Hey, Salut tout le monde et surtout BONNE ANNEE!
Encore un nouveau chap qui nous emmène doucement vers la fin de cette histoire, merci de me suivre et merci pour vos commentaires et encouragements!
Bref bonne lecture!
Chapitre 4 : Minas Tirith
Gandalf, Pippin et Maïwen voyagèrent toute la journée et toute la nuit, atteignant la cité blanche en début de matinée le lendemain. A l'inverse du hobbit qui avait pu dormir appuyé contre le magicien, Maïwen avait du rester éveillée pour ne pas tomber de cheval qui avait galopé tout le long du voyage. La jeune fille peinait désormais à garder les yeux ouverts et son corps était courbaturé.
Elle revint à la réalité lorsqu'il passèrent les portes de la cité. Ils restèrent au galop malgré leur entrée dans la cité car le temps pressait et ils devaient voir l'intendant au plus vite, même si Maïwen savait que c'était peine perdue avec lui. Ils gravirent donc chaque étage de la cité jusqu'au sommet s'arrêtant sur la place où se trouvait l'arbre du roi.
- L'arbre blanc du Gondor…l'Arbre du Roi! Annonça Gandalf en descendant de cheval et en avançant vers la porte suivi du hobbit et de la jeune fille.
- Toutefois, reprit-il, le seigneur Denethor n'est pas le roi, il n'est que l'intendant, le gardien du trône.
Le magicien s'arrêta à la porte et se tourna vers Pippin :
- Écoutez attentivement, le seigneur Denethor est le père de Boromir, il n'est guère sage de lui apporter les nouvelles de la mort de son fils bien aimé…
- Il est au courant, intervint Maïwen.
- …ne dites rien sur Aragorn…
- Ça aussi, il est au courant, reprit Maïwen.
- …et ne faites surtout pas mention de Frodon ou de l'anneau!
- AH! Au moins un truc qu'il sait pas! S'exclama la jeune fille.
Pippin, qui jusque là tournait la tête vers l'un ou l'autre, hochant activement la tête aux recommandations du magicien et fronçant confusément les sourcils aux interventions de Maïwen., ne put retenir un sourire à cette exclamation.
Le magicien regarda alors les deux jeune gens et déclara :
- En fait, il serait mieux qu'aucun de vous ne parle.
Maïwen lui lança un regard disant clairement "Vous-y croyez-vous?". Gandalf soupira et passa la porte suivit de ses compagnons.
Le groupe s'avança dans la salle du trône, s'arrêtant face au seigneur assis dans son fauteuil.
Plutôt recroquevillé sur son fauteuil, se dit Maïwen.
Le magicien le salua :
- Salut à vous Denethor, fils d'Ecthelion, seigneur et intendant du Gondor.
Seul le silence lui répondit, Denethor ne bougea pas d'un pouce.
- Je suis venu vous apporter conseils et nouvelles en cette heure sombre.
L'intendant consentit enfin à répondre et lâcha d'une voix rauque :
- Peut-être, êtes-vous venu m'expliquer ceci, il leva la tête en montrant le cor brisé de Boromir. Peut-être, êtes-vous venu me dire pourquoi mon fils est décédé.
Et même si elle s'était préparée à cette scène, Maïwen sentit les larmes lui monter aux yeux, revoyant comme Pippin les derniers instants de Boromir et par-dessus tout son échec à le sauver. Elle se rappela alors sa conversation avec Legolas.
- Je n'ai pas pu sauver Boromir…
- …peut-être n'était-il pas écrit que tu devais le sauver, tout ce que tu as fait jusqu'à présent nous a été bénéfique. Mais cette action ne l'était peu être pas…Si ton destin était de le sauver, tu aurais réussi. Ceux qui t'ont envoyé ici ne t'ont pas choisi par hasard…ils ont foi en toi…et moi également.
La jeune fille revint à la réalité quand Pippin prit la parole.
- Boromir est mort pour nous sauver…
Gandalf voulu intervenir, mais d'un regard Maïwen l'en dissuada. Le hobbit s'agenouilla devant le seigneur et poursuivit :
- Il nous a défendus contre nombre d'ennemis, mais ils étaient trop nombreux…et…( il regarda Maïwen un instant ) malgré les efforts déployés, il n'a pas pu être sauvé. Je vous offre mes services, si humble soit-il en paiement de cette dette.
Denethor eut un sourire crispé et pris la parole :
- Voici mon premier ordre à votre encontre. Dites-moi comment vous vous êtes échappé alors que mon fils ne l'a pas pu? Tout puissant qu'il était.
-Le plus puissant homme peut être tué d'une seule flèche…et Boromir fut percé de nombreux trait, déclara Pippin. Et dame Maïwen…(la jeune fille tiqua un peu à l'appellation) reçu la première flèche qui lui était destiné en tentant de le sauver du tireur.
Denethor regarda Maïwen qui soutint le regard avant que Gandalf ne rappelle la raison de leur présence.
- Monseigneur, vous pourrez prendre le temps de pleurer Boromir, mais pas tout de suite. La guerre est imminente et l'ennemi est déjà à votre porte. En temps qu'intendant vous avez la charge de défendre cette cité, où sont les armées du Gondor?…Vous avez encore des amis, vous n'êtes pas seul dans cette bataille. Envoyez un message à Théoden du Rohan, allumez les feux d'alarme.
Denethor eut un sourire méprisant qui fit frissonner Maïwen et déclara :
- Vous vous croyez sage Mithrandir, malgré toutes vos subtilités vous n'avez pas de sagesse. Croyez-vous que les yeux de la tour blanche sont aveugles? J'en ai vu plus que vous ne savez…Avec votre main gauche vous voulez m'utiliser contre bouclier contre le Mordor et avec votre main droite vous chercher à m'évincer. Je sais qui chevauche au côté de Théoden du Rohan! Mes oreilles ont eut vent de cette Aragorn fils d'Arathorn et je vous le dis sans détour, je ne m'inclinerais pas devant ce rôdeur du Nord, dernier d'une lignée en haillon et depuis longtemps privé de sa seigneurie.
-Vous n'avez en aucun cas le pouvoir de refuser le retour du roi, intendant!
Denethor se leva brusquement :
- Les rennes du Gondor sont à moi et à personne d'autre!
Gandalf qui retenait sa colère tourna brusquement des talons suivi rapidement de Pippin et Maïwen.
- Tout est devenu vaine ambition ! Il se cache même derrière sont chagrin.
- Je vous avez prévenu…dit Maïwen
- Peu importe, cette cité à tenue mille ans et aujourd'hui à cause de la lubie d'un fou, elle va tomber. L'Arbre blanc, l'Arbre du Roi ne refleurira jamais…
- Pourquoi le gardent-t-ils? Demanda Pippin alors qu'ils passaient à côté se dirigeant lentement vers la pointe de la falaise.
- Ils gardent parce qu'ils espèrent! Ils ont le pâle et faible espoir qu'il refleurira un jour, car un roi viendra et que cette cité sera comme elle était avant de tomber en ruine.
Le magicien soupira :
- L'ancienne sagesse de l'Ouest a été abandonnée, les rois ont construit des tombes plus belles que les maisons des vivants et chéri le nom de leurs ancêtres plus que celui de leurs fils. Des seigneurs sans descendance sont assis dans de vieille salle, méditant sur leur blason ou dans des hautes et froides tours interrogeant les astres. Ainsi le peuple du Gordon courut à la ruine.
Gandalf venait de s'arrêter au bord de la falaise, le regard fixé sur les sombres nuages du Mordor. Pippin et Maïwen légèrement en retrait.
- La lignée royale échoua, l'arbre blanc se dessécha, les rennes du Gondor furent confiés à de simples mortels…
Pippin qui jusque là fixait le magicien se tourna vers l'horizon, s'approchant davantage :
- Le Mordor.
- Oui, fit Gandalf. C'est là qu'il s'étend. Cette cité à toujours été à la portée de son ombre.
- Une tempête approche, dit le hobbit alors que les nuages s'approchaient de plus en plus de la cité.
- C'est loin d'être un phénomène naturel, déclara le magicien tandis que Maïwen les rejoignait. C'est un artifice mis en place par Sauron. Une tourmente de fumé qu'il envoie avant son armée. Les orques du Mordor n'aiment pas la lumière du jour donc il couvre la face du soleil pour faciliter leur marche vers la guerre. Lorsque l'ombre du Mordor atteindra cette cité, cela commencera.
Maïwen se demanda un instant si elle pouvait retarder l'avancer de cette tempête, puis balaya l'idée. Cela ne ferait que retarder l'ennemi pas l'arrêter. Mieux valait garder ses forces pour la bataille.
- Oui, fit Pippin, Minas Tirith. Très impressionnant, où irons-nous après?
- Nul part…dit Maïwen.
- Voyons, il est trop tard Pippin, confirma Gandalf. Nous ne quitterons pas cette cité. Les secours devront venir à nous.
- Et puis, tu as promis tes services à l'intendant tu te rappelle ? Dit Maïwen avec un sourire malicieux.
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Plus tard dans les appartements qui leurs étaient assignés, les trois compagnons discutaient du nouveau "statut" du hobbit ainsi que de la bataille qui se préparait, lorsque qu'une colonne de lumière verte surgit à l'horizon parmi les montagnes. Debout sur le balcon, le magicien, l'adolescente et le hobbit la regardèrent jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
- Ça commence, murmura Maïwen.
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Le soleil pointait à peine que nos trois compagnons déambulaient déjà dans les rues de la cité blanche.
- Pippin, mon garçon, il y a une tache qui doit être accomplie. Une nouvelle opportunité pour les gens de la Comté de prouver leur valeur.
Maïwen leva les yeux vers le feu d'alarme encore éteint. Pippin fit de même.
- Ne me décevez pas!
Le hobbit hocha la tête et parti remplir sa mission. Maïwen regarda Gandalf et dit :
- Vous savez, j'aurais put l'allumer à distance!
Le magicien la regarda, la jeune fille argumenta :
- Mes pouvoirs sont liés aux quatre éléments, j'ai changé une porte faite de bois en pierre au gouffre grâce à la Terre et j'ai fais voltiger des Uruk grâce à l'air….alors le feu…,elle s'interrompit devant le sourire du magicien. En fait vous voulez que ça soit Pippin c'est ça?
Le sourire du magicien s'agrandit.
Après plusieurs minutes, ils virent enfin le feu d'alarme s'allumer et coururent aux remparts pour observer le suivant s'allumer. Maïwen eut un léger sourire.
Les autres allaient arriver, mais elle ferait tout pour protéger la cité jusque là.
Voilou! Joyeux Noël en retard et encore Bonne Année!