Chapitre 17 : La Route de l'Olympe

Désolée pour le long retard, le concours oblige bien des sacrifices, ce chapitre est aussi un peu plus court que ce à quoi j'ai l'habitude de publier mais je ne pense pas qu'il soit nécessaire de le meubler plus que cela donc voici le chapitre du jour

Saga et Ayoros tentent de se remettre de l'aveu de Sion, Typhon s'est enfui du Sanctuaire, et les Dieux en guerre s'agitent


La panique avait gagné l'Olympe. Les dieux encore présents cavalaient dans les couloirs comme des poulets sans tête. Sauf Déméter. Déméter n'était plus la même depuis que sa fille était en froid avec elle.

'Déméter ! Déméter ! Ça suffit a présent ! Typhon s'est libéré ! Nous ne pourrons pas mener cette guerre sur deux fronts ! Seuls Athéna et Zeus pourront lui faire face et l'un est contre nous et l'autre est dans les cachots. Nous allons tous y passer !"

"Cesse de brailler Artémis ! Typhon est le moindre de nos soucis. Et je doute qu'Athéna le laisse dans la nature, elle se fatiguera a le combattre et nous n'auront qu'a lui tomber dessus lorsqu'elle sera au plus bas de ses forces." Siffla la Déesse blonde avec mépris.

"Déméter ! Quand bien même Athéna combattra Poséidon, Hadès et ta fille sont de son cote. Ils ont les meilleures armées et Niké de leur cote. S'il n'y avait eu qu'Athéna et Hadès je veux bien mais avec Poséidon la comparaison ne se fait même plus ! Deux des trois dieux principaux et Athéna qui est loin d'être aussi cruche qu'elle n'y parait ! Ce n'est pas pour rien qu'elle est la favorite de Père !" Déméter soupira avec mépris. Les jeunes sont bien trop nerveux. C'est sûrement pour son calme que Zeus apprécie tant Athéna.

"Artémis ! Cela suffit. Il est inutile de nous agiter a ce stade. Athéna ne laissera pas Typhon en liberté. Et je te rappelle également que Poséidon,Hadès ou non nous sommes toujours huit Olympiens contre trois. Et après un affrontement contre un titan comme Typhon ils n'en sortiront qu'affaiblis." Siffla Héra emmitouflée dans son habituelle fierté.

"Bien ! Vu que nous sommes d'accord, je me retire. Il est temps de prévoir nos plans d'attaques. Il est hors de question de laisser Athéna se remettre de son combat.


Malgré le calme apparent des troupes, une rumeur vague s'était instaurée dans le réfectoire des apprentis transforme en salle de réunion de fortune. La protection entourant l'île avait été endommagée par Typhon. Et la probabilité que l'Olympe les ai repérés était plus qu'envisageable.

Les quatre Dieux regardaient leurs troupes s'agiter d'un air désolé. Tout ceci était de leur faute. A leur enfantillages, a leur fierté sans limite, a leurs disputes ridicules qui n'avaient engrange que malheur et destruction sur la Terre des hommes.

L'Autre était a l'infirmerie des Platines dans un état critique et si l'offensive du paria avait réussi a emprisonner la force de Typhon, sa conscience était restée bien éveillée et Cheshire s'était évaporé.

Miki, Leslie et Hécate le talonnaient sans relâche mais le Spectre demeurait introuvable.

Exaspéré par les piaillements, Wise s'avança face a la foule en majeure partie terrifiée.

"SILENCE !" Le brouhaha cessa quasi-instantanément alors que la brune déployait son cosmos sévère autour d'eux. "Chevaliers, Spectres, Marinas, aujourd'hui vous venez de rencontrer l'une des pires menaces que l'Olympe n'ai jamais rencontre. Une menace qui faillit avoir raison de vos Dieux. Une menace qu'Athéna et Zeus affrontèrent la tête haute pour venir en aide aux humains que vous êtes. Et nous. Les chevaliers de Platines nous sommes entraînées sans relâche en l'attente d'un jour comme celui-ci. Et vous également. Que ceux qui souhaitent tourner les talons le fasse. Rien ne vous y oblige. Tout comme rien ne vous obligeait a venir nous débusquer dans ce temple. Tout comme rien ne vous obligeait a affronter nos combattants pour venir en aide a vos Divinités. Vous avez fait le choix de vous rallier aux Dieux. Le choix de porter armures, surplis ou écailles. Le choix de vous en débarrasser si votre tache n'avait plus aucun sens. Athéna s'est battu corps et âme, s'attirant a moult reprises les foudres de l'Olympe pour que ces choix vous appartiennent. Aujourd'hui un nouveau choix s'offre a vous. Celui de lutter ou de fuir. Vous serez en sécurité dans le sanctuaire sous-marin. Vous serez en sécurité dans le royaume d'Hadès. Personne ici ne vous empêchera de plier bagage. Aujourd'hui. Plus que jamais. Vous êtes maîtres de votre destinée. Vivre ou lutter. Alors que maintenant, ceux qui veulent partir partent et que les autres restent."

Un silence absolu accueillit ses paroles. "Bien. Puisque nous sommes tous d'accord sur ce point laissez moi vous faire part de nos estimations." Commença-t-elle. Derrière elle, Saori souriait doucement. Il n'était pas dans les habitudes de Wise de motiver les troupes mais de toute évidence ses derniers millénaires l'avaient changée.


Typhon galopait a la vitesse maximale que lui permettait le corps de ce Spectre. C'est a dire horriblement lentement pour un être comme lui. Sans qu'il ne comprenne comment, l'âme de Cheshire s'était réveillée et le sceau recouvert sa puissance. Au moins avait il toujours les rênes. Et ces saletés de Platines toujours à ses trousses. Que celle qui sache plier l'espace puisse le filer sans soucis n'avait rien d'étonnant mais la Chevalier du Singe était bien plus agaçante, ses mouvements n'avaient rien de naturel, elle semblait traînée à sa suite, se contentant de pousser le sol lorsqu'elle s'apprêtait à choir. Quant a la Chevalier du Dragon elle le traçait a l'odeur. Celle du sang qui imbibait la chemise du Spectre suite à la blessure infligée par l'Autre. Quel dommage, dire qu'il s'était presque attaché à l'ami de son support dont la mentalité semblait si proche de la sienne. Mais pas le temps de tergiverser, même pas celui d'essayer de récupérer un brin d'énergie avec ses harpies sur ses talons. Il avait traverse l'Océan et courait maintenant dans les plaines chinoises, bondissant par-dessus les rizières pour éviter que le fracas de l'eau ne le trahisse. Et malgré ses précautions les Chevaliers ne le lâchaient pas.

Un terrain a couvert ne lui offrait pas l'avantage. Il vira de bord. Droit sur les Chutes du Rôzan qui lui offrirait un terrain bien plus a son avantage.


"Saga ? Je peux te parler ?" Le Gémeau en titre frissonna en entendant la voix caressante derrière lui. Une voix qu'il chérissait tant mais qu'il n'avait plus que le droit d'écouter.

"Que veux-tu Ayoros ? Nous devons nous préparer a l'offensive." Souffla-t-il douloureusement avec une froideur popale qu'il avait exercée pendant de longues années. Une froideur blessante.

"Tu... tu ne veux vraiment plus de moi ou... si Zeus n'était pas notre père nous pourrions...continuer de nous aimer ?" Saga éclata en sanglots. Ses mots dans la bouche d'Ayoros, cette réalité atroce qu'ils lui renvoyaient... des bras chaleureux l'entourèrent. Il s'effondra. Terrassé par toute l'infamie de cet amour.

"Saga... calme-toi je t'en conjure. Je n'aime pas te voir pleurer." Murmura le Sagittaire en caressant doucement les mèches bleues. Saga se dégagea faiblement de son emprise, son visage inondé de larmes grotesques.

"A-Arrête... on-on n'a plus le droit de faire ça... je... j'aimerai tellement... j'aimerai tellement... Ô Ayoros... pourquoi les Dieux sont-ils si cruels ?" Gémit Saga agrippant compulsivement le bras du Sagittaire. Pour le garder avec lui, le garder avec lui toutes ses forces malgré la distance qu'il lui imposait. Il devait le savoir la. Juste de savoir qu'il était encore ici. Même avec un autre. Juste savoir qu'il était avec lui. Ayoros n'en pouvait plus. Saga aussi. De grosses gouttes perlaient des joues du Sagittaire pour s'écraser lourdement sur le sol. Et se mélanger celles du Gémeau au cœur brisé.

"Saga ? Saga, s'il te plait, j'ai quelque chose a te dire." Murmura le grec d'une vois douce, o si douce.

"Alors dis-le Ayoros." Gémit Saga toujours pendu à son bras.

"Saga, sais-tu qui est Hyoga ?"

"Chevalier de Bronze du Cygne, l'élève de Camus du Verseau" récita mécaniquement l'ex-pope.

"C'est bien qui est Shun ?" Saga soupira, la conversation les concernant était close, il devait s'agir d'un des points du plan de Wise.

"Chevalier de Bronze d'Andromède, élève d'Albior de Cephee." Récita-t-il.

"Et ?"

"Pardon ?"

"Hyoga est bien le Chevalier du Cygne et élève de Camus tout comme Shun est Chevalier d'Andromède et élève d'Albior mais ce n'est pas tout. Que sont-ils tout les deux ?" Saga le regarda sans comprendre. "Que sont-ils tout les deux ?" Insista le Sagittaire.

"Chevaliers Divins ?" Ayoros fit non du chef.

"Au delà de leur statut de Chevaliers d'Athéna, que sont-ils ensemble ?" Saga prit un instant, il n'avait pas envie de le dire. Pas du tout.

"Ayoros, s'il te plait c'est assez difficile comme ça." Souffla le Gémeau le regard rive au sol.

"Saga. Que sont Shun et Hyoga ?" Continua le brun plus durement cette fois.

"Ayoros..."

"Réponds."

"S'il te plait..."

"Saga !"

"Ils sont... amoureux..." lâcha finalement le Gémeau. Le Sagittaire sourit doucement, il s'était rapproché de son amour qui pleurait doucement.

"Saga. Qui sont leurs parents ?" Murmura-t-il en passant doucement sa main dans les cheveux du grec torture.

"La mère de Hyoga s'appelle Natassia et son père est... Mitsumasa Kido."

"Qui est le père de Shun ?"

"Mitsumasa... Kido." Saga releva lentement ses prunelles humides vers un Sagittaire triomphant. "Ayoros. On ne peut pas, c'est mal..."

"L'amour c'est mal ? Je t'aime Saga. Je t'aime de toutes mes forces. Zeus ne représente rien pour moi. Ce n'est pas mon père. Aiolia est mon seul frère. Tu n'es pas mon frère Saga. Tu es l'homme que j'aime. Le seul que j'ai jamais aime de la sorte. Est-ce que tu veux bien m'aimer en retour, Saga ? Est-ce que tu acceptes de transgresser cette règle pour rester avec moi ? Saga des Gémeaux, accepteras-tu de m'épouser ?" Demanda doucement le Sagittaire, sa voix flanchait, son cœur lui faisait mal, son ventre aussi alors que Saga rassemblait ses forces pour souffler sa réponse.

Le cœur d'Ayoros s'arrêta pour la seconde fois dans son existence.


"Rhada ?"

"Oui Kanon ?" Répondit le Wyvern sans lever son nez des papiers que Wise leur avait distribue.

"Techniquement toi aussi, t'es le fils de Zeus, non ?"

"Oui, et ?"

"Tu as envie de t'arrêter ?" Demanda le Dragon des Mers avec indifférence.

"Pas le moins du Monde. Je ne te laisserai jamais de répit Kanon." L'Ex-Chevalier sourit tranquillement. Voila la réponse qu'il voulait entendre.

"Tant mieux." Ronronna le grec en se lovant contre son amant. "C'est parfait."


"Oui."

Les bras puissants se refermèrent soudainement sur les épaules du Gémeau tremblant de terreur. Saga avait peur. Peur d'un jugement divin. Monstrueusement peur. Ayoros caressait ses cheveux avec douceur. Tentant de calmer les frissons de son amour.

"Tout va bien se passer mon cœur. Personne ne te fera de mal tant que je veillerai sur toi."

"Et si tu mourrais par ma faute ?" Couina Saga mortifie en plantant son regard éploré dans celui du Sagittaire. "Ô Ayoros ! Si tu mourrais que ferai-je sans toi ?"

"Mon amour tu dois savoir que la mort n'est qu'une formalité pour moi." Plaisanta-t-il avec un sourire rassurant. Saga sourit doucement.

"Tu es un idiot Ayoros."

"Je sais Saga. Mais jamais je ne me sentirai idiot de t'aimer."

"Tu savais que je voulais de te demander moi aussi ?" Ayoros rit doucement sans desserrer son emprise.

"Je m'en doutais. Aiolia agissait bizarrement." Saga rit discrètement a son tour. Comment avait-il pu envisager pouvoir vivre sans Ayoros. Transgresser une règle ne devait être si terrible. Apres tout Kanon le faisait tout le temps et l'annonce de leur ascendance ne l'avait pas empêcher de continuer de fréquenter Rhadamanthe. L'idée de quitter le Wyverne ne semblait même pas lui avoir traverse l'esprit. Ce ne devait pas être si horrible ce n'était même pas la pire chose qu'il avait faite. Et Ayoros était avec lui. Il pouvait finir dans le Cocyte ou dans n'importe quelle prison des enfers. Ayoros était avec lui maintenant. C'est tout ce dont il avait besoin.


"Pharaon. Je peux te parler un instant ?" Le Spectre se tourna vers son... petit ami ? Qu'importe, il n'avait pas eu le temps de lui parler depuis la veille.

"Quelque chose ne va pas Ikki ?" Le Phénix était clairement préoccupe, il ne le regardait pas dans les yeux. Ikki regardait toujours les autres dans les yeux. "Ikki, dis-moi."

"Pharaon, a propos de nous..."

"Tu veux me plaquer ? Ecoute, on a été gênés mais quand tout rentrera dans l'ordre ça n'arrivera plus ! Je te le promets !" Se défendit le Sphinx mortifie.

"Non, non. Ce n'est pas ça. Je... Je voulais passer du temps avec toi avant qu'on partes et... parler de toi a mon frère." Pharaon manqua de s'étrangler a cette déclaration.

"T-tu veux nous rendre officiels ? Je veux dire, assumer devant tout le monde que tu me fréquentes ?"

"Tu dis ça comme si c'était. Le truc le plus aberrant qui te soit arrive..."

"Mais c'est le cas ! Ne te méprends pas, mais que tu acceptes de te dévoiler comme ça... surtout devant son frère... c'est... c'est une des plus belles preuves d'amour que je puisse attendre de toi." Souffla l'égyptien. Il mourrait d'envie de serrer le Phénix dans ses bras pour l'embrasser. Une douce torture que son petit ami officiel termina en pressant ses lèvres contre les siennes. Le Spectre le laissa mener la danse, trop heureux qu'il était d'avoir conquis le cœur du chevalier.


Les armées terminaient de se réunir dans le temple du Rat, l'Autre restait plonge dans un sommeil profond, ses chances de survie étaient maigres malgré les soins apportes par Wise et Sion. La Izanagi restait néanmoins très calme malgré l'état de la situation. Sa longue silhouette entourée de celle des Dieux de l'Olympe ranges a leur cause.

"Chevaliers, Spectres,Marinas, l'heure est venue, certains d'entre vous ne reviendront pas. D'autres reviendront diminues. Mais c'est le prix a payer lorsque l'on affronte les Dieux. Aujourd'hui vous êtes plus grands que tout ceux qui sont venus avant vous et plus grands que tout ceux qui viendront ensuite. Avançons ensemble vers notre destin et puissent le tissage des Moires être en votre faveur. Pour Athéna ! Pour Hadès ! Pour Perséphone ! Et pour Poséidon ! En avant !"


Hécate arpentait les longs couloirs, mais pas ceux ou couraient en tout sens les petits Dieux terrifies ou hargneux. C'est dans les corridors frais et sombres des cachots qu'elle s'était tapie. Elle s'avançait d'un pas sur et élancé vers la cage de Zeus. Inutile de se mettre Athéna a dos. La victoire était toujours sienne. Elle longea les barreaux tombants du plafond comme des stalactites pour s'arrêter devant le Dieu de la Foudre et du Tonnerre.

"A ta place je ne le libérerai pas Hécate."

"Déméter. Tu sais que ta cause est perdue d'avance tu as toi même provoqué la colère de ta fille et les autres Olympiens n'ont pas a subir ta rancœur." Siffla la Déesse des chemins croises.

"Malheureusement pour toi Hécate, Déméter n'est pas la seule a vouloir laisser Zeus derrière des barreaux."

"Héra...Je me demande encore tu t'es laissée embarquer dans cette affaire."

"Cela ne te regarde pas." Rétorqua la Déesse brune.

"Et bientôt cela ne regardera plus aucune d'entre vous."


Voila pour ce nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plus et je m'excuse platement pour la longue absence qui a été la mienne, le prochain chapitre est en cours et vu que l'on commence à aborder des scènes d'actions (que j'aime le moins) il devrait sortir dans les deux semaines à venir, n'hésitez pas à laisser vos commentaires, vos critiques, vos suggestions et vos remarques lapidaires et incendiaire quant à mon retard T.T