Voici ma première fanfiction sur les Big Four et sur Harry Potter en même temps. HP et les BF sont super importants dans ma vie (j'en rajouterai pas un peu, là ? XD) et j'ai décidé de faire un Crossover de tout ça.

Alors, il y a How To Train Your Dragon (VF : Dragons), Tangled (VF : Raiponce), Brave (VF : Rebelle), Rise of the Guardians (VF : Les Cinq Légendes) et Harry Potter (VF : bah, c'est la même chose). Tout cela appartient soit à DreamWorks, soit à Disney, soit à Pixar (qui est une partie de Disney, oui je sais), soit à J. K. Rowling.

Ceci n'est que le début pour essayer de vous mettre l'eau à la bouche. Ce n'est que la présentation de l'histoire, du cadre spatio-temporel et des personnages. Faudra m'envoyer des reviews à gogo si vous voulez la suite ! ^^


Prologue

Jack Frost vivait modestement dans une assez grande maison, bien réfugiée au coeur de la forêt et proche d'un lac qu'il adorait. Ses parents étaient maussades la plupart du temps, surtout lorsqu'il s'amusait à leur lancer son oreiller le matin dans la figure pour manifester son mécontentement de se réveiller si tôt, mais sinon, ils étaient plutôt rieurs lorsqu'il s'agissait d'apprendre des cours dont il avait horreur et d'emmener Emma, sa petite soeur de quatre ans, acheter de jolies robes chez Madame Guipure. Jack avait horreur des robes. Une fois, lorsqu'il était petit, il avait en avait chipé une à sa mère, l'avait essayée, puis était tombé en voulant esquisser un pas en avant. Résultats : deux bleus et la perspective de ne plus jamais recommencer.

Ce matin-là, Jack s'était levé de bonne heure, une fois n'était pas coutume, et sa bonne humeur habituelle l'avait aussitôt rejoint. En sifflotant gaiement, son sourire légèrement narquois toujours collé sur le visage, il s'était rapidement habillé, avait plus ou moins tenté de chausser sa chaussure droite au pied gauche avant de se rendre compte que c'était la mauvaise, avait décoiffé un peu plus ses cheveux blancs et était sorti.

Oui, la chose la plus étonnante chez Jack Frost était ses cheveux blancs mi-longs qu'il adorait décoiffer sans cesse. Pourquoi blancs, dites-vous ? Simplement parce que, quand il était petit, Jack s'était jeté un sort sur lui-même grâce à la baguette de son père. Le sort lui avait décoloré la chevelure, épargnant les sourcils qui étaient restés bruns, mais transformant également ses yeux bruns en yeux bleus glace. Et Jack avait très bien compris que c'était ces particularités-là qui valaient son charme.

Toujours en sifflotant, il joua un peu avec les cordons de son sweat-shirt bleu en pensant que, si son père le voyait habillé comme un Moldu, il le tuerait immédiatement. Puis il haussa les épaules. Après tout, c'était sa vie, il faisait ce qu'il voulait. Un peu de fun ne faisait pas de mal !

Il marcha donc sur le chemin de la forêt bien éclairée par le soleil d'été, s'éloignant toujours plus du grillage sinistre qui encerclait leur maison. Il se frotta les mains, puis murmura de cette voix grave si étrange qui lui appartenait pourtant malgré ses onze ans :

- Allons donc embêter les petits Moldus d'à côté !

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Mérida DunBroch vivait dans une belle demeure au milieu d'une grande ville en Écosse. Son père était très riche, sa mère, étant sa femme, l'était également, et ses trois garnements de petits frères lui pourrissaient la vie même si Mérida savait très bien qu'ils s'adoraient, au fond. Surtout lorsqu'il s'agissait de voler des petits pains à leur baby-sitter, une grosse femme à la poitrine proéminente et qui s'effrayait pour un rien. Une parfaite victime, en soit. L'autre jour, par exemple, les trois garnements avaient comploté un sacré bon plan sous l'oeil amusé de Mérida, qui connaissait par coeur ses frères. Ils avaient décidé de voler le plus bon des desserts jamais conçu : la tarte au miel. Quel régal ! C'était sans compter la nourrice qui s'était enfuie en hurlant qu'on voulait l'assassiner, s'était réfugiée dans l'énorme cuisine et barricadée à double tour. Mais les enfants avaient plus d'un tour dans leur sac. Ils avaient attendu la pauvre femme dans la cuisine, perchés sur des étagères où reposaient des dizaines d'ustensiles. La baby-sitter les avait vus et s'était empressée de cacher son trésor entre ses gros seins avec un cri de terreur, tachant par la même occasion son tee-shirt rose à coeurs fushias. Sans réfléchir, le plus petit des trois avait sauté, la main tendue, la bouche remplie de salive. L'autre frère s'était caché les yeux, tendue que son jumeau regardait avec application, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte.

Mérida avait bien ri en voyant la tête de la nourrice. C'était coutumier, chez elle. Comme de se lever à dix heures, se faire traîner par sa mère qui tente impitoyablement de dresser son impossible chevelure de feu, puis être obligée d'écouter son massif père raconter son exploit en escrime d'il y a déjà six ans, et ce, tous les matins.

Mais ce jour-là, on était dimanche. Et dimanche était un grand jour. On pouvait se lever à l'heure qu'on voulait, se rendre au cours d'équitation et de tir à l'arc, profiter de la présence de ses frères qui échappaient sans cesse à leur mère, qui voulait leur faire faire leurs devoirs, pour qu'ils lui volent son déjeuner : une grosse pomme verte.

Mérida se leva alors, joyeuse, passa devant son miroir comme s'il n'existait pas, écartant LA mèche rebelle rousse qui lui tombait toujours devant le nez, la faisant éternuer, puis descendit quatre à quatre les marches de l'escalier et remercia ses frères du cadeau (la pomme, évidemment), évita sa mère qui voulait lui épiler les sourcils, contourna également son père qui, lui, voulait lui raconter une énième fois comment il avait tué un ours fictif, et sortit dehors, savourant l'air pur qui lui emplissait les narines. Dieu, que c'était bon !

Mérida tira sur son col de son gilet bleu sombre qui l'étranglait légèrement et descendit à pas bondissants dans la rue, se frayant un chemin à coups de coudes à travers la forêt dense d'un attroupement de personnes pour cause d'un marché sur la grande place. Le vent arriva alors, rabattant ses cheveux bouclés en arrière, et elle sourit. Elle s'écria alors, avec cet accent écossais à couper au couteau qui lui allait fort bien :

- Tir à l'arc, me voilà !

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Harold Horrendous Haddock, surnommé triple H, vivait dans une famille assez aisée, dans une grande ville sur une île. L'île n'était pas très éloignée des côtes, mais le temps là-bas était si mauvais que les habitants ne savaient sûrement pas que la terre se tenait juste à côté. Pour tout dire, il grêlait six mois, puis il neigeait. Temps de chien. Pour compenser ce manque, les gens mangeaient. C'était pour cela qu'un grand nombre de personnes dépassaient le poids habituel, mais Harold, lui, était le maigrelet de service. Il picorait comme un oiseau-mouche mais était têtu comme une mule. Physiquement, il n'était pas très intéressant, avec ses cheveux bruns mi-longs tout à fait normaux, ses yeux verts et ses taches de rousseur sur le nez. Tout cela était commun dans la région. Mais Harold n'avait pas envie d'être commun. Il voulait être fort, respecté et craint. Malheureusement, l'exercice n'était pas tout à fait son truc et il détestait les vêtements de sport. Il préférait largement les bonnes vieilles doudounes, les jeans un peu déchirés et les baskets trouées.

Il n'avait pas beaucoup d'amis. Pour ainsi dire, aucun. Tout le monde l'évitait, il ne faisait que attirer des ennuis à tout ce qu'il touchait. Comme une malédiction. C'était pourri.

Ce matin, Hiccup se leva tôt, il avait envie d'admirer la mer en espérant qu'il ne pleuve pas trop. Il s'habilla silencieusement en écoutant les ronflements sonores de son père qui dormait dans une pièce voisine, puis sortit à pas de loups de leur maison en croisant les doigts pour qu'il ne rencontre personne sur la route. Son voeu fut exaucé, et il arriva en courant sur le port où s'entassaient tous les bateaux de l'île, plus ou moins vieux. Il repéra rapidement celui de son père, le plus grand, car son père était un homme qui aimait les grandes et belles choses. Et pour cause : sa baguette magique était très longue et ciselée pour ressembler vagument à une hache. Enfin, très vaguement, parce que Harold aurait juré que la baguette ressemblait plutôt à un légume marroneux ayant l'air tout à fait débile. Mais mieux valait ne pas le dire à son père, il risquerait de s'énerver. On ne traitait pas les objets magiques, mais on avait le droit de jurer contre les dragons, par contre.

Harold gonfla ses poumons et respira l'air marin. Il s'étouffa automatiquement à cause du sel et toussa violemment en tentant d'expulser ce qu'il avait avalé de travers. Une fois s'être mouché, ça allait beaucoup mieux. Il reçut alors une vague mouillée qui se rebellait contre onnesavaitqui dans la figure et rouspéta de sa voix d'adolescent prématuré :

- Bienvenue à Berk, la ville sous-marine éloignée de toute civilisation sociable ! Même la nature est contre vous dans ce coin perdu, c'est pour dire !

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Raiponce vivait pratiquement seule dans sa petite maison de campagne. Sa mère, une sorcière talentueuse, ne venait pas souvent au bercail, elle préférait passer la nuit avec d'autres hommes plutôt que de s'ennuyer avec sa fille. Raiponce ne pouvait pas lui en vouloir. C'était vrai qu'on s'ennuyait à en mourir à la campagne, elle avait déjà fait le tour de tous ses livres, avait peint tous les murs de la maison de fresques colorées de tout genres, avait appris à jouer de la batterie, du violoncelle, de, la guitare, du saxophone, de la flûte traversière ou encore du hautbois. Elle adorait la musique. Mais ce qu'elle faisait la plupart du temps, c'était nettoyer sa longue chevelure dorée.

C'était ce qu'il y avait le plus étonnant chez cette jeune fille de onze ans : ses cheveux. Il n'y avait pas longtemps qu'elle les avait mesurés, elle estimait donc leur longueur à environ quinze mètres cinquante sept. Il fallait les brosser, les laver, les faire briller, les shampooigner, les rebrosser, enfin, les tresser, rajouter quelques fleurs, puis s'occuper de son maquillage. S'épiler les sourcils, les jambes, se mettre du fond de teint malgré l'abscence totale de boutons d'acné sur sa peau rose, surligner ses yeux verts clairs d'un trait noir, se mettre du rose par-dessus, étaler du gloss rouge sur ses lèvres puis se contempler dans le miroir en adoptant une posture de princesse. Elle changeait souvent de vêtements, passant de la robe rose à froufrous à la tunique immaculée avec un short bleu marine. Elle savait très bien qu'elle était jolie. Et elle en profitait, même si aucun garçon ne venait s'aventurer dans ce coin perdu. Si seulement elle avait pu tomber amoureuse, se faire embrasser... Elle y pensait la nuit. Elle se créeait une histoire d'amour fictive dans sa tête. Le prince charmant était brun, joyeux, intrépide et joueur, robuste, aussi, pour la protéger des malfrats et des mangemorts.

Ce matin-là, elle se leva de forte bonne humeur et commenca à se préparer. On ne savait jamais, peut-être que sa mère revenait ou, mieux, peut-être que son prince arrivait. Elle chantonna une chanson qu'elle avait inventée elle-même tout en brossant sa chevelure. Une fois sa corvée terminée, elle prépara huit gros gâteaux à la dragée surprise de Bertie Crochue, et se précipita dans le jardin pour s'extasier devant les gnomes de jardins qu'elle avait réussi à apprivoiser l'an dernier. Elle joua un peu avec eux, les soulevant dans les airs et en les lancant plus loin, et elle tournoya enfin, pieds nus dans l'herbe, sous le soleil levant de cette belle matinée. Elle s'écria alors, de sa petite voix fluette :

- Cette journée sera la plus belle de toute ma vie !

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Tous ne pensaient qu'à une chose en sortant de chez eux. Cette journée allait être la plus mémorable de toutes.

Si seulement ils savaient...


Tout avis est le bienvenu ! Il faut également que je sache ce que vous en pensez pour les couples. J'ai quelques préférences (surtout du Mericcup) mais je voudrais entendre votre opinion. J'ai également besoin de votre aide pour un truc hyper important : est-ce que j'inclue Harry et son entourage dans le récit ? Dans ce cas, cela changerait quelques trucs, rien de bien méchant, mais je me pose la question et je n'ai pas d'idée pour le moment.

Je poste très irrégulièrement, il faut le savoir. Et comme j'ai également du travail dans la vie réelle, je dirai que je posterai au moins deux fois par mois, du moins, j'essayerai.

Merci de m'avoir lue !