Dernier chapitre, oh mon dieu c'est déjà finit, après huit mois de cette magnifique aventure avec vous, 36 chapitres, presque 700 reviews (peut être 700 avec l'épilogue :P), 65 000 vues, 135 Followers, 65 Favorites, vous êtes géniaux, merveilleux, parfait, je vous adore.

Merci pour vos messages, merci pour votre soutien, merci aussi aux lecteurs anonymes.

Voici donc (avec un pincement au cœur ENORME) ce chapitre qui clôture cette fiction.

Presque rien ne m'appartient, rated M (ba oui quand même un peu… :P)

Bonne lecture à tous


Epilogue

En une belle après midi de Juin, assise dans un fauteuil confortable, Regina se remémorait les grands moments qui avaient parsemé sa vie. Elle caressa la photo d'Elisabeth qui souriait d'une oreille à l'autre, brandissant avec fierté les papiers d'adoption signés. Elle ferma les yeux un instant pour revivre ce moment.

Elles venaient d'annoncer à l'enfant qu'elles souhaitaient l'adopter, et Elisabeth s'était littéralement écroulée en pleurs dans leurs bras.

« Est-ce que c'est pour de vrai ? »

« On ne peut plus vrai. » répondit la mairesse.

« Alors pour cette fois, nous n'allons pas te punir. »

« Oh non Emma, j'ai fait une bêtise, je dois être privée de dessert moi aussi, où ce que vous déciderez. »

« Mais t'es folle. » Cria Anna. « Ce coup-ci ça passe profites-en. »

« Anna j'ai fait une bêtise, et si c'est comme ça que sa marche dans cette famille, je veux bien ne plus manger de dessert pendant un mois entier. »

La petite fille l'a regarda comme si c'était un alien, faisant rire ses mères. La punition fut donc décidée, pas de dessert ce soir là.

« Et tu comptais prendre ta peluche et ton cadre ? » Dit Emma en l'aidant à ranger ce qu'elle avait déjà mit dans sa valise.

« C'est des cadeaux. »

« Bien sur, et ils sont à toi, mais moi, quand je partais de familles d'accueils, je voulais rien pouvant me la rappeler. »

« Je sais… Moi aussi normalement… Mais vous, je voulais pas faire comme si vous n'aviez pas existé. » Elle se tourna alors vers Regina. «Je suis désolée pour ton flacon de parfum, je peux travailler pour le… »

« Non non, n'y pense même pas. » La coupa la brune. « Tu l'as cassé, tu as ta punition, l'affaire est close. L'important est que ça n'arrive plus. Tu sais ma chérie, Anna est comme toi, elle aime mettre mes affaires, mon maquillage et mes bijoux. Quand tu en as envie, tu viens me voir, et quand je peux, je viendrai avec vous deux pour vous aider à choisir, vous maquiller, et pour que vous me fassiez des défilés si ça te fait plaisir. En attendant, quand je ne suis pas là, c'est interdiction d'y toucher d'accord. »

« Promis Regina. »

Regina sourit en repensant au soir même, quand le sourire d'Elisabeth avait progressivement disparu en s'apercevant que la mairesse avait préparé une tarte aux pommes qui sentait divinement bon.

Elle repensa au sourire de leur assistante sociale quand elles étaient venues lui annoncer qu'elles souhaitaient signer les papiers et garder définitivement l'enfant avec elles. Le couple avait ensuite officiellement présenté l'ancienne orpheline à leurs différents amis, faisant les rencontres progressivement pour ne pas la brusquer. Puis s'en été suivit une grande fête durant laquelle Elisabeth avait littéralement paradé avec ses papiers d'adoption auprès de tout le monde. Elle courait dès qu'il fallait aller chercher quelque chose à la cuisine, montrant ainsi qu'elle était bel et bien chez elle. Encore craintive devant tant de gens, c'est avec Anna et Henry à ses côtés qu'elle avait été montré les signatures à tout le monde.

Elle se souvenait avoir demandé à sa compagne si ce comportement était normal, et qu'elle lui avait répondu qu'elle n'en savait rien étant donné que personne n'avait jamais voulu d'elle ou pu la garder, mais que quoi qu'il en soit elle le trouvait très mignon. Elle avait également vu sa nouvelle fille mettre les larmes aux yeux de son assistance sociale quand elle l'avait prise dans ses bras, lui murmurant des remerciements pour avoir était sa bonne fée.

Regina tourna quelques pages et s'arrêta sur une nouvelle photo. Sur celle-ci, la petite famille était réunie sur une nappe de pique nique, par un bel après midi ensoleillé. Elle était incapable de se souvenir qui avait prit la photo, ni la raison pour laquelle ils avaient décidé de faire ce pique nique. Elles avaient adopté Elisabeth depuis un peu plus d'un an à l'époque et c'est ce jour là, sur cette nappe, dans ce parc qu'elles chérissaient maintenant, que la rouquine les avait appelé maman et mama pour la première fois. C'était arrivé l'air de rien, Anna était tombée en jouant et Elisabeth les avait appelés ainsi, au bord de la panique. Un peu plus tard en mangeant, après avoir été rassurée que sa sœur allait bien, la rouquine avait continué à les appeler ainsi, n'osant pas les regarder dans les yeux au départ tant son cœur battait fort. Le couple n'avait pas réagit, exprès, agissant naturellement avec elle, comme si de rien n'était, jusqu'à ce qu'elle lève les yeux et voit leurs immenses sourires. S'en était suivit un grand câlin, beaucoup d'euphorie pour la petite famille, aboutissant à cette photographie probablement demandée à un passant.

L'ancienne mairesse soupira et tourna machinalement la bague qui n'avait plus quitté son doigt depuis tant d'années. Elle passa quelques pages le sourire aux lèvres et s'arrêta de nouveau devant une montrant ses trois enfants, chargés de leur sac à dos, s'apprêtant à monter dans un bus.

C'était la première fois qu'ils partaient tous les trois, Henry avait seize ans, Elisabeth treize et Anna neuf. Grace, la petite amie d'Henry, leur avait proposé de l'accompagner dans la colonie de vacance ou elle allait depuis ses huit ans et qu'elle voulait partager avec son copain et ses sœurs avec qui elle s'entendait à merveille. Elle rit en repensant au long travail de persuasion qu'avait du faire Emma pour la rassurer suffisamment, pour qu'elle les laisse partir loin d'elle pendant deux longues semaines.

« Ils ne partent que deux semaines mon cœur, et ça va être une super expérience, ils vont se baigner, être avec d'autres enfants de leurs âges, découvrir le Canada. C'est une chance. »

« Je me sentirai mieux si je connaissais bien ceux qui les encadrent. »

« Gina, tu as déjà fait un interrogatoire, que dis-je, une inquisition en dix-huit volets à la pauvre responsable. Tu sais que cette colo est parfaitement sécurisée, ils vont s'éclater. »

« Nous n'avons jamais été séparées d'eux aussi longtemps… »

« Je sais. » Dit-elle en se collant dans son dos, posant sa tête dans le creux de cou. « Mais imagine… Toi… Moi… La maison que pour nous pendant deux semaines ! Deux semaines entières qu'on va pouvoir passer à poil, à faire l'amour dans toutes les pièces et dans toutes les positions possibles et imaginables. »

« Oh merde mama t'es dégueulasse. » S'écria Henry qui venait d'entrer pile à ce moment là.

« Langage Henry. » Dit immédiatement Regina d'un ton sévère.

« Pardon maman. »

« C'est ce qu'on appelle un mauvais timing. » Gloussa Emma.

« Je vais condamner ma chambre. » Grogna l'adolescent.

« Ne t'inquiète pas Henry, la dernière fois on s'est promit de ne plus utiliser ta chambre, ça fait trop bizarre. »

Le jeune homme se tourna vers elle, un profond dégout peint sur son visage, et vit sa mère rire aux éclats.

« Sans dec tu m'as vraiment cru ? »

« Langage Emma. »

« Pardon mon cœur. Franchement Henry tu m'as vraiment cru ? »

« Venant de toi… Complètement ouai. » Dit-il vexé de s'être fait avoir.

Emma rit de plus belle en le suivant pour continuer de l'asticoter.

Malgré ses craintes, la mairesse avait finalement accepté qu'ils y aillent, et ajustait leurs tenues pour la centième fois devant le bus.

« Henry occupe toi de tes sœurs, ne reste pas non stop avec ta copine en les laissant de côté. »

« Mamannn. » Souffla-t-il. « Je sais ce que j'ai à faire, et il y aura plein de gens pour s'occuper d'elle en plus de moi, et d'enfants de leurs âges. »

Regina bougonna une réponse incompréhensible avant de lui dire qu'elle l'aimait et se tourner vers sa fille.

« Lizi, occupe-toi bien de ta petite sœur si ton frère ne le fait pas. »

« Promis maman. »

« Et tu fais attention à toi, si on t'embête tu te bats pas, tu en parles avec ton frère et les monos. »

« Promis maman, ça n'arrivera plus. »

« Tu sais que je ne suis pas fâchée, on sait que tu voulais protéger ta sœur, mais se battre n'est pas une solution. »

« Je sais maman. » Répondit la jeune fille avec affection.

« Je t'aime ma chérie. »

« Je t'aime aussi. »

Elle se tourna finalement vers Anna qui attendait son tour.

« Tu es sage avec ton frère et ta sœur, tu ne pars pas sans dire où tu vas, tu écoutes ce qu'ils te disent. »

« Oui mamaaaan. » Soupira-t-elle.

« Et tu ne ramènes pas tous les animaux blessés que tu trouves à ta sœur. »

« Mais maman, elle veut devenir vétérinaire, faut qu'elle s'entraine. »

« Ton frère veut travailler dans l'aide à l'enfance, tu ne lui rapportes pas tous les enfants que tu trouve pourtant. »

« Bon bon, j'arrêterai. »

« Je t'aime ma puce. »

« Je t'aime aussi maman. »

Emma sourit en s'approchant à son tour.

« Surtout, amuses toi bien. » Dit-elle à Henry en le prenant dans ses bras.

« Surtout, amuses toi bien. » Dit-elle à Elisabeth en la prenant dans ses bras.

« Surtout, pense que j'ai mit ton appareil photo dans ton sac et que tu dois immortaliser ton frère et Grace et d'éventuel flirt qu'aura Lizi. »

Anna gloussa en la serrant dans ses bras et Emma se releva en frémissant face au regard noir qu'elle vit sur le visage de sa femme.

Après avoir regardé le bus partir jusqu'à ne plus le voir depuis dix bonnes minutes, Emma réussit à la faire rentrer. Elles profitèrent pleinement de ces deux semaines en amoureuse. Elles s'envoyaient en l'air partout, criant sans retenue à gorge déployée. C'est d'ailleurs leur état de nudité quasi permanente quand elles étaient à la maison, qui décida Regina à assouvir un fantasme qui lui trottait dans la tête depuis quelques années déjà.

Après manger ce soir là, elle laissa la situation déraper comme chaque soir depuis qu'elles avaient la maison que pour elles. Elles s'embrassaient dans le canapé, nues, engagée dans des préliminaires passionnés quand la mairesse se leva doucement. Elle sourit quand sa femme grogna en lui suivant, peu encline à la laisser s'éloigner. Emma était perdue dans leurs baisers, se laissant totalement faire, presque inconsciente du fait qu'elles bougeaient. Ce n'est que quand elle sentit une brise fraiche sur sa peau brulante, qu'elle sépara leurs lèvres pour voir qu'elles étaient dans le jardin.

« Gina tu… »

« Un jour. » Commença Regina en se remémorant ce qu'elle avait dit à sa femme quelques temps avant la naissance d'Anna. « Je serai tellement à l'aise, que tu me feras l'amour contre mon pommier, puis tu m'allongeras par terre et je sentirai l'herbe fraiche sur mon corps nu. Nous nous endormirons là, nos corps tellement entremêlés qu'il sera difficile de dire où commence l'une et où finit l'autre. »

« Promis. » Répondit Emma naturellement, se souvenant à son tour de cette journée.

Elle suivit sa femme jusqu'au pommier, prit le temps de détailler son corps parcouru de frissons. Elle pouvait lire son désir, son excitation et sa crainte d'être ainsi exposée à l'extérieur. Malgré ses dernières traces de craintes, elle était loin la Regina honteuse de son corps et pleine d'incertitudes. La blonde se lécha la lèvre supérieure et vint l'embrasser avec tendresse pour la rassurer. Elle glissa ses mains dans son dos, traçant sa chute de rein parfaite et pressa ses fesses avec désir. La brune grogna en faisant un bond pour enrouler ses jambes autour de la taille musclée du shérif.

Emma la colla contre le pommier et descendit ses baisers dans son cou puis ses seins. Regina sentait l'écorce lui griffer légèrement le dos et les fesses, mais c'était loin d'être désagréable. Elle ondulait, frottant son sexe contre son ventre et se mordait la lèvre pour ne pas gémir trop fort. Elle se sentit être pressée contre l'arbre jusqu'à ce que son amante puisse lâcher une main. Elle lui massa un sein pendant qu'elle titillait le second avec sa langue.

Regina hoqueta quand elle mordilla son téton, et mit sa main sur sa bouche pour étouffer ses cris. Emma continua la descente de sa main jusqu'à atteindre l'intimité chaude de sa femme et glissa un doigt entre ses lèvres, la caressant sur toute la longueur. La mairesse lança son bassin en avant pour en avoir plus, et grogna de plaisir quand ses efforts furent récompensés par deux doigts qui s'immiscèrent profondément en elle. La blonde alterna entre des pénétrations plus ou moins rapides et des torsions de ses doigts de haut en bas, rendant folle sa compagne.

La brune avait maintenant ses deux mains sur sa bouche, et malgré ça, ses cris étaient audibles derrière leur barrière de fortune. Tout en continuant ses pénétrations, Emma recommença à sucer délicatement un de ses tétons et s'en fut trop pour la mairesse. Ses parois commencèrent à se contracter autour des doigts de son amante qui redoubla ses efforts pour l'amener au septième ciel. Regina se mit à trembler, son ventre se tendit et l'orgasme libérateur la submergea par vagues de plaisir. Elle s'écroula sur sa femme qui la posa doucement au sol en la retenant de tomber. Elle l'allongea dans l'herbe fraiche et entremêla leurs jambes. Elle la prit contre elle et la regarda s'endormit avant de se laisser emporter par la fatigue à son tour.

Regina laissa sa tête tomber sur le dossier du canapé et rit en se souvenant que c'est une pluie torrentielle qui les avait réveillées quelques heures plus tard en sursaut.

Elle continua à tourner les pages et comme à chaque fois, son cœur se serrait de fierté devant les portrait des ses trois enfants les jours de leurs remises de diplômes.

Après de longues hésitations, un nombre incalculable de discussions avec ses mères, ses sœurs et sa petite amie sur le meilleur métier pour lui, Henry avait décidé de devenir avocat pour se spécialiser dans le droit pénal, et plus spécifiquement dans le droit des enfants. Inscrit par ses mères dans les meilleures écoles, et appuyé par le procureur Gold, il réussit à intégrer avec brio la prestigieuse Faculté de droit de Harvard.

A la fierté de le voir réussir ses études, le couple avait été rassuré qu'il n'ait à partir que dans le Massachusetts. Grace le suivit à Cambridge, ils se fiancèrent le jour où Henry reçu son diplôme et se marièrent un an plus tard quand Grace tomba enceinte de leur premier enfant. Henry se spécialisa rapidement dans le droit des enfants, mais pas seulement. En effet, durant ses études, il s'intéressa au droit des femmes, et plus particulièrement aux procès impliquant des femmes battues par leurs maris. Désireux de lutter pour cette cause qui lui tenait tant à cœur, il put, fier de son succès et son talent lors des plaidoiries, se consacrer uniquement à ces deux causes. Il monta son propre cabinet avec deux collègues de sa promo, et commença à se faire un nom dans la profession. Il avait maintenant deux filles, une de dix sept ans et l'autre de vingt-et-un ans, destiné à n'avoir que des femmes dans sa vie.

Elisabeth pour sa part, avait longtemps hésité sur son choix de métier. Elle rêvait par-dessus tout de devenir vétérinaire, mais se bloquait à cause des frais de scolarité. Regina et Emma avaient beau lui répéter inlassablement que l'argent n'était pas son souci, l'ancienne orpheline peinait à l'idée d'être un tel poids financier pour ses mères. C'est à cette époque là, alors qu'Elisabeth avait dix-sept ans, que ses mères lui racontèrent leur vie en détail. Elles lui parlèrent de Léopold, de Cora, de la séquestration de Regina et du procès. Elles lui parlèrent des un million de dollars perçus par Regina suite à la condamnation de sa mère. Le couple avait décidé de placer cet argent en prévision des études de leurs enfants et de leurs installations futures.

Rassurée, et fière d'appartenir à cette famille, Elisabeth sacrifia bon nombre d'années à ses études pour finalement intégrer la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Pennsylvanie à Philadelphie. Devant l'angoisse de ses mères à l'idée de la voir intégrer l'école vétérinaire la plus compétitive du monde, elle finit par leur avouer qu'elle était prête à tout donner pour être diplômée de cette école, plutôt que de devoir s'éloigner plus d'elle. A ses yeux, la Pennsylvanie était déjà bien assez éloignée de ses mères comme ça, et lui permettait d'être pas trop loin d'elles et pas trop loin d'Henry non plus.

C'était toujours une grande émotion pour les deux femmes, de voir à quel point la rouquine s'était attachée à elles. De leurs trois enfants, c'était elle la plus attachée à la famille, bien plus encore que les deux autres qui l'étaient déjà beaucoup. Elle n'avait de cesse d'essayer de les réunir tous ensemble pour des week-ends, des vacances et de grands repas où tout le monde se retrouvait, eux cinq, Ruby Graham et leurs deux fils, Mary-Margareth David et leur cinq enfants et même Rita et sa famille.

Ses relations avec les hommes furent longtemps très conflictuelles jusqu'à ce qu'elle ait vingt-cinq ans et rencontre Hansel. Elle découvrit l'amour d'un homme avec lui, la confiance en l'autre dans le couple et l'envie de s'engager. Il était originaire de Storybrook et la suivit à Philadelphie le temps qu'elle finisse ses études, travaillant dans un garage comme mécanicien. Une fois son diplôme en poche, c'est naturellement qu'ils revinrent s'installer dans la petite ville du Maine. C'est là qu'ils eurent leurs trois enfants, deux filles et un garçon, que Regina et Emma étaient ravies d'avoir à côté.

Anna pour sa part, était la plus volage des enfants Swan, elle papillonnait d'activités en activités, sans jamais se poser vraiment. Elle variait ses envies d'études en fonction de ses dernières découvertes. Elle n'avait pas de grande passion jusqu'à ce qu'elle découvre l'écriture. Peu passionnée par les études, elle avait beaucoup bataillé avec ses mères qui avaient accepté de la laisser partir jouer les bénévoles en Afrique, à condition qu'elle finisse le collège. Elle avait ensuite passé deux ans au Benin à travailler sur la construction de plusieurs écoles, avant de rentrer à Storybrook par nostalgie de sa famille. Elle avait découvert l'écriture auprès d'un de ses petits copains poète a qui elle servit de muse jusqu'à ce qu'elle se lasse de son caractère trop oisif. Elle aimait sans barrières, fière de l'exemple de ses mères, et c'est naturellement qu'elle ramena à la maison filles et garçons, incapable de se fixer sur un genre, tombant amoureuse des personnes indépendamment de leur sexe. Elle aimait la vie, elle aimait les arts, elle aimait la littérature et cela l'amena à finalement entrer dans l'institut des beaux arts de Chicago. C'est la qu'elle rencontra Scarlett, une jeune peintre qui partageait les mêmes valeurs qu'elle, le même enthousiasme pour la vie.

Scarlett fut celle qui décela ses talents pour l'écriture et la poussa à continuer, à publier. Avec son soutient, elle découvrit le succès en racontant l'histoire atypique de ses mère. Jouant les nomades d'un pays à l'autre, alternant entre des années aux Etat-Unis et de nombreux voyages, elles se marièrent mais décidèrent de ne pas avoir d'enfant, jouant les tantes attentionnées dès que l'occasion se présentait.

Regina secoua la tête en repensant au mariage 'pique nique dans l'herbe' qu'elles avaient voulu, et recommença à tourner les pages jusqu'à tomber sur une photo d'elle et Emma devant la devanture du restaurant de Granny.

Après plusieurs mandats en temps que mairesse, Regina avait finalement abandonné la politique quand la grand-mère de Ruby annonça qu'elle souhaitait prendre sa retraite. Aidée de sa famille et ses amis, elle avait reprit le restaurant, gardant le nom de l'ancienne propriétaire en hommage, s'épanouissant pleinement en cuisine.

Emma de son côté était restée égale à elle-même. D'adjointe elle était devenue shérif aux côtés de David et n'avait jamais voulu changer de métier, gravir les échelons. Cette vie était son paradis et elle ne l'aurait changé pour rien au monde.

Aux départs des enfants avaient succédé leurs premiers animaux de compagnie, un chat pour Regina, un chien pour Emma. Ils avaient comblé les vides en emplissant la maison de leurs miaulements et aboiements.

« Qu'est ce que tu fais la mon amour ? »

Elle leva les yeux et observa sa femme. Emma avait les cheveux blancs mais c'était toujours la plus belle femme du monde à ses yeux. Elle prit sa main et l'embrassa affectueusement.

« Je repensait à notre vie. »

« Et que voyais tu ? »

« Tout l'amour, le bonheur et les joies que tu m'as offerte. »

« Et il nous reste de belles année devant nous ma Gina, de très belles années avec nos enfants, et nos petits enfants. » Dit-elle en s'asseyant à côté d'elle et en la prenant dans ses bras.

« Te souviens tu du jour ou Henry nous a annoncé que nous allions être grand-mères pour la première fois ? »

« Oh mon dieu oui, j'ai dit que j'acceptais le bébé mais que je refusais le titre car j'étais loin d'être assez vieille pour ça. »

« On peut dire que ça a été un dur retour à la réalité de nos âges. »

« Mais non, on été d'accord, ce n'était pas nous qui étions vieilles, c'est Henry qui a eu un enfant jeune. »

« Evidemment. » S'amusa-t-elle.

« Allez viens avec moi, tout le monde se demandait ou tu étais, comment continuer la fête sans une des invitées d'honneur ? » Dit-elle en lui embrassant le front.

« Je viens. » Répondit-elle en se levant, sa main trouvant naturellement celle de sa femme.

En ce beau 20 Juin ensoleillé, elles célébraient leurs quarante ans de mariage. Quarante ans de rire, de bonheur, de larmes, de disputes, d'émotions, de tendresse, de sexe, de découvertes, de fêtes. Main dans la main en toutes circonstances, amoureuse comme au premier jour malgré les différences, les désaccords, les disputes qu'Emma déclenché un peu exprès pour voir sa compagne s'énerver et se réconcilier sur l'oreiller. Un amour semblant exponentiel, comme si elle ne pouvait pas s'arrêter de s'aimer toujours plus. Même après quarante ans, Regina se réveillait parfois avec un bouquet de rose sur la table de nuit et un mot d'amour.

Quarante ans d'amour à deux et quarante ans d'amour à quatre, puis cinq. Elle regarda longuement sa femme qui lui souriait en avançant vers leur famille, elle songea à cette soirée pluvieuse ou elle avait prit la meilleure décision de sa vie. Un simple contrat, qui avait eu pour conséquence son conte de fée.

« Je t'aime Emma Swan »

« Je t'aime Regina Swan. »


Je n'arrive pas à y croire, c'est terminé. Comment clôturer cette aventure avec vous ?

En vous remerciant déjà, de tout ce que vous m'avez apporté au fil des chapitres. Cette aventure ne serait rien sans vous, merci de m'apporter autant, de me motiver autant. Je vous adore vous êtes les meilleurs et je n'ai même pas les mots pour vous exprimer à quel point.

Au-delà de l'écriture j'ai fait de merveilleuses rencontres avec vous, via twitter, via les MP, des personnes supers que je n'aurai jamais découvertes sans fanfiction. La super équipe de twitter vous vous reconnaitrez bien sur :D. Et bien sur ma meilleure lectrice adorée qui se reconnaitra aussi, sans qui cette fic ne serait pas ce qu'elle est, sans qui je n'aurais pas osé beaucoup de choses même si tu ne savais pas sur le moment tout l'impact de nos conversations sur l'écrivain amateur qui est en moi.

Bref bref bref, sur ce débordement de guimauve *JE VOUS AIME* hum hum… je disais donc, sur ce débordement de guimauve je vous laisse et place aux votes.

Voici les 4 fics qui font leur petit bout de chemin dans ma tête et je souhaiterai savoir laquelle vous souhaiteriez lire en priorité, je publierai celle cumulant le plus de votes :D

Fic 1 : (Univers de la série, se passe à Storybrook après le retour de tout le monde du monde enchanté)

Emma s'apprête à se marier et fonder une famille avec son fils et Neal. Mais comment se marier quand toutes ses pensées se dirigent vers la ténébreuse Regina ? Comment se persuader que c'est ce qu'elle veut ? La sauveuse enfouit ses sentiments, persuadée qu'ils ne seront jamais réciproques. Mais quelques jours avant son mariage…

Fic 2 : (Univers de la série, se passe à moitié à Storybrook, à moitié au pays des contes de fées avant que Regina ne devienne l'EvilQueen. Point de vue de Regina)

Comment expliquer qu'elle lui ressemble tant ? Comment expliquer qu'elle lui rappelle tellement son amour perdu, la seule personne qu'elle n'ait jamais aimé du temps ou elle n'était autre que Regina, la nouvelle femme du roi ?

Mais surtout, pourquoi ses cheveux blonds ? Pourquoi cette même lueur dans ses yeux vert ? Pourquoi porte-t-elle son nom ? Sa douce Swan…

Fic 3 : (AU, inspiré par le Disney Pocahontas) (Le résumé est nullissime j'avoue)

Regina, jeune indienne libre et sauvage, fille du chef de son village, voit sa vie bouleversée par l'arrivée de chercheurs d'or. Parmis eux, une blonde aventureuse qui va bouleverser sa vie.

Fic 4 : (AU)

C'est parfois dans les endroits ou on les attend le moins, que surgissent les rencontres les plus bouleversantes. Regina et Emma sont deux femmes aux vies aussi différentes qu'éloignées, leur seul point commun ? Un train, celui qui les amène au travail et les ramène à la maison.

Un regard, une rencontre, une découverte et…

(la fic se passe exclusivement dans le train pour toute la première partie)

Je vais faire une petite pause avant de republier (quelques semaines, moins d'un mois), pour prendre de l'avance sur la fic qui aura été choisie et ne pas passer trop violemment de l'une à l'autre.

JE VOUS AIME