Voici, enfin, le chapitre que vous attendez tous (bandes de pervers).

Attention, je le répète, Rating M.

La luxure :

Penchant immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels, renvoie aussi à une sexualité désordonnée ou incontrôlée.

Il rentra dans les vestiaires et entendit le bruit de l'eau couler sur le carrelage. Il alla à son casier, se déshabilla et rangea ses affaires avant d'aller aux douches.

Natasha entendit des pas se rapprocher : elle sourit. Elle savait qu'il ne pouvait lui résister.

Il prit un peu de gel douche dans ses mains et se lava rapidement avant de prendre un gant pour laver le dos de Natasha. Il frotta le long de sa colonne vertébrale puis ses épaules. L'espionne savoura ce moment de pure intimité car il n'y avait aucune caméra dans cette partie de la tour. Elle fit craquer ses épaules, les déroula et leva ses bras tel un chat heureux. Clint lâcha l'éponge par terre et emprisonna la taille de Natasha dans ses bras. Il cala sa tête contre son cou et déposa ses lèvres sur son épaule. Elle sourit et rejoignit ses mains à celles de son coéquipier. Ils restèrent pendant quelques minutes sous l'eau brulante, dans cette position à savourer ce moment.

Puis, comme s'il lisait dans ses pensées, il attrapa le tube de shampoing, en versa dans ses mains et commença à masser les cheveux de la russe. Cette dernière bascula sa tête en arrière et apprécia cet instant : elle adorait quand il lui lavait les cheveux. Il passait ses doigts entre les mèches bouclés de ses cheveux longs, massait son crâne et démêlait les nœuds de cuivre de ses doigts agiles. Il ramena la chevelure en arrière et caressa ses pointes qui lui arrivaient au milieu du dos. Ses doigts continuèrent le chemin jusqu'à arriver à sa chute de reins. Elle rougit à cette caresse entreprenante qu'il venait de lui faire et se retourna pour lui faire face. Elle posa ses mains sur son torse et sentit les battements de son cœur s'accélérer. Il joignit ses mains dans son dos et pressa ses lèvres contre les siennes. Elle déplaça ses mains jusqu'à son cou et entrelaça ses doigts dans ses cheveux. Puis il resserra son étreinte autour d'elle et prolongea le baiser. Elle fit un petit saut et accrocha ses jambes autour de sa taille comme un koala.

Il ne réfléchit pas à deux fois avant de la plaquer contre le mur. Il glissa ses lèvres jusqu'à son cou et la mordit. Natasha réprima un gémissement en se mordant la lèvre inférieur. Elle s'accrocha à son cou et fixa ses prunelles grises. Qu'es ce qu'il attendait ? Elle en avait envie, lui aussi.

Et enfin sous une pluie d'eau, ils s'unirent dans une union charnelle. Il caressait ses courbes généreuses alors qu'elle l'embrassait sauvagement. Elle écarta son visage du sien pour reprendre son souffle : ses sensations lui rappelèrent Budapest. Cela faisait maintenant plus d'un an. Elle avait trouvé cela long mais elle n'avait jamais oublié et elle ne l'oublierait jamais. Ses pensées se brouillèrent et enfin l'orgasme vint. Elle ne put s'empêcher de hurler son nom et de planter ses ongles dans sa chair.

Elle l'avait encore fait, pensa Clint. Il allait avoir une autre série de cicatrices comme la dernière fois : l'araignée l'avait une fois de plus mordue.

Il l'embrassa une nouvelle fois, fit glisser ses lèvres sur son menton puis sa gorge. Il suça cette chair si blanche et la mordit : vengeance pensa-t-il. Elle sourit malgré la douleur : qu'es ce qu'il pouvait être taquin, mais qu'es ce qu'elle aimait ça. Dans la vie de tous les jours il jouait au jeu du chat et de la souris et les règles ne changeaient pas avec le sexe.

Il se retira ne sentant plus les jambes de Natasha autour de sa taille. Elle s'accrochait à lui pour ne pas tomber, les jambes flageolantes. Elle devait se calmer, calmer ce tourbillon d'émotion qui agitait son ventre. Il la soutint pendant quelques minutes, le temps qu'elle réussisse à tenir sur ses jambes, puis partit en direction des casiers. Il prit sa serviette, s'essuya, l'attacha autour de sa taille et prit la serviette de Natasha.

Elle s'appuyait au mur carrelé pour ne pas s'effondrer. Elle prit une grande inspiration et souffla. Pourquoi elle n'arrivait pas à ralentir les battements de son cœur ? Elle pensa que c'était l'adrénaline, mais peut-être était-ce autre chose qu'elle ne voulait pas avouer. Elle arrêta de réfléchir en sentant la serviette moelleuse sur ses épaules. Clint enroula Natasha dans la serviette, passa son bras gauche dans son dos et son bras droit en-dessous de ses jambes. Elle s'accrocha à son cou et il la souleva. Il l'emmena jusqu'au banc à côté des casiers, tel un chevalier portant sa princesse. Il l'assit sur le banc et prit une petite serviette et essuya ses cheveux. Elle l'observait caresser ses cheveux comme s'ils étaient la chose la plus précieuse au monde. Il l'aimait c'était évident, mais était-ce réciproque ?

Il la déplaça sur ses genoux et caressa son visage. Il passa son index sur son front, puis sa joue et son menton. Elle avait un visage parfait, dessiné au crayon et il ne put s'empêcher de poser ses lèvres sur les siennes. Et en cet instant, elle était sur d'une chose : elle l'aimait. Il écarta son visage du sien et la reposa sur le banc pour s'habiller. Ils sortirent leurs vêtements de leurs casiers et s'habillèrent dos à dos. Clint venait d'enfiler son bas de jogging et cherchait son débardeur sur le banc puis dans son casier. « Tu cherches ça » dit Natasha avec un air mutin. Il leva les yeux vers elle et vit qu'elle portait son débardeur. Il était trop grand pour elle, il lui arrivait juste au-dessus du bas de son short et l'on pouvait voir ses côtes. Il l'attrapa par le débardeur, rapprocha son visage du sien et… Steve entra dans la pièce. Il la relâcha et maudit le Captain pour cette intrusion. Il l'observa sortir de la salle et quelques minutes plus tard il reçu un message sur son portable : rejoins-moi dans la chambre si tu veux connaître la suite. Il sourit et pensa qu'ils avaient un péché commun : la luxure.

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