Sous la menace de l'une d'entre vous (non, j'exagère, elle ne me force à rien non plus !) j'ai décidé de me mettre à poster cette histoire. Contrairement à ce que je voudrais toujours faire, elle n'est pas terminée. Une première pour moi, publier alors que je suis en cours d'écriture ! Mais en même temps, c'est une première pour moi d'écrire un UA, aussi. Car oui, cette ff se place dans un univers alternatif.

Toujours avec James et Lily, ceci dit, et j'espère respecter un minimum leurs caractères, à ces deux-là. C'est juste que cette histoire m'est apparue comme ça, et que je ne voyais qu'eux deux pour la jouer.

Trêve de bavardage.

Disclaimer : JK Rowling, merci pour la création de ce merveilleux monde.

Rating : Disons T, hein, c'est plus sûr ainsi.

Bonne lecture !


Prologue

Frottant ses mains l'une contre l'autre, et soufflant dessus pour tenter de les réchauffer, passant d'une jambe à l'autre pour faire le plus de mouvements possibles, Lily Evans se maudissait pour la vingtième fois en moins de dix minutes d'avoir oublié ses gants, et maudissait pour la cent-dixième fois sa meilleure amie d'avoir pris autant de retard et de ne pas prendre la peine de la prévenir avant qu'elle serait en retard. Comme toujours.

Elle secoua la tête, soupira. De toute façon, le jour où Emily la préviendrait à l'avance… Rien que pour aujourd'hui. Elle l'avait appelé à cinq heures de l'après-midi pour lui demander si elle était intéressée d'aller voir le match de Quidditch, avant de finir la soirée chez elle. En sachant pertinemment que Lily détestait le Quidditch et, qu'en plus, elle finissait son travail à trois heures cette nuit. Ce qui, comme elle s'en doutait depuis le départ, avait bien arrangé son amie.

En fait, Emily voulait simplement que Lily vienne la chercher après le match, n'étant pas sure de pouvoir rentrer toute seule, à cause des boissons qu'elle aurait certainement ingurgité, et à cause du fait qu'elle aurait peur, toute seule, dans le noir, de transplaner jusqu'à son appartement.

Ne cherchez pas la logique, il n'y en a pas.

Elle avait très bien calculé son coup, en plus. Elle se doutait bien que les deux équipes allaient mettre beaucoup de temps à attraper le Vif d'Or, vu leur niveau. D'ailleurs, Lily avait reçu le hibou express, mis à disposition dans les stades pour prévenir justement de la fin d'un match, alors qu'elle était déjà sortie de son lieu de travail, prête à transplaner.

Lily maudissait son amie, une fois de plus, se demandant ce qu'elle pouvait bien trouver à ce fichu sport qu'est le Quidditch, soupirant en songeant qu'elle était certainement l'unique sorcière à ne pas avoir vu un seul match en entier du sport fétiche des sorciers. Puis, pour avoir une idée du nombre de minutes de retard qu'elle aurait à reprocher à son amie, elle jeta un coup d'œil à sa montre, et soupira… une fois de plus.

Réalisant que se balancer d'une jambe à l'autre ne la réchauffait guère, elle se mit à marcher à petits pas, croisant ses bras sur sa poitrine, et attendant. Elle ne comprenait pas pourquoi Emily lui avait demandé de la rejoindre à l'arrière du stade. C'était lugubre, à peine éclairé, et personne ne passait par là. C'était totalement incompréhensible.

À moins que… Lily fronça les sourcils. Et si c'était une blague de son amie ? Elle secoua la tête. Non. Emily avait parfois un humour douteux, mais certainement pas pour ça. Pas au point de laisser une amie au fond d'une ruelle sordide, toute seule.

Peu à peu, Lily se rapprocha du mur du stade. Elle entendrait peut-être un bruit quelconque lui expliquant pourquoi son amie n'avait pas encore apparu. Peut-être que le match n'était pas encore terminé. Cela expliquerait, évidemment, le retard d'Emily.

Elle entendit, soudainement, des bruits de pas, mais ne put faire aucune analyse de cela. Elle se prit une porte en pleine figure.

- Merde, vous pourriez faire attention ! jura-t-elle en portant sa main à son nez.

Aïe.

- Faut pas se mettre derrière une porte, non plus ! grommela une voix, mécontente de toute évidence.

- Ou alors, vous auriez pu ouvrir cette porte plus délicatement, rétorqua-t-elle.

- Pourquoi ? Pour tomber face à une fan hystérique voulant un autographe ? Non, merci, autant les assommer ! railla la voix.

Elle soupira.

- Je ne suis pas une fan…

- C'est ce qu'elles disent toutes.

Elle avait les yeux rivés sur le sol, la main sur son nez. Elle les releva, regarda la personne qui lui faisait face. Elle n'avait aucune idée de qui c'était.

- J'imagine que vous êtes un joueur ? tenta-t-elle aimablement.

- Comme si vous ne le saviez pas ! rétorqua-t-il vertement. Sinon, je ne vois pas ce que vous feriez ici, à l'arrière !

- Oh, mais va falloir se calmer, môsieur le hérisson ! s'énerva-t-elle. Je viens récupérer une amie, c'est tout, il n'y a rien d'autre qui m'intéresse dans ce fichu stade. Sinon, je serais à l'intérieur !

- Hérisson ?

- Faudrait penser à se coiffer, rétorqua-t-elle simplement.

Il se passa la main dans les cheveux, automatiquement.

- Ou faudrait perdre cette fichue habitude, grommela-t-elle.

- Ça va aller, votre nez ?

- Ça vous importe, maintenant ? répliqua-t-elle. Je ne vais pas mourir, si c'est ce que vous voulez savoir.

- Bon. Alors, maintenant que je suis sûr que vous n'allez pas me coller un procès parce que je n'ai pas eu la décence d'ouvrir tranquillement cette fichue porte, vous pourriez dégager ? C'est la sortie des joueurs, ici, et dans la limite du possible, on préfère éviter que les fans comme vous s'y trouvent !

Elle le fusilla du regard, et s'éloigna d'un pas.

- Je ne sais même pas qui vous êtes. Mais je comprends mieux pourquoi mon amie voulait qu'on se retrouve ici. Elle voulait certainement vous demander un autographe. Elle n'aura pas manqué grand-chose, ricana-t-elle.

- Ce qui veut dire ? s'étonna-t-il.

- Que je ne comprends vraiment pas ce qu'on trouve aux joueurs, rétorqua-t-elle. Ils sont persuadés que toutes les filles de la planète courent après eux et, en plus, ils vous assomment dès qu'ils en ont l'occasion !

- Je vais devoir m'excuser combien de fois encore ?! s'énerva-t-il.

- En réalité, vous ne vous êtes toujours pas excusé, rétorqua-t-elle, agacée. Mais je m'en moque. Môsieur le hérisson aura disparu de ma vie demain, et je ne m'en porterai que mieux.

Elle fit demi-tour, dans l'intention de s'éloigner le plus rapidement de cette personne. Il lui saisit le bras, l'obligeant à rester sur place.

- Et en plus, vous ne connaissez pas la politesse ! s'énerva-t-elle.

- Est-ce que vous avez la moindre idée de qui je suis ? demanda-t-il furieusement.

Elle le dévisagea de haut en bas, de bas en haut, puis fixa ses yeux dans les siens.

- Sincèrement ? Pas la moindre. Et je m'en moque comme de ma première couche-culotte.

Elle dégagea son bras de l'emprise du jeune homme, qui, surpris, la laissa s'échapper.

- Oh, en fait, si, j'ai une petite idée ! s'exclama-t-elle en se retournant. Un type à qui on a toujours tout cédé, sous prétexte qu'il sait bien tenir sur un balai. Wah, j'imagine que vous devez vous sentir fier d'être doué dans un domaine !

Furieux, il s'approcha d'elle, et lui saisit les épaules, sans rien faire d'autre. Elle ancra son regard dans le sien, le défiant de faire quelque chose. Rouge de colère, mais aussi de gêne, elle ne céda pas un pouce à la pression des yeux du garçon. Elle les examinait, elle les apprenait par cœur, mais il était hors de questions qu'elle le laisse gagner.

La porte s'ouvrit, derrière eux. Le garçon sursauta, elle en profita pour se dégager, une fois de plus, et pour partir rapidement vers l'avant du stade. Elle n'avait pas envie de rester plus longtemps proche de cet individu, qui avait réussi à l'énerver, et à la blesser, tout cela en moins de vingt minutes. C'était un record.

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- Potter, tu parlais à qui ?

Il se passa la main dans les cheveux, se demandant pourquoi il s'était emporté aussi facilement face à cette fille. Peut-être parce que, justement, elle ne lui avait pas demandé d'autographe, et avait fait semblant de ne pas le reconnaître. Il n'aimait pas les fans, mais il n'aimait pas plus celles qui faisaient semblant de ne pas le connaître, sous prétexte qu'elles étaient plus normales que les autres.

Il haussa les épaules, puis se tourna vers le capitaine de l'équipe.

- À personne. On y va ?

- Non. Faut qu'on sorte par l'avant, aujourd'hui. Paraît qu'on ne signe pas assez d'autographes, répondit son capitaine en haussant les épaules.

James Potter soupira, et repartit vers le stade.


Prologue plutôt court, je vous l'accorde. Ne vous inquiétez pas, les chapitres ne le sont pas autant, loin de là. On oscille entre 9 et 11 pages, pour l'instant.

Pendant que j'y pense : comme ce n'est pas fini, publication une fois par semaine, le mercredi en l'occurrence. Une fois que j'aurais terminé, je verrais si je me permets de publier plus souvent... Advienne que pourra !

Sur ce, je n'ai plus rien à vous dire, du moins je le crois. J'espère que cette ff vous conviendra !

Je suis incapable de vous donner une idée de la longueur qu'elle fera. Je ne voulais pas qu'elle dépasse les 10 chapitres, j'en suis à 12... Alors voilà. Bien une vingtaine, je pense !

A la semaine prochaine !