Coucou tout le monde, juste un petit OS pour le plaisir, romantique. Pas de slash.

Disclaimer : L'histoire de Sherlock ne m'appartient pas, ni ses merveilleux acteurs d'ailleurs... dommage.

Le docteur Watson marchait dans les rues de Londres, sans réel but. Il venait de se disputer avec son colocataire, une fois de plus, et pour une raison qui lui avait déjà échappé... Surement l'état de la cuisine... Ou bien celui de l'appartement entier... Peut-être même était-ce à cause de ses discutions avec Jim Moriarty... Mais après tout, peu importe, quoi que Sherlock ait dit ou fait, tout ce terminera de la même manière que d'habitude : John revient à la maison après deux ou trois heures et Sherlock lui lance un regard mais n'ajoute rien et replonge dans ses pensées ou dans ses expérimentations.
John se fout de tout ça. Il continue à marcher.
Londres est belle en été.
Il arrive au parc, celui dans lequel il avait rencontré Mike Stamfort... Qui lui même lui avait présenté le détective. Devant le lac, à observer le ciel bleu déchiré de rayures blanches cotonneuses. Il baisse les yeux vers le lac, scrute son reflet... Et le sien. Il est là. Oui, Sherlock est là. Il le suit depuis le début. Mais il s'en fout. Il fixe le reflet de son ami, même ainsi le bleu métallique de son regard le perturbe. Sherlock... Sherlock... Ce nom tournait en boucle dans sa tête, sans s'arrêter, sans lui faire mal... Il effleurait chaque recoin de son esprit, de son être, pénétrait son âme et son cœur jusqu'à ce qu'il soit complétement saturé... Je l'aime. Voilà la seule chose à laquelle il peut penser. Et il en rage, Sherlock l'a dit lui-même : les sentiments sont une faiblesse. John serre les poings, ferme les yeux. Il sent la présence de son cadet dans son dos... Sherlock... Sherlock... Sherlock... Il rouvre les yeux lorsque deux mains se glissent sur ses hanches et lui enserrent le torse tandis qu'un tête bouclée se cale dans son cou.

- Sherlock...
- Pardon.
- Pourquoi ?
- Pour tout.
- Pourquoi ?
- Pour tout John... Pour ca.

Sans comprendre, il le laisse se mettre face à lui, poser sa main sur la courbe de sa mâchoire, glisser l'autre au creux de ses reins et l'attirer à lui. A quelques millimètres de ses lèvres, John l'arrêta.

- Sherlock...
- John...

La voix grave du second lui donne des frissons. Il s'agrippe au manteau noir que l'autre s'obstine à garder malgré l'été brulant qui s'annonçait.

- Sherlock je...

La chaleur a rosies les joues si pales du détective, quelques boucles noires sont collées à son front, humides de sueur. A ce moment, le docteur n'est plus assez fort pour empêcher les mots de sortir. Comme une excuse, dans un murmure.

- Sherlock... Je t aime...

L'autre qui le couve des yeux laisse un sourire transparaitre sur son visage froid, on peut lire le désir de ce dernier dans ses yeux. Et sa réponse.
John réduit l'infime espace qui les sépare et pose délicatement ses lèvres sur celles de Sherlock, les deux mains serrées sur sa nuque, désespérément accrochées de peur de le perdre. Mais il sait qu'il ne le perdra pas. Car l'autre resserre son emprise au creux de ses reins, l'entourant avec possession de ses deux bras.
Non, ils ne se perdraient plus jamais.

The End...