Yoh !

Voilà un new chapter !

Avec une découverte principale... L'identité du protagoniste à l'imper marron XD

N'hésitez plus... La suite, c'est maintenant !


Appelez-moi... Sirius Malfoy

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Chapitre 23 "Cage dorée"

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C'était un véritable soulagement de savoir que quelqu'un était venu nous chercher mais je n'aurais jamais imaginé cet accoutrement venant de lui.

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Vert. Vert avec des taches de vieillesse. Légèrement mangé sur certains bords. Mais au final c'était assez simple. Vert, tout simplement. Du papier peint vert…

La porte s'ouvrit à côté de moi et se referma. Tournant la tête sur le côté, je vis Draco s'asseoir sur le lit face au mien.

- Ça va ?

- Très bien.

Il n'ajouta rien d'autre après ma réplique. Pas qu'elle fut acide ou ironique, j'étais même sincère et serein, mais je n'avais juste rien à dire de plus.

- Tu es sur ?

- Pour la énième fois Draco. Oui.

Ça faisait une semaine que ça durait. Il me posait inlassablement la même question. J'avais qu'une seule réponse à lui fournir et c'était toujours la même. Je ne pouvais qu'aller très bien. On était plus menacé par notre famille de Mangemort, je n'avais plus de responsabilité d'Héritier pour le moment et on était protégé par Dumbledore et l'Ordre du Phénix jusqu'à la rentrée à Poudlard.

- Tu devrais peut-être te faire examiner par Severus si tu ne te sens pas bien ?

- Dray, je me sens très bien.

Oui, la seule petite ombre au tableau était sans doute le fait que nous vivions chez Snappy. Au plus proche des alliés comme des ennemis. Il est vrai également que contrairement à mon cousin je ne cherchais pas vraiment la compagnie de l'homme qui me sert de Maître des Potions à cette époque. Je devais déjà me montrer aimable à chaque repas pris en sa compagnie alors je n'avais vraiment pas envie de le voir juste par « plaisir ». Et même, je me demandais si le fait de passer du temps avec lui pouvait vraiment être un plaisir. Mais quand je voyais le visage de mon blond je ne pouvais que constater que ça lui faisait réellement du bien. Il pouvait enfin parler avec un adulte qui se souciait vraiment de lui et qui savait l'écouter d'une autre manière que moi. Je devais dire que ça, ça me rendais vraiment heureux. Voir Dray s'ouvrir de plus en plus, le voir s'affirmer et ne plus voir la peur danser dans ses pupilles, c'était un grand soulagement pour moi. Même si je savais que rien n'étais encore fini et qu'il y aurait encore de nombreux obstacles devant nous, c'était quand même pour l'instant un poids en moins sur mes épaules.

- J'apprécie juste… ces instants de calme qui nous sont donnés.

Mon cousin hocha la tête et prit un grimoire sans vouloir continuer la conversation. De mon côté, je retournais à ma contemplation des murs, du plafond et du papier peint, vert. Tout était vert dans cette baraque. Un peu comme dans mon chez moi et dans les dortoirs des Serpentards. Si au début de mon exil forcé j'avais trouvé ça glauque et morbide ayant besoin de couleurs chaudes pour contrer tout ce froid, je commençais réellement à apprécier cette couleur. L'éclat, les teintes mais également la paix qu'elle apportait. Le vert n'était pas aussi agressif et vivifiant que le rouge Griffon, ni aussi hautain que le bleu Serdaigle ou joyeux que le jaune Pouffy mais bien aussi apaisant qu'un serpent qui dort. Juste avant d'attaquer par surprise sa proie. Après presque un an à côtoyer les Serpents j'avais quand même réussi à comprendre certaine chose, mais ils continuaient de me surprendre de jour après jour. Quand je repense à la façon dont on a atterri ici, jamais, si j'avais gardé un esprit totalement Rouge et Or, je n'aurais jamais cru ça possible.

Attablé au fond du chaudron baveur, j'avais vu un homme qui avait l'air d'avoir forcé sur le Whisky Pur Feu s'avancer vers nous. Son apparence douteuse m'avait alerté mais dès qu'il avait parlé j'avais su qui il était. Il s'était assis à la table avec nous et je comprenais pourquoi personne ne l'avait reconnu. Severus Snape, sous polynectar et pour l'Ordre, était venu nous chercher et nous avait emmenés chez lui. Une maison protéger par un Fidelitas dont Dumbledore lui-même était le gardien du secret.

Bien sûr, il avait fallu expliquer deux-trois choses à Draco, notamment le fait que Severus était un agent double pour le vieux fou depuis bien avant notre naissance. Il l'avait plutôt bien pris avant qu'il ne comprenne que du coup on était protégé par l'Ordre du Phœnix. Il avait avalé la Bertie de travers mais avait fini par accepter. De toute façon, c'était soit ça, soit retourner au manoir où notre capacité de survie était dorénavant quasiment nul.

Après deux jours, durant lesquels mon blond m'avait fait la tête pour ne pas l'avoir averti de ce simple fait, il était redevenu lui-même. Un mélange entre le Draco du début des vacances et celui des derniers jours au manoir. Le rôle de concubin en moins. Le rideau était définitivement retombé sur la scène.

Et c'était bien.

Ici on pouvait enfin respirer normalement. On devait rester là encore une semaine. Jusqu'à la rentrée où Dumby nous ferait envoyer et transférer par Portoloin à Poudlard. Bien que Severus disparaisse presque toute la journée pour des affaires qui ne nous regardaient pas, on était en sécurité. Même le fait de ne pas pouvoir sortir à l'air libre ne nous dérangeait pas. On tenait trop à la vie pour risquer de se faire choper en mettant le nez dehors.

En ce qui concerne Severus… Il me laisse tranquille et ce n'est pas plus mal. Même si je n'avais plus vraiment d'animosité contre lui, me trouver dans la même pièce que lui était étrange. Il représentait un peu une ancre du passé, de mon passé, celui du Black que j'étais et qui n'était aujourd'hui qu'un lointain souvenir. Et j'aimais de moins en moins me souvenir de qui j'étais et d'où je venais. Parce qu'il ne me disait rien sur l'avancé de la potion censée me ramener chez moi et que j'avais peur que ça prenne encore des années… Alors quand je le voyais, c'était un peu comme une gifle pour me dire et me rappeler que j'abandonnerais forcément Draco. Et dans l'état actuel, il n'était pas prêt…

Et de ce constat, je m'étais rendu compte que je n'étais moi-même pas prêt à rentrer chez moi et à retrouver ma vie d'avant. Après tout ce temps écoulé et toutes les choses qui m'étaient arrivées, comment pourrais-je reprendre une vie normale ? Je ne le savais pas et personne ne me le dirait. Le mutisme de mes aînés et ma propre censure du monde extérieur avaient plutôt bien marché jusque-là, si bien que mon avenir correspondait bel et bien à une page de néant bien qu'ici vingt années se soit écoulée depuis mes années d'études à Poudlard.

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Un sommeil agité. Des rêves remplient d'explosion et de pleurs. Des flashs lumineux et d'innombrables cris. C'est encore ce que je quittais en plein milieu d'une nuit. Une sueur froide collant à ma peau et le souffle court, je passais une main sur mon visage. Ce cauchemar devenait récurant. Dans l'obscurité, j'entendais la respiration lente et sourde de mon cousin endormi dans le lit voisin au mien. Me redressant, je sortis à tâtons.

Fermant la porte silencieusement derrière moi, je prenais deux minutes pour soupirer et descendre les escaliers pour accéder à la cuisine. J'avais la bouche pâteuse et un verre d'eau me ferait le plus grand bien. Néanmoins je me stoppais devant la porte en voyant un filet de lumière en dessus. Encore ensommeillé, je me tendis quand j'entendais la voix de Severus gronder derrière le bois.

- Maintenant ça suffit ! Vous allez foutre le camp de chez moi !

- Snap-

- Je veux voir Sirius !

Mon cœur se serra dans ma poitrine. Prongs et Moony étaient là. A quelque pas de moi. Compulsivement j'attrapais la poignée mais quelque chose m'arrêta. Un mauvais pressentiment ou tout simplement ma conscience, je n'actionnais pas le mécanisme. Je me mis seulement à écouter. Ecouter, mes amis en train de s'énerver…

- Que ça te plaise ou non Potter, tu es chez moi ! Je n'ai pas à céder à tes caprices !

- Severus, je pense que…

- Toi Lupin, tu la ferme ! C'est toi qui lui as donné de faux espoir ! Tu croyais quoi ? Que j'allais le réveiller en pleine nuit ? Il aurait débarqué avec Draco et on en aurait eu des explications à fournir-

- Parce que Malfoy est aussi ici ?!

- Évidemment. Utilisez deux minutes le pois chiche qui vous sert de cerveau à tous les deux. Si Sirius est chez moi, c'est forcément parce que Draco est avec lui. Pour quelle autre raison Dumbledore l'aurait-il mis ici sinon, plutôt qu'au QG ou chez un autre membre que l'Ordre ?

Le silence envahit de nouveau la maison. Ce n'était pas la première fois que j'entendais mon vieil ennemi s'emporter et je devais reconnaître que son argument était bon. Jamais Draco n'aurait accordé sa confiance à quelqu'un d'autre.

- Je veux voir Sirius !

- J'ai dit non Potter ! Dumbledore te chouchoute peut-être mais ce n'est pas mon cas ! Il faut que vous partiez. Maintenant !

- …

- Lupin.

- Tu ne changeras pas d'avis.

- Non.

- Très bien.

- Mais-

- Rentrons.

Il y eu des bruits de pas, une lumière verte scintilla en dessous de la porte avec des paroles que je ne compris pas et enfin après un silence le bruit d'une chaise qui racla le sol. Le cœur battant je restais accrocher à ma poignée quelque instant le temps que je prenne la décision de remonter et d'oublier ce qui venait de se passer. Mais mon corps réagit autrement…

Doucement la porte s'ouvrit et je me glissais dans la pièce. Refermant derrière moi, je pus découvrir dans la pièce éclairée, Severus assit à sa table de cuisine, la tête entre les mains. Sa baguette était posée juste en face de lui et dans la cheminée on pouvait voir quelques cendres vertes en train de s'éteindre. Je ne bougeais pas du seuil de la porte, incapable de savoir pourquoi j'étais encore là. Lentement, l'homme en face de moi releva sa tête, passa une main sur son visage blanchâtre et tourna juste les yeux dans ma direction. Il était fatigué, c'est ce que je pouvais lire sur son visage et ses yeux noir humides ne manifestaient aucune surprise de me voir.

D'un geste simple de la main, il m'invita à m'asseoir face à lui. Il fit aussitôt voler une carafe d'eau et des verres. Une fois installé, je me saisis du mien et bu pour me donner une contenance. Je ne savais pas quoi dire. Heureusement pour moi, c'est Severus qui prit la parole, la voix beaucoup plus posée qu'il y a quelques minutes.

- Draco est en haut ?

- … Oui…

- Bien.

Il n'avait pas l'air énervé et ma réponse eu même l'air de le soulager.

- Qu'as-tu entendu dans ce cas ?

- Très peu de chose.

- Et quel est ce très peu ?

- James et Remus.

- … Mais encore ?

- Ils voulaient me voir.

- Continue.

- C'est tout

- Ne joue pas avec mes nerfs Sirius, tu dois me dire tout ce que tu as entendu.

- Pas grand-chose d'autre, je te jure Severus. Maintenant je sais qu'on ne se trouve pas chez toi par hasard. J'y avais pas pensé avant mais c'est vrai que tu es le seul membre de l'Ordre en qui Draco à confiance…

- Rien d'autre ?

- Que tu es chez toi.

- Oui.

- Que tu ne supportes toujours pas Prongs avec les années qui ont passées.

- Mais encore ?

- Que c'est Moony qui a pris l'initiative de venir ici.

- Effectivement

- Et qu'ils ont un cerveau en pois chiche.

J'avais dit ça dans un sourire. De nous quatre avec Wormtail en plus, c'était pourtant Remus qui était le cerveau du groupe. Mais sur ce coup-là, il avait manifestement manqué de discernement. Sans doute convaincu par James, comme à la vielle époque.

Un petit ricanement me reconnecta au moment présent. Le directeur des Serpentards était en train de complètement lâcher prise. C'était étrange de le voir avec un faciès joyeux, une première pour moi. Mais ça ne dura pas plus que quelque seconde.

- A croire que tu commences déjà à comprendre…

- Comprendre quoi ?

- Rien, ce n'est pas important. Qu'est-ce que tu faisais à épier notre conversation ?

- C'est un hasard. Je me suis réveillé après un cauchemar et je voulais juste prendre un verre d'eau.

Je levais le verre se trouvant encore dans ma main par pur démonstration, mais ses yeux avaient commencé à se plisser. Son regard devint alors inquisiteur. Je détournais la tête sous cet examen insistant, mal à l'aise. La dernière fois qu'il avait voulu savoir quelque chose de force, ça c'était plutôt mal terminé.

- Un cauchemar ?

- Oui.

- Qui est ?

- Flou et récurant. Tout explose autour de moi. Il y a des cris. Récemment des pleurs. Et si je ne me réveille pas avant, tout s'arrête avec un grand flash blanc qui m'oppresse jusqu'à l'éveil.

- Intéressant.

- Mouais.

- Tu as dit récurant, depuis quand ?

- La Réception chez les Greengrass.

- Je vois. Pas avant ?

- Peut-être, je sais plus. A moins que je ne l'ai confondu avec la mort de Père.

- Ton père ?

Il eut l'air surpris avant qu'un éclair de compréhension ne passe dans ses pupilles.

- Quel est son nom ?

- Abraxas Malfoy Junior. Du moins ici. Mais comme les rêves concernent sa mort, c'est bel et bien de Père qu'il s'agit.

- Le Père que tu t'es inventé.

- Je ne l'ai pas inventé. C'est mon Père. J'ai des souvenirs de lui, de notre vie aux Etats-Unis, de mon enfance, de mon éducation. Enfin la mémoire de ma deuxième vie.

- … Oui. Bien sûr. Je n'y pensais plus…

La surprise fit place à l'agacement sur son visage. Mais ce n'était pas ce qui m'intéressait pour le moment. Dray dormait à l'étage et je pouvais avoir une discussion sérieuse avec lui. Ça faisait une plus d'une semaine que j'attendais ça.

- Qu'est-ce qui se passe dehors ?

- Depuis que vous avez quitté le manoir Malfoy, tu veux dire ?

- Oui. Depuis qu'on est parti. Tout ce dont tu peux me parler. Il faut que je sache pour anticiper les réactions une fois de retour à Poudlard.

- Je vois… Votre départ n'est pas resté inaperçu très longtemps. Bien sûr, Lucius et ses amis ont fait le nécessaire pour retrouver votre trace discrètement. Un article sur vous est apparu dans la gazette disant que vous étiez partis en voyage à travers le pays, pour acquérir expérience et indépendance, invitant ainsi toute personne vous crossant à vous apporter votre aide. Un moyen discret de faire courir les rumeurs à toutes les personnes qui pourraient voir votre visage et d'affoler la gazette en recevant des lettres d'anonymes croyant vous avoir vus.

- Je vois. Au niveau de l'Ordre ?

- Rien d'intéressant qui pourrait te concerner.

- D'accord… Et de l'autre côté ?

- Beaucoup de haine. Les ordres sont de vous retrouver coûte que coûte avant la rentrée. S'ils n'y parviennent pas, les jeunes des familles unit à la cause devront vous surveiller durant l'année, jusqu'à… ce que la situation évolue dans le bon sens.

- …

- Il va falloir vous méfier.

- Je vois…

- Même de vos amis.

- Ça fait bien longtemps que je n'ai confiance qu'en Draco au sein de Serpentards. Mais le problème c'est Dray. Ses connaissances, ses amis, il a du mal à se méfier…

- Je le sais bien. Mais je serais là pour vous surveiller dans l'ombre.

- Comme tu l'as fait l'année dernière ? Laisse-moi rire.

- L'année dernière vous ne faisiez pas partie de l'Ordre. De plus je n'avais aucune confiance en toi. Draco était ma seule et unique priorité.

- Et qu'est-ce qui a changé ?

- Le fait que les Princes sont devenus des Rois. Seuls et solitaires sur leurs trônes, le peuple prêt à se rebeller à leurs pieds.

Je ne pus empêcher un rire de sortir de ma gorge. Tout avait l'air de sonner comme une menace dans sa bouche. Il avait vraiment un don pour ça. Mais il avait raison. La rentrée allait être difficile. Encore une fois rien ne serait comme avant et il fallait rester plus que jamais sur nos gardes.

Severus se leva alors. Récupérant sa baguette, il prit la carafe et les verres pour les mettre dans l'évier.

- Je sais que je ne devais plus en parler mais… Comment ça avance ?

- Sans t'en rendre compte, tu viens de me donner de nouveau éléments… L'avancée devrait être plus rapide maintenant.

- Quels éléments ?

Intrigué je fixais sa nuque alors qu'il faisait magiquement la vaisselle. Il ne se retourna pas, et ne me répondit pas.

- Tu devrais retourner te coucher, Sirius.

Il me cachait des choses. Je savais néanmoins que je n'arriverai pas à lui tirer les vers du nez. Je me levais alors à mon tour en m'étirant.

- Dans ce cas, je ne te souhaite pas bonne nuit Servillus.

- C'est ça.

Sans plus de manière je remontais à l'étage et rejoignais la pièce que j'occupais avec mon cousin. Je savais que le sommeil ne me regagnerait pas de suite à cause des informations que je venais d'apprendre. Mais en même temps je ne pouvais que me réjouir de deux choses. La première c'est que le retour à mon époque semblait se rapprocher malgré les réserves que je pouvais émettre à quitter celle-ci. La seconde c'est que mes amis d'autrefois semblaient se préoccuper de mon sort et ça me réchauffait le cœur.

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- Vous n'avez rien oubliez ?

- Non. Il ne me semble pas.

Je fis également un signe de dénégation de la tête à l'adresse de Severus. C'était enfin la rentrée. Les derniers jours de vacances avaient été compliqués. Le stress était remonté d'un seul coup. Draco ne l'avait pas compris au début, puis il avait repris conscience. Du jour au lendemain, il était devenu plus sombre. Toute sa bonne humeur avait disparu et il était redevenu le Draco digne et fier de notre famille.

Opinant, Severus nous tendit un télescope cassé. Je tournais mon regard sur mon blond. L'acier de ses yeux était froid et tranchant, augmentant un peu plus mon appréhension des jours à venir. Le compte à rebours commença. Je fermais les yeux, connaissant très bien la sensation désagréable du Portoloin. Sentant soudainement mon doigt se fixer à l'objet, je retins ma respiration. La sensation de tournis m'envahit rapidement ainsi que la boule me montant à la gorge prit fin aussi vite qu'elle était arrivée. Rouvrant les paupières on avait atterrie dans le bureau de Dumbledore.

- Severus, mon ami, Messieurs Malfoy. Quel bonheur de vous voir sain et sauf. Je suis heureux que vous ayez fait le bon choix et rejoints nos rangs.

- Ce n'est qu'un concours de circonstance, Professeur. Les événements se passant au sein de notre famille étaient pire que je pensais.

- Vous semblez les prendre avec philosophie.

- J'essaye seulement de faire ce qui est le mieux pour nous deux, peu importe les autres. Entendez bien, Dumbledore, si je dois sacrifier qui que ce soit pour sauver Draco, je le ferais. Membre de votre Ordre ou pas.

Le vieux directeur me fixa. Ses yeux bleu me scannaient pour chercher où était l'amusement dans mon comportement, dans le rôle que je tenais face à lui. Mais il n'y avait aucun sous-entendu dans mes paroles et il le comprit très vite quand je vis un éclat indescriptible dans ses prunelles. Comprenait-il que toute cette histoire était allée beaucoup trop loin.

- Très bien Monsieur Malfoy. Je saurais m'en souvenir en temps voulu.

- Pouvons-nous disposer ?

- Bien sûr. Le banquet va bientôt commencer. Je vous invite donc à rejoindre vos camarades dans la grande salle. Vos affaires seront transportées directement dans votre dortoir.

- Merci. Professeurs.

M'inclinant devant les deux hommes, je finis par tourner les talons, accompagné de Draco. On descendit du bureau dans un silence tendu. J'étais énervé. Le jeu auquel jouait le vieux fou était dangereux. Je ne m'en rendais véritablement compte que maintenant.

L'écho de nos pas résonnait dans le couloir de pierre. On finit par arriver en haut des marches de l'escalier du hall. Des étudiants des différentes maisons entraient en petit groupe dans la Grande Salle. Après un arrêt, je sentis mon cousin se tendre près de moi. Posant sans le regarder ma main sur son épaule, je finis par poser le premier pied sur la marche en contrebas.

Ce fut long. Des gens tournaient la tête vers nous avant de prévenir leurs amis. On était redevenu l'attraction de de la rentrée en quelque seconde. Sans accorder d'importance au visage de la foule, on passa les portes de la Grande Salle. Rien n'avait foncièrement changé depuis deux mois. Toutes ces personnes qui souriaient et riaient inconscientes de tout ce qui se jouait autours d'eux.

Une espèce de bulle hermétique se ferma autour de moi. Mais elle fut très vite brisée par une main qui me saisit le poignet. Sous tension, je me dégageais violemment. Me saisissant de ma baguette dans ma poche, je me retournais, prêt à en découdre.

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A suivre...

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LTQLATIQNSPDLFEDLLSFPMMQOEQMPQOTÇC ! (Les Trucs Que Les Auteurs Trouvent Importants Qui Ne Sont Pas Dit Dans La Fiction Et Dont Les Lecteurs Se Fichent Pas Mal Mais Qu'On Ecrit Quand Même Parce Qu'On Trouve Ça Cool !)

- Vert... Vert... Vert... Tout est VERT ! NON !

- Rappelons que sous polunectar, seul l'apparence change. La voix reste identique. Donc quant Severus au Chadron Baveur parle au serveur ou aux autres personnes il modifie sa voix, mais quand il s'adresse à nos deux loustics il à sa vraie voix et ils le reconnaissent !

- Oui... Oui... On est désolé pour les accro du couple Siri/Dray... Mais depuis le début, on savait que leur histoire ne durerais pas... Il l'avait même dit eux même... Désolé...

- Lapider des auteurs, c'est moche !

- Ou la la... Tous commence à prendre enfin un sens autour de Siri... et le piège est en train de se refermer doucement... Que de suspense...

- Le prochain chapitre, marque la dernière partie de cette fic ! Petit à petit... On va y arriver !

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Mayura merci encore et encore... C'est que le début d'accord, d'accord XD !

Next chapter : comming soon XD

Bises

Paul & Noémie

-Darkness