Chapitre 1 : Le commencement

Je marche dans le long couloir qui menait à la cafétéria. Le seul endroit susceptible d'être vide à 15 heures de l'après midi. Les mains dans les poches, mon sac à dos à mes épaules, je fixe le sol, l'air maussade. Après tout, je viens de me faire exclure de cours. Iruka-sensei n'a à priori pas apprécié mon indifférence non feinte face à ses questions. Excusez moi mais je trouve le temps pluvieux bien plus intéressent que les molécules du corps humain. Ouai je suis un cancre. Et alors? J'assume! J'ai au moins le mérite de me taire...

Et moi qui pensais que papa plaisantait la semaine dernière au dînez en m'annonçant que pour cette année lui et maman ne préviendraient pas le principal de mon "problème".

Mon père est dirigeant d'une grosse entreprise. Donc nous voyageons beaucoup pour ses affaires. Je n'ai donc pas beaucoup d'ami... voir pas du tout. Ma mère est quant à elle mère au foyer. Elle à été obligée d'arrêter de travailler dès ma venu au monde à cause de raisons diverses et variées. A commencer par mon souffle coeur, pas facilité avec mon asthme et du fait que je suis né prématurément.

Ma mère me choie beaucoup, et est un peu -trop- collante. Ceci dit je ne m'en plaindrais pas. Je n'ai que très peu de tâche ménagère. Elle ne veux pas m'épuiser. Mon père n'est pas mieux. Protecteur, attentionné, aimant... vous voyez le tableau quoi? Mais il reste néanmoins autoritaire. Et quant il veux quelque chose de ma part, il me le fait bien savoir -surtout quand je refuse- .

Soudain, je bouscule quelqu'un. Cette personne tombe par terre. Je m'arrête, me retourne et, avec indifférence, note qu'il s'agit de... de comment il s'appel lui déjà? Kiba Inu-machin... Ouai c'est ça.

- Hey! Tu peux pas regarder où tu va?!

J'hausse les épaules. Me retournant, je continu mon chemin alors qu'il me cri un "Excuse toi au moins!". En voilà une idée folle! M'excuser? Mais pourquoi? Pour le fait qu'il ne m'est pas vu alors qu'il avait lui le nez levé et qu'il m'est foncé dedans? L'intelligence de gens de cette ville me laisse sans voix...

Je pousse la porte avec mon avant bras droit et entre dans la pièce. Je ne m'attarde pas trop sur les murs couleurs jonquille, aux tables et chaises en acier et au sol carrelé blanc cassé.

Je prends place à l'une des table rondes et, lentement, sors un bloc à dessin ainsi qu'une boite métallique. Je l'ouvre et inspecte l'étalage de crayons à papier qui faisaient à eux réunis tout les dégradés de couleur du gris clair au noir intense. J'en choisis un, et commence à dessiner se qui me passe par la tête. Je ne regarde même pas ma feuille ou bien superficiellement, mes mains savent exactement où se placer et comment bouger.

J'observe l'extérieur par la baie vitré du fond de la salle : le ciel est caché par d'épais nuages gris sombre, et la pluie est désormais battante. Les goûtes claquent contre la vitre, créant un bruit assourdissant dans la vaste cafétéria.

- Quel temps, soupire quelqu'un.

Je me retourne, nullement surpris de la voir ici. Mes yeux rencontrent les siens noir. Elle passe une main rapide dans son épaisse chevelure châtain et m'adresse un sourire maladroit.

- Tu sais Naruto, tu ne peux pas te permettre d'être exclus de cours à chaque fois.

J'eus un sourire narquois. Elle dépose un plateau à côté de mon matériel avant de prendre place face à moi. En jetant un coup d'oeil furtif, je regarde la tasse de café fumante qui m'attends. Je soupire d'agacement et fis non de la tête.

- Oh, compris t elle. Tu ne bois pas de café?

J'encre mon regard dans le siens. Je lui fais comprend que sa n'était pas grave pour la boisson et elle me sourit. Ayame est la fille du chef de la cafétéria. Elle a la particularité de faire d'excellent ramen et est la principale source de mon inspiration. Et elle très jolie aussi.

- C'est très beau comme d'habitude, s'extasie t elle en observant mon dessin. Qui c'est?

Elle montre du doigts le petit garçon qui est à croupis, la tête caché dans ses mains, alors que la pluie est battante.

- Il a l'air si malheureux, chuchote Ayame. Pourquoi est il tout seul sous la pluie? Pourquoi est ce qu'il pleure?

Il pleure? Je fronce les sourcils et observe attentivement le personnage. En effet. C'était l'impression que sa donnait.

- Si il est tout seul c'est parce qu'il pleure. Et il pleure parce qu'il est seul, j'aimerais lui dire.

Elle ne se renfrogne pas face à mon mutisme et me sourit. Puis la sonnerie retentit, la faisant sursauter.

- Il est tant que tu ailles en cours on dirait..., souffle t elle tristement.

Pourtant, je poursuis mon oeuvre avec un peu plus d'ardeur. Elle me fait plusieurs remarques sur mon avenir et l'importance de mon diplôme de fin de lycée. Et pour cela, il fallait aller à l'école travailler et non dessiner. Ce n'est que lorsque qu'elle me prends mon crayon à papier que je range mes affaires, de mauvaise humeur. Je ne peux pas arrêter un dessin en cours! Je ne peux pas! Je perds mon inspiration sinon! Comment peut elle l'ignorer!

- Bon je te dit à dem... mais... tu pleures?

- Oui je pleure!

J'essuie rageusement mes joues et lui arrache mon crayon de ses mains. Mon sac à bout de bras, mon bloc de l'autre, je passe les portes doubles sens et me dirige vers les vestiaires du gymnase. Je bouscule du monde, je me fais injurié, mais qu'importe! J'ai perdu mon inspiration!


- Naruto! Tu es en retard!

Gai-sensei me cris dessus. Et alors! Sa n'est qu'une pauvre minute! Le reste de ma classe m'observe. Certains chuchotent, d'autre ricanent. Mais les plus réfléchis garde le silence. Je fixe le grossier visage de mon professeur qui n'était visiblement pas de bonne humeur. Tant mieux! Moi non plus!

- Je veux que tu fasses 60 pompes!

Je perds soudainement ma mauvaise humeur. Mes yeux s'écarquille d'horreur, et je refuse avec l'aide de ma tête. Le sensei claque de a langue et me lance un regard réprobateur.

- Allons! 60 pompes! Et ne prends pas comme prétexte tes problèmes de santés! Je ne suis pas un imbécile! Ce n'est pas beaucoup!

J'aimerais bien mais... c'est que je ne peux vraiment pas les faire ses pompes! C'est comme si il me demandait de décrocher la lune! Je croise les bras et, soucieux, refuse une seconde fois.

- Sensei... débute Hinata. L'infirmière a été claire. Vous lui en demander trop.

Hinata Hyuga était une fille discrète mais qui savait se faire entendre.

- Ne viens pas me dire Hinata que Naruto ne faits pas de sport! Sa se voit! Regarde le!

Bon... c'est vrai que je suis de loin un gringalet. Mais je jure que je ne sais pas pourquoi!

J'observe une seconde fois l'adulte qui ne semble pas vouloir changer d'avis. Résigné, je prie pour qu'il se fasse virer si malheur devait m'arriver. Je me met sur le ventre, en appuis sur mes mains et mes orteils, et je commence mes pompes. Je respire profondément pour éviter de m'emballer et de paniquer. Mon coeur, à 10 pompe, bat déjà trop vite. Je sens mon visage chauffer, et j'inspire plus frénétiquement, la peur de manquer d'air est grande. Puis soudain je perd le fil de mon décompte je sens une bouffé de chaleur me traverser le corps et je pousse un gémissement plaintif due à mon coeur qui me fait mal, qui m'oppresse Et plus rien. Plus d'air. Ma bouche reste fermer. J'ai une désagréable sensation sur mon visage. J'entends mon sensei m'appeler. Je tremble. J'ai besoin de respirer. Je crois que je pleure. Je pense que l'on me met sur le dos. Je vois Hinata au dessus de moi, terrifiée et le reste de la classe en alerte. Mon regard reste néanmoins encré dans celui nacré de ma camarade. Elle me prend la main et me supplie de me détendre, de ne pas paniquer. Mais comment faire alors que je suis entrain de m'asphyxier? J'ai la gorge en feu, mes poumon me gêne... j'ai soudainement le tournis et je ferme les yeux après qu'un froid glacial m'ai parcourue les entrailles.


Je me réveille en sursaut, brusquement gêné d'un truc dans ma bouche. Je retire avec panique le tube de ma gorge et prends une grande goulée d'air. J'inspecte avec crainte ce qui m'entoure : des murs blanc, un lino couleur crème, un lit blanc, des machines... Puis je me découvre dans une espèce de robe blanche et complètement nu en dessus. Merde qui m'a déshabillé! En voyant la perfusion au dos de ma main mon esprit s'illumine.

- Mon poussin calme toi! s'empresse ma mère.

Je la regarde. Ses longs cheveux rouge son noué en une queue de cheval haute, des mèches lui barrant la vue qu'elle viens de rabattre derrière son oreille, elle à un t-shirt blanc ainsi qu'une jupe verte lui arrivant aux chevilles, avec des ballerines noir. Sa veste de la même couleur que son bas est posé sur le dossier de sa chaise. Elle me prend la main et me la caresse tout en m'offrant un doux sourire.

- Ton père est au travail il a été prévenu par l'école. Tu nous a fais une belle frayeur.

Je lui adresse un regard plein d'excuse avant de me rendre compte que j'ai oublié de respirer. Je tremble en reprenant un peu d'air et maman m'encourage en me frottant le dos.

- Vas y mon poussin respire à fond. Voilà comme ça.

Elle appuie sur un bouton pour appeler l'infirmière. Je me rallonge lentement dans mon lit et fixe le plafond.

- Ton professeur va être relevé de ses fonctions pendant un certains bout de temps, ri ma mère. Tu connais ton père...

Je souris à cette remarque. Oh que oui je le connais! Il a dut faire de cette histoire une affaire d'état.

- Mais, reprit elle en reprenant une mine sérieuse. Ce qu'il a fait est très grave. Tu en a conscience Naruto?

Je hoche la tête pour lui faire plaisir. Je m'en fiche un peu en fait.

- Ne pas écouter les conseils de ton médecin qui te suit depuis ta naissance, et de l'hôpital est très dangereux. Tu aurais pu mourir si... si cette Hinata n'avait pas été là.

Je la regarde subitement droit ans les yeux. Comment ça grâce à elle? Elle n'a fait que de me prendre la main et me parler. En quoi sa m'a aidé? Voyant mon expression intrigué, elle m'explique :

- Elle a été la première à réagir alors que les autres pensaient que jouais la comédie. Elle a vu ton visage devenir violet et elle a ordonné à son petit ami d'appeler les pompier. Puis quand tu t'es évanouie, elle t'a fait un massage cardiaque étonnement réussis. Même les médecins au urgence ont dit que.. que si elle n'avait pas été là tu serais... tu serais...

Puis elle se met à pleurer, se cachant le visage dans ses mains, lâchant la mienne par la même occasion. Je fronce les sourcils et la rassure en la serrant dans mes bras. Je met ma tête dans le creux de son cou et la chatouille avec mes cils en battant des paupières comme j'en ai l'habitude. Cela lui arrache un rire et elle me repousse gentiment en me rallongeant. La porte s'ouvrit et ma mère essuie ses yeux.

- Et bien il y a de l'émotion ici, plaisanta l'infirmière en entrant.

Puis elle se poste face à moi et m'observe, amusé.

- Alors comme ça tu as arraché ton tube?

- Il a paniqué en se réveillant, explique maman.

- Bon et bien tout semble être opérationnel, déclare t elle en trifouillant les machines. Même si je trouve que ton visage est un peu violet tu va bien?

Je tousse brutalement à m'en arracher la gorge. Je reprends de l'air et ma mère, toujours avec calme me réprimande mon inattention.

- Et bien! Faut quand même respirer, s'inquiète l'infirmière.

- Oui c'est... sa arrive pendant quelques heures après chaque gros effort.

- C'est psychologique?

- Non!, s'énerve subitement maman.

Un silence s'installe dans lequel je voudrais me cacher dans un trou. La fameuse question. Est ce psychologique? Non. Enfin... je ne pense pas. L'infirmière, vexée, prend mon intubation et repart, pour revenir avec un masque à oxygène. Elle explique ensuite très brièvement un certain résultat de prélèvement sanguin... Au bout d'un moment, je me mets à somnoler et ma mère se mit à rassurer ses amies via téléphone en les informant de mon état de santé.

Au soir très tard, vers 23 heures, je suis autorisé à rentrer chez moi. Maman étant venue en transport, c'est papa qui est venu nous chercher. En me voyant il m'a serré dans ses bras me répétant en boucle à quel point il avait été inquiet. Dans la voiture, ma mère se plaint de la nourriture de l'hôpital. Je souris à cette remarque. C'est vrai. Sa ne vaut aucunement les ramens...


Note de l'auteur:

Naruto : Pourquoi je parle pas?

Kuroe : Ne te préoccupe pas de ça pour l'instant.

Naruto: Et pourquoi je suis sans amis? Hey c'est pas juste ça!

Kuroe: Oh arrête de te plaindre t'es pas tout seul et puis y'a tes parents!

Sasuke: Je suis où?

Kuroe : Laissez moi...