DISCLAIMER :The Walking Dead, Daryl Dixon et les personnages (…) appartiendront toujours à leurs créateurs. « DAMAGED HEROES » appartiendra toujours à MonDieu666, (qui m'a donné son autorisation pour traduire sa fanfiction) ainsi que son scénario et la moindre des lignes qui vont suivre. Je ne suis qu'une humble traductrice.

NOTE DE TRADUCTRICE :

Bonjour chers lecteurs, fans de The Walking Dead et de Daryl, ou les ignorants qui se sont retrouvés ici en voyant que j'avais encore posté. C'est encore une traduction, oui. Je compte poster des textes de mon crus un peu plus tard. Les traductions sont aussi devenues une passion pour moi qui trouve que louper de jolies fanfictions telles que GRAVE ou CLOCKWORK à cause de la barrière de la langue est vraiment dommage. Je suis là pour y remédier. 'Grave' fut un véritable coup de coeur pour moi et il m'était impossible de ne pas la traduire, surtout qu'en m'organisant correctement, je pouvais y consacrer autant de temps qu'à l'écriture, sans me retrouver accablée. Clockwork fut le second.

Damaged Heroes est assez différente. Ce n'est évidemment pas le même fandom, mais je l'apprécie tout autant. Certains passages de cette fanfiction ne m'ont jamais quittée après ma lecture et je la trouve particulièrement belle. C'est une histoire d'espoir, dans une société qui est morte, envahie par l'Enfer. Elle est assez longue, sans prétentions, accessible à tous... mais c'est surtout l'ambiance et les personnages qui m'ont touchées. Je souhaitais la partager avec vous.

J'espère que la lecture vous enthousiasmera si, comme moi, vous êtes fans de Daryl Dixon. Le pairing peut paraître un peu étrange mais.. laissez-lui une chance.

Je vous souhaite une bonne lecture, on se retrouve plus bas.


CHAPITRE 1

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Lorsque Beth fermait les yeux, tout ce qu'elle voyait c'était le visage de Carl juste après qu'il ait tiré sur ce garçon. Son expression la terrifiait. Ou, plus exactement, son absence d'expression. Il n'y avait rien, juste la noirceur là où il y aurait dû avoir de l'horreur et des remords. Il n'y avait absolument rien de tout cela.

La prison était envahie par les nouveaux de Woodbury et n'était plus du tout silencieuse à présent, mais dans la tête de Beth, il n'y avait rien d'autre que l'unique coup de feu qui faisait écho inlassablement à ses oreilles.

Comme si elle pouvait sentir son malaise, Judith commença à pleurer. Beth se tenait immobile, à regarder dans le vide, tout en ignorant l'enfant qu'elle avait dans les bras. Ses cris la firent redescendre sur terre.

Elle la berça doucement, essayant de la réconforter. Beth n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire au sujet de Carl. Elle pouvait voir son ami disparaître lentement sous ses yeux. De ce gamin dégingandé et gentil, il était devenu quelqu'un de terrifiant et froid.

Beth savait qu'il avait le béguin pour elle. Elle l'avait vu rougir, la regarder plus longuement, mais dernièrement ses yeux d'acier n'avaient rien laissé paraître de toute cette affection. Elle savait que Rick essayait de lui parler, mais il rencontrait beaucoup de difficultés. Elle espérait juste que le Carl qu'elle connaissait n'avait pas encore totalement disparu.

Les pleurs déchirants de Judith ne cessaient pas. Beth commença à se sentir troublée. Un bébé qui pleure n'avait normalement rien d'exceptionnel pour Beth parce qu'elle avait toujours su quoi faire, auparavant.

Mais maintenant, Beth n'arrivait pas à la calmer. Elle baissa des yeux inquiets sur le visage rouge de Judith, la suppliant silencieusement d'arrêter de pleurer. Si elle s'arrêtait, alors Beth pourrait plus clairement réfléchir à une solution pour aider Carl. Elle aurait pu trouver la bonne chose à dire, ou la bonne personne pour tout arranger et retrouver ce gamin adorable qu'il avait jadis été.

Deux mains rugueuses se glissèrent sous Judith, la soulevant hors des bras de Beth. Sa bouche s'ouvrit de surprise, prête à protester, mais il s'agissait juste de Daryl.

— D'quoi tu te plains, demanda-t-il à Judith, tu veux juste qu'on fasse attention à toi, c'est ça ? C'est ça, petit botteur de cul.

Beth s'affala contre le mur, regardant Daryl bercer Judith et lui parler d'un ton apaisant. L'épuisement imprégnait chaque partie de son corps et elle fut soulagée quand les cris cessèrent. Elle leva les yeux vers Daryl et Beth dut admettre qu'il représentait un spectacle à lui seul à ce moment précis. Il venait évidemment de rentrer de la chasse; une feuille était perdue dans ses cheveux trop longs et du sang séché tachait son sourcil droit.

En levant les yeux de Judith, Daryl sembla remarquer Beth pour la première fois et elle remua, gênée par son regard et sa présence. Ce n'était pas qu'elle ne l'aimait pas, ou n'avait pas confiance en lui, mais ils n'avaient tout simplement pas l'habitude d'être proches.

Son laconisme bourru la mettait mal à l'aise et elle préférait ne pas être sur son chemin, la plupart du temps. Il la contempla.

— T'vas bien ?

Sa voix douce avait disparue. Beth se força à hocher la tête. Daryl plissa les yeux, ne la croyant visiblement pas, mais il n'insista pas pour obtenir plus de détails.

— Je suis fatiguée, c'est tout, ajouta Beth pour se justifier.

— O.K.

La non-réponse de Daryl était suspicieuse.

— Je peux la reprendre, se hâta-t-elle de dire en sentant ses joues rougir.

Sans attendre la réponse de Dixon, elle se pencha en avant et récupéra Judith. Elle se retourna pour quitter le Bloc. Elle marcha jusqu'à l'extérieur et fut un moment éblouie par le soleil d'été. Elle garda les yeux plissés pour que sa vue s'adapte à la luminosité aveuglante.

En à peine un mois, de nombreux changements avaient eu lieu. Il y avait des plantations maintenant, faites par les réfugiés de Woodbury.

Elle trouva Carol assise seule à l'extérieur, réparant un vilain trou sur son chandail. Beth s'assit à côté d'elle sans un mot.

— Les nuits se refroidissent, déclara Carol en guise d'explications, répondant à la question silencieuse de Beth.

Lorsqu'elle n'entendit pas sa réponse, Carol leva les yeux. Quelque chose dans l'expression de Beth la força à poser son aiguille et à placer sa paume contre sa joue.

Les yeux de Beth se fermèrent avec le doux geste maternel. Elle était à quelques semaines de ses dix-huit ans, mais à ce moment précis, elle se sentait encore bien trop jeune.

— Tu veux en parler ? l'invita Carol.

Beth n'en avait pas vraiment envie, mais elle savait qu'elle devait le faire.

— C'est à propos de Carl…

Mais elle s'interrompit. Peu de personnes connaissaient véritablement les vraies circonstances de son changement. Juste elle, son père et Rick, pensait-elle.

— Il semble juste différent, termina Beth avec hésitation.

— Il devrait l'être, non ? Tuer ce garçon n'a pas dû être simple pour lui.

Beth se mordit la lèvre. C'était le problème. Ca l'avait été. Trop facile.

— Tu es sûre que tu es juste inquiète pour Carl, chérie ?

L'inquiétude de Carol était évidente. Beth savait qu'elle était bien trop pâle, même si elle n'avait jamais eu une peau très colorée.

— Judith a été un peu difficile ces derniers temps. Je manque un peu de sommeil, avoua Beth.

Carol soupira avec bienveillance et lui tapota le genou.

— Elle paraît calme aujourd'hui.

— Daryl l'a calmée..

L'expression de Carol était soudainement plus affectueuse :

— Il a la touche magique. Elle l'aime bien.

Beth ressentit une déraisonnable douleur de jalousie. Judith devait l'aimer elle aussi, elle était celle qui la nourrissait au beau milieu de la nuit et lui changeait ses couches. Beth secoua la tête, honteuse de sa pensée. Son épuisement et son anxiété devaient peser plus lourdement sur ses épaules que ce qu'elle croyait, si elle commençait à accuser un bébé innocent de tous ses problèmes.

— Je vais la prendre un peu si tu veux, offrit gentiment Carol, tu devrais aller dormir un peu.

Beth fut reconnaissante et remis Judith à Carol, mais elle ne se rendit pas à l'intérieur. Elle avait besoin de prendre l'air pour effacer toutes ses pensées néfastes. Elle commença à faire le tour de la cour pour se rendre de l'autre côté de la prison. Elle n'arrivait pas à réfléchir avec une demi-douzaine d'yeux braqués sur elle.

C'était peut-être à cause de ses grands yeux innocents ou de son petit gabarit, parce que tout le monde semblait agir comme si elle était faible et avait continuellement besoin de protection quand elle était dans le coin.

Ils l'avaient laissée apprendre à tirer quand ils étaient à la ferme, mais son entraînement n'avait pas continué depuis qu'ils avaient pris la fuite, allant d'un endroit à un autre. Donc, par conséquent, elle était une piètre tireuse. Elle pourrait sans doute abattre facilement un rôdeur, si celui-ci était très lent et lui donnait assez de temps pour viser.

Son esprit dériva vers son dernier entretien avec Carl. Il maudissait les nouveaux habitants de la prison. Il n'avait pas confiance en eux, c'était relativement clair. Et il n'était pas le seul. Tous les anciens occupants restaient sur leurs gardes, se questionnant quant à leur fidélité, mais personne ne les regardait continuellement avec le flingue en main. Sauf Carl.

— Range-le, avait-elle sifflé.

Il lui avait jeté un regard glacial et Beth s'était demandé un instant qui était cet inconnu et où leur gentil Carl avait disparu. Même en tuant sa mère, il n'avait pas eu l'air si … mort à l'intérieur.

— T'as d'la merde dans les oreilles ? avait grogné une voix, celle de Daryl. Range ça !

Et Carl avait rangé le pistolet. A contrecœur, certes, mais pendant une seconde, Beth avait vu une lueur de quelque chose qu'elle connaissait dans ses yeux. Beth s'arrêta net dans sa quiète promenade. Daryl. C'était ça. Daryl avait toujours fait réagir Carl. Il avait toujours fait ce que Daryl lui disait.

Si seulement elle pouvait l'expliquer à Daryl, il pourrait aider Carl. Elle le savait. Son ventre se tordit à l'idée d'approcher Dixon. Elle devait se rappeler que les apparences ne correspondaient pas à ce qu'il y avait à l'intérieur des gens... Il se souciait du bien-être du groupe et de Carl. Il n'avait jamais été méchant avec elle avant, bourru et brutal, certes, mais jamais cruel. Il la traitait simplement comme une enfant. Elle avait toujours été classée dans la catégorie « personne à protéger », mais pas en tant que vrai contribuable au groupe. Pas une adulte.

Beth releva le menton. Eh bien, elle allait leur montrer. Elle ferait ce qu'il fallait faire.

Elle se retourna et fut immédiatement confrontée à l'haleine pourrie d'un rôdeur affamé. Beth cria automatiquement, reculant hors de sa portée. Elle était vraiment surprise. Comment était-il entré dans la cour de la prison ?

Son pouls battait furieusement dans sa carotide et elle chercha le couteau toujours accroché à sa ceinture. Il manquait la moitié du visage au rôdeur et ses dents étaient véritablement pourries.

Le couteau glissa entre ses doigts. Beth avait à peine touchée le manche. Elle n'arrivait pas à trouver la force de crier ni celle de se mettre à courir. Maintenant que la surprise initiale avait disparue, elle n'avait presque plus peur. Elle se contentait juste d'analyser la situation dans son ensemble.

Les mains du rôdeur saisirent ses épaules et il s'apprêtait à arracher un morceau de son cou. Beth songea à sa famille, son père, Maggie et Glenn. Elle ne pouvait pas mourir, ils ne lui pardonneraient jamais. Beth inspira, essayant frénétiquement de trouver un échappatoire même si elle savait qu'au fond, il était trop tard.

Une flèche apparut de nulle part et transperça le crâne du rôdeur.

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Daryl avait entendu le cri. Il était en train de se promener, recherchant un peu de paix et de calme. C'était son unique chance de trouver un peu de solitude dans cette foutue prison. Jurant violemment, il s'était mis à courir en direction du bruit.

Il avait évalué la scène du regard en quelques secondes. Il avait pris son arbalète et visé avant d'y avoir pensé. La flèche avait vite atteint le rôdeur et il pouvait voir la fine pluie de sang qui s'échappait de son crâne quand elle le perfora. Il s'était immédiatement effondré.

Il vit Beth tomber à genoux. Remettant l'arbalète sur son épaule, Daryl accourut, craignant le pire. Le visage de Beth était livide. Il n'avait pas la moindre idée de comment un seul rôdeur était parvenu à rentrer et à échapper à la sécurité. Il n'y avait pas de failles.

Daryl s'agenouilla à côté d'elle. Il attrapa ses poignets, tirant ses bras pour qu'il puisse les regarder. Ses yeux parcoururent sa peau à la recherche de toute trace de morsure. Ne trouvant rien, il sauta sur ses pieds, soulagé.

— Ca va ?

Beth ne répondit pas immédiatement. Elle farfouillait dans la terre, à la recherche de quelque chose. Elle finit par le trouver et Daryl réalisa qu'il s'agissait de son couteau.

— Je l'ai laissé tombé, dit-elle simplement, c'est tellement stupide.

Elle secoua la tête, la voix étrangement éteinte. Son attitude blasée agaçait Daryl pour une raison quelconque. Où était la peur ? Où était la combativité ? Elle était affalée dans la boue comme si elle avait abandonné.

— T'as raison. C'est vraiment con !

Sa tête se releva face à son ton sévère.

— Tu devrais reprendre l'entraînement. J'serais pas toujours là pour sauver ton cul.

Daryl se sentait un peu mal à l'aise de se montrer si froid avec la gamine, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Tout le monde avait besoin de se défendre ici et si ses reproches sévères la poussaient à s'améliorer, alors tant mieux.

Deux tâches roses fleurirent sur ses joues. C'était une couleur choquante comparée au ton laiteux de sa peau. Il pouvait voir quelque chose briller dans ses yeux tout à coup. Une pensée que Daryl ne parvenait pas à deviner.

— Je vais te demander de passer un accord avec moi, dit-elle brusquement.

Daryl pencha la tête, curieux. Il plissa les yeux et Beth déglutit bruyamment.

— J't'écoute.

Beth ressemblait à un lapin effrayé pris entre les phares d'une voiture. Les yeux écarquillés et les membres tremblants. Mais quand elle parlait, elle était bel et bien déterminée.

— Je vais reprendre l'entraînement. Mais à deux conditions. D'abord, je veux que tu aides Carl à s'en sortir.

Daryl ouvrit la bouche, mais Beth l'empêcha de parler en continuant rapidement :

— Et si tu veux que je m'entraîne, tu devras être le seul à m'apprendre à le faire.

Daryl haussa un sourcil. Il résista à son instinct qui lui dictait de lui dire d'aller se faire foutre. Il était fasciné, essayant de comprendre ce qui avait bien pu forcer Beth à lui demander ça alors qu'il semblait vraiment lui foutre les jetons depuis longtemps.

— Pourquoi tu crois que j'peux aider le gamin ?

Beth eut l'air surprise et Daryl rit, sans humour.

— Je sais comment il est devenu. J'suis pas aveugle.

— Il te respecte. Tu es probablement le seul vers qui il se tournerait.

— Rick… commença Daryl.

— Si tu as si bien vu comment ça se passe, alors tu sais parfaitement que Rick n'arrive à rien avec lui.

Daryl savait qu'elle avait raison.

— Et pourquoi tu veux que ce soit moi qui t'entraîne ?

— Pour que tu puisses me dire comment tu t'en sors avec Carl.

Daryl se redressa et contourna le rôdeur qu'il avait buté. Il tira la flèche hors de son crâne qui se libéra avec un pop humide. Il poussa le corps avec sa botte :

— P'tain de bâtard.

Il se défoulait, essayant de réfléchir de quelle manière refuser la demande de Beth. Il n'était pas exactement un expert quand il s'agissait d'apprendre à quelqu'un à vivre avec son côté obscur. Beth se releva lentement de sa position accroupie et regarda Daryl avec prudence.

— Je ne sais pas si je suis le seul... commença Daryl.

Impulsivement, Beth se pencha en avant et attrapa son poignet. Sa main avait l'air très blanche et très propre - et même minuscule - comparée à la sienne.

— S'il te plaît. Si tu ne le fais pas, je ne sais pas à qui d'autre le demander.

Les yeux de Daryl fixèrent d'abord sa main douce posée sur son bras, puis le désespoir infini dans ses grands yeux bleus. Il ne pouvait pas dire non face à une telle anxiété.

Il se détacha d'elle avec une douceur inhabituelle et hocha la tête. Il n'était pas vraiment convaincu d'être l'homme de la situation, ni même s'il pouvait vraiment réussir à quelque chose avec Carl. Rick avait été plus qu'un frère pour lui, bien plus que Merle n'avait jamais été et s'il lui devait bien quelque chose, c'était d'essayer d'aider son gamin s'il en était réellement capable.

Il sentit une douleur lui serrer les entrailles en songeant à Merle. Comme une légère culpabilité. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il n'était pas vraiment un frère, en quelque sorte. Malgré le fait qu'il avait été le petit dernier, il s'était toujours chargé de prendre soin de son grand frère. S'il avait essayé avec plus de conviction, Merle aurait mieux réussi à s'intégrer. Peut-être que le résultat aurait été différent. Peut-être que Daryl n'aurait pas été obligé d'achever Merle.

Beth était encore debout, à regarder Daryl. Il espérait que ses pensées sombres ne s'étaient pas reflétées sur son visage. Après tout ce qu'ils avaient vécu, elle avait toujours été la plus innocente du groupe. La moins blessée. Peut-être que c'était parce qu'il ne la connaissait pas vraiment, mais la pensée, vraie ou pas, le tira de sa rêverie morbide.

Dans la chaleur sèche de la Géorgie, le silence était ponctué par le chant des grillons. Daryl ne savait pas s'il devait ajouter quelque chose. Peut-être une courte déclaration pour dire qu'il s'engageait à essayer d'aider Carl.

Par-dessus-tout, Beth semblait encore plus mal à l'aise que lui, ce qui était une nouveauté en soi. Beth lui rappelait les cheerleaders qu'il avait vues au lycée, les rares fois où il avait décidé de s'y rendre. Jolie et blonde, qui dédaignait toujours son apparence et sa condition économique bien faible, par sa simple existence. Mais il n'avait jamais entendu un mot de sa bouche qui pourrait correspondre à sa pensée et après l'affaire de la tentative de suicide, elle semblait beaucoup moins agaçante que les adolescentes dont il se souvenait.

Toute cette merde dehors l'avait sans doute forcée à grandir très vite. Daryl pouvait comprendre. Il pouvait à peine se souvenir du moment où il était sorti de l'enfance; il avait toujours pris soin de lui-même dès son plus jeune âge. S'il ne l'avait pas fait, il n'y aurait jamais eu personne pour s'assurer qu'il mangeait ou allait à l'école.

Brisant le moment inconfortable qui les torturait tous les deux, Daryl se détourna sans un mot. Il avait un gamin à aider, pour l'amour du ciel...


Voilà... c'est en quelque sorte le chapitre qui met en place toute l'histoire. Et elle est tout de même assez mouvementée et très réaliste concernant la série. L'histoire prend place juste après la saison 3, comme vous l'avez sans doute deviné.

N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez, l'auteure et moi en serions ravies.

A très bientôt,

~Votre Humble Traductrice.