Disclamer : Tout appartient à Oda.

Dernier chapitre de cette fic, à vous de voir. Je préviens que la fin a été imaginée et écrite dans la soirée donc ça sera trèèèès speed ^^'''

Bonne lecture et merci à ceux qui me suivent ^^

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Chapitre 6 : Le hasard fait bien les choses ! Le jour J est arrivé !

-Comment ça vous n'avez encore rien fais ? Non mais vous vous foutez de moi ?!

Ce hurlement à la fois distingué et discret appartenait à Nami et visait Sanji. En effet, durant le cours palpitant de chimie du professeur Hogback, la rouquine avait jugé bon d'embêter le blondinet afin de savoir comment se passait sa collaboration avec Ace sauf que son ami avait craqué devant son ton suppléant et avait avoué qu'ils ne savaient toujours pas quoi faire. Depuis la rouquine était scandalisée par leur manque de sérieux.

Sanji commençait à avoir un léger mal de tête à cause de la voix criarde de Nami qui se répercutait dans le couloir. Il sentait que tous les élèves les regardaient mais le blondinet n'insista pas et se contenta de marcher, répondant parfois aux questions qui lui étaient posées dans le genre : « T'es sûr que tu ne veux pas changer de binôme ? » ou encore « Tu ne vois pas qu'il s'en tape le cocotier de toi ? »

Ces interrogations acerbes offusquèrent le jeune cuistot qui n'aimait pas du tout que l'on se moque du grand brun ou que l'on accuse sa fainéantise de se répandre chez tout le monde. Certes Ace est un adolescent un peu perturbé qui boit comme un trou mais cela ne l'empêchait pas d'être attachant même si ça lui arrivait de frôler l'asile parce qu'il faut être sacrément dérangé pour dormir sur un carton entrouvert rempli d'objets pointus en fer forgé tels que des vieux lustres de grands-parents.

Le concerné par la conversation arriva l'air de rien et dégagea son amie d'un coup d'épaule, l'incitant à baisser le volume sauf si elle voulait ameuter Absalom, une espèce de pervers obsédé amoureux d'elle. Cela calma la jeune fille qui partit aussitôt en courant vers les toilettes des filles pour espérer se cacher de ce fou.

-Merci d'avoir épargné un voyage vers l'au-delà à mon cerveau. J'ai cru mourir, ma vie commençait même à défiler devant mes yeux, se moqua-t-il.

-Mais oui Princesse, je vais te croire.

-D'où tu m'appelles comme ça ?!

-Je viens de te sauver la mise, exactement comme un prince le ferait pour sa dulcinée.

-Je vais foutre le feu à ta collection de Disney !

-Je les ai changés de place.

Le portable de Sanji vibra, le coupant dans sa folie meurtrière de chefs-d'œuvre du petit écran et décrocha sur son oncle.

-Allô Sanji ? C'est Zeff, je sais que je te dérange un peu tard mais il faut absolument que tu viennes ce soir au Baratie, j'ai un mariage entier qui vient manger et on a besoin de toi en cuisine.

Sanji soupira en se demandant s'il n'était pas maudit. A vrai dire il aurait plutôt souhaité commencer le projet prévu pour la semaine prochaine mais son oncle en avait décidé autrement.

-Désolé Ace mais je suis appelé d'urgence au restaurant, des gros clients débarquent et le vieux schnock ne m'a pas prévenu.

-Ah d'accord…Je vais au moins t'y amener, c'est la moindre des choses que je puisse faire.

Le blondinet acquiesça en souriant et les deux compères que tout opposent, en passant par le physique, partirent à l'appartement où Sanji put se changer rapidement. Il s'excusa mille fois auprès du brun qui lui assura que ce n'était pas grave même si cela le gênait un peu aussi.

-Il faut déjà réfléchir à un sujet, on peut faire ça en voiture, assura Ace.

-Oui c'est vrai, voyons voir ce que nous avons fais cette année…

-Quoi ?! S'exclama l'autre, tu comptes reprendre une leçon ?! Mais c'est totalement insensé, il faut prendre un sujet innovant qui donnerai envie aux profs de s'en servir pour leur cours.

-Mais non ! Il faut reprendre une leçon et en donner un exemple concret en rapport avec l'actualité ! Si on leur pond un nouveau truc y a plus de chance pour que ça ne passe pas !

Et c'était repartit pour une énième engueulade qui se termina comme d'habitude, c'est-à-dire, chacun à bouder dans leur coin de la voiture. Sanji avait à nouveau gonflé les joues et Ace entortillait ses mèches légèrement crépues. Finalement le blondinet se retourna vers le brun et fronça les sourcils.

-Ne t'avise surtout pas de m'aplatir les joues comme tu le fais !

-L'idée ne m'a même pas traversé l'esprit ! J'ai pas le diable au corps non plus.

-C'est pas moi qui ramène du monde à la maison pour faire je ne sais quoi avec. Je dois vachement te gêner pour tes activités peu catholiques.

-Si c'est à cause de ce qu'a dis Luffy, tu n'as pas besoin de t'inquiéter, tu n'es pas le genre de personne que j'affectionne particulièrement et c'est fini cette époque, lui assura Ace.

-Depuis quand ? Demanda l'autre d'un ton sec.

-J'ai arrêté quelques jours avant que tu n'arrives.

-Quelle prouesse, attends je dois avoir une médaille au fond de la poche.

Ace le mitrailla d'un regard noir mais n'ajouta rien, après tout le blondinet n'avait pas tord. Il avait même bien raison de se moquer de lui, cette mauvaise habitude de changer de conjoint ne l'aidait pas vraiment à avoir une bonne image. Mais il n'y pouvait rien, les lascars de la prison étaient de vrais rustres et se moquaient totalement des autres « pensionnaires » ainsi que de leur âge.

Il sortit de sa rêverie en entendant Sanji lui répéter depuis tout à l'heure « on roule depuis des lustres, t'es sûr qu'on n'est pas arrivé ? ». En effet, le brunet tournait en rond autour du quartier sans avoir remarqué la pancarte du Baratie, pourtant bien visible.

Le brun stoppa le véhicule devant le restaurant, évitant soigneusement les autres voitures environnantes afin de ne pas poser de problèmes au patron, surtout si les clients en question étaient de mariage.

-Voilà, pile devant la porte. Je passe te chercher vers quelle heure ?

-Je t'appellerai pour te le dire.

Là-dessus, il referma la portière et pénétra dans le restaurant où l'ambiance était au beau fixe entre les invités qui criaient de joies et les serveurs qui s'embêtaient à placer tout le monde. Sanji s'immobilisa, la foule l'empêchant de faire le moindre pas. Un serveur vit sa détresse et lui attrapa durement la main, excédé de devoir s'arrêter pour aider le protégé du patron.

Il le poussa nonchalamment dans un coin et lui jeta un uniforme à la figure.

-Je sais que tu te moque des formalités imposées mais si tu pouvais éviter de faire le con ce soir cela nous arrangerait. Alors t'es gentil et tu enfile ça, sinon c'est mon poing dans la tronche ! C'est clair ?!

-Non c'est sombre, comme d'habitude, et ça sera toujours sombre. Mais pour toi je vais faire une exception et dire que c'est clair comme de l'eau de roche.

Le serveur partit en pestant pour aller placer la suite des invités et Sanji jeta les vêtements dans une poubelle et rentra dans la cuisine, atterrissant dans un lieu où le boucan était roi. Il prit place au plan de travail le plus éloigné et attendit que le service commence.

-Je ne pensais pas que tu viendrais vraiment, déclara Zeff en arrivant, je t'imaginais plutôt assidus avec ton ami sur votre travail.

-Je t'ai promis de toujours être là en cas de besoin et je tiendrai toujours promesse.

Le vieil homme acquiesça et donna quelques directives à son personnel avant de démarrer le service. Ce dernier transforma la cuisine en champ de bataille, plus qu'à l'accoutumée et Sanji se retrouva bousculé dans tous les sens, insultants les coupables qui ne lui prêtèrent aucune attention et ne lui adressèrent aucun pardon.

Les commandes affluaient malgré le mouvement mais les bruits gênaient énormément le blondinet qui ne savait plus où donner de la tête si bien qu'il perdit le fil de ses actions et commença légèrement à divaguer dans son travail et Zeff s'en rendit vite compte.

-Va prendre l'air, ça te fera le plus grand bien.

-Sans façon.

Son refus fut royalement ignoré et le jeune cuistot fut tiré par son oncle au travers la salle avant d'être poussé dehors.

-Je sais que tu tiens absolument à être utile mais je, s'il-te-plait, ménage-toi.

-Tu m'as demandé de venir, maintenant que je suis là j'y reste ! S'énerva le blondinet.

La porte du Baratie claqua, son oncle venait de partir, le laissant seul dans la rue. Il jura dans sa barbe mais se résorba à l'ide de revenir en défonçant l'entrée. Il soupira donc et marcha lentement dans une rue qu'il connaissait comme sa poche.

Des bruits de pas claquèrent derrière lui, il se sentait suivit. Il se tendit légèrement, craignant d'être la proie d'une bande du soir avec des pensées pires que celles des Corsaires. Toutefois, seule une personne semblait être dans son dos. Il accéléra légèrement la cadence mais pas l'inconnu.

-Tu me donneras presque l'impression d'être dans un film d'horreur. Tu sais, la malheureuse victime qui marche seule dans le noir et qui se retrouve traquée par un psychopathe.

-Votre voix… vous me rappelez quelqu'un mais pour une fois ma mémoire doit se moquer de moi.

-Et pourtant…

L'homme qui avait entamé le discours mit la main sur l'épaule de Sanji et le regarda. Ce dernier paniqua et essaya de se dégager mais la poigne de l'autre était plus forte. Sa main glissa sur son visage et il souleva sa mèche blonde afin d'être sûr d'avoir la bonne personne en face de lui.

-Je n'avais jamais pensé te revoir un jour.

-Docteur Mitsuko ? Essaya Sanji.

-En personne, sourit le docteur. Tu as vraiment changé en dix ans, je ne t'aurai pas reconnu si tu n'avais pas eu l'air si désorienté tout à l'heure.

-Vous avez assisté à ça ?! S'exclama-t-il.

-J'espère bien, c'est ma fille qui se mariait, il est tout de même normal que je suive ce jour heureux.

Le plus jeune parut choqué mais il n'insista après tout le hasard fait bien les choses. Ils décidèrent donc de marcher ensemble et de discuter.

-Tu vis bien depuis que l'on s'est rencontré ?

-J'essaye de vivre comme si de rien n'était mais n'importe qui voit que je ne suis plus normal et beaucoup de monde ne se retient pas pour me le dire. A force j'ai l'habitude, être souffre douleur est devenu mon quotidien.

-Je suis désolé pour toi, s'attrista le plus vieux. Malheureusement la connerie humaine est partout mais je suis persuadé que tes amis te soutiennent….enfin…tu as des amis, n'est-ce pas ?

-Oui j'en ai et ils sont très gentils.

De fines gouttes tombèrent sur les deux protagonistes. En effet, un énorme nuage s'était formé et se déversait sur eux, les laissant trempés jusqu'à l'os. Mitsuko mit sa veste sur les épaules de son ancien patient qui commençait à greloter. Il le cala contre son torse d'une main ferme et ils repartirent vers le restaurant.

Une fois dans le restaurant il demande une serviette avec laquelle il sécha le blondinet qui éternua, étonnant tout le monde. On lui tendit un uniforme qu'il partit enfiler, préférant l'accoutrement blanc à ce qu'il risquait s'il ne faisait rien. Il revint et plusieurs personnes se moquèrent de lui, le traitant « d'ange tombée du ciel » à cause de la blancheur de la tenue qui se mariait à merveille avec ses cheveux blonds.

Zeff ramena tout le monde sur terre et le service se termina tard vers une heure du matin, les clients comme le personnel avait bu en l'honneur des heureux mariés et seuls Zeff, Sanji et le docteur étaient restés pour la fermeture et Mitsuk se porta volontaire pour raccompagner l'étudiant à son appartement.

Le docteur se gara et souhaita à Sanji qu'il soit heureux pour plus tard et il lui déclara qu'il serait toujours le bienvenu chez lui en cas de problème. Il lui avoua qu'il vivait seul, sa femme ayant succombée à une crise cardiaque il y a six mois de cela. Le blondinet ne sut que dire sur le coup mais le médecin le rassura et partit.

Sanji sonna à l'interphone correspondant au studio d'Ace, qu'il trouva aisément grâce aux nombres qui dépassaient du bouton.

-Oui… ? Demanda la voix endormie du brun.

-C'est Sanji, tu peux m'ouvrir s'il-te-plait ? Et grouille-toi, il pleut !

Ace n'ajouta rien et appuya sur le bouton permettant d'ouvrir la porte. Quelque minute plus tard son ami rentra et il le vit avec la chevelure humide. Il l'essuya et remarqua finalement son accoutrement qui le fit hurler de rire.

-T'es revenu d'entre les morts ?! Sérieusement on est tellement habitué à te voir en noir que l'on te prendrait presque pour une apparition divine.

-Oui bon ça va, on l'a fait remarquer toute la soirée alors tu serais sympa de ne pas en rajouter une couche !

-Ne t'énerve pas pour si peu, c'était pour rire.

Le plus jeune ricana et partit dans sa chambre. Il s'effondra sur le lit et s'endormit sans même avoir pris la peine de se changer. Il sombra dans les bras de Morphée avant qu'Ace n'est eu le temps de le rejoindre, ce dernier ayant prit l'habitude de dormir dans le même lit que son hôte.

Au petit matin, le réveil sonna et Ace se leva préparer le petit déjeuner, disant rapidement une petit « bonjour » à Sanji qui ne lui répondit pas. Cela étonna l'autre qui termina de tout mettre en place avant de revenir le secouer. Un petit gémissement plaintif traversa les lèvres du blondinet, rapidement suivit par une respiration saccadé.

-Ne me dis pas que tu fais ce que je pense là ?! Ce n'est ni l'endroit ni le moment pour ce genre de chose…enfin l'endroit si mais le moment non.

Sanji se retourna doucement vers son interlocuteur et le regarda avec des yeux fatigués, le rouge aux joues et des gouttes de sueur partout sur le front. Le brun le dévisagea un moment avant de poser sa main sur sa tempe et grimaça.

-Houla mais t'as de la fièvre. T'as foutu quoi hier soir ? Tu t'es jeté dans une bassine de glaçon ou tu as voulu faire le fier devant une jolie fille en lui montrant tes abdos d'allumettes ?

Le concerné fronça juste les sourcils, n'ayant pas la force de rétorquer. Il savait que la pluie d'hier était coupable. Il regarda Ace droit dans les yeux et lui lança un regard suppléant que l'autre intercepta sous forme de question : « Tu m'abandonnes ou tu me chouchoute ? »

-Je vais appeler le docteur pour qu'il vienne t'examiner. Je t'amène de quoi grignoter ou non ?

-Non merci…

Le brun partit téléphoner au docteur qui lui promit un rendez-vous pour midi. Il tiqua légèrement à cette heure, cela l'obligeait à rester. D'un autre côté, une matinée de repos ne pouvait lui être que bénéfique. C'est donc d'un pas lourd, chargé d'une fainéantise à toute épreuve, qu'il revint sur le lit, jouant avec les cheveux blonds de Sanji. Il bougea sans le vouloir sa mèche et il remarqua avec horreur une énorme cicatrise creusé sur toute l'autre partie du visage. La peau semblait légèrement brûlée au-dessus de l'œil, totalement clos.

-C'est moche, pas vrai ?...

-Je dirais que c'est spécial comme maquillage. Personnellement j'aurais plus opté pour une tête de clown mais ta maquilleuse devait être spécialisée dans les balafres à la Albator.

-Sans doute, souffla Sanji avant de s'endormir, la tête nichée dans le creux de son cou, son souffle brûlant se frottant contre sa peau, lui donnant de magnifique bouffée de chaleur.

-Même endormi tu trouves le moyen de m'embêter.

Vers midi et quart, l'interphone sonna, le docteur venait d'arriver. Le brun lui ouvrit et l'invita à rentrer. Il le convia dans la chambre où il l'examina, le regard sévère.

-Un magnifique rhume accompagné d'une fièvre toute aussi magnifique. Vous l'avez trainé où ? Un aveugle n'est pas vraiment le type de personne qui irait courir dans tous les sens. Ils sont plutôt cantonnés chez eux à ne rien faire et à attendre que l'on s'occupe d'eux.

-Vous avez une bien étrange opinion des aveugles, cassa Ace. Personnellement je le considère bien plus que vous. Sanji est comme nous, il marche seul, travaille, va en cours et remonte les bretelles de gens comme vous sans rechigner.

Ace le paya rapidement et ne prit même pas la peine de le conduire à la porte.

-Merci encore docteur, votre exposé était fort intéressant et si un jour vous perdez la vue dans un accident de voiture qui a décimé toute votre famille, prévenez-moi et je vous payerai un verre de consolation avec des potes à moi qui vous pèterons les dents en souvenir.

La porte se referma violement, arrachant un sourire à Ace qui se demandait comment ce docteur avait bien eu ses diplômes. Une personne du corps médical n'a pas à juger ses patients, surtout quand ils sont handicapés.

Il se rendit à la pharmacie pour acheter les médicaments nécessaires et revint pour les donner à Sanji qui le regarda d'un air interrogatif. Ace ne lui prêta aucune attention et dilua la poudre blanche dans un verre et le tendit au blondinet qui le bu avec un certains dégoût. Il lui passa ensuite un autre verre d'eau ainsi que assortiment de gélules colorées.

-Tu es resté pour moi ?

-Et aussi pour me reposer, si tu ne vas pas en cours, moi non plus. En revanche je ne vais pas prendre le risque d'être contaminé aussi. L'idée de revoir ce type ne m'enchante pas et je refuse qu'il fasse le déplacement pour moi.

Ace quitta la chambre attribuée à son invité et s'attabla à son bureau, essayant de réfléchir pour deux à leur travail. Il éplucha rapidement ses cours et fouilla sa bibliothèque afin de voir ce qui conviendrait le mieux sans pour autant demander des recherches sans fins.

Il veilla jusque tard dans la soirée, faisant juste une pause pour s'occuper de Sanji, mais rien ne semblait le satisfaire. Les traités littéraires demandaient des analyses surréalistes pour un comte rendu qui serait probablement incomplet. Les Powerpoints sur la guerre seraient des sujets beaucoup trop simples et certainement les plus prisées des élèves et vouloir démontrer des théorèmes de sciences n'étaient pas sa tasse de thé.

Le bun soupira, c'était peine perdue. Il savait que rien ne sortirait de sa tête en si peu de temps. Sanji aurait un point négatif et lui serait définitivement condamné.

Sanji…

Sanji….

Sanji…

-Mais merde c'est ça !

Aussitôt il se jeta sur une feuille et commença à écrire.

Les jours passèrent et la température du blondinet diminuait à vue d'œil. Ace partait le matin en cours et le laissait seul dans l'appartement où il écoutait des séries américaines à longueur de journée, affalé sur le canapé. Il détestait ce type de scénarios, à chaque fois qu'il était malade c'était toujours la même chose : des fièvres dures à faire tomber et d'interminables jours qui durant lesquels il n'avait pas le droit de sortir, et par conséquent aucune possibilité de côtoyer de jolies filles aux poitrines aussi généreuses que leurs âmes.

Pendant ce temps Ace s'obligeait à suivre chaque cours comme jamais il n'avait eu à le faire. En effet, il voulait que Sanji aie tout au mot près. Les profs furent étonnés du soudain sérieux dont faisait preuve le jeune homme. Il allait même jusqu'à poser des questions afin de mieux compléter ses notes. Kidd et Law s'en décrochaient la mâchoire, même Moria ne trouvait pas à en rire.

Le soir il rentrait, s'occupait de Sanji et se remettait à bosser. Le blondinet se collait à la porte pour essayer de deviner ce que faisait le brun. Il écarquilla les yeux en entendant des bruits de pages, des jurons, des livres de cours posés durement sur la table et ouvert avec entrain. Le jeune cuisinier essayait de se convaincre qu'il s'agissait de bande dessiné mais non, son ami travaillait bel et bien et cela jusqu'au dimanche soir.

Le jour fatidique arriva et Sanji se sentit vraiment mal, son rhume était passé mais le stress compressait son ventre. Ace aussi n'était pas à l'aise. A vrai dire, il n'avait quasiment rien écris mais ça, le blondinet n'en savait rien.

Ils longèrent les couloirs interminables du lycée avant d'arriver devant la porte qui scellerait leur collaboration. Le brun tourna le regard vers l'autre étudiant et poussa un long soupir.

-Ecoute Sanji, je sais que tu angoisses mais tu n'étais pas en état de m'aider et je me suis opposé à toutes tes tentatives pour apporter ton aide. Je ne veux pas que tu franchisses cette porte. Restes ici et laisse-moi m'en occuper seul.

-Quoi ?! Il n'en est pas question, je refuse de t'entendre tout subir. Je dois assumer avec toi.

-Tu m'as aidé bien plus que tu ne le crois et tu le sais. Seulement ce n'est pas avec ça que tu me porteras secours. J'ai besoin de toi d'une autre manière, à toi de jouer le jeu.

Là-dessus il rentra et ferma immédiatement le verrou de la porte, laissant son ami choqué de l'autre côté. Il inspira doucement, écoutant les battements de son cœur et pivota pour voir qui était les juges. Kaku, Brook et Garp, professeur d'économie.

-Tu es tout seul ? Demanda le rouquin.

-J'ai choisis de ne pas le faire intervenir et j'ai mes raisons. Sanji est un brillant élève qui se démène pour arriver à ses fins, je refuse qu'il soit impliqué dans mon manque de travail et que cela apparaisse dans ses dossiers.

-Bien et nous devons donc en déduire que rien n'a été fait, cassa Garp.

-Prenez-le comme ça vous chante, de toute façon je ne répondrai à aucune de vos questions. Si ça n'avais été que moi je ne serai pas venu mais il fallait absolument que je vienne assurer les fesses de mon camarade.

-On va aller plus vite dans ce cas. Décidément vous êtes vraiment une déception sans noms.

Le brun sourit et partit. Cependant Sanji discutait avec le directeur qui semblait, pour une fois, être sérieux. A sa vue, le rouquin lui demanda de les laisser seul, ce qu'il fit.

Une heure passa et Sanji refit enfin surface. Ace alla à sa rencontre et il poussa un petit cri d'étonnement lorsque l'autre lui attrapa la main, pour être sûr d'être bien en face, et lui sauta au cou.

-J'ai réussi, souffla-t-il. J'ai dis au directeur tout ce que tu avais fais. Shanks était venu me parler pour me dire tout ce que tu avais fais pendant ces derniers jours et de mon côté, je lui ai dis comment tu avais été pendant tout ce temps. Tu as réussis à montrer que tu n'étais pas si con que ça et Shanks veut bien t'accorder une nouvelle chance. Je sais que c'est stupide de changer d'avis en trois semaines mais c'était soit tu passes, soit j'envois valser mon dossier et les autres de la bandes aussi.

Lee brun était estomaqué, il ne savait pas vraiment comment le prendre mais l'arrivée en trombe de son frère et des ses amis le fit réagir alors que tous lui sautaient dessus pour le féliciter. Le blondinet sourit de toutes ses dents tandis que Shanks revenait vers eux avec Mihawk qui lança un regard noir aux étudiants.

-Alors se sont eux qui ont foutu en l'air mes dossiers pour revenir sur leur décision. Avec des loustics comme vous ça s'annonce prometteur.

Un mois plus tard…

Sanji était accoudé au bar du Baratie et écoutait la radio sans trop l'entendre. Depuis le temps il était revenu chez lui et avait repris sa routine sans rien dire. La porte s'ouvrit et le visiteur vint s'accouder au comptoir.

-Dossier validé, t'as pas finir de devoir supporter l'endormi du fond de la classe.

-Moi qui pensait couler des jours heureux, t'es le roi des cons.

-Et toi le roi des emmerdeurs.

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Voilà, c'est terminé pour cette fic…

Je sais que la fin est rapide, que toute la fic est un gruyère et que d'énormes incohérences font tâches et affichent un gros « WTF » sur le front des lecteurs et je tiens à m'en m'excuser, j'ai voulu jouer avec un thème que je ne maitrisais pas et j'assume ^^

Sinon c'est la première fic que je termine à temps et ça c'est un exploit pour moi. Je remercie toutes les personnes qui m'ont encouragé, soutenu, aidé et un grand merci aux commentaires et à ceux qui ont réussi à suivre jusqu'ici.

Je tiens à m'excuser auprès de Sam-Elias pour ne pas t'avoir répondu par MP à tes commentaires qui étaient vraiment géniaux. Je te remercie maintenant pour tout ^^.

Bon beh…à plus tard tout le monde ^^