Disclaimer : Malgré tous mes vœux et mes espoirs, Sherlock BBC et son univers ne m'appartient toujours pas. Ainsi que ses acteurs. *sanglots*

Note de l'auteure : THIS IS THE ENDD ! Voici la fin ! Merci à vous mes chers lecteurs adorés :3 Je vous demanderai une dernière fois votre avis sur ceci : est-ce qu'une suite vous intéresserais ? Je veux dire, pleins de petits OS où ils sont en couple, sur différents trucs, à Baker Street, sur une scène de crime, à la caisse automatique... Si ça vous intéresse, je vais probablement le faire... Même si ça vous intéresse pas, d'ailleurs ! XD Bref, Bonne lecture !


John ! Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que j'ai fait ? S'il te plait, reviens ! -SH

C'est rien, Sherlock, juste les nerfs. Excuse moi, j'ai mal réagi. -JW

John ! S'il te plait, pourquoi as-tu réagi comme ça ? Je t'en prie, dis-moi. Je ne voulais pas réagir comme ça ! J'ai juste été ... Pétrifié. Mais je t'assure, je ne voulais pas te repousser. -SH

Comment ça ... ? Je ne t'ai pas... Dégouté ? -JW

Évidemment que non, John ! Allez, reviens, je t'en prie. -SH

Non ! Je me sens bête d'avoir réagi comme ça, maintenant. -JW

Voyons ! Évidemment que tu n'es pas bête. -SH

Je suis sûr que tu dois me trouver bête, ou même ridicule, mais que tu ne veux pas que je parte et que tu ai à ranger l'appartement tout seul ! -JW

Bien sûr que non ! Ridicule ? John je te trouve tout sauf ridicule, pourquoi ridicule ? Parce que tu voulais m'enlacer ? Dans ce cas je me trouverais moi aussi ridicule. Bête ? Même argument. -SH

Tu... ? Tu veux .. M'enlacer, toi aussi ? TOI ? Qui déteste les contacts avec les gens ?! -JW

Les gens, oui. Tu n'es pas les gens, John. Tu es toujours avec moi, prêt à me supporter, tu ne fuis pas les contacts avec moi, tu adores mes déductions ( ne le nie pas, je le vois très bien ! ), tu es toujours là pour moi quand j'en ai besoin, même si tu ne t'en rends pas compte. -SH

Je... Ne sais pas quoi dire Sherlock. -JW

Ne répond pas. Juste merci. D'être la seule personne qui sois là pour moi. -SH

Je pourrais te dire pareil Sherlock. Tu étais là pour moi quand je suis revenu du rendez-vous avec Harry. Et tu es là pour moi, alors que je me suis juste conduit comme un idiot ! Je suppose qu'on peut dire qu'on est là l'un pour l'autre... Comme un couple. -JW

Effectivement... Comme un couple... John ? Que ressent-tu pour moi ? -SH

De l'amitié, évidemment! Qu'est-ce que tu croyais ? Tu crois que ... ? -JW

Non. Juste de la curiosité. Et de l'espoir. Dans un sens. -SH

De... L'espoir...? Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire ... ? -JW

Rien, John ! Je disais juste ça comme ça. Je.. te laisses dans ta chambre, donc. -SH


Sherlock laissa échapper un rire nerveux et triste. Surtout triste. Il savait que John ne pouvait pas ressentir ce que lui ressentait pour lui. C'était tellement évident. Il s'était laissé embrouillé par ses propres sentiments, et maintenant, il était déçu, triste. Il senti les larmes lui monter aux yeux. Ses chances avec John étaient définitivement mortes. Il n'y avait aucun espoir que les sentiments de John ne changent. Ils resteraient ce qu'ils étaient et avait toujours été. Il pourrait faire avec. Il n'allait pas avoir le choix de toute façon. Et John déménagera le jour où il trouvera quelqu'un qu'il aime. Sans plus se soucier de lui.

Cette fois, il ne pu retenir les larmes. Il en laissa choir une. Puis deux. Puis trois. Jusqu'à se qu'il sanglote et doive s'efforcer de ne pas faire de bruit qui pourraient ameuter John. Il alla dans sa chambre. Il s'assit douloureusement sur son lit, releva ses genoux, et les enlaça de ses bras. L'idée de perdre John lui était insupportable. Mais pire que ça, celle que John ne l'aimerait jamais autrement que comme un ami lui brisait le cœur. Il n'avait plus aucun espoir. Il décida de se laisser aller, là, juste cette nuit. Et après, il ferait comme si de rien n'était. Il sécherait ses larmes, ferait face à John, et fera comme si de rien n'était. Qu'il était vraiment un sociopathe. Et il éliminerai chaque sentiments qu'il peut. Mais pas John. Il ne pouvait pas l'effacer, il n'y arrivait pas.


John sentit qu'il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Il était évident que Sherlock voulait dire ce qu'il avait compris ! Sherlock ne dit jamais rien 'comme ça', il y pense toujours dans tous les sens avant de le dire. Il réfléchit très fortement sur ce qu'il dit, et tout ce qu'il dit est calculé minutieusement. Sherlock avait donc des sentiments à son égard. Des sentiments profonds. Et il venait juste de lui répondre qu'il n'était qu'un ami ! Quel idiot il faisait ! Il s'empêcha de se taper la tête contre le mur, et soupira juste.

Il entendit un léger rire venir du salon. Un rire qui lui paraissait surtout triste. Le genre de rire que l'on laisse échapper lorsque tout espoir est perdu. Il secoua la tête. Pourquoi avait-il dit ça ?! Sherlock avait fait un pas en avant. Pour une fois. Et lui l'avait fait reculer de trois en arrière. Il devait réparer ça. Il avait ses chances avec lui. Peut-être que Sherlock avait des sentiments aussi profond que ceux qu'il ressentait. Peut-être qu'il l'aimait en retour.


De l'amour. -JW

Quoi ?! -SH

J'ai menti. Tu m'a demandé ce que je ressentais envers toi. -JW

Menti ?! De l'amour ?! -SH

Je... Croyais que tu ne ressentirai pas de choses semblables. Mais à la façon dont tu as réagis, tu ressens au moins de l'amitié pour moi. Oui, de l'amour, j'ai du mal à supporter ton absence, je pense sans arrêt à toi, toi, ce que tu peux faire, où tu es, mon cœur s'accélère en ta présence, j'ai des 'papillons' dans le ventre, je pourrais passer des heures à t'écouter, à te regarder. -JW


Sherlock ne trouvait absolument rien à répondre à ça. Il se senti sourire bêtement. Il sécha ses larmes. Son John l'aimait en retour.


Tu me fais un thé ? -SH


John sourit tendrement à la réception du message. Peut-être que Sherlock ne ressentait pas de l'amour pour lui. Mais il acceptait ce que lui ressentait. Il descendit joyeusement, pour trouver le sofa vide. Il mit la bouilloire en route et attendit qu'elle bout. Sherlock sortit de sa chambre entre-temps. Il ne se tourna pas vers lui, se laissant juste aller à sourire.

Il sursauta quand il sentit Sherlock l'enlacer. Puis il se laissa aller en arrière, et posa ses bras sur ceux qui l'enlaçait. Sherlock l'aimait, finalement ! Il n'avait pas besoin de le dire, le geste en disait autant. Il ferma les yeux quelques secondes. Puis se retourna dans l'étreinte et l'enlaça franchement, cette fois-ci. Il ne lui laissa pas le choix, il l'attira à lui et plongea sa tête contre sa poitrine. Il le serra fort. Il avait trouvé son Sherlock ! Ils s'aimaient. Rien de plus à dire ! Il n'avait pas besoin de lui dire, il le savait, et c'était tout ce qui comptait. Sherlock faisait des petits cercles apaisant dans son dos. Il soupira de bonheur. Il s'éloigna doucement, sans le brusquer. Et vit les yeux de Sherlock briller, comme les siens devaient le faire. Il laissa échapper un petit rire. Et le fit se pencher pour l'embrasser doucement. Juste effleurer ses lèvres des siennes. Juste concrétiser ce qu'ils s'étaient dit, sans vraiment le dire clairement. Il prit ses mains, entrelaça ses doigts avec les siens et reposa ses lèvres tendrement sur les siennes. Tout juste un effleurement.


La bouilloire bouillait depuis déjà quelques minutes. Et continua encore quelques temps. Jusqu'à ce qu'ils se séparent et que John leur prépara enfin un thé pour tout les deux.