La malchance la pourchassait.
Non contente de voir enfin ses vœux se réaliser en ayant son 'heureux jusqu'à la fin des temps' à elle, il avait fallu que l'être qu'elle chérissait à présent au même niveau que Daniel soit le petit fils de Blanche Neige.
Quoi, celle-ci était prédestinée à détruire sa vie ?
C'était écrit que ce serait par la faute à Blanche Neige qu'elle perdrait les êtres qui lui étaient cher ?
Si elle n'avait pas existé, Daniel serait en vie, son père aussi et elle aurait pu avoir son propre enfant à aimer.
Mais décidément, tout allait de travers dans sa vie à elle.
Pourquoi toutes les personnes avaient-elles une fin heureuse autour d'elle ?
C'était trop demander que de connaître le bonheur ?
Citer les personnes qui avaient connu des moments heureux serait trop long.
Par contre, citer ceux qui malgré leurs combats n'arrivaient pas à toucher du doigt ce qui les rendraient heureux était plus court : Elle.
Qu'est ce qui clochait ? Elle se l'était souvent demandé. Sauf qu'elle le savait. Deux personnes l'avaient précipitée dans ce gouffre. Rien à voir avec son père, lui était une des personnes les plus louables qu'elle connaisse.
Mais sa mère et Rumpelstilskin étaient la cause de son échec.
Qui l'avait forcé à aimer le pouvoir ? Elle.
Qui lui avait donné les instruments pour se détruire ? Lui.
La réalité était qu'ils étaient bien pire qu'elle car ils utilisaient quelque chose en plus : La corruption. La corruption à l'état pur. Elle avait bien conclu des marchés avec des personnes, souvent à leur désavantages mais jamais elle avait corrompu quelqu'un au point qu'il change de personnalité sans qu'il ne s'en rende compte réellement.
C'est pourquoi après s'en être aperçue, elle avait voué une haine sans bornes à ces deux individus. Pourquoi elle s'était permit de tenir enfermée sa mère et plus encore : enlever l'amour à Rumpelstilskin. Celui-ci n'était peut-être pas l'auteur du crime contre Daniel, mais le marionnettiste qui l'avait mené à ce qu'elle était aujourd'hui.
Elle se sentait encore énervée mais sa vengeance était dorénavant tournée contre lui et sa mère. Et jamais sa rage contre Blanche Neige ne s'évanouirait vraiment.
Les autres bien qu'ils ne lui ai rien fait personnellement étaient la preuve constante que ce malheur ne touchait qu'elle. Et par la même occasion, ils étaient des instruments bon à la servir.
Oh, ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient mais ils ne pouvaient blâmer que les seuls responsables !
En accomplissant des actes en faveur de ses besoins et au désespoir des habitants, elle ne faisait que répéter ce qu'on lui avait appris n'est ce pas ?
Mais le malheur s'acharnait tellement sur elle qu'elle avait finit par se demander si elle n'était pas damnée.
Elle l'était forcément. Il n'y avait pas d'autre hypothèse.
Car la malchance la pourchassait.