Ave lecteurs ! Toutes mes excuses pour ce léger retard. Vous avez peut-être remarqué que le site avait un ou deux problèmes hier et il m'était donc impossible de me connecter. C'est d'autant plus con qu'il s'agit du dernier chapitre mais bon.

Comme il s'agit de la fin, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont laissé une review sur cette histoire, et plus particulièrement la salve du second chapitre sans laquelle, eh bien, ce chapitre n'aurait sans doute pas vu le jour. J'emb(a)rasse églament Mezzanotte Luce pour ses remarques et sa patience en tant que bêta face à une tête de mule qui ne veut rien changer de ses idées initiales, alias moi. Et enfin, il semblerait que le blog des Histoires d'Alice héberge très bientôt cette fic avec beaucoup d'autres, dont le génial Gerza de Bymeha qui a mystérieusement disparu de ffnet.

Bonne lecture et à la revoyure !

Chapitre 6 : Passionné

« Aries, tu es dingue, » statua Cancer d'un ton égal.

C'était la situation la plus dérangeante qu'il m'ait été donnée de vivre depuis un long moment. Coincée à la bibliothèque -l'un des lieux les moins discrets au monde- entre mon faux petit-ami et mon vrai point faible, je rapprochais désespérément ma chaise de celle du premier afin de créer le maximum de distance possible avec le second, vexé à n'en pas douter par ma manœuvre très peu discrète. Et mon imagination n'était pas seule à faire de nous le point de mire de tout le lycée. Notre étrange trio était régulièrement la cible de regards surpris, de sourcils haussés un poil trop haut et de messes basses précédant un haussement d'épaule sceptique.

Loki prétendait peut-être s'être rapproché de Cancer ces derniers temps, mais cette habitude qu'il avait d'échanger trois mots avec lui avait légèrement débordé sur son emploi du temps, allant jusqu'à nous escorter en toute amitié jusqu'au CDI pour de longues heures de –travail, auriez-vous pensé, mais non- d'échanges de regards furieux ou innocents, selon le propriétaire. Et ça, le rouquin maitrisait à merveille.

Je me sentais un peu coupable d'avoir placé Cancer au milieu de notre petite guéguerre. Lui qui était si stoïque commençait d'ailleurs à montrer quelques signes d'impatience.

Des deux, devinez lequel j'avais informé de la réalité des choses.

Je me penchais un peu plus vers mon malheureux bouclier, penaude. Il n'avait pas tort. J'étais une horrible petite égoïste, incapable d'affronter en face la situation que j'avais moi-même déclenchée. Les autres de la bande avaient tendance à nous éviter, gênés par la tension qui régnait autour de nous.

« S'il te plait, » le suppliais-je. « Tiens encore un peu… »

A l'autre bout de la table, Loki fronça les sourcils. La proximité de nos oreilles, sans doute.

Je me demandais soudain ce que pouvait fabriquer Natsu. Ce n'était pas comme s'il était ne serait-ce qu'envisageable qu'il ignore ce qui se tramait au lycée, fût-ce au fond de la bibliothèque -après tout, c'était le repère de la meilleur amie de sa copine, et quelle bavarde !-. Mais mon frère n'était pas derrière les agissements de Loki. Il n'avait même pas touché un mot sur notre relation à Cancer.

« Ça n'est pas moi que cela dérange le plus, » répondit l'intéressé. « Quoique je voudrais bien aussi avoir mes chances de me dénicher une copine. Et avec toi sur le dos…

- Chuut ! » le suppliais-je en jetant un regard affolé à Loki.

Cancer soupira. Un rapide regard sur sa feuille de maths m'informa que la situation le troublait nettement moins que moi. Maculée des lignes de calcul qui faisaient défaut à la mienne. Le plus horripilant dans cette histoire, c'est que je n'étais même plus capable de bosser en leur présence à tous les deux.

Que cela continue encore une semaine, et je pourrais m'estimer la fille la plus chanceuse au monde si je conservais mon amitié avec Cancer.

Le claquement sec de son stylo cessa. J'étais maintenant en train de m'arracher les ongles, la gencive mordue jusqu'au sang pour stopper l'angoisse qui me tordait les entrailles. Loki posait sur moi un regard interrogateur que je ne pouvais tout simplement pas supporter.

Cancer aligna son stylo à sa trousse avec un soin tout particulier.

Puis il se tourna vers moi. L'air grave.

« Il faut que tu lui dises. »

Mon cœur eut un raté.

« Non mais ça ne va pas ?! » m'écriais-je presque. « Pour qu'il se fiche d'autant plus de ma pomme et que je ne cesse jamais d'en entendre parler ?! »

Cancer soupira exagérément.

« Tu n'as rien compris.

- C'est toi qui n'a rien compris » marmonnais-je dans ma barbe.

Je détournais la tête, furieuse. Il avait bien pris soin de jouer au sourd, peu tenté par une discussion qui ne pourrait de toute manière que s'envenimer, et en public sur un sujet pareil… non, ce n'était pas le moment. Et Loki qui m'observait toujours, le regard moqueur.

« Des problèmes de couple ?

- Toi, je ne t'ai rien demandé » sifflais-je à mi-voix.

Il inclina la tête.

« Je sais très bien comment consoler les damoiselles en détresse. »

C'en étaient, des méthodes.

Ce gars avait un grain, décidais-je en l'observant faire glisser sa langue le long de sa lèvre inférieure avec un clin d'œil.

« Ecoute, Loki » dis-je soudainement. « Il faut qu'on parle. »

Cancer releva la tête de ses brouillons avec surprise. Je lui jetais un coup d'œil assassin. Derrière son calme apparent, je ne pouvais rien lire du tout. Juste deviner. Qu'il croyait gagner. Il gagnait toujours et encore, avec moi. C'était d'un agaçant !

Pourquoi les autres pouvaient-ils lire en moi si aisément et pas le contraire ?

Je me relevais d'un bond, poussant ma chaise à grand fracas, et sortit de la bibliothèque d'un pas impérieux. Ils. Me. Tapaient. Tous. Sur. Les. Nerfs. Même la bibliothécaire, qui me jeta un coup d'œil ébahi en constatant que j'en avais négligé mon sempiternel je suis désolée. Je parcourus le couloir suivant presque au pas de course.

Une main se posa sur mon épaule.

« J'en ai marre » grognais-je d'un ton furieux. « Loki, tu ne m'intéresses pas. Peut-être que Cancer n'est pas mon copain et que je joue la comédie depuis un moment, et peut-être que j'ai fait une ou deux conneries rien que pour que tu me lâches la grappe, mais il est hors de question que je fasse quoi que ce soit avec un dragueur tel que toi, sentiments ou pas ! Tu as pigé ?! DEGAGE ! »

Je me retournais violemment sur lu...

…Sur Lucy. L'air profondément choquée, et le regard soudain vide, la jolie blonde et accessoirement petite-amie de mon frère hocha la tête sans un mot, d'un geste robotique. Je me mordis les lèvres en cherchant un moyen de corriger le tir. Elle se retourna et partit d'un pas d'automate. Je la regardais s'éloigner, s'éloigner, disparaitre…

Je tendis un bras dans sa direction. La hélais.

Peine perdue. Elle devait être trop dans les vapes pour comprendre quoi que ce soit. Et à qui allait-elle faire part de son traumatisme ? Natsu, bien sûr.

Et merde.

Ce n'était pas comme si mes paroles n'avaient pas été hautement ambiguës, cela mis à part.

Je me retournais, furieuse contre moi-même.

Loki m'avait bien suivi. Resté à quelques prudents mètres de distance, bavardant joyeusement avec une bande de pin-ups qui avaient tout autant tendu l'oreille que lui, il me jeta un regard sans équivoque et je voulus disparaitre sous terre. Ce n'était pas exactement comme si nous avions été seules.

« Ne vous en faites pas, les filles » babilla-t-il d'un ton léger. « Je suis assez partageur pour vous toutes, mais ce soir, c'est Karen. J'ai juste un petit malentendu à régler et… »

Sa phrase se suspendit avec un regard vers moi, et le troupeau d'hormones sur échasses darda sur moi un regard méprisant. Je me sentis rentrer sous terre. Il venait juste de me tourner au ridicule, et ce en une minuscule phrase. Comme on pouvait s'attendre de lui… Les populaires, vous savez. Sa parole contre la mienne. Comme si le grand Loki pouvait s'intéresser à pareille indigente.

Je le regardais un instant, atterrée. Puis je tournais les talons.

J'avais la ferme intention de m'enfuir loin, le plus loin possible. Non content de changer ma vie en enfer, moi qui détestais être au centre de l'attention, il avait maintenant réussi à me tourner au ridicule devant les pires commères de cette basse-cour. Ma vie sociale était fichue. Finie, laminée. Alors, l'Affabulatrice ou la Mytho ? Je me demandais lequel des deux surnoms les mégères allaient choisir… Je ne voyais plus rien, le regard brouillé par la colère.

Je sentis nettement, par contre, la force qui me tira par le bras vers l'embranchement de couloir le plus proche.

« Tu es complètement tarée ? » me chuchota Loki à l'oreille en nous plaquant à l'angle du mur. « Tu veux à ce point que Natsu me fasse la peau ?! »

Loki qui se révélait, pensais-je amèrement. Le public était tout de suite nettement plus restreint, et ses paroles baissaient d'un cran en matière d'altruisme. J'ignorais le cri de souffrance de mon épaule qui n'avait que peu apprécié sa rencontre directe avec le mur.

« Et toi qui te dirige vers lui, en plus » fulmina-t-il.

- Parce qu'il était derrière nous ? demandais-je avec surprise.

- Mais non » soupira-t-il, impatient. « A cette heure-ci, il sort de sa colle d'histoire. Pile là où tu fonçais. Ne me dis pas que tu n'étais pas au courant ? » ajouta-t-il devant mon haussement de sourcil dubitatif.

Je haussais les épaules.

« Parce que tu as appris par cœur son emploi du temps rien que pour me harceler ?

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- Tu as vraiment peur de lui, » me moquais-je.

Loki ne répondit pas. Au lieu de ça, il enfonça la porte derrière nous et m'y précipita avec lui d'un geste frénétique. Je ne relevais même pas le miracle par lequel la pièce était vide, puisqu'avec Loki, rien ne se faisait au hasard. Il avait dû vérifier préalablement. Ce que je remarquais, en revanche, c'est l'éclair de cheveux saumon qui avait un instant pointé dans mon champ de vision, ainsi que le choix… assez peu approprié en vue des circonstances… de la planque que Loki avait choisi. L'usage de la pièce, en fait.

« Euh, Loki… » dis-je d'une voix hésitante en me laissant entraîner, trop stupéfaite pour me défendre. « Tu sais où nous sommes, là ?

- Oui, balaya-t-il d'un geste agacé en refermant précipitamment la porte.

- Et… ça ne te gêne pas ?

- Non. »

Je l'observais d'un air ébahi.

« Tu as si peur que ça de Natsu ? » l'interrogeais-je.

Il prit un air profondément vexé. L'exiguïté des lieux ne semblait pourtant pas le gêner, si on oubliait la grimace qui avait tordu son joli minois lorsqu'il s'était heurté le coude contre le mur. L'espace d'un instant, je me demandais à quelle occasion il avait déjà pu s'y rendre. Pensée que je regrettais aussitôt, étant donné comme la réponse me semblait désormais évidente. Je me sentis rougir jusqu'à la racine, bien trop consciente de sa proximité, du mur derrière lui, derrière moi, et des environ quinze centimètre qui nous séparaient même en se contorsionnant.

Une chance pour nous, la dernière fille à avoir utilisé ces toilettes avait tiré la chasse d'eau. Pour moi également, puisque le côté de la cuvette fut le seul endroit que je trouvais pour me réfugier après mes pensées sordides.

« Fais-moi peur, » déclarais-je.

Le rouquin me regarda d'un air incrédule, incapable de comprendre le raisonnement qui m'agitait le ciboulot.

Et se ressaisit aussitôt.

« Sentiments ou pas ? » me cita-t-il avec un regard entendu. « Tu es plus proche du sentiments… ou du pas ?

- Je n'ai jamais dit ça, mentis-je avec aplomb.

- Va expliquer ça à ton frère. Ou non, plutôt, explique-lui cette ''connerie ou deux'' qui impliquerait Cancer et peut-être bien d'autres personnes.

- Tu me menaces ? » fis-je, choquée.

Il m'adressa un sourire malicieux, la tête penchée sur le côté comme si cette idée était particulièrement drôle. Je manquais de m'étouffer devant tant de suffisance. Il était gonflé, il était sûr de lui, et puis d'abord… à qui de nous deux pensait-il que Natsu pardonnerait le plus volontiers une incartade ?

« Tu veux que je crie ? » répliquais-je. « Il est à côté. On verra bien si tu baratines assez bien pour lui échapper.

- Essaye si tu l'oses.

- Tu me défies ? »

Il se pencha vers moi. Sa bouche s'incurva en un sourire gourmand.

« Ooh oui, mais tu n'en feras rien.

- Et pourquoi ça ? » répliquais-je.

Il se pencha davantage.

« Ne le fais pas, me pressa-t-il.

- Recule.

- Ne le fais pas.

- Recule, ou je crie vraiment. »

Le bruit d'une porte qui s'entrouvre.

« Aries ? » appela la voix incertaine de mon frère.

Le regard triomphant, j'ouvris la bouche pour hurler sous les prunelles affolées de Loki lorsqu'il se jeta littéralement sur moi. Ses longs doigts déjà refermés sur mes poignets resserrés comme des étaux contre le mur, son corps plaqué contre le mien et surtout sa bouche -sa bouche et la mienne-. J'hoquetais, voulus me débattre.

Sans me mentir, j'en avais rêvé de ce moment. Pas comme ça. Pas ici, pas dans cette situation sans queue ni tête et encore moins à quelques mètres de mon cher et tendre frère, dans un endroit qui infectait et sans réciprocité.

C'était nettement plus violent que ce que je m'étais imaginée. A commencer par le choc de ses dents contre les miennes, suivi par un goût de fer et de sel. Mes gencives qui saignaient, à n'en pas douter. Elles saignaient tout le temps. Mon hoquet de douleur était allé se perdre dans sa propre gorge dans un grognement sourd, et Dieu savait que mes fragiles petites quenottes en irradiaient, de la souffrance. Loki devait le sentir, s'il essayait seulement. Il devait tout sentir de moi. J'avais l'impression qu'il me bouffait.

Je ne pouvais même plus respirer. Ses lèvres se calquaient aux miennes dans le moindre détail, ses incisives en grignotaient les rebords, son emprise m'écrasait toute entière. Son nez appuyé près du mien, la chaleur de son souffle sur ma joue, sur mon palais, me baignant le visage. Sa langue aussi, qui s'immisçait… J'entendis à peine la porte se refermer sur le départ de Natsu.

Lorsqu'il me lâcha, je m'effondrais. Il ne me retint que de justesse.

« Et si tu me demandais, toi ? » me pressa-t-il. « Sentiments ou pas ? Devine un peu ? »

Je tentais de m'appuyer au mur. Sa main était toujours refermée sur mon poignet, entravant mes mouvements. Je repris difficilement mon souffle, les dents toujours douloureuses. La tête me tournait encore sous le manque d'oxygène.

« Tu es… complètement… dingue… » articulais-je avec peine.

Je me redressais difficilement.

« Ça ne répond pas à ma question. »

Je grognais.

Sentiments, je ne savais pas ce qu'il en était de lui. Opportunisme ? Il me plaquait une main sur la bouche et le problème était réglé. Calcul, alors ? Si quiconque avait surpris la scène, il n'aurait pas été de bon goût de déranger cette scène qui semblait réciproque. Mais encore aurait-il fallu être capable de voir à travers les murs. Il voulait peut-être manipuler mon esprit ?

Sauf que si je rapportais ça à mon frère, il était mort et enterré.

Manipulation, c'était ça. Il pensait sans doute que je n'oserais jamais cracher le morceau. Si je le dénonçais, il mettait ça sur le tapis et je ne manquerais pas de mentir comme une amatrice, de rougir, de me couvrir de honte et… c'était quand même un baiser volé. Il se prenait quand même un boulet de canon dans la figure. Quoi, alors ?

Il ne restait que…

Désir.

Vraiment ?

J'avais l'impression qu'il m'avait enlevé quelque chose. Un baiser en bonne et due forme, par exemple. Pas un acte de sauvagerie.

Quelque chose que j'avais bien envie de lui reprendre.

Je le balayais du regard. Les prunelles dilatées à l'extrême, l'iris à peine visible, échevelé, les joues plus flambantes que ses cheveux et jurant horriblement avec sa rousseur chaotique, sa nonchalance tranquille partie en congé aux Bahamas, son souffle délicieux, sa peau embaumante, sa chaleur comme une couverture, ses lèvres sanguines…

« Je ne vois pas ce qu'elles te trouvent toutes, » lâchais-je d'une voix rauque. « Tu ne sais même pas embrasser. On fait comme ça, normalement. »

Et je me juchais sur la pointe des pieds.

xxx

J'étais aussi échevelée que lui lorsque nous nous séparâmes définitivement. J'avais encore l'impression de le voir s'avancer tandis que je feignais le recul, de l'entendre grogner de dépit, de sentir la tendresse de sa lèvre inférieure entre mes dents, encore l'illusion de la caresse de sa langue qui redessinait le contour de ma bouche, qui redescendait le long de ma mâchoire et de mon cou -fatalité-, de ma gorge aussi, maintenant. J'avais encore ma main enfouie dans sa tignasse et l'autre amenée à sa nuque. Ses doigts caressaient encore ma taille, mes hanches. Je ne m'étais même pas aperçue de la fureur avec laquelle nous étions pressés l'un contre l'autre, ni de la manière quasi bestiale, instinctive, avec laquelle mes jambes avaient crocheté les siennes. J'étais là, contre lui, et je ne comprenais même pas ce que j'y foutais sinon que c'était diablement voluptueux.

Je le regardais sourire, au bord de l'extase. Incapable de me souvenir de l'origine d'une telle méprise.

« Et moi qui pensais que tu étais une petite ingénue. »

Je l'observais sans comprendre, hypnotisée par l'accent rauque qui envahissait son timbre. Son coin de lèvre avait retrouvé sa moquerie habituelle, son air prétendument tranquille empreint d'un émerveillement que je ne lui connaissais pas. Je plongeais dans ses éternels iris charbonneux avant de chercher à assembler ses syllabes dans mon esprit.

Oh. Le. Petit…

« Sale dragueur de mes deux » marmonnais-je en martelant son torse de mes poings.

Il rit aux éclats et trébucha en arrière, contre le mur. Je crois que ce fut seulement à cet instant que je me souvins de l'endroit où nous étions -et lui de même-. Le bruit alentour semblait indiquer que notre temps d'intimité était révolu. Nous échangeâmes un regard.

Il prit un air songeur.

« Je me demande comment je vais présenter ça à Natsu… »

xxx

xxx

Je conseillais le gilet pare-balle.

La distance de sécurité.

Le porte-voix.

Des antidotes à tous les poisons répertoriés à ce jour.

Et au moins dix ans de protection rapprochée.

xxx

Seulement si j'en faisais partie…


Note de fin :

C'est dur. Mais c'est la fin. J'espère que vous avez aimé (un peu au moins, je suppose, puisque vous êtes arrivés jusque là). J'espère que vous allez vouloir continuer l'aventure. Traduction : écrire tout plein de Loki x Aries pour mes mirettes (et celles des autres, bien entendu). Et puis j'espère vous retrouver sur d'autres histoires (par exemple, celles qui rament actuellement, kof kof).

Voilà. J'ai eu un sursaut de "non ! pas de déjà-vu-re-revu-re-relu !" en voulant écrire le bisou. Donc j'ai triché. J'espère que vous ne m'en voulez ps pour ce dérapage pas sérieux. Ni pour l'attaque de mon faible pour les détails pas sexy. C'était le chapitre le plus cool à écrire de tous. Mon préféré avec le chapitre un. Je suis cotente d'être arrivée jusque là.

A plus ?

P.S : je suis une traîtresse. Je trouve le couple ShinHye x WooBin trooop magnifique...

P.P.S : en train de se taper la tête contre un mur parce que l'épisode 1 de la saison 3 de Sherlock... eh bien, je ne le trouve nulle part... naaaaann... alors que les bandes-annonces sont tellement horriblement alléchantes...

P.P.P.S : vous êtes trop gentils de ne pas m'avoir fait de remarque en voyant que sur mon dessin de couverture, j'ai oublié de faire des bras à Aries... xD