Bonsoir à tous et à toutes !

Ce chapitre est pour Cismet et LouOak, à qui j'ai demandé de me donner deux scènes à écrire, dans le but de les remercier. J'espère que cela correspondra à ce que vous m'avez dit, encore merci beaucoup les filles !

Pour les review du chapitre 8 : Merci à Anyliath, Cismet, LouOak, BlackBird, Mizumii et Flayra !

Anyliath : Je suis heureuse de voir que tu apprécies ce chapitre ! Tien donc, j'ai piqué ta curiosité ? Chouette ! Le fait que Magdalena ne soit pas tellement présente dans le précédent chapitre n'était absolument pas intentionnel, j'en suis désolée, sans doute étais-je trop absorbée par Cristal et Thorin. Je pense me rattraper bientôt, peu être consacrerais-je un chapitre à Magdalena par après ^^'.

Cismet : Je dois avouer que lui faire compter ses bêtises était trop tentant, je n'ai pas su résister … Voyons, sans suspens, serais tu toujours aussi attirée par la suite ? Thorin a beau être Roi, fière, fort, presque indomptable, comme tout le monde, il a aussi sa par de faiblesse, tout nain qu'il est, ce n'est tout de même pas un roc. Les baguettes à chignon,… La vengeance est un plat qui se mange froid n'est ce pas ? -)

LouOak : Quand tu dis un/une nain(e) qu'il a connu dans les Montagnes Bleues ou Erebor, tu n'es pas très loin du compte… Pour les bêtises de Cristal, je suis obligée d'avouer que j'ai du chercher près de 10 minutes pour les avoirs toutes et que l'image de Gandalf avec des couettes qui m'avait traversé l'esprit m'a fait pouffé de rire à chaque fois que je me relisais. Pas moyens de rester sérieuse quand je vous écris un truc dans cette fiction… pffff. Il lui a peu être prouvé qu'il n'avait pas de problème à ce niveau là, mais crois moi, ça ne va pas l'empêcher de trouver autre chose pour le faire enrager… *-*

BlackBird : Mouhahahaha, le but était évidement de vous surprendre ! Ca me fait plaisir de voir que ça à fonctionné. La suite, la voici dans quelques lignes !

Mizumii : Je suis contente de voir que tu les aimes. J'aime bien lire les relations qui mette longtemps avant le premier baiser, mais j'ai horreur de lire celles où on attend pendant 40 chapitres avant d'avoir un chouya de mini début espoir qu'il y ai un probable intérêt de la par des deux protagonistes, alors je ne vais pas vous infliger ça -). Je dois avouer que les noms d'oiseaux m'ont aussi un peu perturbée quand je me suis relue, mais ça m'avait paru tellement naturel au premier coup… (Sandor… genre Sandor l'imperator d'Omois ? *-*)

Flayra : Voici Voici !

Bonne lecture, j'espère que ce chapitre vous plaira ! J'ai fait un petit aller dans le futur, et pour ce chapitre, ils se trouvent tous à Fondcombe. Rassurez vous, je reviendrais à la normal après.

Musique pour le chapitre :Scene of a disaster : Naruto. Vous pouvez la démarrer dés la fin du flash back.

Maria Aria.

Chapitre 9 :

« Une chambre plongée dans l'ombre, seulement éclairée par la lumière de la lune. Un lit de bois sombre, des couvertures chaudes, une petite table de nuit en sapin, aucun autre meuble dans la petite pièce. 2 femmes, l'une allongée, respirant avec difficultés, le front baigné de sueur. L'autre, agenouillée au pied du lit, tentant difficilement de contenir ses larmes. L'une est vielle, ses cheveux d'un blanc qui durent autrefois être éclatant éparpillés sur l'oreiller. L'autre est une jeune adulte, aux yeux d'un brun-orangé identique à ceux de la plus âgée. Doucement, péniblement, la malade tourne la tête et lève la main pour caresser le visage de sa cadette.

« - Mon ange… regarde moi …s'il te plait. Je t'aime …de ton mon cœur, …tout comme ton père le faisait …avant de partir. Tu es …la plus belle chose …qui me sois arrivée. Je suis heureuse que les Valars m'aient …accordé une vie si paisible,… et si pleine… de bonheur. Je ne… regrette rien. Il est temps pour moi,… de partir. Je t'en prie, ne pleures pas… devant moi. Il me reste cependant… une dernière tâche… à accomplir. Ton père… avant de disparaitre… ta légué quelque chose. »

Trop faible pour pouvoir faire un autre geste, elle fixa du regard l'un des tiroirs de la table de nuit. La jeune femme l'ouvrit avec délicatesse. Il n'y avait rien d'autre qu'une vielle boucle d'oreille abimée par le temps. Incertaine, elle regarda son ainée, qui ne lui rendit qu'un sourire bienveillant. Alors, délicatement, elle prit l'objet de ses longs doigts fin. Une simple torsade métallique, sans rien de particulier. La cadette, septique, voulu la reposer à sa place, mais, lorsque sa main rencontra la planche à l'intérieur du tiroir un peu trop fort, un curieux son creux la fit tiquer. Terriblement curieuse, bien qu'ayant le cœur serré par l'approche de la mort, elle toqua deux fois contre la paroi. Toujours ce son étrange. Un double-fond. Avant même de comprendre ce qu'elle faisait, elle l'ouvrit d'un geste sur et prit son contenu. Une seconde, et unique boucle d'oreille. Toute d'argent pur, un chaine descendait de l'attache, entourée de deux lignes du même métal, plus épaisse, tournant doucement autour de la chaine, au bout de laquelle était suspendue une pierre parfaitement ronde, du même bleu que celui du ciel lors de la plus belle nuit de l'année. Bien qu'elle n'en ait jamais vu, la jeune femme su immédiatement ce qu'elle était. Du Lapis-lazuli. Ahurie, elle la passa immédiatement à son oreille ronde, bien différente de celles des hobbits. D'un geste vif, elle se tourna vers la souffrante, les yeux rendu brillant par une étrange euphorie.

« - Maman, me va-t-elle bi… Maman ? Maman, tu m'entends ? »

Le visage souriant et paisible de sa mère lui glaça le sang. Les paupières fermées, la poitrine immobile. Des larmes roulèrent le long des joues de la vivante.

« - Maman, je t'en supplie, répond moi ! Dis-moi quelque chose, n'importe quoi ! Accroches toi ! MAMAN !... »

Magdalena se réveilla en sursaut. Saisie, elle regarda la pièce dans laquelle elle se trouvait, avant de se rappeler que c'était la qu'elle s'était endormie. Les derniers moments de son rêve lui revinrent en mémoire. La naine-hobbit, suffoquant à moitié, se plia en deux, agrippant le tissu de sa robe de nuit, sans même faire attention au fait qu'elle se griffait en même temps la poitrine. Hoquetant, elle se mit à pleurer longuement, retenant à grand peine les gémissements qui lui échappaient de temps à autre. Le silence l'entourait, la solitude l'étouffait. Ses deux choses qu'elle craignait tant… Tout autant que ses songes qui ne l'avait plus prise depuis qu'elle avait rencontré les nains. De toute évidence, dormir seule ne lui convenait toujours pas. Ce souvenir n'était plus remonté à la surface depuis si longtemps… Sa mère… la personne qu'elle aimait plus que tout au monde… Chaque fois, elle revivait ce rêve comme si s'était la première fois, comme si sa mère n'était jamais morte. Comme si elle n'avait jamais dû habiller la morte d'une longue robe blanche, sertir ses beaux cheveux blancs de fleurs des champs, la poser délicatement dans un sobre cercueil en bois d'if. Comme si elle n'avait jamais creusé sa tombe et enterrée la hobbit, seule, le cœur lourd. Au bout d'une longue heure, la barde commença à se calmer et pu enfin sécher ses larmes. Elle eu soudain besoin de sortir, la douceur, la chaleur, l'innocence des lieux lui devenant tout d'un coup insupportable, lui rappelant bien trop celle qui l'avait mise au monde, élevée et choyée durant des années. Tremblante, en sueur, elle dut se mordre la langue pour ne pas se remettre à pleurer. Ayant l'horrible impression de suffoquer dans son lit, elle se leva prestement et fit quelques pas, chancelante, jusqu'à la porte, puis se dirigea vers la rivière qui se trouvait de le jardin des invités. D'un geste sec, elle s'envoya de l'eau glacée sur le visage et s'allongea sur l'herbe de la rive longeant le cours d'eau. La naine-hobbit se força à adopter une respiration lente et profonde pour se maitriser, tout serrant dans sa main une boucle d'oreille qui d'habitude était cachée dans une poche secrète à l'intérieur de sa tunique. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce cauchemar, et se ne serais sans doute pas la dernière. Il fallait qu'elle apprenne à se contenir ! Maudits soient Thorin et ses neveux, qui avaient eu la mauvaise idée de lui demander des détails sur ce qu'elle faisait avant d'entrer dans la compagnie, sur son métier, son enfance, ses parents… Plus elle répondait évasivement, plus ils la questionnaient précisément. Elle avait bien tenté de couper cours à leurs questionnements, mais cela n'avait rien arrangé, que du contraire. Coincée, elle avait du faire semblant de se sentir brutalement très mal pour pouvoir s'isoler. Mais la jeune femme n'avait pas beaucoup d'espoir. Elle savait que le roi n'avait pas été dupe. Et que cela l'avait rendu encore plus méfiant. Voici près de trois mois qu'ils étaient partis de cher Bilbo. Si elle avait eu le temps de tisser des liens avec tous les membres de la compagnie, la demoiselle avait cependant veillé à ne plus commettre d'erreur et s'était fortement éloignée de Bofur. Sans qu'elle ne sache pourquoi, cela la pesait horriblement. Tout comme le fait qu'il semblait s'être fait très rapidement une raison…

1 mois. Cela faisait un mois qu'il lui avait piqué ses baguettes et les portaient à sa ceinture comme un trophée ! Bien sur, à chaque fois qu'elle tentait de les récupérés, cela ratait, et il lui lançait un petit regard de vainqueur qui l'énervait profondément. Et comme de bien entendu, aucun des autres nains ne lui venait en aide, trop occupé à rire quand elle se cassait la figure en voulant le tacler ou quand elle faisait un vol plané en se servant d'une liane pour l'attaquer par le haut. Mais Cristal ne désespérait pas, elle allait bien finir par y arriver ! Sans l'aide de ses compagnons de route. Pas foutu de lever le petit doigt pour l'aider, aidant même Thorin quand ils la voyaient venir. Bande de… de… Dindon ! Et le pire, c'est que cela les amusaient ! Bon, évidement, pendant le temps qu'elle mettait à récupéré ses baguettes à chignon, eux ne subissaient pas ses bêtises…

OUIIEEEEEEEEEEEEEE ! L'orfèvre venait de trouver le plan parfait ! Comment n'y avait- elle pas pensé plus tôt ? Le petit rire qui lui échappa à ce moment là fit fuir deux enfants elfes. Cette fois, il ne lui échapperait pas.

Se dirigeant d'un pas rapide vers la rivière près de laquelle il était assis, seul, fumant tranquillement sa pipe, la hobbit n'y alla pas par quatre chemins. Elle lui fonça droit dessus. Sauf que le nain avait acquis pas mal de reflexes de survie relativement efficaces depuis qu'elle était arrivée dans la compagnie. Il ne prit même pas la peine de se lever. Ni même de retirer sa pipe de sa bouche. Il se pencha simplement sur le coté. Cristal fit un magnifique plongeon involontaire. Le roi soupira. Cette histoire commençait à le lasser, il avait espéré un peu plus d'inventivité de la par de la demoiselle. Ce n'est qu'au bout de deux minutes, ne la voyant pas remonter, qu'il commença à s'inquiéter. Elle ne faisait tout de même pas un concours d'apnée ? Puis, un détail lui revint en mémoire, quelque chose qu'il avait découvert en observant les deux hobbits se tenir loin des eaux profondes. Aucun des deux ne savaient nager. Palissant d'un coup, il enleva rapidement sa veste, ses armes et sa pipe qu'il envoya par terre puis plongea à la recherche de la jeune femme. Elle gisait, au fond de la rivière, inconsciente. Le nain se dirigea vers elle, le prit dans ses bras puis la remonta.

Lorsqu'elle fut allongée sur le sol, trempée et pâle comme la mort, Thorin s'autorisa un début de panique. La hobbit ne respirait plus. Sans prendre le temps de vérifier les battements de son cœur, il commença un bouche à bouche. Au bout de la troisième tentative, il ne put se relever. Quelqu'un ou quelque chose se trouvait sur sa nuque et appuyait vers le bas. Une petite main habille fouilla sa ceinture à la recherche d'un objet précis. Se ne fut que quand il sentit des lèvres fines se mouvoir contre les siennes qu'il entrevit un bout de la supercherie. D'un bond, le roi se redressa et tenta de s'assoir, mais se retrouva coucher sur le dos, Cristal sur lui, ses yeux bleus pétillants de malice. Abasourdi, il n'eut pas le temps de dire quoi que se soit. Elle colla encore plus leurs deux corps aux vêtements rendus terriblement moulants par l'eau et nicha sa tête dans son cou, en en aspirant un petit bout de peau dans sa bouche. Trop tôt fut, au gout du roi (qui avait momentanément oublié sa fausse noyade et le fait qu'elle venait tout juste de le marquer) le moment où elle s'arrêta. Lentement, l'orfèvre passa sa langue sur ses lèvres, le faisant frissonner. Elle se pencha doucement vers son oreille, et murmura :

« -J'ai gagné, petit roi… »

Avant de se relever, l'air taquin, et de partir en se déhanchant, refaisant son chignon et y replaçant ses baguettes…