Titre : Ribenji

Auteur : Meiiko

Disclaimer : Tout les personnages de Naruto appartiennent à Kishimoto-sama, je ne fais que les lui emprunter. L'histoire m'appartient quant à elle.

Bonjour, Bonsoir ! Tout d'abord, Joyeux Noël, Bonne année... Le père Noël à était cool ? Sympathique le miens... Je tiens à m'excuser auprès de vous (je ne le ferais jamais assez) d'avoir mis aussi longtemps avant de poster ce nouveau chapitre mais, tout auteurs comme moi comprendra le syndrome de la page blanche...

Je fais toujours autant de fautes même après relecture et je m'en excuse.

Bien que je ne réponde pas, je lis vos messages et ils me font toujours aussi chaud au cœur et je vous en remercie. Merci de continuer à lire mon histoire.

Bonne lecture !


Chapitre 20 Over The Love

Ever since I was a child

Les mots blessent. Le silence, l'absence, le manque de ta chère présence blesse. Ton abandon est devenu souffrance. Ne plus pouvoir te voir, ne plus pouvoir te prendre dans mes bras, ne plus pouvoir te sentir...

Depuis quand ce manque est si insupportable ? Insurmontable ...


On vint m'annoncer que l'équipe venait de franchir le seuil du village.

L'orage était proche. Depuis plusieurs jours, les nuages gris s'amoncelaient dans le ciel présageant une lourde tempête.

Je courrais le long des couloirs pour aller à leur rencontre.

L'attente avait été longue et j'espérais de bonne nouvelle. Une odeur, lourde, m'assaillit les narines en franchissant les dernières marches de la tour.

La première goutte de pluie tomba sur une pierre à deux mètres de moi.

Qu'il pleuve ne me gêné pas. Elle continua de tomber plus fortement, me mouillant jusqu'aux os.

De loin, j'aperçus Tsunade transporter quelqu'un d'urgence à l'hôpital.

Mon cœur commença à battre plus vite et je pressais le pas.

Je vis Sasuke en premier et j'en fus soulager. Il était en vie. Mon regard passa aux autres. Shikamaru avait l'air en forme ainsi que Kiba. Des égratignures ici et là mais, rien de bien grave.

Un soupir de soulagement allait franchir mes lèvres quand je me rendis compte que deux personnes manquaient : Itachi était hors de vue et Neji aussi.

Mes sourcils se froncèrent en remarquant enfin qu'ils avaient tous le visage fermé et mon palpitant se serra.

Ma course se stoppa et je me donnais l'impression d'être un condamné marchant vers sa potence.

Et enfin, je le vis. Posé au pied de Kiba, un linceul d'un blanc sale, sûrement ayant été trop éprouvé par le voyage de retour. Il était fermé et avait la forme d'un corps.

Je restais choqué. Peu importe la personne qui reposait ici, je venais de perdre quelqu'un qui avait de l'importance.

Pendant une demi-seconde, mes yeux se fermèrent et je posais une main tremblante devant ma bouche tentant en vain de taire un sanglot.

Sasuke leva un regard éteint dans ma direction et s'approcha à petit pas.

Je me serrais contre lui tout en le regardant. Une question muette dansait dans mes yeux : « qui était mort ? ».

_ Nii-san a été blessé. Il a également perdu la vue et Neji, quant à lui, il est … il est …

Il ferma les yeux, marmonna et compléta sa phrase d'une voix douce et basse :

_ Mort. Neji est mort.

Cried and cried and cried

Je sentais à peine la pluie qui me glaçait le sang et les larmes dévalant mes joues.

Mon visage se pressa contre le torse du corbeau et il m'emprisonna en une étreinte désespéré.

_ Tu devrais rentrée. Tu n'es plus toute seule.

Je secouais ma tête de gauche à droite. Non, je ne voulais pas bouger. Je ne pouvais plus effectuer un seul geste.

Sasuke voulut me prendre dans ses bras mais je le repoussais violemment :

_ Ne me touche pas !

Ma voix était éraillée et je respirais difficilement. Mon regard, comme fou, voyagea des uns aux autres. Je me mis à courir. A courir pour leur échapper, pour échapper à ma douleur, échapper à cette nouvelle mort.

Sasuke hurla mon nom. Je continuais ma route sous cette pluie glaçante. Ma vengeance n'en devenait que plus grande.


Sous l'emprise de la rage, je dévastais ma chambre. Brisant le miroir mural qui me renvoyait cette si laide image que j'avais à cet instant de moi même. Pas un meuble ne fut épargner. Je hurlais ma souffrance en de cris gutturaux. Plusieurs fois, ma voix se brisa. Je manquais suffoquer alors, je m'agrippais à mon propre corps essayant de me calmer.

Turn off all the lights

Un à un, ils essayèrent d'entrer dans ma chambre mais, j'en avais verrouillé l'accès. Kurama était le seul à avoir pu rester. Il était là, silencieux, immobile dans sa forme de renard démoniaque. Je pouvais lire dans ses yeux qu'il comprenait ma douleur, que son âme réclamait réparation tout comme la mienne. C'était plus qu'un camarade que l'on venait de nous prendre. C'était mon alter ego. Mon « moi » au masculin, mon meilleur ami, mon frère adoré, mon grand amour. Neji était celui qui ne m'avais pas laissé tomber, à un moment, il était devenue ma bouée, mon ancre... Il était plein de choses à la fois. Des tas de choses et je n'avais plus aucune chance de le lui dire.

Je me laissais glisser contre le mur, dos à la porte. Je voulais faire rempart. Maintenir le monde de dehors hors de mon champs de vision. Je ramenais mes genoux à moi et baissé la tête. Le démon renard vint ce coller à mon flanc et une première larme tomba. Une autre suivit et ainsi de suite. Un sanglot plus fort que les autres me prit et j'enfouis mon visage dans la fourrure rousse de Kyûbi. A son tours, il posa sa tête sur mon corps en guise de soutient et nous restâmes silencieux.

Seul mes pleurs venaient déranger la quiétude des lieux.


_ Kuso !

_ Sasuke, arrête de tourner en rond, tu me donnes le tournis, hum. J'n'arrive même pas à éplucher cette pomme correctement !

_ Oh la ferme Dei' !

_ Itachiii ! Tu as vue comment me parles ton frère, hum ? Je suis un artiste incompris, hum.

_ Vous ne voyez pas que j'essaie de me reposer ? Vous êtes dans un hôpital, je vous rappel.

_ Je suis inquiet ! Ça fait plusieurs semaines que nous sommes rentré de mission et elle n'est même pas sortit de sa chambre ! Elle ne veux pas me laisser entrer dans la chambre, elle ne me dit pas un seul mot quand je lui demandes comment vont les jumeaux... Rien ! Nada !

And my lover on my mind

_ La princesse est quand même sortit pour assister à l'enterrement de Neji, je te rappel, hum.

_ C'était un clone !

_ Et alors ?! C'est l'intention qui compte, non ?

_ Sainte Marie mère de Dieu...

_ Hey ! Qu'est-ce que tu dis Itachi ?

_ Sortez tous les deux. Répondit Itachi en se massant le front.

_ Muut ?

_ Sortez. Avant que je ne m'énerve pour de bon.

_ O.. Ok. Bon rétablissement, hum !

Deidara reposa sa coupelle de fruit sur la table de chevet et ne demanda pas son reste. Quand à Sasuke, il jeta un dernier regard à son frère et partit sans rien dire.

_ Enfiiiin !


_ Tu devrais penser à sortir de ta chambre pour affronter les autres, tu sais.

_ Mais, je sors.

_ Haa, oui. Tu sors, effectivement. Toutes les nuits quand tu es sûr que tout le monde dors pour aller te faire chauffer ces choses que vous autres osez appeler nourriture. Laisse moi rire. Me répondis ironiquement Kurama.

_ Je t'interdis de dire du mal de mes chers Ramens !

_ Et moi, je t'interdis de rester une seule minute de plus cloîtrer dans cette maudite chambre ! Tu va avoir des bébés qui ont un père qui s'inquiète au passage pour toi et pour eux ! Et rester ici ne nous rendra pas Neji, ni tout ceux que nous avons perdu jusqu'ici ! Reprend toi !

'Cause it's the feeling that you get

_ QU'EST-CE QUE TU CROIS?! TU CROIS QUE C'EST FACILE ?! JE LE CONSIDERAIS COMME MON FRERE ! ET... Et ça fait si mal Kurama... Mes larmes se mirent à couler. PUTAIN ! Fichus hormones...

Kurama s'approcha de moi et posa une patte amicale sur mon épaule et je me collais à nouveau à lui.

_ Je sais tout ça. Mais, il n'empêche que le monde continue à tourner, beaucoup de personnes compte sur toi. Sasuke compte sur toi, vos enfants à venir compte sur toi. Moi aussi, je compte sur toi. Je t'ai connu bien plus forte tu sais.

_ Héhé. Je reniflais un coup et essuyé mes yeux d'un revers de bras. Je t'aime Kyu.

_ Hey ! Pas de sentiment !

To undo what has been done

_ Haha !


Le lendemain soir :

Itachi était sortit le matin même de l'hôpital de Konoha. Il voyait de nouveau grâce à des sharingans qu'ils avaient réussi à subtiliser, il y a de cela plusieurs années à Obito. Tsunade c'était occupé de l'opération, bien qu'il n'y eu aucun problème.

Ils étaient tous là, dans la salle à manger de la demeure principale du quartier Uchiha à fêter la sortit de l'aîné des deux frères. Bien que l'heure soit à la fête, Sasuke ce sentait plus seul que jamais. Oh, il était heureux que son frère soit indemne et qu'il soit hors de l'hôpital mais, toujours aucun signe de Satsuki et il commençait sérieusement à désespérer. Ils avaient retenté chacun leur tour à la faire sortir de sa chambre mais, il n'y avait eu aucune réaction. Comme si il n'y avait plus personnes à l'intérieur.

Sa gorge se serra et pour faire passer son malaise, il ferma les yeux et respira profondément tout en s'éloignant vers un coin sombre.


Satsuki avait effectivement quitté les lieux très tôt dans la matinée afin de ce recueillir sur la tombe de Neji. Elle en avait profité pour changer d'air et remettre ses idées en place tout en s'éloignant un peu mais, pas très loin de Konoha.

Toujours aussi silencieusement, elle était rentré dans l'enceinte, à l'insu de toute individus et avait regagné sa chambre afin de se rafraîchir et de passer une robe à manche courte indigo fluide qui épousé parfaitement ses formes de femme portant la vie. Elle se fit une natte lâche et la posa sur son épaule. Se regarda une dernière fois dans le miroir, souffla un bon coup et sortit enfin de sa chambre pour retrouver les autres.

Tear my yellow dress and

Elle s'avança jusque dans la salle à manger et les observa quelques instants avant de signaler sa présence par une légère toux.


Sasuke redressa la tête quand il entendit quelqu'un tousser et ses yeux s'agrandirent quand il croisa les yeux céruléens de la blonde.

Tout le monde avaient arrêté de parler et regardaient vers le Kurakage.

Sasuke la rejoignit aussi vite que son sang le lui permettait et arrivé à la hauteur de sa bien aimée, il s'arrêta et leur regard s'ancrèrent. Il déposa une main tremblante contre sa joue et elle ferma les yeux pour les rouvrir quelques secondes plus tard.

Over the love of you

_ Okaeri.

_ Tadaima.

_ Tu nous a manquer.

_ Je sais.

_ Je t'aime.

I can see it in your eyes

Et ils se serrèrent l'un contre l'autre.


Florence & The Machine – Over the love

Alors ? Review ? Ja Ne ! xxx