Bonsoir à tous, tout d'abord je tenais à m'excuser pour cette absence prolongée, mais me voilà de retour pour le dernier chapitre de la première partie de cette fiction. J'espère qu'il vous plaira... Je tenais à remercier également les personnes qui m'ont laisser des reviews, car elles m'ont été une vrai source de motivation et d'encouragement pour finir ce chapitre. La deuxième partie débutera bientôt et je serai plus qu'heureuse de vous y retrouver. Encore un grand merci à ceux qui suivent ma fiction et bonne lecture...

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Point de vue extérieur : (Quelque part à l'extérieur de la ville de Volterra)

La pénombre avait envahie la ville de Volterra et pourtant cette cité d'ordinaire si calme se trouvait troublé par l'intervention peu habituelle de la marée chaussé en dehors des remparts de la ville. La garde royale avait prit en chasse un jeune vagabond que essayait tant bien que mal d'échapper à ses poursuivants. Cette poursuite acharné du jeune garçon les avaient menés hors de la cité dans les bois plongé dans le noir. Ainsi le garçon espérait trouver une cachette pour éviter la garde. Il courait à toute jambes droit devant lui sans se retourner comme si le diable lui courrait après. Malgré de bruit fracassant des sabots de leur chevaux qui se rapprochaient. Tout à coup le jeune garçon vit un arbre auquel il pensait être facile pour lui d'y grimper pour s'y cacher, sans réfléchir d'avantage il couru dans sa direction et sans plus attendre y grimpa aussi haut qu'il pouvait.

-Où est-il passé ce vaurien ? Entendit alors le garçon perché dans son arbre, il pouvait distinguer la lumière des torches à quelques mètres devant lui.

-Il a pas put aller bien loin Capitaine ! Dit un autre homme. On finira par le débusquer.

-Où bien la forêt se chargera de lui ! Trancha le capitaine.

-Voulez-vous que nous fouillons les alentours monsieur ? Demanda un autre garde.

-Non, il faut rester groupé soldat vous savez aussi bien que moi que la forêt n'est point sûr à la nuit tombée. Il y a de la magie à l'œuvre ici une fois le soleil couché.

-Sauf votre respect Capitaine, ce ne sont que des histoires de bonnes femmes ça. Lui fit remarquer son second d'un ton respectueux.

-Je ne plaisante point avec ces choses second ! Répondit sérieusement le capitaine. Il se passe des choses étrange dans ces bois, des gens y disparaissent vous le savez aussi bien que moi.

-Alors que faisons nous ?

Le garçon toujours à l'écoute, voulu s'agripper à une autre branche mais dès qu'il la saisit elle craqua.

-Vous avez entendu vous autre ? Dit le capitaine.

-Oui monsieur ça avait l'aire de venir de la droite. Répondit un des soldats.

Le garçon retient son souffle, ce maudissant de cette maladresse qui allait sans doute lui coûter cher.

-Allez voir ! Ordonna le capitaine de la garde.

Trois soldats s'approchèrent dans la direction de l'arbre où le jeune garçon se cachait, quand soudain tout devient froid autour d'eux. Les trois hommes se regardèrent sans comprendre.

-Et bien ?! Insista leur capitaine.

-Monsieur, il se passe des choses curieuses ici ! Répondit un des trois soldats.

-Baliverne ! Rétorqua le second. Ce n'est qu'un petit coup de vent.

-Mais il y a point de vent ! Dit le capitaine aux côtés de son second officier en pointant un doigt en l'air pour sentir le vent. -C'est vrai qu'il fait froid subitement on se croirait en hiver alors que nous sommes en pleine été.

-Vous n'allez point me dit que vous avez peur d'un simple coup de froid mon capitaine?

-Oh vous silence ! Ordonna le capitaine.

A ce moment les cheveux de la garde se sont mit à s'agiter en hennissent.

-Oh, oh, du calme voyons ! Dit le capitaine à sa monture.

-Ma parole mon capitaine, les bêtes deviennent folles, nous devrions peut-être...

-Non n'oublions pas pourquoi nous sommes là ! Trancha-t-il.

Le jeune garçon encore fermement agrippé aux branches, frissonnant de froid, vit alors en bas de l'arbre une silhouette noire encapuchonnée qui s'avançait dans la direction des trois soldats, sans que ces derniers ne l'aperçoivent. L'ombre fit encore un pas quand les cheveux s'emballèrent une fois de plus ce qui effrayèrent les hommes. Et dans un mouvement de panique les trois soldats repartir à toutes jambes vers leur montures affolées.

Le capitaine s'écria alors : -Que se passe-t-il ?

L'un des soldats lui répondit : -Signore il y a une créature étrange dans cette forêt ! Elle arrive sur nous ! Dit-il affolé.

-Par dieu, mon capitaine il dit vrai, les cheveux sont devenus fous !

Sans plus attendre le capitaine ordonna: -Partons soldats, dépêchons aller ! Il y a de la magie par ici !

-Mais mon capitaine... Intervient le second. -Le petit galopin que nous pourchassons ?

-Que la forêt ou cette créature se charge de son sort, Je ne risquerais point nos vies pour un vagabond. Répliqua vivement le capitaine tout en essayant de maîtriser son cheval qui s'agitait.

Une nouvelle vague de froid arriva dans leur direction semblable à du gèle hivernale, alors les cheveux se mirent à galoper sans même écouter leur cavalier comme si ils avaient sentie une présence qui les perturbaient. En moins d'une minute la troupe de soldat décampèrent sans même se retourner, laissant le fugitif à son sort.

Le garçon qui avait tout vu était stupéfait de ce qu'il venait d'être témoin tremblait de froid et de peur sur sa branche, il regarda alors en direction de la silhouette noire qu'il avait aperçu plus tôt. Mais elle avait disparut. Le jeune garçon descendit de son perchoir et regarda autour de lui quand une voix féminine se fit entendre derrière lui.

-Tu peux t'en aller petit, ils sont partis !

Le garçon se retourna et vit alors cet être presque irréel vêtue de noire dont le visage était dissimulée sous une capuche, et qui lui avait sauvé la vie, il voulu la remercier mais elle tourna les talons et partie dans la direction opposée à la ville.

-Mais attendez ! Dit le garçon en la suivant, il arriva côté d'elle et lui dit : -Qui êtes-vous ?

-Une personne sous une cape ! Répondit-elle simplement.

-Cela je le vois ! Répondit le garçon intimidé.

-De toute évidence, je ne mets point en doute ton sens de l'observation petit, je te fais juste remarquer qu'il est stupide de demander à une personne qui cache son visage, qui elle est ?

-Êtes-vous une sorcière ? Se hâta-t-il de demander.

-Non, je suis pire ! -Encore une question stupide ! Tu devrais réfléchir avant de parler.

-Attendez signora... Comment avez-vous fait cela ?

-Signorinna s'il te plaît ! Corrigea-t-elle.

-Signorinna... vous m'avez sauvé j'ai une dette envers vous !

-Je t'en pris petit, tu n'as aucune dette, tu devrais rentrer chez toi maintenant.

Le garçon se planta alors en face d'elle et lui dit sans plus aucune peur : -Si j'ai une dette envers vous.

-Et à qui ai-je l'honneur ? Interrogea la dame.

-Je suis Alessandro...

-Alessandro, comment ? Demanda-t-elle.

-Cela je l'ignore m'dame.

-Je vois... Orphelin ? Devina-t-elle.

-Oui. Laissez-moi vous servir en paiement de cette dette...

-Quel âge as-tu petit ?

-14 ans m'dame. -Mais l'âge ne fait point la valeur de l'homme ! Trancha-t-il plein d'assurance.

-C'est bien vrai. Répondit-elle doucement avec un léger sourire dissimulé sous sa capuche. -Mais hélasse je ne puis me charger de veiller sur toi. Continua-t-elle d'un ton désolée.

-Réfléchissez-y m'adame...insista-t-il.

La dame étudia le garçon un moment. Il était bien jeune quoi que plutôt grand pour son âge, ses vêtements était déchirés à certains endroit. Son visage encore enfantin était comme tout le reste de sa personne couvert de poussière et de terre. Rien quand le voyant elle se dit qu'il ne savait sans doute ni lire ni écrire. Comme c'était souvent le cas malheureusement pour les gens du petit peuple.

-Alors acceptez-vous m'adame ? Demanda Alessandro en sentant une hésitation dans son silence.

-Je ne sais pas jeune homme... répondit-elle prise d'un doute. -Quoi qu'il en soit je vais y réfléchir. (Elle sortie de sa poche une petite bourse et la lui tendit) -Tiens, va chez le premier aubergiste que tu verras en chemin et prend-y une chambre pour toi ainsi qu'à manger et demain soir je te ferais part de ma réponse... -Maintenant va !

-Mais comment vous saurez me retrouver signorinna ? Demanda-t-il.

-Cela j'en fait mon affaire petit.

-Promettez-moi que vous viendrez ? Insista-t-il.

-J'honore toujours mes engagements Alessandro...

Le garçon prit la bourse que la mystérieuse dame lui tendit et la serra entre ses doigts squelettiques. C'est alors qu'il releva les yeux vers elle pour la remercier mais à sa grande surprise elle avait disparut.

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Point de vue d'Angélica :

Je venais de rentrer de mon petit tour de la ville, bien que cela me soit risqué maintenant. Malgré tout je ne pouvais m'empêcher de repenser à ce jeune Alessandro. Pauvre petit encore un que la vie n'avait pas épargné de ses foudres. J'avais dans l'idée de refuser sa proposition, mais en y repensant bien ce petit humain pouvait m'être utile, il pourrait sans doute faire en plein jour ce qu'il m'est impossible de faire la nuit. Si je veux m'échapper de cette prison je vais avoir besoin d'une aide extérieur et ce jeune homme tombe au bon moment... Oui ce serait une solution à envisager un jeune garçon n'éveillera pas les soupçons, d'autant plus qu'Aro m'ignore toujours depuis des semaines, autant le prendre à son propre jeu, bien que cela soit très risqué, mais je n'ai rien à perdre !

Il me faut maintenant m'organiser car j'ai tant de chose à faire et si peut de temps pour y arriver, de plus il me faut éviter Aro le plus possible car si il me touche je suis perdue ! Il fallait vraiment que je sois devenue folle pour tenter une pareil chose. Bien... pour commencer où vais-je bien pouvoir aller ? Très bonne question ! Rester en Italie est malheureusement exclu. En France peut-être le pays d'origine de ma mère ? Non... Aro sait tout de mon passé par conséquent c'est les premiers endroit où il ira me chercher. Il me faut trouver un endroit tellement évidant qu'il ne le soupçonnera pas. « Carlisle » Pensai-je aussitôt. Peut-être pourrais aller le retrouver ? Même si Aro sait mon amitié pour Carlisle, il ne pensera pas que j'ai pris le risque de partir le rejoindre. Et avant qu'il ne parvienne à cette idée je serai déjà loin.

« Toc Toc Toc » Entendis-je en provenance de la porte d'entrée.

-Entrée ! Répondis-je aussitôt.

-Bonsoir Angélica. Dit Alec de sa voix enfantine en entrant dans la chambre.

-Bonsoir Alec. Saluais-je aussitôt. -Puis-je savoir ce qui t'amène ici ?

-Cette chère Heidi m'envoie t'informer que tu as manqué l'heure du dîner, et ton absence y a était fort remarqué...

Je le regardais surprise et lui dit :

-Et que veux-tu que cela me fasse ? Je ne dîne jamais avec vous de toute façon... non pas que votre compagnie m'est désagréable mais j'ai toujours préférée dîner seule dans mes appartements !

-Certes ! Répliqua doucement Alec. -Mais depuis peu vois-tu...les maîtres exigent que tu te joignes à nous désormais lors des repas qu'Heidi nous rapporte. Sans quoi tu seras...

-Privé de desserts ! Le coupais-je d'un ton sarcastique.

Alec leva les yeux au ciel devant mon commentaire, et poursuivi :

-Sans quoi tu seras obligé d'attendre la prochaine prise d'Heidi !

-Ils exigent ?! Dis-je frappé par ces mots, ils essayaient maintenant de me rebaisser. Ces trois-là ne savent plus quoi inventer pour tenté de me soumettre.

-Oui, ils exigent ta présence désormais !

-Et bien tu peux à tes maîtres d'aller se faire... (Je m'interrompis brutalement avant de laisser sortir de ma bouche des paroles plutôt déplacées, pour me rattraper par ceci...) -Que je les remercie infiniment de vouloir me convier à leur joyeux dîner en famille, mais que je me vois dans l'obligation de décliner l'invitation !

-Comme tu voudras Angélica, mais tu as tord de t'entêter de la sorte !

-Cela me regarde ! Et si tu n'as rien d'autre à ajouter, je te pris de me laisser seule !

-Maître Aro sera déçu de cette réponse...

-Je suis persuadé qu'il s'en remettra vite !

-C'était pourtant l'occasion qu'il t'offrait pour réparer tes tords ! Dit Alec l'air de rien.

-Mes quoi?! Répondis-je tellement ahurie. -Il plaisante là ?!

-Absolument pas ! Il ne t'a pas pardonné ta petite escapade de deux jours et encore moins ce tu y as fais visiblement.

-Mais comment Aro peut-il savoir ce que j'ai fait pendant ces deux jours, il n'ai jamais venu me voir une seule fois ? Demandai-je étonné.

Alec eut un sourire en coin comme si il savait quelque chose que j'ignorais.

-Qui t'a dit qu'il n'était point venu te voir ? Si tu as quelques minutes à m'accorder je veux bien t'expliquer ce que je sais !

-Je t'en pris éclaire moi ! Répondis-je curieuse de savoir.

Flash Back : (Point de vue extérieur)

-Ah, Alec tu es de retour ! S'exclama Aro visiblement satisfait. -J'ose espérer que ton retour présage de bonnes nouvelles ?

Le vampire inclina respectueusement la tête et leur annonça :

-Maîtres nous l'avons trouvé ! Dit Alec avec une fierté non dissimulé sur le visage.

Aro se leva de son siège avec un sourire satisfait sur les lèvres et vient en direction d'Alec qui lui tendait déjà sa petite main. Aro s'en saisi aussitôt, puis après quelques secondes la relâcha.

-Comme vous pouvez le voir maître elle ne nous a point facilité la tache ! Dit alors le petit vampire.

-Le contraire nous aurait étonné ! Intervient alors Caïus. -Maintenant mes frère je me retire dans mes appartements que personne ne vienne me déranger !

-Je t'en pris fait donc mon frère ! Dit Aro l'air absent. -Et où est-elle ? Demanda-t-il à Alec.

-Démétri vous la ramène de suite mon maître...

-Saine et sauve ! Dit alors Démétri en entant dans la grande salle avec Angélica dans ses bras encore sous l'emprise de la vapeur paralysante d'Alec.

C'est alors qu'Aro vient vers le traqueur à vitesse vampirique et sans un mot lui prit délicatement Angélica des bras, pour la serrer dans les siens. Il dit alors :

-Merci Démétri, Alec et toi pouvez maintenant disposer. -Mon frère...dit-il en se tournant vers Marcus. -Nous reprendrons notre conversation demain. Pour l'heure je ramène ma Rose à sa chambre. Une dernière chose Démétri...Dit-il sans se retourner. -Je te pris de bien vouloir dire à Heidi de venir s'occuper d'elle le temps que le pouvoir d'Alec se dissipe. Maintenant partez !

Les deux gardes s'inclinèrent devant le roi qui tenait fermement sa création dans ses bras et ils partirent.

Fin du Flash Back.

-Tu vois, le maître à forcément vu ce que tu as fais, et rien n'a put lui échapper ! Conclu Alec.

-Je vois en effet, cela explique son comportement distant de ses dernières semaines... Dis-je plus pour moi-même que pour lui. -Maintenant si tu n'as rien d'autre à me faire part, je te prie de me laisser !

-Très bien, je te laisse à ta solitude adorée, si c'est ce que tu veux ! Dit sarcastiquement Alec en sortant de ma chambre.

« Petit imbécile ! »Pensai-je alors. Je n'avais jamais apprécié ce petit adolescent arrogant et sa garce de sœur. De leur petites tailles ces deux là prenaient tout le monde de haut. Ils ne se rendaient pas compte qu'ils avaient trop confiance en leur pouvoir et que c'est justement là que résidait leur faiblesse. Le jour où ils se retrouverons face à un vampire qui sera capable de les confronter, je crois que je ne saurais me retenir de rire face à pareil spectacle et encore moins m'interposer.

Mais en attendant ce jour, revenons à ce qui m'intéresse... partir d'ici pour n'y plus jamais revenir ! Ce jeune Alessandro me sera bien utile...

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Point de vue d'Alessandro :

Toute la journée... toute la journée j'ai attendu cette mystérieuse dame. Et maintenant que la nuit est tombée je redoute presque cette entre-vue, ai-je vraiment eut raison de lui proposer mes services ? Bien que je n'ai que cela à offrir. De ma chambre je pouvais entendre le sons des cloches de l'église, il était maintenant minuit et elle n'était toujours pas arrivée. Je restai assis sur mon lit les bras entourant mes jambes repliés contre mon torse, avec la désagréable sensations qu'elle ne viendrait point me voir ! Non, me dis-je en chassant cette pensée, elle viendra... elle me l'a promit !

-Bonsoir petit ! Entendis-je alors résonner dans la chambre, je relevais aussitôt la tête et vit cette fameuse dame toujours cachée sous sa cape figée comme une statue devant la fenêtre grande ouverte.

-Vous êtes là...signorinna ! Dis-je presque avec soulagement.- Mais comment êtes vous entrée... par la fenêtre ?

-Cela n'a point d'importance...Répondit-elle avec détachement. Je n'ai que peu de temps alors j'irai droit au but !

-Je vous écoute ! Dis-je toute ouïe.

-Hier soir tu souhaitais entrer à mon service... j'y ai bien réfléchis à ta proposition et j'avais dans l'idée de la décliner mais après réflexion je pense que tu pourrais m'être utile, alors voici ce que tu devras faire pour moi...

Elle me raconta alors ce qu'elle attendait de moi, elle voulait s'enfuir de l'endroit où elle vivait pour partir pour le nouveau monde et qu'elle avait besoin de moi pour l'aider dans cette évasion et la liste de ses attentes était fort longue ma foi. Cependant elle promettait de m'emmener avec elle si je menais à bien la mission qu'elle me confiait. Je ne comprenais pas tout à fait le sens de tout ceci mais je savais très bien qu'un tel plan était plus que dangereux pour elle comme pour moi. Mais après tout c'est moi qui avais voulu ça !

-Alors maintenant que tu connais mes attentes et les risques qu'elles comportent es-tu prêt à m'aider ? Me demanda-t-elle avec espoir.

-Je vous aiderez...Maîtresse ! Répondis-je sans hésitation.

-Bien, le moment venu je viendrais à toi, ici même alors tient toi près ! Demain à l'aube tu commenceras à faire ce que je viens de te demander, je t'en donnerai les moyens. Et n'oublie pas j'attends de toi une discrétion absolue ! C'est clair !

-Oui maîtresse, c'est très clair !

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Point de vue extérieur :

Dans les corridors sombre du Palazzo, le grand frère d'Angélica marchait en direction de la chambre de sa sœur, cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas discuté tout les deux, il fallait bien reconnaître que leur rapports étaient devenu difficile ces derniers temps, Angélica ne parlait plus à personne, elle refusait toute compagnie même la sienne, alors qu'il était son frère. Elle qui venait toujours le voir quand ça n'allait pas, même à lui elle semblait fermer son cœur et cela peinait beaucoup son frère. William voulait donc arranger les choses entre eux en allant la voir. Une fois devant sa porte il toqua près timidement à la porte, craignant quelque peu qu'elle le rejette une fois de plus, mais au lieu de ça il entendit sa sœur lui dire d'entrer.

-Bonjour petite sœur ! Dit tendrement son frère en passant la porte.

-Bonjour mon frère ! Répondit simplement sa sœur assise à son secrétaire occupée à écrire quelque chose sur une feuille de papier blanc.

-Je ne te dérange pas j'espère ? Demanda-t-il en l'observant avec curiosité.

-Pas le moins du monde Willi chéri ! Répondit-elle doucement en l'appelant de son surnom affectueux qu'elle lui donnait depuis longtemps. -Assis-toi je t'en prie. L'invita-t-elle en pointant le bout de sa plume vers le divan en face du secrétaire.

-Non merci ma sœur, tu sais que je préfère rester debout. Répondit William.

-Comme il te plaira ! Dit-elle en haussant les épaules.

-Que fais-tu ? Fini par lui demander son frère.

-J'écris ! Répondit sa sœur sans le regarder.

-Cela je le vois ! Répliqua le jeune homme. -Mais puis-je te demander à qui ?

Elle releva la tête vers lui et lui sourit doucement. -J'écris à mon ami Carlisle. Dit-elle.

-Oh...fit seulement William.

-Ce n'est rien de très exceptionnel ce que je lui raconte...Reprit-elle l'air nostalgique. -Je lui dis seulement j'espère qu'il viendra bientôt nous rendre visite, et je lui demande également comme il se porte...

-Tu n'as point besoin de te justifier je te crois...la rassura son frère.

-Tu es bien le seul ! Lâcha-t-elle soudainement. -Quoi qu'il en soit tu veux bien me rendre un service ? Demanda-t-elle en mettant la lettre dans une enveloppe.

-Bien sûr petite sœur demande moi ce que tu veux. Dit-il heureux de pouvoir lui rendre service.

-Toi tu n'es point « privée de sortie ». Dit-elle en cachant à peine son méprit, elle fit ensuite couler de la cire rouge sur l'enveloppe avant de cacheter celle-ci de son sceau qui représentait une rose, l'emblème des Di Rosebourg. Puis elle poursuivie : -Je voudrais que tu te charges de faire en sorte que cette lettre arrive jusqu'à son destinataire et sans passer par les mains de personnes indiscrètes. Toi au moins je sais de tu es trop bien élevé et trop respectueux du peu de vie privée qu'on m'accorde pour oser ouvrir un courrier qui ne t'est point destiné. Expliqua-t-elle en lui tendant le lettre.

William s'approcha et la prit en disant : -N'ai crainte ce sera fait selon tes désirs.

-Merci mon frère. Répondit simplement sa sœur.

Le vampire l'étudia un moment remarquant que sa sœur n'avait pas très bonne mine, elle avait des cernes assez marqués sur le visage et ses yeux étaient devenus noirs comme l'encre sur sa plume. Se sentant observé Angélica releva la tête de son secrétaire pour le regarder et lui demanda :

-Tu souhaitais me faire part d'autre chose ? Dit-elle en arquant un sourcils interrogateur.

-Oui...Murmura-t-il hésitant. -Vois-tu je sais que maintenant les maîtres t'ordonne de te nourrir dans la grande salle avec les autres... (Angélica détourna la tête sur le côté, montrant ainsi qu'elle n'avait pas envie d'en parler, mais cela n'arrêta point son frère) -Sache que je désapprouve cette décision, donc si tu veux... tu peux aller dans mes appartements j'y cache ma réserve de sang personnel. Avoua-t-il avec un léger rire.

Sa sœur reporta son regard sur lui et lui sourit gentiment.

-Tu n'es vraiment pas obligé de faire ça ! Lui dit-elle.

-Bien sûr que si, tu en as besoin... Tu as soif je le sais et cela se voit. Alors je vais faire envoyer ta lettre et pendant ce temps va-t-en vite dans mes appartements qui se trouvent être juste en face des tiens, te rassasier ce sera notre secret. Dit-il en lui adressant un de ses plus beaux sourires.

-Merci mon William. Répondit sa petite sœur avec un léger sourire.

Celui s'approcha d'elle et lui déposa un baiser sur le front avant de partir à toute enjambé de la chambre de sa sœur. Quant à elle, elle alla discrètement dans les appartements de son frère et se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur la place, c'est là qu'elle le vit disparaître dans une ruelle déjà plongée dans l'obscurité de la fin de journée, au moins elle savait que lui, il ferait ce qu'elle lui a demandé sans poser de question.

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Point de vue extérieur :

-Je te félicite petit, tu as fait vite pour me trouver tout ce que je t'ai demandé. Dit Angélica satisfaite du travail du jeune Alessandro.

-Merci. Dit ce dernier fier de lui. -Il y a-t-il autre chose que je peux faire pour vous maîtresse ?

-Pas pour le moment... tu as bien remplit ton rôle pour aujourd'hui...Dit-elle en observant attentivement les papiers d'embarquements du navire qui devait les emmener au nouveau monde.

Sans un mot elle tendit une autre bourse d'argent au jeune homme et ajouta : -Tiens, tout travaille brillamment mené mérite rémunération. Et tu regarderas dans les paquets que je t'ai amené il y a des vêtements pour toi, si tu veux être le serviteur d'une grande dame il veut mieux que tu en ais l'aire. Expliqua-t-elle.

-Merci maîtresse, mais je peux vous poser une question ? Demanda timidement Alessandro.

-Oui, mais une seule...

-Pourquoi vous ne voulez point me montrer votre visage ?

-Car il est préférable que tu ne le vois pas...

-Pourquoi ? Insista-t-il curieux.

-J'ai dis une seule question ! Rappela sa maîtresse d'un ton ferme.

-Pardonnez-moi, je suis juste curieux. S'empressa-t-il de dire.

-Il y a une autre petite chose que je voulais te demander petit... Demanda-t-elle avec hésitation.

-Que voulez-vous, maîtresse ?

-Saurais-tu par hasard comment crocheter une serrure d'un secrétaire de bureau ?

Le garçon la dévisagea un moment avant de lui répondre :

-Oui, je sais le faire, voulez-vous que je...

-Pas exactement...Coupa-t-elle aussitôt. -Vois-tu je ne doute point de tes capacités dans ce domaine, mais ce serait trop risqué si c'était toi qui le faisait, en vérité il vaut mieux que ce soit moi qui le fasse...

-VOUS ! Interrompit le garçon comme choqué de ce qu'il venait d'entendre, puis après le choque passé il se mit à rire aux éclats en se roulant dans son lit.

Angélica ne disait rien, il est vrai que ce n'était guère dans ses habitudes de faire ce genre de chose et que cela amuse follement ce garçon, qu'une femme de son rang s'abaisse à forcer des serrures . Mais elle avait peu de temps devant elle il fallait que cet enfant lui enseigne comment le faire. Elle tapa alors dans ses mains pour qu'Alessendro retrouve son calme.

-Allons garçon, ressaisit-toi vite, oui je le ferai moi, mais avant il faudrait que tu me montres comment faire.

-Si c'est ce que vous voulez maîtresse. Dit-il en se rasseyant sur son lit tout en calment sa respiration saccadé à cause de son fou-rire. -Excusez moi si cela me fait rire, j'vous voit mal faire ce genre de chose.

-Quelle importance, apprend moi ce que j'ai besoin de savoir et en échange je t'apprendrais à lire et écrire...

-C'est vrai m'dame ! Répondit le garçon tout excité. -Vous feriez ça !

-Puisse que je te le dis, une dame n'a qu'une parole ! Assura-t-elle. -Alors ce cours de crochetage de serrure est-ce pour bientôt ou pas ! Reprit-elle d'une voix impatiente.

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Point de vue extérieur :

Sur le toit du Palazzo, se tenait la ravissante Corin le regard perdu vers l'horizon plongé dans l'obscurité de la nuit qui lui était si familière maintenant. Une lueur de tristesse passait de temps en temps dans ses yeux, ce sentiment ne la quittait que très rarement. Une présence derrière elle, sortie aussitôt le jolie blonde de sa rêverie.

-Et bien, ma tendre Corin... soupira la voix suave d'Heïdi, qui s'avançait vers elle, jusqu'à ce poster à ses côtés. - Toujours à rêver de ce bellâtre de William Di Rosebourg...

-Si tu viens me voir seulement pour me narguer tu peux t'en aller Heïdi ! Murmura durement la voix si douce de la blonde.

-Pourquoi toujours sur la défensive ma chérie... Répondit la sublime vampire. -Je te comprend, il est vrai que sa beauté égale celle de sa jeune sœur, il est intelligent, noble, loyal, parfois un peu trop sage, un peu trop...

-Influençable ! Termina Corin.

Les deux femmes se regardèrent un moment il y avait maintenant si longtemps qu'elles se connaissaient, Corin poussa un soupir de lassitude avant de poursuivre :

-Vois-tu Heidi... puisque tu sembles si intéressé par mes chagrins d'amours, je te dirais que le problème est éternellement le même... Je sais que William ne m'est pas indifférent et disons-le je lui plaît ! Mais il y a entre nous...

-La petite sœur tant aimée de ce dernier ! Comprit Heïdi.

-Il est totalement sous son influence, il ne jure que par elle, il n'est point capable de prendre un décision sans avoir son avis sur tout... J'ai pourtant essayé de lui parler de ça, mais dès que la discussion touche sa sœur il se ferme et change de sujet ou encore me dit que c'est ainsi et pas autrement.

-Corin...commença Heïdi en choisissant bien ses mots. -Tu ne pourras point changer ce qui à toujours était entre eux depuis leur enfance... A mon avis tu devrais aller en parler avec Angélica, puisqu'elle est pour toi la principale source du problème...

-Seulement acceptera-t-elle de m'écouter si je m'entretiens de ce sujet si délicat avec elle ? Je ne peux tout de même pas aller la voir et lui dire « Excuse-moi Angélica, mais pourrais-tu dire à ton frère de voler de ses propres ailes et le laisser venir vers moi ?! » -Non je ne pense pas que cela puis être bien accueilli.

-Présenter de cette façon c'est certain ! Répondit Heïdi. -Mais Angélica est loin être sotte, je crois qu'elle a très bien vue que tu faisais les yeux doux à son frère, alors un conseil pour avoir le frère il faut d'abord plaire à sa sœur, va la voir et parle lui de tout ça. Elle comprendra.

Corin considéra un moment la belle Heïdi avant de répondre : -Je peux toujours essayer, mais toi ne pourrais-tu pas plaider ma cause auprès d'elle, toi qui la connaît bien ?

-Ma pauvre amie...Soupira la brune. -Tu serais surprise de voir que je ne la connais pas aussi bien que tu sembles le croire, oui cela fait neuf ans que maître Aro m'a confié la tache de prendre soin d'elle, mais malgré nos échanges, Angélica reste toujours aussi secrète, distante, trop indépendante je dirais.

-Et c'est mal d'être indépendante selon toi ? Demanda Corin comme un reproche.

-Certes non ! Se défendit Heïdi. -Mais à la longue cela posera des problèmes, car elle se ferme de plus en plus ces derniers temps je le vois bien et pour tout te dire j'ai peur qu'elle ne fasse une bêtise qui lui coûtera cher.

-Si comme tu dis elle n'est point sotte, elle finira bien par se soumettre à nos lois...

-Je t'en prie Corin, cela fait neuf ans que l'on dit cela, et ça fait neuf ans qu'elle est toujours indomptable. Mais quoi qu'il en soit ma belle va lui parler... Enfin quand tu l'auras trouvé !

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Point de vue extérieur :

Angélica marchait dans les ruelles sombre et déserte de Volterra, elle prenait grand soin de ne pas être vue, seules quelques voitures qui passaient faisait résonner les bruits entêtent des sabots des chevaux sur le pavé, à part cela la nuit était douce, tranquille et cela faisait du bien de se dégourdir les jambes se disait souvent Angélica, mais bon, la promenade était de courte durée car maintenant il lui fallait rentrer avant que quelqu'un n'ai remarqué son absence. « Et le bon côté de tout ça » se dit-elle intérieurement « -C'est que maintenant je sais crocheter une serrure » Cette pensée la fit ricaner légèrement. Elle poursuivie son chemin dans les ruelles de la ville, quand tout à coup alors qu'elle était arrivé à un embranchement de rue, deux vampires de la garde vient se poster de chaque côté d'elle et sans un mot lui saisir les bras.

-Mais lâchez-moi enfin ! Protesta Angélica en essayent de se défaire de leur emprise.

Sans un mot les deux vampires l'entraînèrent de force dans une sombre ruelle voisine où une voiture noire sans armoiries les attendaient au bout. Angélica tentait toujours de résister, mais c'était peine perdue face à deux vampires nourris depuis peu vu la couleur de leurs yeux.

-Otez vos sales pattes immédiatement... Protesta-t-elle encore pratiquement arrivé devant la voiture. -Laissez-moi partir !

Toujours sans rien dire l'un des gardes ouvrir de sa main libre la portière de la voiture dont les rideaux étaient tirés tandis que le second vampire la força sans ménagement à monter à l'intérieur. Elle crut d'ailleurs entendre un « La voici mon Maître » Assise sur la banquette de la voiture regardant paniquée la portière se refermer sur elle.

-Tu es décidément incorrigible. Lâcha Aro avec un léger amusement dans la voix.

Angélica resta immobile comme figé sur son siège en voyant son créateur assit en face d'elle, comme à son habitude vêtue de noir, le visage toujours pale et parfait, avec ses yeux rouge vif qui l'observait avec insistance.

« Je suis perdue » Pensa-t-elle aussitôt, si Aro était là c'était sans doute qu'il savait déjà tout.

-Tu m'as suivie ? Demanda-t-elle sans détour.

-Chercher ! Oui. Corrigea-t-il toujours aussi calme.

-Je ne vois pas vraiment la différence. Marmonna-t-elle.

-Peu importe ! Dit-il avec une mine d'indifférence. -Vois-tu ma douce Angélica, je suis curieux de savoir ce que tu faisais dehors à cette heure ? Il n'est guère convenable pour une jeune dame de sortir le soir toute seule... commença-t-il à la sermonner.

-Et l'attendre au coin d'une rue, pour la faire monter de force dans une voiture, cela ne me semble pas l'être non plus. Ne peut s'empêcher de dire Angélica.

Aro eut un sourire de complaisance et dit :

-Tu me forces à m'abaisser à ça ma chère, tu étais sensé rester au Palazzo depuis ta dernière sortie nocturne il me semble. Et comme c'était prévisible tu n'as pas obéie. -Alors je te le redemande d'où viens-tu comme ça ?

-Je n'ai pas de compte à te rendre ! Répondit-elle en se demandant si sa réponse relevait plus de l'inconscience que du courage.

En voyant le regard d'Aro se fermer elle poursuivie aussitôt de crainte qu'il ne se met en colère.

-J'étais juste sortie prendre l'air, comme je le fais à chaque fois pour réfléchir. Il n'y a rien de plus je t'assure. Pourquoi crois-tu toujours que je manigance quelque chose ?

(En l'occurrence cette fois c'est le cas) pensa-t-elle.

Il eut alors un long silence, Aro l'observait toujours avec insistance comme si il essayait de lire à travers elle. Puis sans un mot il tendit la main vers le profond de la voiture et toqua, pour signaler au cocher de faire avancer les chevaux. Aussitôt la voiture avança.

-Tu sais je peux très bien rentrer à pied au Palazzo tu n'as pas besoin de me raccompagner. Dit-elle quelque peu stressée par son silence.

-Nous ne rentrons pas au Palazzo, pas de suite en tout cas ! Répondit simplement.

-Où m'emmènes-tu alors ?

-Tu verras ma douce...

-Dis-moi où nous allons ! Insista-t-elle au bord de la panique.

-Calme toi, tu ne crois tout de même pas que je veuille te faire du mal. Nous allons seulement faire une petite promenade tout les deux étant donné que tu aimes visiblement passer tes nuits dehors tant tu ne tolères pas notre compagnie.

« Cela m'a tout l'air d'un reproche déguisé » pensa-t-elle alors. Elle trouvait Aro trop calme, il devait cacher quelque chose lui aussi, comme à chaque fois, cette promenade en tête à tête n'était peut-être qu'un prétexte pour essayer de trouver ce qu'elle essayait de lui dissimuler, alors Angélica décida d'utiliser sa dernière chance pour être sur de ne pas être découverte, autrement cela serait considéré par les Volturi comme une trahison et la trahison est sévèrement punie, et peut aller jusqu'au châtiment suprême, la mort. Angélica savait qu'il essayerait un contact physique pour voir dans son esprit. Alors pour être sûr qu'il n'essaye pas de la toucher elle allait tout simplement dire à Aro ce qu'il voulait entendre, très subtilement bien sûr sinon il comprendrait qu'elle ment. Il fallait prendre ce grand manipulateur à ses propres jeux bien qu'elle répugnait à faire cela et que ce soit de la folie pure. C'était ça ou passer le restant de ses jours prisonnière à Volterra, condamnée à rester enfermée au Palazzo avec ses fous furieux qui ont déjà réussis à s'emparer de son frère.

-Tu me sembles tourmenté. Dit Aro en rompant le silence.

-Je réfléchissais...pourquoi tu n'ai pas venue me voir ces dernières semaines ? Demanda-t-elle avec son air innocent, qui, elle le savait bien ne laissait pas insensible Aro.

Ce dernier sembla quelque peu surprit de sa question, d'ordinaire elle faisait tout pour l'éviter. Et là elle sous-entendait qu'elle aurait souhaité sa présence.

-J'aurai aimé que tu viennes me voir, pour que nous parlions de tout ça, bien que tout le monde me disait que tu étais fou de rage contre moi...Expliqua-t-elle en essayant d'être le plus convaincante possible.

-Si tu désirais ma présence, pourquoi n'es-tu pas venue me trouver ? Demanda-t-il soupçonneux des aveux de la jeune femme.

-J'avais peur que tu refuse de me parler ! Pourtant je n'avais jamais pensé à mal en restant à l'abri du soleil chez ce vampire. (Elle le vit se raidir à ces mots) Il a était très correcte envers moi je t'assure. Je n'ai pas compris pourquoi tu as réagit de cette façon...

-Mon seul désir est et sera toujours de te protéger de quiconque voudrait t'enlever à moi. (Qu'est-ce qu'il est jaloux, de Boris en plus. Se dit-elle tellement ahurie) -Et pour ce qui est de venir me parler sache que tu n'as point à avoir peur, bien au contraire c'est toujours pour moi un réel plaisir que de te voir, pour quelle obscur raison je refuserai que tu viennes passer ton temps avec moi, j'en serai même bien heureux ma charmante.

Angélica sourit faiblement en détournant les yeux, ce qu'Aro devait sans doute interpréter comme de la pudeur, mais pour la jeune femme elle essayait surtout de ne pas se trahir. La voiture devait avoir fait le tour de la ville à cette heure pourtant Aro n'avait visiblement pas envie de mettre fin à la promenade.

-J'ai conscience que j'ai pus être un peu dur vis à vis de toi, mais...

-C'était pour me protéger je sais ! Termina-t-elle. -Je voudrai juste que... qu'on oublie tout ça... que tu me pardonnes pour tout les désagréments que je t'ai causé malgré moi...

-Tu souhaites vraiment te faire pardonner ? Demanda-t-il avec empressement mais toujours un peu méfient.

-Oui, je veux que les choses ailles pour le mieux entre nous...Mentie-t-elle encore une fois.

-Dans ce cas tu m'en vois ravi, ma Rose. Dit-il en retrouvant son sourire charmeur. -Tu souhaites me donner réparation ? Et bien j'accepte volontiers, (Il se tut un moment cherchant sans doute ses mots) -Vois-tu comme tout les deux cents ans nous organisons un bal au Palazzo, cela permet de rencontrer de nouveau vampire, et de consolider nos relations à travers notre monde...

-Le bal n'est qu'un prétexte pour des enjeux politiques ? Devina-t-elle sans surprise, se disant que cela ne la changeait pas tellement de l'univers dans lequel elle avait grandit quand elle était humaine.

-On peut dire cela comme ça, ma chère. Confirma Aro toujours tout sourire. -Et donc je te disais si tu tiens vraiment à te faire pardonner, j'ose espérer que tu y seras ! Ta présence à elle seule m'aigrira cette soirée...

-Oh ! Oui, oui j'y serai bien sûr, si il n'y a que cela pour te faire plaisir, mais quand aura-t-il lieu ?

-Le douze décembre...

(Voilà qui me semble parfait, c'est l'occasion que j'attendais. Pensait-elle)

-Cocher ! Appela Aro. -Au Palazzo !

La voiture prit alors le chemin du retour, qui se fit alors dans le plus grand silence, une fois la voiture arrêté à l'arrière du Palazzo, Aro fit signe au cocher de laisser la portière fermée pour le moment et de s'en aller. Le vampire regarda alors Angélica qui semblait fuir son regard. Il vient alors s'asseoir à côté d'elle qui retenait son souffle le roi prit alors sa main toujours ganté dans la sienne et la porta doucement à ces lèvres.

-Aro ? Nous y allons ? Appela-t-elle doucement comme pour le sortir de cet état second.

-Bien sûr ma mignonne. Dit-il avec une voix calme, il délaissa sa main comme à regret et sorti à vitesse vampire de la voiture pour venir se poster devant sa porte et lui ouvrit la portière. Il tendit alors une main vers elle et dit : -Permettez ?

Angélica ne put retenir un sourire, tant elle aimait ce côté si galant chez lui, elle essayait toujours de le nier mais il était vrai que cet homme avait charme qui ne la laissait pas indifférente. « Pourquoi, je m'obstine à le refuser ? »Pensa-t-elle avec une once de regret, soudain elle se maudissait d'avoir pensé cela « Non, mais tu divagues ma pauvre enfant, cet homme te retiens prisonnière depuis neuf ans dans une cage en or » Puis regardant son créateur elle dit simplement :

-Merci. Dit-elle en posant sa main dans celle d'Aro. Elle descendit de la voiture, et le regarda dans les yeux avant de détourner le regard et de retirer sa main de la sienne.

-Si tu le désires... commença Aro sur un ton hésitant qui ne lui ressemblait pas. -Je suis disposé à te laisser de nouveau sortir... (Angélica allait parler mais il lui fit signe de se taire) -Mais je voudrais en contre-partie que tu consentes à me faire le plaisir de venir me tenir compagnie en tout honneur bien entendu dans le salon privé de la tour, tout les soirs où je réclamerai ta présence, car tu le sais combien elle m'est réconfortante.

Angélica semblait hésiter mais hocha la tête pour donner son approbation. Si cela lui permettait de sortir à nouveau alors pourquoi pas, mais il faudra rester très prudente car c'était peut-être un piège pour tester sa loyauté envers le clan, mais surtout envers lui. En attendant se disait-elle que faire pour couper court à la conversation ?

-Ne me diras-tu rien d'autre qu'un simple mouvement de tête ?! Demanda Aro l'air moqueur mais qui se changea vite en une mine assombrit. -Comme...le chemin vers ton cœur est ardu et ô combien difficile... dit-il plus pour lui que pour elle. -Mais j'ai toujours espoir qu'un jour prochain, je parvienne enfin à le trouver... il approcha sa main de sa joue comme pour la caresser, mais aussitôt Angélica ne sachant que faire pour éviter qu'il la touche se déroba à son geste en enlacent de ses bras la taille de son créateur en posant sa tête sur son épaule pour éviter le contact de leur peaux. Aro quand à lui se figea comme une statue grecque, ne s'attendant pas à cela venant d'elle, c'était la première fois qu'elle se jetait volontairement dans ses bras. Sortant de sa stupeur il répondit à son étreinte en posant ses mains sur son dos comme pour la serrer d'avantage contre lui, fermant les yeux pour apprécier ce moment, hument son délicieux parfum qui lui embrumait l'esprit au point de ne plus pouvoir penser, ces doux frisons qui parcouraient alors son corps mort depuis des siècles. Angélica, elle restait tout aussi tremblante toute aussi surprise qu'Aro de son geste. Et se surprit d'avantage à aimer cette sensation d'être blottie contre lui, humant son odeur à la fois forte et douce qui irradiait de son corps. Le temps semblait s'être arrêté encore une fois sur eux.

Quand enfin Angélica rompit leur étreinte, quelque peu embarrassée elle lui dit :

-Je te prie de m'excuser... Je ne sais pas ce qui m'a prit... je suis désolée. Dit-elle pour toute explication à son geste.

Aro allait répondre mais elle ne lui en laissa pas le temps, elle poussa la grille de la cour arrière du château et disparut à vitesse vampirique.

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Point de vue extérieur : Appartements d'Angélica :

-Dieu du ciel...j'ai bien crut que j'étais perdue! Pensa Angélica qui venait de rentrer à toute vitesse dans ses appartements, par réflexe humain, mais absurde pour un vampire elle ferma toutes les portes à clés. Comme pour être sûre que personne ne puisse entrer.

-je l'ai serré dans mes bras...murmura-t-elle en se laissant tomber sur le fauteuil près de son lit. -Mais qu'est ce qui m'a prit de faire cela ? Maintenant que va-t-il pensé ? Que va-t-il faire ? Si il décidait de venir me voir subitement...

-Bon ! On se calme ! Se dit-elle à elle même. -Il ne faut pas perdre de vue mon objectif principal, il me faut maintenant étudier les plans des souterrains, pour savoir lesquels menaient à la surface, hors de le ville précisément. Le seul problème c'était de savoir où ils étaient ?

Angélica savait de part Heïdi qu'il y en avait un qui menait à une vieille chapelle à l'extérieur de Volterra, mais il serait trop risqué d'utiliser celui-ci car Heïdi s'en servait pour amener les humains dans le palazzo sans laisser de trace. Angélica était sûre qu'il y en avaient un ou plusieurs souterrains qui menaient de la ville et Heïdi gardait bien cela pour elle. Il lui fallait donc trouver les plans du palais.

Angélica les avaient cherché dans la bibliothèque principale, mais elle ne trouva rien sur le palazzo, ce qui lui sembla étrange, quand elle était aller voir Marcus comme cela lui arrivait de temps en temps, mais elle ne trouva rien non plus dans le bibliothèque de celui-ci.

-Mais où sont ces maudits plans?! Grogna-t-elle en faisant les cents pas dans ses appartements. -Il ne peut pas ne point en avoir ? Ou Bien... Pensa-t-elle en s'arrêtant subitement. -Réfléchissons si j'étais Aro où donc mettrai-je des plans qui indique la présence de souterrains secrets qui dans un endroit où personne ne risque de tomber dessus. Deuxièmement je les mettraient là où moi seul pourrai en disposer...

-Oh misère ! Se dit-elle en ferment les yeux comme pour ce maudire de ne pas y avoir pensée avant, mais bien sûr qu'Aro les caches dans son bureau, il n'allait tout de même pas les laisser à la merci du premier venu !

-Je suis toujours stupéfaite de ma propre naïveté ! Se fustigea-t-elle. -Tu as vraiment crut que ce serait si simple ?!

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Point de vue extérieure : Quelques semaines plus tard.

-Que je suis impatiente que la bal arrive ma chère Angélica. Répétait sans cesse la belle Heïdi qui marchait dans un des couloirs qui menait vers les appartements de la tour.

-Heïdi... tu te répètes. Soupira Angélica, qui elle était anxieuse à l'idée que la nuit bal allait bientôt arriver.

-Oh, ne fait donc pas ta mauvaise tête... Lui reprocha Heïdi. -Allez vient nous allons au grand salon !

-Part devant, je dois aller chercher quelque chose dans ma chambre. Dit simplement Angélica.

-Comme tu veux, mais ne tarde pas trop, tu sais comment ils sont tous... lui rappela seulement la belle vampire avant de poursuivre son chemin.

Angélica, quant à elle fit mine de ce diriger vers sa chambre, elle attendit un moment pour être sur qu'il n'y ait plus personne dans le long couloir, puis en prenant soin de masquer son odeur elle prit la direction des appartements privés de son créateur. Une fois devant la porte la vampire huma l'air, ne sentant alors pas la présence d'Aro elle entra, non sans avoir la peur au ventre d'être prise sur le fait. Aro ne fermait jamais la porte à clé, car qui serait assez fou pour entrer ici sans y être invité ? Angélica passa le petit salon pour se rendre dans le bureau qui se trouvait dans la pièce de gauche. Une fois devant l'imposant bureau de bois qui trônait au milieu de la pièce, elle s'approcha des tiroirs de celui-ci, elle essaya de tirer sur la poignée du premier tiroir, mais comme elle s'en doutait, Aro ne verrouillait pas les portes, il verrouillait seulement tout ce qui renfermait ses secrets. C'est bien pour cette raison qu'Angélica avait demandé au jeune Alessandro de lui apprendre à crocheter une serrure.

Sans perdre de temps elle retira une épingle de sa coiffure et crocheta avec succès le premier tiroir, mais après avoir cherché à l'intérieur elle ne trouva que des papiers officiels, elle referma alors ce tiroir en prenant soin de réenclencher le verrou de la serrure. « Fait vite Angélica, il va bientôt revenir » se disait-elle sans cesse. Elle fit de même pour le deuxième tiroir et là enfin elle trouva ce qu'elle cherchait depuis des semaines, les plans du palazzo. Bien sûr il n'était pas question de les prendre avec elle, sa mémoire de vampire lui permettait de se souvenir de chaque détail qu'elle voyait, elle étudia les plans avec minutie, elle remarqua soudain qu'il y avait bien un passage qui lui permettrait de sortir d'ici sans être vue. Angélica reposa les plans mais elle se stoppa en remarquant qu'il y avait un double fond dans ce tiroir, elle retira la planche de bois du double fond et y trouva des lettres, avec une écriture qu'elle reconnue comme le sienne. « Ainsi il gardait les lettres que je lui envoyais quand j'étais encore humaine » Se dit-elle avec un sourire nostalgique, elle trouva également un portrait d'elle dessiné de la main d'Aro lui-même. Soudain elle entendit la porte du salon s'ouvrir, prise de panique la rangea et referma le tiroir à vitesse vampirique, Angélica chercha alors un endroit où se cacher, sachant bien qu'elle ne pouvait pas ressortir de suite de cette pièce. L'odeur d'Aro envahie la pièce, c'était lui qui venait de rentrer, elle alla se cacher dans l'armoire en bois à droite du bureau sans un bruit. Quelques secondes après Aro entra dans la salle et s'installa à son bureau en silence comme si il réfléchissait. « Seigneur combien de temps vais-je devoir rester ici ? Heureusement que je me suis vêtue comme un homme, avec la robe je serais pas passé dans cette armoire » Pensa-t-elle ironiquement. Malgré tout elle observa par une ouverture son créateur toujours pensif. Combien de temps Angélica était rester là à le regarder ça elle ne le savait pas. Aro avait un regard si différent de celui qu'elle lui connaissait d'habitude. Il semblait...triste. Puis elle entendit Démétri toquer à la porte et entrer dans le bureau du maître.

-Qu'il y a t-il Démétri ?! Demanda Aro d'une voix sombre.

Le traqueur s'inclina dans son roi et lui annonça : -Maître, les seigneurs Marcus et Caïus m'envoi vous dire qu'ils souhaitent votre présence dans la grande salle.

-Fort bien, tu peux disposer...Le congédia Aro du revers de la main comme si tout cela n'était que peu d'importance pour lui.

Le garde s'inclina de nouveau mais avant qu'il ne se retire le maître Volturi lui demanda : -Un instant Démétri, ma chère Rose n'était point au salon il y a une heure comme je l'avais désiré... trouve-la, je veux savoir ce qui a pu la retenir si longtemps !

-Bien mon maître. Répondit simplement le traqueur.

Après le départ de Démétri, Aro se leva et alla vers la fenêtre qui donnait sur le jardin de la cour intérieur, il murmura pour lui : -Mon Angélica, tout cela dépasse la raison, il nous faut en finir ! Puis sans plus rien ajouter il sorti de ses appartements pour rejoindre « ses frères ».

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Point de vue extérieur : (Dans les appartements d'Angélica)

Une fois Aro parti, Angélica était retourné à toute vitesse dans ses appartements, pour terminer d'y peaufiner son plan d'évasion. Le grand jour aller arriver il fallait être prête. Le jeune Alessandro avait bien remplit sa mission de son côté, elle devait bien reconnaître que ce petit était très doué. Il lui fallait maintenant préparer ses affaires et emporter le stricte nécessaire. Elle ne savait pas si son ami Carlisle avait reçu sa lettre dans laquelle elle lui demandait asile, si toutefois il l'avait reçu elle savait qu'il lui viendrait en aide même si cela voulait dire mettre sa vie en danger. Évidement que les Volturi pourraient penser qu'elle était aller le rejoindre mais ils trouveraient l'idée stupide tellement cela serait trop évident et inconscient de le faire. Maintenant que tout était en place il ne restait plus qu'a continuer à endormir la méfiance de son créateur dont les dernières paroles donnaient froid dans le dos de la jeune femme. « Tout cela dépasse la raison, il nous faut en finir ! »

-Qu'a-t-il voulu dire par là ? Murmura Angélica tout en faisant le tri dans son armoire pour savoir ce qu'elle emmènerait avec elle. -Plus le temps passe, plus cet homme me terrifie...autant qu'il m'attirait autrefois. Si seulement les circonstances avaient été différentes, j'aurais peut-être pu l'aimer... qui sait ? Mais aujourd'hui il est trop tard. Malgré tout je me demande si je pourrais vivre sans lui, car dame Sulpicia avait raison sur un point, à part mon frère qui à toujours soin de moi ici si ce n'est Aro, car il est vrai qu'il à toujours veillé à ce que je ne manque de rien... Non Angélica il ne faut pas penser ainsi... Il faut que je puisse vivre sans lui. Non ma décision est prise !

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Point de vue extérieure : 12 décembre 1720 soir du bal.

Le grand soir venait enfin d'arriver, Angélica tentait tant bien que mal de cacher sa nervosité, tout en terminant de s'apprêter pour ce qui sera son dernier soir à Volterra, elle avait choisie de se vêtir de sa robe de bal préféré, encore un des nombreux présents de son créateur, elle mit ses plus beaux bijoux, oui elle était toujours aussi resplendissante de beauté. Tout était prêt pour qu'elle retrouve sa liberté. Terminant de se coiffer, elle se répétait sans cesse chaque partie de son plan.

-Angélica ma chère. Appela Heïdi à travers le porte de sa chambre. -Hâte toi donc les invités déjà arrivés.

-J'arrive Heïdi, j'ai terminé. Répondit-elle en sortant de sa chambre.

-Et bien ma chère quelle allure...Dit Heïdi les yeux admiratifs sur sa robe. -La couleur lie de vin te va tellement bien...

-Merci Heïdi, alors nous y allons. Répondit-elle au compliment.

-Oh... oui ne faisons attendre personne.

Les deux femmes prirent la direction de la grande salle. Une fois arrivé, Heïdi partie aussi vite rejoindre des connaissances à elle. Angélica quant à elle se retrouva seule parmi tout ce beau monde qui lui était inconnu, à sa grande surprise personne ne semblait faire plus attention que ça à sa présence, ce qui n'était pas pour lui déplaire, d'ordinaire elle ne passait jamais inaperçue. Puis la jeune femme reconnu son grand frère qui se frayait un chemin parmi les invités pour venir à sa rencontre.

-Ma sœur chérie. Dit-il en prenant ses douces mains dans les siennes. -Tu es sublime, ravissante...

-Bonsoir cher frère. Le salua-t-elle avec un petit sourire. Quelle prestance toi aussi... remarqua-t-elle en l'inspectant de la tête au pieds.

-Merci, tu t'es fait désirer petite sœur, tu as même manqué le discours de bienvenue d'Aro. Dit-il avec une pointe d'ironie dans sa voix.

-Vraiment ? Quel dommage. Répondit-elle sur le même tons que lui.

Ils en rient ensemble quelques secondes, puis William invita sa sœur à danser. William comme sa sœur à toujours était un très bon danseur, profitant de cette danse Angélica se dit qu'elle n'aurait sans doute plus d'autre occasion de danser avec son frère.

-Tu sais mon frère, je ne voudrais pas jouer les entremetteuses, mais ne crois-tu pas que tu devrais laisser de la place dans ton cœur pour une autre que moi.

-Que veux-tu dire ? Fit-il mine de ne pas comprendre.

-Tu m'a bien comprise William.

-J'aime notre vie telle qu'elle est maintenant, tant que tu es là je n'ai besoin de personne d'autre. Bien sûr je ne pensais point ainsi autrefois mais aujourd'hui je suis heureux de notre sort.

-Le notre ou le tien, William ? Répondit-elle quelque peu déçue par la réaction de son frère.

-Que t'arrive-t-il petite sœur ? Demanda son frère le regard inquiet. -Vient allons sur le balcon.

A ses mots William et Angélica quittèrent la piste de danse et allèrent sur le balcon.

-William, je ne te reconnais pas ! Il y a neuf ans tu voulais absolument partir d'ici et aujourd'hui tu me dis que tu es heureux de ton sort.

-Les choses changes...

-Oui les choses changes William je le vois bien. Tu as vraiment le don d'ignorer ce qui te dérange.

-Que veux-tu dire ? Qu'est ce qui me dérange et que je fais mine d'ignorer te concernant ? Demanda-t-il sans comprendre.

-Oh je ne sais pas, comme le fait que je ne suis pas heureuse, tu es bien comme notre père... égoïste !

-Moi égoïste, mais tu es pour moi tout ce qui compte, tout ce qui importe...

-Arrête William, tu t'es toujours raccroché à moi pour tout, c'est moi qui t'ai protégé de toute ces années et non l'inverse, tu ne crois pas qu'il est tant de cesser de te mentir. Oui je t'aime mon frère, mais il faut que tu arrives à prendre des décisions sans moi.

-Pourquoi me dis-tu tout cela maintenant ? Pourquoi avoir gardé un tel poids sur ton cœur s'il était si lourd pour toi ? Demanda William choqué par les paroles de sa sœur.

-Comme tu me l'as dit tout change. Si tu veux un autre exemple de ce que tu fais mine d'ignorer et bien regarde donc ! Dit-elle en pointant l'index vers la porte vitrée du balcon où l'on pouvait voir Heïdi et Corin de dos en train de converser entre elles.

-Ah ! Corin... Soupira William en comprenant où sa sœur voulait en venir.

-Oui, Corin ! Confirma sèchement Angélica.

-Alors tu savais qu'elle...

-... A des sentiments pour toi ? Oui je le sais, et je l'ai toujours sus ! Écoute mon frère un jour ou l'autre il faudra bien que tu te maries !

-Oh je t'en prie, ne commence pas avec ça ! Dit William avec agacement. -Je n'ai pas le besoin de me marier.

-William tu es un menteur ! Répliqua sa sœur. La vérité c'est que tu aimes Corin et elle, elle t'aime aussi, alors quel est le problème ?

-C'est vrai que j'ai une certaine attirance pour elle, mais cela ne veut pas forcément dire que je dois lui faire ma demande...

William n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il reçu d'un coup sec la main de sa sœur dans le visage.

-Mais tu es insupportable à la fin ! Rugit Angélica. -Si tu es fou dit-le moi de suite, je te fais interner et on en parle plus ! Mais si tu as confiance en ta sœur alors dit moi pourquoi tu t'obstines à faire attendre Corin ?

William encore sous le choc de la gifle de sa sœur, allait répondre mais Heïdi fit irruption sur le balcon.

-Ah vous êtes là tout les deux, venez la grande valse va commencer, William pourquoi n'irais-tu pas inviter cette belle Corin à danser ? -Et bien... Dit Heïdi stupéfaite. -Vous aurai-je dérangé ?

-Non, une simple dispute entre frère et sœur. Si tu veux bien nous laisser encore une petite minute je te prie ? Demanda simplement Angélica.

-Oui bien sur... Répondit Heïdi en refermant la porte.

-William, je ne serai pas toujours là avec toi, il faut que tu ouvres ton cœur à quelqu'un d'autre, ne fais pas les mêmes erreurs que moi... Car j'ai compris depuis peu qu'à force d'attendre après une ombre il ne se passera rien, sauf la vie, nous sommes immortels certes, mais l'éternité elle aussi peut nous être enlevé. Tu me comprends William ? Maintenant vas, ces dames s'impatientent...

Pour seul réponse William s'approcha de sa sœur et la serra dans ses bras, avant de s'en aller chercher Corin pour la prochaine danse.

Quand Angélica entra à son tour dans la salle, Heïdi vient se poster près d'elle.

-C'est bien la première fois que je vous vois ainsi tout les deux.

-Il y a une première fois à tout Heïdi. Cette chère Corin me remerciera un jour.

Angélica tourna la tête vers sa congénère qui abordait un curieux sourire satisfait sur son beau visage. -Pourquoi me regardes-tu de la sorte ?

-Oh, pour rien. Bon vient ma belle ne gâchons pas cette soirée pour si peu cela ira mieux demain. Tenta-t-elle de la rassurer.

-Oui, demain est un autre jour...

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Point de vue extérieure :

Aro, était retourné dans ses appartements, il fallait bien reconnaître que tout ces frivolités l'ennuyait au plus haut point. Il restait assis sur son fauteuil devant la cheminée, un verre contenant du sang à la main. Le dirigent des Volturi restait pensif.

-Ton regard semble lointain, frère ! Soupira Marcus le ton toujours aussi morne, il venait d'entrer dans le petit salon et s'assit avec lenteur sur le fauteuil à la droite d'Aro.

Aro ne répondit pas à sa remarque. Les yeux rivés vers les flammes qui dansaient dans la cheminée.

-Ta petite protégée à fait son apparition dans la grande salle il y a quelques minutes... Elle avait l'air bien triste pour un soir de fête. Elle qui m'avait assuré que ce bal prochain la ravirait...

-Ne me parle point d'elle, Marcus.

-Et pourquoi, je croyait que cela était ton plaisir que d'entendre parler d'elle.

-Certes, mais pas ce soir ! Trancha le vampire d'un ton froid.

-Tu agis de bien curieuse façon ces derniers temps... que ce passe-t-il avec cette petite ?

Aro qui n'avait toujours pas daigné regarder Marcus, laissa un silence passer avant de répondre plus pour lui-même :

-Elle me ment ! Je sais qu'elle manigance quelques folies qu'elle pourrait regretter...

-Qu'est ce qui te fais penser cela ?

-Je le sens, elle ne peut me duper ! Dit-il sur un ton menaçant.

-Mon frère, pourquoi ne point laisser cela de côté pour ce soir, va dont la retrouver dans la grande salle...

-Oh, j'y compte bien... Répondit Aro avec un étrange sourire aux lèvres. -Maintenant cesse de me parler d'elle, je saurais bien tôt ou tard ce qu'elle me dissimule.

-Comme il te plaira Aro... comme il te plaira.

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La fête allait bon train au milieu de la soirée, et pourtant Angélica n'avait toujours pas vue Aro, plus l'heure passait la rapprochant de son objectif principale plus l'angoisse d'être découverte la gagnait, et d'autant plus que son créateur n'était pas dans la salle, ce qu'elle aurait pourtant préférer car de cette manière elle ne prendrait pas le risque de le croiser dans les corridors du palazzo. Pourtant il fallait garder courage, c'était cette nuit ou jamais. Puis soudain comme si le ciel l'avait entendu elle vit enfin Aro refaire son apparition dans la salle pour aller s'asseoir sur son trône, Caïus à sa gauche commença déjà à lui parler. « Très bien le voilà maintenant occupé » Se réjouissait Angélica. Tout à coup Heïdi attrapa le bras de cette dernière et commença à marcher avec elle en lui parlant de tout et de rien, alors que la jeune vampire sous ses aires tranquilles, sentait que le moment allait arriver, la dernière heure, les derniers minutes en ces lieux qu'elle détestait depuis toujours. Tout ce mélangeait dans sa tête, faisait-elle le bon choix ? Et si les Volturi la retrouvait que ce passerait-il ? Enfin il était déjà trop tard pour y penser tout était en marche désormais.

-...Alors je lui ai dit que...Angélica tu m'écoute ou tu rêves ? Dit Heïdi en remarquant qu'elle n'était pas écouté.

-Pardon excuse-moi je passais juste à mon frère et Corin... mentie-t-elle.

-Que c'est amusant, car vois-tu si tu m'avais écouté tu aurais remarqué que c'est justement le sujet dont je t'entretient depuis vingt minutes... Lui remarquer la sublime vampire d'un ton sarcastique.

-Pardonne mon égarement, c'est juste que je me disais que c'est dommage que William ne lui donne pas plus d'attention, et j'essaye pourtant de l'encourager dans ce sens... mais c'est difficile.

-Cela je veux bien le croire...

Heïdi ne termina pas sa phrase, ce demandant pourquoi Angélica l'interrogea du regard.

-Je crois que c'est toi que notre maître dévore du regard. Répondit la vampire amusé en regardant par dessus l'épaule d'Angélica.

-Je te demande pardon ?

-Il y a point de doute c'est toi qu'il regarde...Quoi de surprenant de toute façon tout le monde sait qu'il a jeté son dévolu sur toi. Et je le comprends c'est vrai que tu es à croquer ce soir. Dit-elle avec un rire taquin.

-Heïdi, arrête ! Coupa sèchement Angélica au bord de l'agacement. -Tu es indécente !

-Ah, il vient de se lever...

-C'est pas vrai...répondit-elle affolée.

-Mais je t'assure que si retourne toi donc pour voir... il vient dans notre direction.

Le stress montant dans tout son corps Angélica savait qu'elle n'y échapperait pas, elle se félicita alors d'avoir mit au moins de longs gants de soirée. Elle regarda de nouveau Heïdi, cette dernière lui fit signe des yeux que Aro était maintenant derrière elle. Avec un sourire forcé elle se retourna lentement pour lui faire face.

Aro toujours aussi élégant et impeccable lui sourit ravi de l'effet évident qu'il venait de lui faire et s'inclina respectueusement devant elle sous les yeux de tous, elle remarqua qu'il n'y avait plus aucune musique dans l'air. Elle comprit alors pourquoi Aro lui tendait maintenant la main :

-Ma chère Angélica, me ferais-tu l'honneur de cette danse ?

L'intéressée garda tant bien que mal le sourire puis inclina légèrement la tête et en posant sa main sur celle d'Aro dit :

-Mais certainement...

Aro l'attira alors avec lui au centre de la salle et se mirent en position pour la vase qui allait suivre. Quand le chant des violons se fit entendre ils commencèrent enchaîner les pas de danse. Angélica se laissa guider par son cavalier qui la maintenait contre lui, les autres couples vinrent peu après se joindre à eux. Aro qui ne quittait pas la jeune femme des yeux lui susurra tout bas pour qu'elle seule puisse l'entendre :

-Ma sublime tu es des plus ravissante ce soir.

-Merci Aro. Répondit-elle avec un sourire sincère, elle ne parvenait pas à détacher son regard du sien.

-Cela faisait une éternité que nous n'avons pas danser ensembles... lui fit-il remarquer avec un sourire tendre.

Angélica trouvait que ce sourire rendait cet homme encore plus beau, que pendant un instant elle en oublia ces plans. Elle se sentait comme il y a neuf ans en arrière, la première fois qu'ils avaient dansé ensembles, son cœur semblait battre à nouveau. Elle n'entendait plus la musique c'était comme si il n'y avait plus qu'eux. Elle se surprenait même comme à chaque fois, à aimer la sensation d'être dans ses bras.

-Tu as raison, c'est pourtant une passion qui nous est commune à tout deux.

Aro resserra doucement sa prise dans le dos de la jeune vampire pour la rapprocher de lui. Leurs visages se touchèrent presque, si bien qu'Aro sentait le souffle d'Angélica sur cou, cela lui donnait une furieuse envie de mordre délicatement dans le sien si fragile malgré les apparences. Il contemplait avec un désir évident dans les yeux son beau visage aux traits fins et réguliers...parfait. Ses lèvres si douces qui lui offrait un si charmant sourire. Le vampire ne s'expliquait toujours pas même après tout ce temps pourquoi cette créature avait un tel pouvoir sur lui, il la voulait... encore plus qu'avant, il la voulait pour lui seul.

-Certes ma douce, mais ce n'est pas là, la seule passion que nous partageons...dit-il d'une voix suave près de son oreille.

Angélica ne répondit pas sachant très bien ce qu'il voulait dire. Puis elle se souvient qu'il fallait endormir sans méfiance alors elle dit :

-C'est vrai... mais j'ai peur de me laisser aller à celle-ci. Je souhaiterai que nous nous comprenions mieux avant de me laisser aller à toute affection...

-Ma belle Rose, tu as vraiment le don de me fasciner, comme de me surprendre...Et il me semble qu'à présent nous pouvons nous parler sans mésentente... Vois-tu il m'arrive de rêver d'unir mon éternité à un être rare, sans la moindre souillure, un être doux dont la compagnie m'a redonné vie une seconde fois. Dis-moi m'a chère et tendre amie, aurai-je raison de braver les règles de notre monde pour un tel être ? Demanda-t-il de sa voix douce.

Angélica comprenais bien les sous-entendus qu'il faisait pour garder la conversation entre eux plus privée malgré les gens autour d'eux, mais préféra faire comme si elle ne savait pas qu'il parlait d'elle...

-Si c'est là un projet qui te tiens à cœur, et dont sa réalisation à le pouvoir de faire ton bonheur, alors en quoi les règles de notre monde sont-elles un obstacle ?

Aro, pour seul réponse lui sourit, puis après un silence lui répondit: -Mon bonheur... serai de savoir cette sublime créature heureuse auprès de moi.

Sur ces derniers mots la musique prit fin, ils s'arrêtèrent alors de danser, Angélica regarda discrètement l'heure sur le cadrant de l'horloge, et s'aperçut qu'elle allait être en retard alors à contre cœur elle fixa son créateur dans les yeux et avec un sourire timide elle hocha la tête pour lui donner silencieusement son approbation. Aro dont le sourire s'élargit davantage prit sa main et l'amena à ses lèvres sans la quitter des yeux et y déposa un baiser. Angélica retira alors sa main délicatement de la sienne et s'inclina avant de s'en aller sous les yeux curieux et pour certains envieux des autres invités, comme si de rien était.

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Une fois arrivé dans ses appartements, la jeune femme se fustigeait déjà de se qu'elle avait fait.

-Pourquoi l'ai-je laissé entendre qu'il pouvait espérer que je sois un jour à lui ?! Se dit-elle à elle-même. -Mais qu'elle idiote, tu n'as jamais donné de faux espoirs à aucun homme jusqu'ici et là tu romps avec l'un de tes principes les plus importants... mais à quoi bon il est trop tard pour avoir des regrets maintenant.

-Angélica ?! Appela Heïdi à travers la porte ce qui fit sursauter la vampire.

-Oui, qu'il y a-t-il ? Demanda Angélica en se précipitent alors pour cacher la seule malle qu'elle comptait emporter avec elle dans sa penderie.

-Tout va bien ma chère ?

Angélica ouvrit la porte et fit comme de rien devant elle.

-Mais oui, tout va très bien pourquoi cette question ?

-Oh, fort bien, mais pourquoi ne viens-tu pas avec nous, ne reste pas dans ta chambre...

-Oh, non je vais ici au calme, j'ai eus assez d'émotion pour la soirée je crois !

-Intéressant est-ce maître Aro la source de cette émotion soudaine ?

« Quelle commère » Pensa aussitôt Angélica, il fallait pourtant s'en débarrasser.

-Plus ou moins oui...

Angélica ne termina pas sa phrase que la vampire entra en la poussant légèrement toute ravie de cette information : -Raconte moi dont cela ma belle petite.

-Je t'en prie, fait comme chez toi ! Dit-elle sur un ton sarcastique.

-Tu as fais des envieux ce soir que j'en fus presque jalouse. Dit-elle de son rire cristallin. Mais peu importe alors comment cela c'est passé avec maître Aro ? Plutôt bien d'après ce que j'ai pus constater.

-Heïdi, c'est compliqué...Tenta de lui faire comprendre Angélica.

-Sottises ! C'est très simple en réalité, moi je sais...Dit-elle visiblement très sur d'elle. -Il est éprit de toi et ce depuis le début et tu pourrais oser prétendre le contraire, tu l'aimes aussi !

Angélica, applaudit sarcastiquement la vampire l'air blasé que tout le monde ici semble s'intéresser de près à sa vie privée si toutefois elle en avait encore une.

-Bravo, Heïdi. Maintenant si tu veux bien je souhaiterai rester un moment seule, je te raconterai tout cela demain si tu y tiens tant !

-Bon très bien... rumina la belle brune enlevant les yeux au ciel. Je voulais juste te dire que je suis heureuse que les choses évoluent enfin entre vous, le temps fait parfois si bien les choses, c'est vrai que notre maître est parfois un peu trop hâtif. Mais il te gâte tellement ce n'est pas commun venant de lui. Si tu voyais cette pauvre Chelsea elle qui obtient d'ordinaire tout ce qu'elle souhaite de lui grâce à son importance au sien de la garde, et Jane surtout il faut la voir...

-Heïdi... Prononça Angélica qui perdait patience et qui ne savait pas si il fallait regarder la belle vampire avec pité ou mépris.

-... La petite Jane à une façon de te regarde on dirait qu'elle va te tire un coup de mousquet... Dit-elle en riant comme si elle voyait déjà la scène.

-Heïdi ! Rugit Angélica, cette dernière s'arrêta réalisant qu'elle avait dut trop en dire. -Je te remercie pour toute ces précisons, mais comme je te l'ai déjà dit ces histoires et commérages ne m'intéresse absolument pas !

-Très bien je m'en vais ma chère petite cachottière...dit-elle en ouvrant la porte pour sortir non sans un ton humoristique.

-Commère ! Lui renvoya Angélica sur le ton.- je vous rejoindrais plus tard...

-Profite bien de ta solitude alors à plus tard chérie ! Dit Heïdi d'une voix chantonnant.

-A plus tard oui...Répondit la vampire en referment la porte.

« Dieu...J'ai crus qu'elle ne partirai jamais »pensa-t-elle. « Maintenant j'ai pris du retard. »

Angélica changea sa robe contre un ensemble féminin noir pour être moins encombré et plus discrète. Elle prit alors sa malle et déposa une lettre sur la table du petit salon de ses appartements et sortie en toute discrétion dans le couloir, personne aux alentours, tous trop occupé à festoyer dans la grande salle. Sans un bruit elle partie à vitesse vampirique vers le passage souterrain qu'elle avait découvert sur les plans dans le bureau d'Aro. En neuf ans Angélica se rendait compte qu'elle n'était jamais venue dans cette partie du palazzo, on devait se trouver à plusieurs étages en dessous de la surface, même en dessous des cachots. L'air était difficile à respirer même pour un vampire qui n'en avait aucune utilité. Puis elle se retrouva devant une Arche en pierre au milieu de laquelle de l'eau circulait, elle marcha sur une petite allée en pierre sur le côté du mur pour enfin se retrouver face à une grande grille en fer rouillé qui barrait le chemin, aucun humain n'aurait put soulever une telle grille, pour l'ouvrir il fallait la pousser vers l'avant pour qu'elle se relève. Angélica commença alors à pousser cette grille en essayant de limité le bruit atroce du grincement qui s'en suivi. Une fois qu'elle eut soulevé suffisamment pour qu'elle puisse passer elle poussa sa malle du pied pour la faire passer en dessous et passa à son tour sous la grille qu'elle prit soin de replacer, personne ne devait comprendre qu'elle avait emprunté ce chemin. Bien sur elle aurait put sauté de son balcon et au-dessus de remparts mais les gardes Volturi surveillaient sans aucun doute les entrées de la ville. Elle reprit donc sa route dans ce long couloir humide et au bout d'un moment arriva à un escalier en pierre. La vampire le gravie et ouvrit la porte en bois qui se trouvait en haut, à sa grande surprise elle se retrouva dans une petite chapelle qui se situait à l'extérieur de la ville.

Aussitôt dehors Angélica se mit à courir comme une désespérée en direction de la forêt plongé dans l'obscurité. Elle arrêta sur les hauts plateaux de la colline et contempla une dernière fois Volterra baignent toujours dans un calme irréel, elle voyait le palazzo. Bientôt ils s'apercevraient de son absence et lui courraient après, il ne fallait donc pas perdre de temps, de toute façon il était trop tard pour changer d'avis. Angélica sentie une larme silencieuse couler sur sa joue froide, elle pensait à son frère, mais surtout à Aro, jamais il ne lui pardonnerait cette fuite. Il la ferait traquer comme une bête sans relâche et ça il fallait qu'elle s'y prépare. Elle regarda une dernière fois derrière elle le cœur lourd de tout ce qu'elle venait d'abandonner à jamais et s'en alla rejoindre son jeune serviteur qui l'attendait à leur point de rendez-vous. Car elle savait le plus dur ne faisait que commencer.

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William marchait en direction de la chambre de sa sœur, la nuit était déjà bien avancer, pourtant Angélica n'avait toujours pas daignée sortir de ses appartements. Le jeune homme pensait que sa petite sœur était encore en colère contre lui, il voulait donc s'en excuser. Il arriva dans le couloir désert, puis toqua timidement à la porte :

-Angélica, je peux entrée ? Appela-t-il. N'obtenant pas de réponse il entra, on pouvait encore sentir la présence de la jeune femme en ces lieux, mais il avait l'impression que quelque chose n'allait pas. -Ma sœur tu es là ? Appela-t-il, mais toujours aucune réponse. Il alla donc dans toute les pièces, jusqu'à ce qu'il repasse dans le petit salon où il remarqua une lettre sur une table qui lui était adressé, William senti alors un frisson désagréable qui le parcourra tout entier cela ne ressemblait pas à sa sœur. La main tremblante il s'en saisit, l'ouvrit avec lenteur et l'a lut sans un mots.

-Alors mon cher William, te serais-tu perdu en chemin ? Ricana Heïdi qui entra en compagnie de Corin. -Si on avez su nous serions aller la chercher de nous même ta petite sœur...

William quant à lui ne bougea pas comme si il n'avait pas entendu les deux femmes derrière lui. Il était comme en état de choque.

-William très cher ? Appela timidement Corin qui vient à côté de lui qui avait toujours les yeux rivés sur la lettre dans ses main. -Qu'avez-vous ?!

Voyant qu'il ne répondait pas Corin regarda d'un œil interrogateur Heïdi qui s'était elle aussi posté de l'autre côté du vampire. Heïdi lui rendit son regard puis les deux femmes regardèrent la lettre simultanément et commencèrent à la lire aussi. Plus elles lisait plus elles avait un mouvement de recule.

-Par tout les dieux ! S'horrifia Corin à la lecture de cette lettre.

-Quelle horreur ! Murmura Heïdi qui d'ordinaire était si joyeuse, là elle semblait perdre de son éclat.

-Elle n'aurait pas osée défier les maîtres de cette façon ? Dit Corin qui ne réalisait pas encore. -Sait-elle seulement ce qui lui arrivera si elle est retrouvée ?

William qui sembla reprendre vie serra la lettre dans ses mains, le visage plein de contrariété sorti de la pièce sans se retourner laissant les deux vampires entre elles.

-Mais que va-t-il faire ? Demanda la blonde à son amie.

-Crois-moi ma chère, il vaut mieux pour notre Angélica qu'elle ne soit jamais retrouvé. Répondit Heïdi l'air triste.

-Si c'est là le destin qu'elle s'est choisi...

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William venait d'entré dans la grande salle toujours remplit d'invité, il regarda de suite dans la direction des rois, le regard noir sur un en particulier, ce dernier justement sembla s'en rendre compte et leva les yeux vers le jeune homme. Ils se dévisagèrent un moment avant que le maître lui fasse signe de s'approcher de lui. Sans un mot William vient à lui, la tension dans leur regard était palpable. Avant qu'Aro puisse parler, William lui tendit la lettre en disant :

-J'espère que vous êtes satisfait de votre œuvre ! Et sans un mot de plus il s'en alla avec pour seule idée en tête retrouver sa sœur.

Aro le regarda partir sans comprendre, puis il étudia la lettre dans ses mains et l'ouvrit. Marcus et Caïus qui avaient suivis la scène regardaient intrigués leur frère dont l'expression faciale venait de changé à la lecture de cette fameuse lettre. Puis le vampire se leva silencieusement sans quitté la lettre des yeux et s'en alla part le couloir derrière leur siège. Il se dirigea à vitesse vampirique dans les appartements d'Angélica. Il fallait qu'il voit, qu'il sache... Le vampire ressentait une colère terrible monter en lui comme une braise sur laquelle on aurait soufflée. Il ouvrit dans un bruit fracassant la porte de la chambre faisant sursauter les deux vampires qui s'y trouvait encore.

-SORTEZ ! Rugit-il en les chassant furieux de voir quelqu'un autre que son Angélica dans cette pièce.

Les deux femmes inclinèrent la tête, et s'en allèrent aussi vite que possible ne souhaitant pas aggraver davantage la colère du maître.

Aro observa la pièce, l'odeur de la jeune femme s'y trouvait encore. Il alla dans la garde-robe, et remarqua de suite qu'il en manquait quelques uns. Comprenant qu'elle l'avait dupé pour mieux s'enfuir, elle l'avait trahi. Le vampire prit dans ses mains un de ses corsets qui se trouvait à terre et en huma le parfum comme si il avait peur que l'odeur s'en évapore soudainement. Sentant une rage folle surgir de ses entrailles, une douleur vive au cœur comparable à celle de la transformation s'empara de lui « le lien » pensa-t-il aussitôt, il poussa un cri déchirant sous le poids de cette brûlure insupportable. Aussitôt une petite silhouette apparut dans l'encadrement de la porte l'air inquiète.

-Maître, que vous arrive-t-il ?! Demanda Jane en s'avancent vers lui.

Aro, se retourna vivement vers elle, le regard haineux et lui ordonna:- Ramène moi cette vipère ! Libre à toi de choisir comment ! Envoi également Démétri et Félix...

Jane eut un sourire mauvais, sadique rien qu'à l'idée de faire du mal à Angélica:- Bien mon maître.

-Nous vous avisez pas d'échouer ! Menaça Aro. -Ramenez la moi !

La petite vampire partie aussitôt remplir sa mission laissant son maître adoré seul dans cette chambre déserte. Aro prenait appui sur l'encadrement de la porte, cette douleur le faisait suffoquer et le gênait atrocement. Il murmura avec force :

-Oh, folle enfant, ingrate qui crache sur mon cœur, j'ai fais de toi l'écrin de ma maison, mais n'ai crainte belle Rose tu n'as personne, ou comptes-tu aller? Tu me reviendras tôt ou tard ma colombe... de gré ou de force !

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Marcus ayant récemment apprit la nouvelle alla s'isoler dans le salon de la tour en compagnie de Corin et Heidi. Ce que le vampire redouté venait de se produire. La jeune femme s'était enfuit quelle folie venait-elle de commettre là ? Quelle tristesse se disait-il sans cesse. Depuis que les deux vampires étaient venu le trouver pour l'informer de là situation il retomba dans une profonde mélancolie.

-Maître... Appela doucement Corin. -Que va devenir Angélica maintenant ? Elle ne connaît personne à l'extérieur où a-t-elle l'intention d'aller ? Si jamais elle est ramené de force ici ?

Après un long soupir il lui répondit : -Laissez donc cette enfant réalisé ce qu'elle vient de jeter au vent et qu'elle n'a personne elle n'a jamais voulu y songer ! Elle nous défie et ne pense pas à cela !

-J'ai peur pour elle maître. Confessa Heïdi. -Vous auriez vu maître Aro, la fureur qui l'animait... Lui fera-t-il du mal ?

-Que cette petite cours autant qu'elle le pourra, mais elle reviendra et plus sage. Laissons la prendre les coups de fouet de la vie. Expliqua-t-il l'air absent. -Rien de tel que ces coups de fouet pour réveiller quelqu'un rien de mieux. Notre Angélica à voulu partir pour un vent nouveau... nous verrons bien où ce vent va l'emporter... Aro est seul juge en ce qui la concerne, mais il faut sans doute mieux qu'il ne l'a retrouve jamais...

A SUIVRE...