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N/A : Salut tout le monde ! Je m'excuse pour ce retard…. J'ai repris les études au mois de septembre et je vous avoue que ça a été assez mouvementé ! Que je vous raconte un peu ! J'étais en mars 2014 en train de passer mes partiels et rechercher dans le même temps un stage… et du coup j'ai complètement zappée de m'inscrire pour un master… (Ouais je me suis longuement engueulée avec moi-même ne vous inquiétez pas !). Puis en plus de ça mon stage était sur Paris, donc recherche de logement etc… Je me rends compte à ce moment-là que je suis dans la merde puissance x vers l'infini quand j'appelle toutes les écoles qui correspondent à la filière que je veux suivre pour savoir s'ils prennent encore des dossiers. J'ai finalement trouvé une école qui voulait bien me faire passer un entretien (après avoir vu mon dossier) pour une Licence3.
Je me disais « et merde, une deuxième licence 3, je perds un an et en plus elle est moins bien que celle que je viens de faire » pff je vous jure je me sentais vraiment mal. Parce qu'en plus dans le même temps je devais rendre mon mémoire de stage (et non rapport de stage, j'ai bien dit mémoire, dont le machin qui fait 100 pages erg). J'ai donc rendu mon mémoire à temps, passé ma soutenance de mémoire début septembre en même temps que toute la paperasse pour l'autre école où, ho joie, j'avais été prise.
Alors à la rentrée je me suis battue avec l'administration de l'école pour me faire passer en master etc… j'ai dû leur faire je ne sais combien de lettres et courrier électronique, bref, la guerre. Et j'ai finalement reçut l'accord du directeur de la filière qui me disait que dès le lendemain je pouvais rejoindre mes nouveaux camarades de master. SOULAGEMENT ! Et autre bonne nouvelle ce jour-là, ma superbe note de mémoire de stage qui m'a fait arriver 4éme major de promo huhu !
Puis, moment fatidique que tous les élèves attendent avec impatience… l'emploi du temps ! Est-ce que je dois vous faire un dessin de ma tête quand j'ai vu que j'avais… 16 matières, 40h de cours/semaine… ? 8h-19h30 presque tous les jours ? aaarrgggg, sans parler des devoirs maisons EN PLUS !
Bref ! Comme j'ai survécu, je vous mets la suite et, malheureusement, fin de cette histoire que j'ai adorée écrire ! Je n'en dis pas plus, je vous retrouve en bas de page !
Réponses aux reviews anonymes :
Miruru : contente que la lettre d'Harry t'ai plu ! J'espère que ce chapitre sera à la hauteur de tes attentes !
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« Chapitre douze : Epilogue »
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Harry avait craqué. Il s'était levé à la vitesse de l'éclair et était en train d'embrasser Malfoy. Juste ses lèvres posées contre les sienne et putain, ça lui faisait un bien fou, elles lui avaient terriblement manqué, cette douceur, cette chaleur, lui tout entier.
(…)
Il approfondit le baisé en faisant pénétrer sa langue dans sa bouche, caressant sa voisine dans leur danse endiablée, dans un balais qu'ils connaissaient. Une de ses mains se perdit dans ses cheveux clairs alors que l'autre déboutonnait déjà le col de sa chemise noire. Malfoy haletait et se laissait faire car il aimait être dirigé, qu'on le contrôle et qu'on le mène comme une poupée. La bouche d'Harry dévala son menton et l'arrête de sa mâchoire qu'il mordilla, c'était une zone qu'il affectionnait tout particulièrement depuis qu'ils l'avaient fait pour la première fois. Il glissa dans son cou et marqua la peau de ses dents, de suçons et de coups de langue sur sa pomme d'Adam. Il ne se retiendrait pas ce soir, de marquer son territoire, de marquer ce corps comme le sien, sa propriété, car Malfoy n'avait plus le risque de se faire punir pour s'être laissé aller aux plaisirs charnels puisqu'il n'était plus au monastère.
Marques de coups, de coupures, de griffures, de morsures : il lui ferait tout.
Putain ouais, il allait l'allonger là et le prendre sur le canapé, juste devant le cadre de la famille Weasley (et lui au centre avec Ron).
Sa fougue était telle que le beau blond ne tint plus sur ses jambes et se laissa choir sur le fauteuil, les bras le long du corps, s'offrant à son prédateur. Prédateur qui grogna en appréciant la vue d'une énorme bosse déformant son pantalon d'uniforme. Il se jeta littéralement sur lui, attrapant les pans de sa chemise avec les deux mains. Il l'écarta violement, faisant voler plusieurs boutons à l'autre bout de la pièce et arrachant la chemise à son propriétaire. Ce soir, ça allait être brutal.
Harry s'attaqua directement à ses tétons qui pointaient déjà vulgairement. Il les lécha comme s'ils étaient une bonne glace, les faisant briller de salive et faisant gémir Draco. La voix qu'il avait quand il gémissait le faisait bander bien dur, l'emmenait pratiquement au bord de la jouissance et il se dit qu'il devait enregistrer cette voix, la graver sur un CD et la passer en boucle. Il descendit jusqu'au nombril où il inséra sa langue vicieuse. Il sentait la bosse que formait le sexe de Malfoy dans son cou, il le sentait même pulser.
Mais soudain il se sentit être bousculé en arrière. Il eut à peine le temps de comprendre que Draco l'avait plaqué contre le tapis moelleux, les deux mains encore sur ses épaules, qu'il se fit embrasser lentement, de la manière la plus douce, romantique et passionnée de tout ce qu'il avait connu jusqu'alors. C'était doux, chaud et ça contrastait tellement avec la fougue qui les avait envahis quelques secondes auparavant. Mais ce temps de répit ne dura pas longtemps car l'ex serpentard se mordit la lèvre inférieure ce qui électrisa tout le corps du survivant.
Harry déboucla sa propre ceinture ainsi que le bouton de son pantalon. Il abaissa sa braguette d'une manière précipitée alors que Draco l'imitait, les mouvements saccadés et maladroits. Ce dernier fit glisser les restes de sa chemise le long de ses bras et la laissa choir à ses côtés. Il se pencha sur Harry pour lui embrasser sa fameuse cicatrice, puis le nez, la bouche, le cou, le ventre… il se retrouva devant une verge bien épaisse et gorgée de sang. Il la frôla de ses douces lèvres, sentant la chaleur que dégageait le membre cogner contre elles.
« Elle a vraiment tout pour me plaire…» murmura Malfoy d'une voix brulante de désir en frottant sa joue contre la hampe d'Harry.
Il souffla sur le gland d'où coulait déjà du liquide séminal, le sexe tressauta et il esquissa un sourire. Il glissa sa main sous les bourses pour les taquiner un peu avant d'empoigner l'énorme bête dans sa main pour lui faire subir le même sort. Sa langue parcouru toute la longueur, passant sur la fente pour recueillir les gouttelettes salées. Ça, c'était de la grosse friandise, et c'était la sienne. Il la fixa quelques secondes puis il l'avala entièrement, l'accueillant dans sa bouche étonnante et dans sa gorge.
Harry couina et remua des hanches pour faire un mouvement de vas-et-viens dans la cavité. Il s'y sentait tellement bien, il sentait les dents racler contre sa peau et cela l'excitait davantage. Malfoy suçait comme un dieu. Mas ça, il le savait déjà, il ne faisait que goûter de nouveau à ce qu'il connaissait déjà, mais après une longue absence il avait l'impression de redécouvrir l'intérieur de sa bouche avec son sexe : ses joues, sa langue et sa gorge.
Tout en le suçant, Draco réussit à lui retirer complètement son pantalon et le sien en se tortillant un peu. De sa main droite il tenait la base du sexe pour l'empêcher de retomber sur le ventre doux de son propriétaire et de l'autre il caressait la cuisse recouverte de poil. Mais c'est comme ça qu'il les aimait les hommes, virils, brutes et avec des poils. Et Harry était tout ça à la fois.
Harry sentait qu'il n'allait pas tarder à venir. Il ne voulait pas venir comme ça et aussi rapidement bien que l'idée de tapisser l'intérieur de ses joues de sa semence l'enchantait au plus haut point, il avait prévu autre chose au programme. Il descendit la main pour venir caresser les cheveux soyeux de Malfoy. D'ici il voyait sa verge disparaitre dans sa bouche et c'était une vision des plus excitantes qu'il fallait stopper sous peine d'éjaculer dans les trente secondes à venir. Il tira légèrement sur ses cheveux pour qu'il se retire puis se pencha pour l'embrasser sur la bouche, le félicitant de son travail.
D'un mouvement contrôlé, Harry l'attrapa par les hanches et le remonta à sa hauteur, collant leur corps et frottant leur sexe ensemble tout en s'embrassant. Il glissa ses mains sur les fesses rondes et galbées et les pétrifia, comme il le lui avait dit dans la lettre, il avait un cul magnifique. Il se disait qu'il devait y avoir une certaine hiérarchie chez les homosexuels, ceux qui avaient des fesses rondes et pleines devaient être passifs, ce serait un tel gâchis de ne pas pourvoir profiter de la vue de bijoux aussi agréables. Sur cette pensée il poussa Malfoy sur le côté de sorte à ce qu'il se retrouve penché au-dessus de l'assise du divan, les bras posés sur un des coussins et les genoux sur le tapis, les fesses bien en vue des iris d'Harry. Cette vision était orgasmique.
Il caressa sa croupe et effleura sa raie. Malfoy avait très peu de poils, que ce soit sur les jambes, sous les bras ou sur le sexe. Il avait un petit duvet blond au niveau de son entre jambe, loin d'être désagréable cela le rendait plus viril même si dans cette position cette virilité semblait inexistante. Harry écarta chaque fesse pour admirer l'anneau de chair par lequel il enfoncerait sa queue. Il le titilla du bout de son index faisant gémir Draco de l'autre côté. A cet endroit les poils étaient rasés, laissant à Harry le droit de penser que son amant l'avait fait pour lui, pour lui faire comprendre qu'il aimait qu'on s'occupe de ce lieu interdit.
Harry approcha sa bouche et souffla. L'air frais fit palpiter l'anus d'anticipation. Puis décidant que le supplice avait assez duré il lapa le trou, laissant le bout de sa langue humidifier chaque partie comme il se doit, l'enfonçant d'ans l'antre de temps en temps, juste pour le plaisir des oreilles car quand il le faisait Malfoy ronronnait et son corps se mettait à vibrer.
« Va-y Potter j'en peux plus, mets là en moi. » Supplia le blond, le visage caché dans un coussin.
Alors Harry lui obéit. Pas l'envie de passer par d'autres préparatifs, il humidifia rapidement son sexe avec de la salive et le plaça à l'entrée de son amant qui frémissait et se reculait pour faire rentrer de lui-même ce membre bien trop imposant pour son petit trou martelé. Mais Harry le stoppa en le bloquant par les hanches et d'un coup extrêmement brutal il s'enfonça en entier dans son corps.
Malfoy cria et se mit à mordre l'oreiller, il écarta un peu plus ses jambes et se cambra pour aider Harry à prendre de meilleurs appuis. Puis ce n'est pas une danse sensuelle qui commença mais plutôt un ravage de violence et de bestialité. Harry donnait des coups de reins tellement puissants que Draco se retrouva bloqué entre son corps imposant et le canapé, la verge entrant et sortant de lui à une vitesse complètement folle qu'elle ressortait et glissait dans la raie. Harry prenait soin de lui enfoncer un doigt quand ça arrivait, histoire d'éviter une certaine douleur, avant de se remettre à le bourriner comme un marteau piqueur.
Harry commençait à perdre la tête, il sentait tout à l'intérieur, la moindre bosse, trou ou plis, et c'était si serré qu'il devait se mordre les joues pour ne pas gémir comme le faisait indécemment son amant. Leur peau claquait dans un bruit sourd et à chaque coup de rein les genoux de Malfoy décollaient un peu plus du sol. Une chaleur sans nom le fit trembler alors qu'elle commençait à se concentrer dans son bas ventre. Il allait jouir.
Il glissa sa main sous le ventre de Malfoy et attrapa son sexe pour le masturber aussi vite qu'il le pilonnait, reconnaissant cette hampe sous ses doigts, cette longueur, cette chaleur, ces veines pulsant sous la fine peau, c'était à lui.
L'orgasme les prit tous les deux en même temps. Harry éjacula en lui et Draco sur le canapé. L'un planait dans les étoiles alors que l'autre traversait le ciel dans un rêve presque réel. Le survivant se laissa aller sur son dos, humant l'odeur de ses cheveux propres mélangée à celle de la transpiration masculine, à ces vapeurs de sexe sauvage, à ces effluves de débauches brutales et animales.
« Tu m'avais manqué » Fit Harry, complètement essoufflé, des gouttes de sueur coulant de son front pour venir s'éclater entre les omoplates du blond. Il vint déposer une multitude de baisés le long de sa colonne, se retirant dans un même temps.
Ils mirent un bon quart d'heure à se remettre de leurs émotions et décidèrent d'aller se doucher ensemble. Dans la baignoire Harry avait insisté pour que Malfoy vienne contre lui pour le prendre dans ses bras, le bercer parce qu'il lui avait tellement manqué.
Il voulait tout, absolument tout de lui. Ses mains fines, ses fesses rebondies, ses jambes fuselées, ses bras légèrement musclés, son ventre doux, sa bouche mielleuse, sa langue humide, ses yeux pénétrants, son corps tout entier, et surtout, son cœur.
(…)
Harry sirotait tranquillement son verre de vin en écoutant Ron déblatérer des âneries et Hermione rapporter les petits fours sur la table basse de leur modeste salon. Ils fêtaient les partiels qu'Harry avait obtenu haut la main malgré les protestations de Léo qui avait crié scandale car lui avait eu tout juste la moyenne. Il avait réussit à avoir un O (optimal) aux soins aux créatures magiques, il fallait avouer que ça aidait beaucoup d'avoir un prof homosexuel qui avait des vues sur son arrière train. Ha, il s'en était passé des choses depuis ces derniers mois.
A commencer par Léo, le grand et charmeur Léo qui avait trouvé une petite amie qui ne faisait, heureusement, pas partie de leur établissement car au vue du nombre de filles que le garçon continuait de draguer dans l'enceinte de l'école, pas sûr que son couple aurait tenu. L'heureuse élue s'appelait Brenda, Harry se jura de ne jamais faire de blagues salaces sur ce prénom démodé. C'était une sulfureuse et plantureuse blonde à très forte poitrine qui s'évertuait à mettre des talons aussi haut que ses jambes. Tout à fait le genre de Léo. Cela faisait trois semaines qu'ils sortaient ensemble et Harry avait été plutôt étonné de voir que son ami ne parlait pas d'elle comme une poupée gonflable vue la créature…
Enfin, il avait parier trois gallions avec un autre de ces camarades de classe sur le fait que le beau métis ne tiendrais pas plus d'un mois.
« Tu veux de l'aide Hermione ? » Questionna Harry en posant ses yeux sur la brunette.
Hermione lui sourit en s'asseyant sur le canapé à côté.
« Merci Harry, mais ce n'est pas parce que je suis enceinte que je ne peux plus rien faire, Ron s'occupe de ça. » Répondit-elle en posant sa main fine sur son ventre à peine rebondi.
C'était une des choses qui avait un peu bouleversé le passage de ses épreuves. Il avait reçu plusieurs visites de Ron complètement désarçonné qui avait fait des allers-retours incessants dans son salon en se tirant les cheveux. Hermione était enceinte. Il se souvenait juste qu'ils avaient finis complètement ivres à chanter (crier serait plus juste), des chansons paillardes à travers la baraque.
Evidement il n'avait pas pu échapper au statut de 'parrain'. Il en était heureux même s'il ne savait pas du tout comment s'y prendre avec les enfants, en particulier, l'enfant de ses deux meilleurs amis.
« Tu devrais plutôt t'occuper de tes petites affaires avec Malfoy. » reprit Hermione un sourire en coin.
Harry préféra faire semblant de ne pas avoir entendu en buvant une gorgée de son vin rouge.
« Ho d'ailleurs j'ai gardé la page ! » S'exclama Ron en fouillant sous les coussins de son canapé. « Le voilà ! » fit-il en brandissant fièrement une page de journal en très mauvais état.
« Ron ! » Le gronda Hermione « Va me jeter ce torchon à la poubelle ! Tu sais que ça met Harry mal à l'aise ! ».
En effet, Harry ne savait même plus comment il devait se sentir en voyant cet affreux morceau de papier entre les doigts de son meilleur ami. Pourtant, les yeux fixés dessus, comme hypnotisés, il s'en saisit délicatement et défroissa la page d'un revers de main et relu l'article silencieusement tout en regardant la photo animée qui le plongea dans ses souvenirs.
La photo représentait un baiser langoureux échangé entre lui et Draco Malfoy au coin d'une ruelle sombre.
Harry ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire car il trouvait que sur cette photo, Malfoy était vraiment beau. Surtout la fin de l'animation, ou le blond se rend compte qu'ils sont en train d'être épié et qu'il lance un regard terrorisé à l'objectif. Puis l'image reprenait au début de leur baiser.
Il ne pouvait blâmer Malfoy pour cet écart de conduite en plein milieu de la ville car il l'avait voulu aussi.
Tout avait commencé, ou plutôt continué, lorsque le blond était venu sonner chez lui avec sa fameuse lettre à la main. Ils avaient fait l'amour comme des bêtes et avaient remis ça le lendemain matin juste avant d'aller en cours, autant dire que voir les deux 'ennemis' arriver ensemble au campus avait fait jaser les mauvaises langues. Mais Harry s'en était foutu comme la dernière pluie. Il avait juste échangé un regard complice avec Malfoy et ils étaient juste partis chacun de leur côté.
S'en était suivi, évidement, d'innombrables rendez-vous dans des endroits les plus insolites et lugubres que les autres, il fallait avouer que le blond débordait d'imagination en ce qui concernait les lieux à inaugurer. Merde quoi, ce fou l'avait emmené dans la forêt interdite pour s'envoyer en l'air ! Mais le grain de folie qui l'habitait avait finalement eu raison d'Harry qui en était convenu à se dire que lorsqu'il était avec Malfoy son cerveau passait à un état de connexions neuronales normales à un état de déconnexion totale. Il était prêt à parier que s'il lui demandait de se jeter d'un pont pour voir ce que ça faisait de s'éclater en bas, il l'aurait fait.
C'est à partir de ce moment précis qu'Harry comprit que son cœur n'était pas totalement inactif dans cette histoire. Et inconsciemment, comme tout être humain, il avait espéré que cela soit réciproque. Peut-être qu'il s'était mis à interpréter des regards complètement innocents en regards langoureux et transis d'amour. Après tout, c'était ça l'espoir, rendre les choses possibles lorsqu'elles ne le sont peut-être pas. Mais dans leur cas c'était différent, ils avaient déjà couché ensemble, ils avaient donc créé une certaine complicité et puis Malfoy n'avait jamais décliné un seul de leurs rendez-vous-même lorsqu'il avait eu la grippe. Comment ne pas nourrir ses fantasmes avec ça ?
Alors un jour ils avaient décidé d'un accord tacite de se voir sans arrières pensées. Juste sortir, manger une glace, parler et apprendre à se connaître. Harry avait beaucoup apprécié même si son sexe avait essayé de dégrafer la braguette de son pantalon tout seul à plusieurs reprises. Il se souvenait que Draco s'était fait vraiment beau. Munit d'une simple chemise blanche évasée et au col déboutonné, Harry avait eu du mal à ne pas céder à ses envies. Bon, finalement ça s'était quand même terminé dans les toilettes de l'auberge avec une branlette magnifique qui l'avait satisfaite pour quelques heures. Cependant ils s'étaient revus plusieurs fois par la suite sans se jeter l'un sur l'autre.
C'était un grand pas pour Harry, satyriasique, et un petit pas pour leur relation.
Un jour ils avaient été prendre une glace à l'Auberge Des Bois. Une petite maisonnette qui servait des crêpes, gaufres et autres sucreries alléchantes pour les petits creux de l'après-midi à la lisière d'un bois que l'on nommait le Bois des Fées car comme son nom l'indiquait, c'était un lieu peuplé par ces créatures magiques. Draco avait commandé une glace à la fraise et lui un chocolat chaud. Ils s'étaient fixés sans rien dire pendant plus d'un quart d'heure sans que cela ne devienne gênant. Le blond avait plusieurs fois posé sur lui des regards doux et attendris ce qui avait mis le cœur d'Harry dans un état pas possible. Il connaissait les regards courroucés, envieux, jaloux, pervers mais pas ceux là, c'était nouveau. C'état peut-être pour cette raison que plus tard dans l'après-midi, il lui avait délicatement attrapé sa main douce et fine pour entrelacer leurs doigts. Il avait regardé les réactions de son amant qui avait juste sourit en ne quittant pas l'horizon des yeux. Puis il ne savait plus lequel des deux s'était arrêté pour embrassé l'autre en plein milieu de la rue des embrumes. Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait adoré.
Puis il y avait eu un énorme flash et un bruit d'appareil photo. Harry avait sursauté et Draco, sans s'en rendre compte, s'était cramponné à ses épaules. C'est alors que Rita Skeeter était sortie de sa cachette avec son photographe dans le dos. Elle avait ri comme une hyène en disant qu'elle tenait le scoop du siècle alors que sa plume à papote écrivait le fond de ses pensées à toute vitesse sur un parchemin qui flottait à côté de ses oreilles.
Autant dire que le lendemain, lorsque la photo animée avait fait la première page de la Gazette du Sorcier, Harry n'avait pas pu mettre un orteil à la FAC. De même pour Malfoy qui était resté cloitré dans son petit appartement médiocre dans le centre du Londres Sorcier. Evidement il avait reçu plusieurs lettres de la famille Weasley qui lui crachait leur désapprobation et lui expliquait qu'il jetait la honte sur leur fille Ginny. Bref, que de bonnes nouvelles en somme si on ne comptait pas les milliers d'autres lettres anonymes qui avaient réussi à boucher sa cheminée et à recouvrir ses fenêtres, si bien qu'il s'était retrouvé dans le noir complet. Certains de ces auteurs avaient été compréhensifs (il se doutait que la plupart des personnes conciliantes pour ce genre de relation était typiquement féminin), les autres lui expliquaient généralement de quelle façon ils embaucheraient sa tête au bout d'une pic.
Bien évidemment, les journaux locaux s'en étaient donnés à cœur joie pour descendre son image du sauveur du monde sorcier à la bouse de dragon forniquant avec un mangemort.
Les premières semaines avaient été dures pour lui et Malfoy. Harry avait engagé des gardes de sécurité pour le protéger contre des 'sorts perdus'. Il en avait engagé également pour Draco qui l'avait insulté de tous les noms lorsqu'il s'en était rendu compte. Bref, cette petite mascarade avait durée deux mois avant que les esprits ne s'apaisent. Ou plutôt, qu'ils s'habituent à voir leur sauveur et le dangereux mangemort… discuter ensemble, rire ensemble, manger ensemble et surtout à ne jamais protester ou démentir les rumeurs concernant leur relation mystérieuse.
« Harry ça va ? Tu as l'air mélancolique. » Raisonna la voix de Ron qui le sortit totalement de ses pensées.
Il rendit le morceau de journal arraché au rouquin et s'enfonça dans le canapé.
« Non, ça va. Je me rappelais juste de toute la merde que ça avait créé. » Murmura-t-il en faisant tournoyer le liquide rouge dans son verre en ballon.
« Oui, mais tout va bien maintenant, allons manger ! » Chantonna Hermione en se levant joyeusement.
La soirée se termina tranquillement autour d'un jeu de société moldu, où Ron essaya d'ensorceler plusieurs de ces pions pour gagner mais cela eut pour seul effet de rendre les pions fous qui se mirent à sauter un peu partout dans la maison et il fallut donc les rattraper pour les ranger. Pas une mince affaire surtout lorsque la petite tour rouge se cacha dans les poils de Pattenrond, crachant sur quiconque voulait toucher à ses longs poils soyeux.
Sur le chemin du retour, il pensa à Oscars. Il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis qu'il était partit du monastère. Il espérait toutefois en avoir un jour. Oscars avait été un bon ami et sans lui, Harry se serait retrouvé plus d'une fois dans la merde. Il se promit d'aller sonner chez lui dans quelques mois, après tout, il avait son adresse et d'ici là, Oscars serait sûrement rentré chez lui. Il se demanda si l'idée d'emmener Malfoy avec lui était judicieuse. Il eut un petit sourire en coin et cacha son nez dans son écharpe.
Il poussa le portail de son immense maison, remarquant au passage que la moitié des fleurs qui avaient crevé le long de son allée avaient miraculeusement repoussé en quelques jours. Il entra sans bruit et retira son manteau qu'il jeta sur le fauteuil. Il se laissa choir dessus en se frottant la nuque et en ayant à l'esprit les souvenir du scandale « Potter et Malfoy ». C'est là qu'il remarqua qu'un petit bout de parchemin plié en quatre était sagement posé au centre du guéridon avec un petit macaron rose dessus. Il se saisit d'abord du macaron qu'il jeta dans sa bouche et ouvrit le petit mot.
'J'espère que ta soirée s'est bien passée. Je n'ai pas réussi à faire fonctionner la boîte à image qui parle et je crois que le truc plein de boutons portatif qui sert à l'utiliser a servi de repas à ton affreuse chose qui te sert d'animal de compagnie. Sérieusement Potter, ce truc mange vraiment n'importe quoi. Je suis partit me coucher, je me suis permis de te piquer un tee shirt pour dormir puisque mes pyjamas ont été avalé par ton monstre. Harry, je sui bien avec toi. D.M '
Harry sourit tout en collant le petit mot à ses lèvres pour l'embrasser. Malfoy avait très peu de tact et n'avait visiblement jamais eu de cours de romantisme au vu du mot qu'il venait de lui laisser. Il le rangea dans la poche de son jean puis se leva et se dirigea vers un énorme panier, dont les bords tout rongés témoignaient de la présence d'un animal. Une chose gesticula à l'intérieur et deux énormes yeux verts s'ouvrirent et fixèrent le survivant.
Galil était un chien mutant qu'Harry avait recueilli chez lui. Il l'avait trouvé dans le parc derrière l'école, mort de faim et de froid, recroquevillé contre des énormes racines d'arbres. Il avait tout simplement craqué et l'avait ramené. Il se souvient que Malfoy avait failli faire une crise cardiaque en le voyant rentrer dans la cuisine avec un énorme canidé d'un mètre de haut, la peau recouverte de plumes et d'écailles vertes et bleues, une queue gigantesque et une mâchoire de loup garou. Bon, il admettait que ce chien était un peu bizarre (et moche) mais il était aussi doux qu'un agneau même s'il avait tendance à manger tout et n'importe quoi.
Harry frotta sa tête et l'énorme bête lui sauta pratiquement dessus pour le recouvrir de bave.
« Mon toutou ! T'es pas une affreuse chose, n'écoute pas ce que te dis Malfoy c'est un vilain ! » Dit-il en repoussant gentiment le chien dans son panier.
Il alla rapidement de rincer le visage et monta les escaliers pour rejoindre sa chambre. La porte était entre ouverte, signe que Malfoy dormait bel et bien dans son lit, entre ses draps, et qu'il devait être nu sous un de ses immenses tee-shirt qui ressemblait plus à des serpillères de la taille d'une robe qu'à des tee-shirts. Etonnamment Draco adorait les mettre.
Il entra silencieusement et se déshabilla tout en gardant un œil sur la grosse bosse de la couette. Malfoy endormit était quelque chose de spectaculaire. Lorsqu'il dormait c'était le seul moment où ses cheveux se permettaient d'être indisciplinés, où sa bouche restait légèrement entre ouverte pour pouvoir respirer, où son corps n'était pas droit comme un piquet mais un peu recroquevillé, comme un semblant de faiblesse. Il semblait juste plus fragile et plus humain et pourtant il était encore plus beau comme ça.
Malfoy vivait avec lui à présent depuis trois mois. C'était lui qui lui avait proposé de venir habiter dans sa maison en utilisant les arguments suivants : 'ma maison est trop grande pour moi tout seul, je m'ennuie'. Mais le message était passé et le blond était arrivé avec tous ses cartons et ses valises sur le perron de sa porte la semaine suivante. La cohabitation avait été très facile contrairement à ce qu'il s'était imaginé. Il avait pensé que Malfoy exigerait beaucoup trop de choses dont il ne pouvait répondre, mais il s'était avéré que c'était tout le contraire. Lui qui pensait se bastonner de temps en temps en lui emplafonnant sa gueule d'ange dans le fond de l'évier, c'était raté. Mais c'était peut-être mieux ainsi.
Draco restait parfois imbuvable (surtout le matin et lorsqu'il était malade) mais il était vivable, surtout lorsqu'il faisait l'amour. Harry ne regrettait pas son choix et se sentait un peu plus complet, et comblé. Il avait même réussi à ajouter le nom des Malfoy à son arbre généalogique sur le mur de son couloir et lorsqu'il passait devant pour le contempler, il souriait. Dobby aurait été heureux de le voir heureux. De plus, depuis que Malfoy vivait sous le même toit, Harry ne buvait presque plus, il n'y pensait quasiment plus. Alors qu'avant il aurait eu le reflex d'ouvrir le frigidaire pour sortir une bouteille de bière, aujourd'hui, son premier reflex était de regarder le porte manteau, pour voir si la veste de son amant était là ou non et de se dire 'il est rentré' ou alors 'il va bientôt rentrer'. Ce qui était une différence notoire pour Harry puisque la première constatation le rassurait alors que la deuxième l'inquiétait.
Il se glissa sous les draps et passa son bras au dessus des épaules du blond qui grogna et remua un peu contre lui. Il sourit en se disant qu'avoir Draco Malfoy entre ses bras en train de dormir était la plus belle chose qu'il ne lui soit jamais arrivé. Il déposa un baisé papillon dans le cou de son amant et se pelotonna contre son dos.
« Bonne nuit » Chuchota Harry à travers le silence de la chambre.
S'il avait su que pour faire son bonheur il suffisait d'y mettre un Draco, il l'aurait pêché bien avant.
D'ailleurs, mon père, il en a pêché un gros de poisson, pas vrai ?
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« THE END »
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Snif *verse une larme*
C'est la fin de cette histoire. Je vous rappelle qu'au début il ne s'agissait que d'un OS que j'ai séparé en … 12 chapitres hahaha ! J'espère qu'elle vous aura plu. C'est la fin d'un de mes bébés préférés. Je vous avoue que ça me fait un peu bizarre. Ca fait plus d'un an que j'étais dessus…
Merci à toutes de m'avoir suivi. Durant cette fiction j'ai reçu de nombreux messages privés juste... adorables de mes lectrices et je voulais vous remercier pour votre compréhension et vos gentils mots ! Sans vous je ne serais rien.
N'hésitez pas à faire un tour sur mon profil, j'ai pour projet de commencer une nouvelle fiction (j'ai mis les résumés sur mon profil) et dîtes moi ce que vous en pensez ^^. Bientôt la suite de « Arrache-moi le cœur » qui est en attente également pour les mêmes raisons que j'ai cité plus haut.
Un grand merci à Azumi, qui me suis depuis, oulala, six ans ? Dans mes délires ! Elle m'a fait un magnifique message d'adieu pour cette fiction :
« Hm,hm *tousse*
Aujourd'hui, j'aimerai rendre hommage à quelqu'un. A une personne extraordinaire qui en 12 chapitres a su faire sourire, pleurer et jouir des millions de lecteurs et lectrices. Aujourd'hui, j'aimerai célébrer tout le sperme qui a découlé de passion et du désir de jeunes hommes pleins d'hormones.
Aujourd'hui, sonne la fin, oui, OUI mais le début d'une autre aventure. Car, oui, Lovekisshu ne nous laisse pas sur notre soif de cul. Non, elle nous prépare toujours de folles histoires où bites de centaure et orgies s'entremêlent pour laisser une douce saveur dans votre gorge, les amis. Ce soir, j'aimerai la saluer parce qu'elle écrit toujours aussi bien, parce que c'est une débauchée OUI mais une débauchée de talent mesdames et messieurs. Je la suis depuis Mew mew power et oui. Elle a fait un grand pas. Les queues ne sont plus des queues de chat mais de vrais pénis durcis pour vous, ces lecteurs. »
Encore merci, Lovekisshu. Merci pour nos yeux, pour nos esprits. Merci. »
Une dernière review ? *yeux de Draco battu*
Lovekisshu.