Bonsoir ! :D

Donc, voilà le dernier chapitre de cette première partie. Comme je l'ai dit au chapitre dernier, je compte faire une suite pour approfondir certaine chose (comme la relation de Naruto et Sasuke :P. Parce qu'avec toute la partie action, il n'a pas pu se passer grand-chose entre eux. Je compte aussi reparler de Nagato. Bon, je vous en dis pas plus, vous verrez bien quand je l'aurais écrite? ce qui risque de prendre un peu de temps d'ailleurs, vu que je suis sûr plusieurs autres choses en même temps. Enfin, j'espère la poster avant mes 30 ans xD (voui, je sais, c'est très rassurant)) Bon, assez parler de moi place à la suite !

Kim : Alàlà, je t'envie ! *-*. Tu as vu qui comme auteur par exemple? :3 Merci beaucoup ^^.


Chapitre VII

Alors que la voiture noire traversait le grand pont qui conduisait de l'autre côté de Ta no Kuni, là où se trouvait l'hôtel de Pain, ce dernier demanda à Croc Blanc de s'arrêter au prochain carrefour. Kakashi obéit se garant sur le premier bout de trottoir suffisamment large pour accueillir la petite voiture de ville.

« Sortons un peu Nagato, nous devons parler. Vous deux restez-là » ordonna Pain en s'exécutant.

Il fit signe à Nagato de le suivre.

Ils s'éloignèrent suffisamment de la voiture pour ne plus être vu des deux autres. Pain les guida jusqu'au pont. Ils tombèrent sur un petit escalier qu'ils descendirent pour marcher près de la rive.

C'est lorsqu'ils furent bien à l'abri des regards que Pain se décida enfin à aborder le sujet qui l'intéressait.

« Tu devines de quoi je veux te parler » commença-t-il.

« Vous voulez le code du coffre. »

« En effet. »

Nagato s'arrêta soudainement de marcher. Il enleva d'abord son manteau avant de retirer son pull puis son tee-shirt. Pain ne fut pas surpris de voir une série de chiffre tatoué sur son pectoral gauche. Nagato était ce genre d'homme, à cacher ce type d'information à des endroits inimaginables. Dans ce cas, il avait plutôt bien choisi. Le torse de Nagato n'était pas une chose que l'on voyait régulièrement. D'ailleurs, la pâleur de sa poitrine pouvait en témoigner. On aurait cru qu'il n'avait jamais pris de bain de soleil de sa vie. Surement des années. Déjà, à l'époque, il était réputé pour vivre comme un ermite. Et, depuis qu'il faisait partie de l'Akatsuki, ce côté de sa personnalité ne s'était pas améliorer. Nagato vivait dans son laboratoire, mangeait dans son laboratoire, faisait tout dans son laboratoire.

Enfin, qu'importe, ce n'était pas Pain qui se souciait de ce qu'il faisait. Tant qu'il remplissait ses devoirs, le bras droit de l'Akatsuki n'avait que faire de quel genre de personnage il était dans son quotidien.

« Vous devez noter un chiffre sur deux en lisant la série du bas vers le haut » expliqua le scientifique.

Pour toute réponse, Pain sorti un appareil photo numérique et prit un cliché de la série.

« Un chiffre sur deux en partant du bas vers le haut en sautant le premier chiffre du bas ou non ? »

« Exact, le premier chiffre du bas est à sauter. Vous commencez la série par le deuxième ou plutôt l'avant dernier dans ce cas et ainsi de suite » précisa-t-il.

« Très bien » répondit Pain avant de ranger son appareil.

Cette fois ce fut un flingue qu'il sortit de sa veste. Le regard de Nagato déchanta lorsqu'il pointa l'arme vers lui.

« Qu-qu'est-ce que vous faites ? » bégaya-t-il d'une voix vacillante.

« Ne m'en veux pas Nagato, mais c'est trop risqué de laisser le code en liberté » déclara Pain.

« Mais… mais… Si vous me tuez, vous perdrez tout ! » S'empressa-t-il d'assurer. « Je suis le seul à pouvoir continuer les recherches de ce qui se trouve dans le coffre. »

« Ne me prend pas pour un idiot, Nagato. Je sais très bien que la formule est terminée. Tu ne fais que la garder jalousement dans ce coffre mais c'est fini tout ça. Tu t'es fait prendre par la police, Nagato. Comprend-le, tu es devenu un fardeau pour nous. Adieu » lâcha-t-il avant d'appuyer sur la détente.

L'expression horrifiée du scientifique se figea avant qu'il ne tombe à la renverse. Pain sortit une boite d'allumettes. Il en alluma une qu'il laissa tomber sur le torse de Nagato. D'un regard indifférent, il observa la série de chiffres disparaitre sous les flammes. Lorsqu'il jugea que c'était assez, il poussa le cadavre de Nagato dans le fleuve et remonta l'escalier.

« Dépose-moi à l'hôtel » demanda-t-il à Kakashi en remontant à l'intérieur du véhicule.

Pour toute réponse, Croc Blanc lui adressa un sourire amusé à travers le rétroviseur.

Au bout d'une demi-heure, la voiture s'arrêta à nouveau devant les portes d'un hôtel cinq étoiles.

« Nous y sommes » annonça Kakashi en se garant.

Konan ne perdit pas une seconde pour quitter le véhicule. Respirer le même air que ce type lui était insupportable. Encore plus que Nagato, elle n'appréciait pas Croc Blanc.

« Demain, à 7 heures, nous quitterons le Japon » annonça Pain. « S'il y a quelqu'un à qui tu souhaites dire adieu, c'est ce soir. »

Et à son tour, il quitta la voiture sous le regard indescriptible de Croc Blanc.


Iruka dormait déjà quand Kakashi pénétra dans son appartement. Ça faisait bien longtemps qu'il s'était fait un double des clés de l'appartement de son ancien coéquipier mais, cela, ce dernier l'ignorait.

Il entra dans le salon à pas de loup, évitant les obstacles avec dextérité malgré l'obscurité ambiante. Après les nombreuses fois où il était venu ici, il aurait pu redessiner la pièce les yeux fermés.

Pourquoi était-il là ce soir ? Il ne savait pas trop. Il ne voulait pas lui parler. Il n'avait rien à lui dire. Mais, il ne pouvait tout simplement pas quitter le pays sans le voir une dernière fois.

Il ne savait pas quand il reviendrait mais surement était-ce la dernière fois qu'il le voyait. On pouvait dire qu'il venait faire ses adieux en souvenir du bon vieux temps. Surement.

Il remonta le couloir jusqu'à la porte de sa chambre qu'il fit coulisser dans le plus grand des silences.

Il savait qu'Iruka avait le sommeil lourd mais valait mieux rester prudent. Si par malheur, il se réveillait, Kakashi ne saurait pas quoi faire.

Il se glissa silencieusement dans l'entrebâillement de la porte et avança jusque devant son lit.

Il était là, dormant comme un enfant. Ses cheveux bruns s'éparpillant à leur aise sur l'oreiller bleu. La couverture remontée jusqu'à ses lèvres légèrement entrouvertes. Une respiration et il tourna sur le côté, présentant son profil à Croc blanc.

Kakashi suivit machinalement du regard la courbe de son nez jusqu'à se perdre sur ses lèvres avant de redescendre sur sa gorge. En bougeant, il avait fait descendre la couverture. Kakashi pouvait nettement distinguer la forme de sa pomme d'Adam.

Iruka avait toujours cette mauvaise habitude de dormir la fenêtre ouverte. A ce qui lui avait confié un jour, il ne pouvait pas dormir dans le noir complet. Il avait toujours besoin d'une petite lumière pour le veiller. Dans ce cas-là, la lune était une bonne affaire.

La fois où Iruka lui avait dit ça, Kakashi se souvenait avoir ricané moqueusement. Aujourd'hui, il était juste subjugué par les reflets de l'astre de la nuit sur la peau légèrement tanné de son ami.

Cet homme.

Cet homme était ce qu'il lui restait de plus précieux au monde malheureusement, il avait choisi sa voie et il ne pouvait plus retourner en arrière. Avait-il fait le bon choix ? Il n'était pas le genre d'homme à avoir des remords.

Il avait juste un regret. Un seul.

Devoir abandonner cette merveille derrière lui.


Naruto appuya sur la sonnette des Uchiha.

Deux jours s'étaient écoulés depuis cette affaire. Deux jours qu'il avait passé chez lui, s'en oser ne serait-ce qu'appeler Sasuke pour avoir de ses nouvelles. Deux jours à se morfondre, à se ronger les sangs, l'esprit complètement envahi par le nom d'une seule et unique personne.

Sasuke.

Au moins, il savait de son père, qu'il avait croisé une fois en ville, qu'il était encore vivant.

Mais, aujourd'hui, il avait enfin trouvé le courage de quitter les murs de son appartement pour affronter sa plus grande peur car, bien sûr, il n'y avait que Sasuke pour le mettre dans un état pareil.

Si les autres agents de l'AMBU le voyaient ainsi. Lui, le célèbre Kyubi. Devant cette grande porte, stressant tellement qu'il ne pouvait s'empêcher de tripoter l'ourlet de son gros pull orange, tel un gamin de huit ans. Il n'en menait vraiment pas large.

Quand la porte d'entrée s'ouvrit soudainement, il sursauta.

« Tiens, donc. Naruto, ça fait longtemps. Comment vas-tu jeune homme ? » L'accueillit Fugaku en se poussant pour le laisser entrer.

Naruto répondit d'une toute petite voix. Il se déchaussa les mains légèrement tremblantes.

« Sasuke est au salon avec Obito » l'informa le père de son ami.

« Obito ? » répéta Naruto.

« Son petit cousin. Il ne t'en a jamais parlé ? »

Un large sourire étira les lèvres de l'Uzumaki alors qu'il se souvenait de la petite scène avec Winnie l'ourson.

Etait-ce lui le fameux cousin dont Sasuke lui avait parlé ?

En pénétrant dans le salon, il constata qu'en effet, Winnie était confortablement installée dans le creux des jambes d'un petit garçon de tout juste 6 ans. Ce dernier regardait avec beaucoup d'intérêt le roi lion II, assis sur le canapé, à la droite de Sasuke.

Naruto déglutit difficilement.

« Salut » lança-t-il à l'adresse du plus âgé des Uchiha mais ce dernier l'ignora.

Apparemment, Sasuke avait bel et bien retrouvé la mémoire et il lui en voulait.

Super.

Il lâcha un petit soupir.

« Ecoute, je sais que tu m'en veux mais… »

Sasuke attrapa brusquement la télécommande et augmenta fortement le volume sonore :

« Trahison, disgrâce ! L'esprit du mal est marqué sur sa face ! »*

« D'accord… » Lâcha Naruto avant d'afficher un petit sourire amusé.

Sasuke était surement fâché mais s'il réagissait ainsi, c'était que tout n'était pas perdu.

Prenant son courage à deux mains, il avança jusqu'à se mettre pile devant lui.

Le regard noir que le brun lui adressa l'impressionna à peine.

« Je sais que tu m'en veux » reprit-il d'une voix plus confiante cette fois. « Mais faut qu'on parle. Je pari que t'as une tonne de questions à me poser. »

« Casses-toi.» grogna le brun en le poussant sur le côté.

« Alors ? On monte dans ta chambre ? » Insista Naruto.

Durant quelques secondes, Sasuke sembla peser le pour et le contre…mais cela dura qu'un instant. Naruto et lui savait à quel point il était curieux. C'était bien le seul défaut que Sasuke se trouvait, d'ailleurs. Si on pouvait appeler ça un défaut.

« Allons-y » décida-t-il finalement en se levant. « Et ne croit pas que je t'ai pardonné.»

« Hm, hm. Bien sûr » acquiesça Naruto dont le sourire s'était clairement élargit.

Il suivit Sasuke jusqu'à sa chambre. D'ailleurs, c'était la deuxième fois en moins d'une semaine qu'il pénétrait à l'intérieur de l'antre de l'Uchiha. Enfin, la troisième, si on comptait celle où il s'était introduit clandestinement. Quoiqu'il en soit, c'était plutôt bon signe, non ?

Ils s'installèrent face à face sur le lit. Sasuke ne perdit pas une seconde de plus.

« Qui es-tu réellement ? » demanda-t-il directement en plantant son regard dans le sien.

« Naruto Uzumaki, 20 ans, étudiant à la Fac de Ta no Kuni et, accessoirement, ton meilleur ami » répliqua le blond avec un large sourire taquin.

« Tu crois sérieusement que tu es en droit de te foutre de ma gueule ? Arrête de jouer avec moi, Uzumaki, ma patience à des limites. »

« Je voulais juste détendre l'atmosphère » se défendit-il en jetant un regard penaud sur les carreaux de la couverture de Sasuke.

« Répond à ma question. »

Il soupira et releva les yeux.

« Je ne t'ai pas mentit. Je suis vraiment étudiant sauf qu'en parallèle je suis un agent de l'AMBU. Mon nom de code est Kyubi » lui confit-il.

Sasuke fronça les sourcils.

Ils y venaient.

« C'est quoi exactement l'AMBU ? »

« L'unité d'élite des forces de l'ordre. Nous n'avons rien avoir avec la police, cependant. Même si nous œuvrons pour le même but, soit la protection du pays et du gouvernement. Nos méthodes sont beaucoup plus draconiennes que celle des simples forces de l'ordre. D'ailleurs, certains nous appellent les assassins de la justice. Bref, quoiqu'il en soit, nous agissons toujours dans l'ombre car, aux yeux de la population, nous ne devons pas exister » expliqua-t-il.

Sasuke l'écouta religieusement. L'expression de son visage avait à peine changé mais l'étonnement se lisait clairement dans ses pupilles.

« Ok » finit-il par dire en acquiesçant d'un hochement de tête. « T'es une sorte d'agent secret comme on en voit dans les films ? »

Malgré le ton sérieux de son ami, la comparaison fit sourire Naruto.

« Oui, en quelque sorte » confirma-t-il. « D'autres questions ? »

« C'est quoi l'Akatsuki ? »

« Une organisation criminelle. »

« Quel est son rapport avec les hommes qui ont envoyé la lettre de menace à mon père ? » demanda Sasuke qui avait finalement apprit toute la vérité de la bouche de son paternel.

« Nagato, le chef de la Pein corporation est un complice de Pain, le bras droit de l'Akatsuki. »

« Ok. » fit à nouveau Sasuke en baissant les yeux, l'air pensif.

Il les releva aussitôt, le visage extrêmement sérieux cette fois, pour demander :

« Pourquoi m'a tu kidnappé ? »

La question tant attendue.

« J'ai infiltré l'Akatsuki sous le nom de Blackjack. Mon but était d'affaiblir l'organisation de l'intérieur mais pour se faire, il fallait que je sois, dans un premier temps, crédible aux yeux des membres de l'Akatsuki. C'est pour ça que je t'ai kidnappé. C'était un ordre de Pain et à ce stade de mon enquête je me devais d'obéir si je ne voulais pas perdre ma couverture. Mais, ce n'est pas la seule raison » ajouta-t-il.

« Quoi d'autre ? » demanda le brun alors qu'il revivait son enlèvement.

« Si j'avais refusé de m'en charger, quelqu'un d'autre l'aurait fait à ma place et je ne voulais pas te mettre en danger. »

« Parce que tu ne m'aurais pas remis à Pain pour rester crédible ? » demanda cyniquement Sasuke.

Naruto fronça les sourcils.

« Bien sûr que non ! » Démentit-il sèchement. « Jamais je ne t'aurais sacrifié pour une mission ! Pour qui tu me prends ? »

« Et pourquoi pas ? Après tout tu n'as eu aucun scrupule à me mentir pendant... toujours en fait ! Au point où nous en sommes, je ne serais même pas surpris d'apprendre que tu n'as jamais été sincère avec moi » Rétorqua-t-il sur un ton amer.

« Mais qu'est-ce que tu me baves ? J'ai toujours été sincère avec toi ! Oui, je ne pouvais pas tout dire sur moi mais c'est mon droit, non ? Tu ne me dis pas tout toi, que je sache ! »

« Non mais tu déconnes, j'espère ? Je te rappelle que je me suis retrouvé entre les mains d'une organisation criminelle par TA faute ! Est-ce que tu sais ce que j'ai ressenti à l'instant où j'ai cru que tu étais l'un des leurs ? Et quand ces types ont braqué leurs armes sur moi ? Tu sais ce que ça fait de se faire kidnappé ? Tu ne t'imagines pas dans quel état j'étais, Uzumaki ! Et tout ça à cause de ton « petit jardin secret » ! Alors, quoi ? Tu voudrais que je te dise « oui tu as raison, Naruto, tout le monde a le droit à ses petits secrets » ? Non mais déconne pas ! Tout ce que je vois, c'est que tu t'es bien foutu de ma gueule ! »

Le silence retomba lourdement sur la pièce. Sasuke détourna les yeux en reprenant son souffle. Il se leva sans un regard pour Naruto et alla coller son front contre la fenêtre.

« Sasuke…Je suis désolé. Pardonne-moi, s'te plait » s'excusa le blond en levant les yeux sur lui.

Aucune réponse ne lui parvint.

« Sasuke… » L'implora-t-il presque en se levant à son tour.

« Reste où tu es » lui ordonna le brun en entendant le lit bouger.

Naruto obéit à contre cœur.

« Sas… »

« Pourquoi as-tu cessé de m'envoyer des lettres il y a cinq ans ? » Le coupa-t-il d'une voix pensive, néanmoins, plus calme.

« Mes parents sont morts, il y a cinq ans. Après, les choses se sont compliqués. J'ai eu mes premiers missions en t'en que membre de l'AMBU et d'autres enquêtes en parallèle. Je n'avais plus vraiment de temps à moi. »

« Je vois » conclu simplement Sasuke.

Il se retourna pour lui faire face. Toute colère avait disparu de son visage mais il restait quelque chose d'étrange dans son regard.

Il avança jusqu'à se rasseoir sur le lit.

« Tu m'en veux toujours ? » osa demander Naruto.

« Il va me falloir un peu de temps. »

« Ok » accepta le blond, un brin soulagé.

« Mais je te préviens, Uzumaki, au prochain mensonge tu pourras me dire adieu. Si t'as encore une bombe à me livrer, fais-le maintenant. »

Un petit sourire amusé étira les lèvres de Naruto.

« Pas pour le moment. Je suis à court là » répondit-il sur un ton taquin.

Sasuke lui rendit son sourire et Naruto ne résista plus. Sans crier garde, il lui sauta dessus, entourant sa taille de ses bras.

« Putain, tu fous quoi Uzumaki ? » en tentant vainement de le faire lâcher prise.

« Je veux un câlin » ronronna le blond en le faisant tomber à la renverse.

Sasuke sentit la chaleur l'envahir.

« Putain, Naruto, casses-toi ! » lui ordonna-t-il en se débattant.

Mais rien à faire, le blond était comme une moule coller à son rocher. Impossible de le faire décrocher et encore moins de le faire basculer. C'était quoi qu'il lui faisait là ? Une prise de catch ?

« Naruto, dégage ou je hurle » l'avertit-il.

Ok, ce n'était pas très digne mais il n'avait rien trouvé de mieux pour le menacer. Il se souvenait qu'à l'époque Naruto s'était toujours fait tout petit face à son père. Rien d'étonnant à cela, Fugaku Uchiha était imposant et terrifiant quand il avait quelqu'un dans le collimateur.

Naruto se redressa. Se mettant à quatre pattes au-dessus de lui, il entrelaça leurs jambes de façon à ce que l'Uchiha ne puisse pas les bouger et plaqua fermement ses poignets au-dessus de sa tête. Un large rictus taquin étira ses lèvres. Exactement le genre de sourire qu'un prédateur adresserai à sa proie avant de la dévoré. D'expérience, Sasuke sut que ça n'annonçait rien de bon. Et il avait vu juste.

« Oh ! Tu veux hurler ? » susurra le blond d'une voix mielleuse. « Si tu veux, je peux t'y aider… »


Assit sur le canapé du salon, son Winnie entre les bras, Obito échangea un regard étonné avec son oncle lorsqu'il reconnut sans mal la voix de son grand cousin hurler :

« ARRETE CA ! NARUUUUTOOOOO ! »


THE END

... pour le moment xD.

* petite référence au Roi Lion qui m'a inspiré cette scène. Ne cherchez pas le pourquoi du comment, moi même je ne sais comment j'en suis arrivée à penser au Roi Lion au beau milieu de mon chapitre xD.

Autre chose... j'ai adoré écrire la scène où Kakashi s'infiltre chez Iruka, ça me donne envie de faire un KakaIru par la suite *-*.

Bon, bah sur ce, je suis heureuse de vous avoir fait partager cette première fic. Merci à toutes celles qui m'ont suivit & pour vos reviews ^^

Bonne soirée ;).