouvait-, personne mis à part elle.
Elle sentit la panique prendre le contrôle de son esprit. Peut-être était-elle morte. Et si c'était vrai? Et si elle était vraiment morte?
Mon dieu, Henry! Il se retrouverait seul. Non, ce n'était pas vrai. Maintenant, il avait une nouvelle famille, il se passerait très bien d'elle.
Et il devrait se passer d'elle, parce qu'elle était morte.
Oui, c'était surement pour cela qu'elle était ici : la mort.
Et elle ne manquerait à personne, depuis longtemps, une jeune femme blonde l'avait remplacée et maintenant... Maintenant elle était morte. Etait-ce donc une sorte de punition pour toutes les horribles choses qu'elle avait commises dans le passé ?
De restée allongée ici pour le reste de sa vie? Mais elle n'avait plus de vie, elle était morte. De rester donc ici pour toujours, seule et incapable d'effectuer le moindre mouvement, entourée par toute cette blancheur ?
Et peut-être même qu'elle n'était pas seule ici, elle devrait essayer d'appeler quelqu'un. Oui, c'était une bonne idée.
Elle ouvrit la bouche pour appeler à l'aide mais le seul son qui franchit ses lèvres fut un petit gémissement. Elle avait sûrement perdu sa voix à force de hurler un peu plus tôt. D'ailleurs, quel jour était-on?
Elle n'avait pas la moindre idée de comment le temps passait ici.
Quoi qu'il en soit, quelqu'un semblait avoir entendu son pathétique appel à l'aide car elle entendit des pas à sa droite qui venaient vers elle, si son ouïe ne la trahissait pas.
Confirmant la théorie qu'elle n'était pas seule, elle tourna la tête à droite -ce qui était très douloureux- et vit deux pieds s'avançant vers elle. Elle ne pouvait pas regarder vers le haut pour voir à qui appartenaient ces jambes, mais ce pantalon noir et ses grands talons lui donnèrent une idée de qui ce pouvait bien être, confirmant aussi la théorie qu'elle était probablement morte.
Elle entendit d'autres bruits de pas et cela ne prit pas longtemps avant qu'elle aperçoive deux paires des bottes marron qui s'approchaient aussi.
Le pantalon noir à présent, la soulevait, et elle sentit ses bras autour de son corps, essayant doucement de la bouger jusqu'à ce qu'elle soit en position assise.
Incapable de se maintenir ainsi, elle s'appuya contre la personne qui l'aidait.
Regina regarda à sa droite pour voir qui l'aidait, même si elle le savait déjà à cause de cette odeur si familière qu'elle avait sentie.
Elle ouvrit la bouche, tentant de dire quelque chose mais la seule chose qu'elle fut capable de produire fut un petit gémissement, ce qui la frustra. Cela lui avait demandé tellement d'effort pour produire ce tout petit son...
« Ssssh » entendit-elle. « N'essaie pas de parler, contente toi de nous écouter, ma chérie. »
Nous? Ah oui, les deux autres paires de bottes qu'elle avaient vues.
Elle tourna la tête à gauche et retint son souffle lorsqu'elle vit qui était la.
Elle tenta de bouger pour être plus prêt d'eux mais ce fut un échec.
« N'essaie plus de bouger ma chérie. Tout ira bien. » Entendit-elle à nouveau.
Elle sentit une main caresser ses cheveux doucement, tendrement, pour la première fois.
Sa mère venait de lui prouver qu'elle avait été honnête avec qu'elle juste avant de mourir.
Elle avait été suffisante pour elle.
L'aîné des deux hommes s'avança plus près.
Sa main s'avança vers son visage pour toucher sa joue et la caressa.
« Que t'ont-ils fait ? » dit-il, la douleur dans la voix.
Elle essaya de parler à nouveau, elle voulait lui dire qu'elle était désolée, elle voulait lui dire qu'elle regrettait ce qu'elle lui avait infligé.
Elle voulait lui dire qu'elle l'aimait.
Mais l'homme mit un doigt sur ses lèvres, l'empêchant d'essayer.
« Je sais ma chérie. Je sais. » fut la seule chose qu'il dit, et l'on pouvait voir dans ses yeux que c'était réellement le cas.
Elle pouvait aussi voir qu'il lui avait pardonné ce qu'elle avait fait.
Elle avait suffisamment payé.
Elle détourna les yeux, cherchant l'autre homme qui était toujours derrière.
« Nous allons vous laisser seuls à présent. » Entendit-elle à nouveau, et elle sentit à quel point sa voix était gentille.
« Rappelle-toi que nous t'aimons, que nous sommes très fiers de toi et que tu es forte. Ne l'oublie jamais. Tu n'as pas besoin de la magie pour être meilleure. » Dit-elle avant de déposer un baiser sur sa joue, tendrement.
Elle réussit à leur sourire et ce fut à cet instant que tous les conflits qu'ils avaient partagés furent oubliés. Ils s'étaient pardonnés. Ils s'aimaient. Et puis ses parents s'en allèrent, la laissant seule avec cet homme qu'elle voulait absolument approcher.
Et finalement, c'est ce qu'il fit. Il s'avança près d'elle, caressant tendrement son visage. Regina sentit une larme couler le long de sa joue tandis que leurs yeux se croisaient.
Elle avait pensé l'avoir perdu, à deux reprises, mais il était bien là, à nouveau.
Il l'embrassa doucement, s'assurant de ne pas lui faire de mal en vue de son corps si fragile.
« Tu dois y retourner, tu le sais, n'est-ce pas? Ce n'est pas encore le moment de laisser tomber. » Dit-il en déplaçant les quelques mèches qui obstruaient sa vue.
Elle tourna la tête de gauche à droite en guise de réponse.
« Mais si, tu le sais. Tu ne peux pas les laisser seuls. Ils ont besoin de toi. »
Ils? Qui « ils »? Elle pouvait imaginer que cela voulait dire Henry, mais qui d'autre pouvait bien avoir besoin d'elle dans cette petite ville?
« Tu sais parfaitement de qui je parle. » Pouvait-il lire ses pensées?
« Tu dois arrêter de te battre. Laisse toi aller, laisse l'amour te guider. C'est le seul moyen de trouver ce que tu recherches. Ce n'est pas une question de magie, ni même de force... »
Elle ne comprit pas de quoi il parlait. Voulait-il qu'elle laisse tomber la magie? Regina était persuadée que cette horrible femme le lui avait déjà enlevé, ce qui expliquerait pourquoi elle se trouvait ici.
« Je dois m'en aller. Je ne peux pas te retenir ici plus longtemps. Rappelle toi, tu ne dois pas te battre contre elle, mais avec elle pour vaincre le mal. »
Elle? Elle? Mais de qui parlait-il? Etait-ce Miss Swan? Etait-ce Emma?
« Puise dans l'amour que tu ressens pour elle, comme tu l'as déjà fait avec moi. »
Amour? Elle n'aimait pas Emma. C'est lui qu'elle aimait. Lui! Pas Emma... Pas cette grande blonde, drôle, magnifique et ennuyante femme! Ou bien peut être que si.
« Maintenant vas-y. »
Elle le vit sourire.
"Mais souviens toi de ce que je t'ai dit, de ce que l'on t'a dit. Nous t'aimons, nous serons toujours là pour toi, nous ne te laisserons jamais. Mais le changement devra venir de toi."
Elle pressa ses lèvres contre son front dans un dernier baiser et s'en alla.
Elle voulait qu'il revienne, qu'il lui explique un peu plus ce qu'il se passait. Elle tenta de l'appeler. Elle ouvrit la bouche, réunissant toute ses forces et appela la personne qu'elle aimait plus que tout:
« Emma! »
Et ensuite, tout redevint noir.