Il est Mangemort. Elle est Auror. Et ils sont chacun plongés dans cette guerre jusqu'au cou. Jusqu'à ce que l'Amour s'en mêle...

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Le gros Mangemort, le visage violacé et congestionné par l'excès de vin, pour ne citer que le plus doux alcool avalé dans la soirée, se leva, chancelant, l'œil vitreux et le nez écarlate, se raccrochant à l'immense table de chêne, et leva sa coupe en face de lui, consultant les bulles de Champagne comme une ressource indiscutable et inépuisable à son discours :

-Levons nos verres, rugit-il, au Seigneur des Ténèbres ! Aux Mangemorts ! À Drago Malefoy, le héros du jour ! À la chute prochaine de l'Ordre ! À la mort du Balafré, de sa Sang-de-Bourbe, de son rouquin traître à son sang, et compagnie ! Au règne de notre Maître ! Aux Sang-purs ! À la...

-Je crois qu'on a saisi l'idée, O'Honnest, lança une voix narquoise dans la foule abrutie par l'alcool et en fête.

Les autres Mangemorts rugirent de rire, se tapant le poing contre la table ou se tenant le ventre. Près de quatre-vingts hommes, et une vingtaine de femmes, célébraient un événement particulier dont l'instigateur tenait la place d'honneur en bout de table.

-Avec un coup comme celui-là, ils vont pas s'en remettre, ces idiots !

-Ah, faut pas se frotter au fils Malefoy !

-Le Potter, il a sans doute cru qu'on disputait un match de Quidditch dont l'enjeu, c'est la Coupe de Poudlard !

-Sa cicatrice le dérange, à mon avis !

Drago Malefoy, à la tête de cette assemblée, caressait de ses doigts longs et fins le rebord de sa coupe, balayant la foule d'un regard polaire sans se départir de son sourire en coin léger. Enfin, la reconnaissance. C'est bon. Ça a le goût délirant de la victoire et des jours de puissance. En une soirée, l'héritier Malefoy était passé de l'état de jeune Mangemort dont le père sombre dans la déchéance et qui, lui-même, n'est pas dans les grâces du Maître, à celui de héros de son clan et favori presque proclamé de Lord Voldemort. Des frissons incontrôlés lui dévastèrent la colonne vertébrale et cet état était jouissif. Drago allait tout faire pour conserver les honneurs de son Maître. À sa droite, Lucius Malefoy rayonnait, comme si les prouesses de son rejeton rattrapaient ses erreurs propres et voulant s'attirer le beau rôle de père et de conseiller dans cette histoire. Foutaises. Drago sentit sa mâchoire se crisper en voyant Lucius bomber le torse fièrement.

-Drago, chéri...

Les deux mots à peine soufflés venaient de sa gauche. La prestigieuse Narcissa Malefoy, sa mère, le regardait d'un air vaguement inquiet. Il tourna lentement la tête pour regarder la seule personne au monde qui pouvait se vanter d'avoir l'amour de Drago Malefoy. Il croisa les yeux métalliques aux teintes bleutées de l'élégante Lady Malefoy. Les mêmes que les siens.

-Tu vas bien ?

Il hocha la tête doucement en tournant à nouveau son regard acier sur les Mangemorts en plein délire et prit une gorgée délicate de Champagne.

-Oui, maman. Je vais bien.

Elle secoua doucement la tête, faisant se mouvoir ses longs cheveux blond argenté, avec une petite moue qui en disait long à son enfant. Elle le connaissait si bien. Elle n'ajouta rien et se contenta de regarder son époux avec désapprobation. Oui, elle connaissait bien Drago, son enfant, son fils unique, son bébé.

Et Drago se remit à caresser son verre avec lenteur, se remémorant les événements de la soirée. Il avait été ordonné à partir en mission, aux côtés de Bellatrix Lestrange et son mari Rodolphus, ainsi que le frère de ce dernier, Rabastan. Il y avait aussi Macnair et Dolohov. À six, ils étaient parvenus en territoire Potter, au Sud de Londres, et avaient lancé une attaque surprise sur les Aurors et soldats qui patrouillaient sur les limites Nord du territoire ennemi. Les Aurors, seulement une dizaine, avaient vite été rejoints par une autre unité de dix hommes. À six contre vingt, ils s'étaient battus vaillamment, et les Aurors étaient tombés un à un alors que les simples soldats étaient déjà à terre. Le but de la manœuvre était d'éclater les limites entre les deux territoires, mais soudain, alors que les derniers fidèles de Harry Potter sur place tombaient sous la rage des Mangemorts, une embuscade leur avait été tendue. Trente hommes, tout neufs, alors qu'eux combattaient déjà depuis longtemps. Alors, Drago, effrayé de l'épuisement de ses collègues et craignant la punition de son Maître, avait pris les devants. Bella, Macnair, Dolohov et lui-même continuaient à se battre, et Drago envoya les deux frères chacun à un lieu différent : Rodolphus au QG des forces du Mal et Rabastan à leurs patrouilles de nuit. Le temps passa. Personne n'arrivait. Pourtant, Drago continua à se battre, seul, car ses camarades tombaient un à un...il préférait se savoir entre les mains de l'ennemi Potter plutôt que de devoir subir la fureur du Seigneur en rentrant seul. Ou mieux. Il préférait être mort.

Enfin, les renforts arrivèrent. Vingt hommes de plus qui se jetèrent dans la mêlée avec joie. Ils ne firent pas un seul prisonnier. Tous les ennemis tombèrent. Alors, laissant là les trois cadavres de Mangemorts et les cinquante corps ennemis, ils revinrent au QG, laissant la seconde équipe pénétrer par la frontière éclatée pour entrer en territoire Potter et y infliger le maximum de dégâts.

Sa mère le prit alors dans ses bras et il enfouit son nez droit et fin dans le cou tiède de Narcissa. Son père semblait perdu. Bellatrix boudait. Et les autres le félicitèrent avant de demander timidement au Maître la permission d'organiser cette fête, après, évidemment, que le Seigneur leur eut fait comprendre qu'il pensait le plus grand bien de la combativité de son serviteur et de sa présence d'esprit. Il était alors parti en sifflant, tel un reptile, des paroles en Fourchelang à Nagini, son précieux serpent, passant devant Bellatrix sans lui accorder le moindre regard.

Ce souvenir fit sortir Malefoy fils de ses pensées. Gardant le visage lisse et impénétrable, comme toujours, Drago se tourna imperceptiblement vers sa mère, qui sentit néanmoins ce léger changement et releva la tête de son assiette de vichyssoise avant de le regarder, arquant à peine un sourcil parfaitement dessiné.

-Où est Bellatrix, maman ?

Narcissa posa sa cuillère avec une lenteur et une froideur que Drago savait calculées. Lui aussi connaissait très bien sa mère...elle se redressa et eut un léger reniflement dédaigneux. Il sourit.

-Bellatrix...n'a pas souhaité venir. Et je pense, sincèrement, Drago, reprit-elle à voix plus basse, que tu devrais éviter ta tante pendant un petit moment...le temps que ça se tasse...

Le sourire goguenard de Drago s'agrandit.

-Qu'est-ce qui la dérange le plus, maman ? Le fait qu'elle soit déchue de son petit rang de favorite du Maître ? Ou le fait qu'elle est parvenue à cet exploit à cause de son incompétence ?

Narcissa lui jeta un regard qu'un chacun aurait qualifié d'impassible, mais son fils vit la petite étincelle de terreur au fond de ses prunelles grises.

-Ne t'amuse pas à cela Drago, siffla-t-elle à voix très basse cette fois. Tu m'entends ? Tu sait ce qu'elle est capable de faire.

-Tu sais ce que je suis capable de faire, moi aussi, maman.

-Bella est incapable de se contrôler. Fais attention.

-Drago lui lança un regard rassurant, même si son sourire s'agrandit encore. Il parcourut la tablée des yeux et perçut Pansy Parkinson, en milieu de table, coincée entre un grand type à l'air sournois et une femme maigre et sèche. Elle était jolie Pansy, avec ses cheveux d'un brun foncé parfaitement coiffés et son sourire cruel, et ses grands yeux noirs. Elle était jolie et avait le diable au corps, ce qui en faisait une amante occasionnelle époustouflante. D'autant qu'elle était douée en la matière de torturer et elle faisait une bonne camarade de mission. Ne lui manquait finalement que l'intelligence. Elle ne serait jamais une grande Mangemort et vivrait constamment sous l'aile des autres, docile et soumise, ne retrouvant flamme qu'au lit ou en bataille. Ce qui, finalement, était pareil. Elle était loyale et éprise à la folie de Drago. Il l'aimait bien. Mais il ne conclurait pas de mariage avec elle elle aimait trop aller voir ailleurs. De toute manière, vingt ans, c'est jeune pour se marier. Elle sembla sentir son regard, le regard qui hypnotisait toutes ces dames : pénétrant, lascif, dur et ne laissant pas voir ce qu'il pensait ou ressentait, et qui semblait vous déshabiller à chaque instant. Elle leva les yeux et accrocha les siens. Il y vit luire une lueur de désir. Il étira ses lèvres en un sourire mauvais et lubrique à la fois. Pansy saurait le féliciter à sa manière, ce soir. Il laisserait les traces de sa toute-puissance nouvelle sur son corps sensuel. Elle soutint son sourire et se lécha consciencieusement les siennes. Provocatrice. Enflammée. Passionnée.

La fête se termina à pas d'heure et, effectivement, il entraîna Pansy dans la chambre, se laissant dévorer par ses suppliques muettes.

Les paupières fermées s'ouvrirent résolument sur deux orbes métalliques glaciales. Le visage fin, parfait, de Drago Malefoy était seulement éclairé par l'aube grise et froide de novembre dont les rares lueurs pénétraient dans son immense chambre. Il se passa une main dans ses cheveux blond argenté dont quelques mèches lui caressaient les sourcils. Seul son torse incroyablement musclé, dessiné comme une statue grecque, dépassait de sous un mince drap de satin vert. Drago aimait le froid. Il détestait la chaleur. Entendant une respiration endormie à sa gauche, il tourna un peu la tête pour contempler le dos nu de Pansy, sensuel et ferme. Et aussi marbré de bleus et de morsures. Le seul fait de voir ces traces dont il était l'auteur lui donna l'envie de la prendre à nouveau, là, de suite. Il aimait constater ses dégâts. Il aimait la puissance évidente et irréfutable. Son sourire méchant s'agrandit. Merlin ! Si son dos se présentait comme cela, il n'imagina pas le reste. Il l'avait malmenée, et elle avait aimé ça. Il se roula hors du lit, revigoré par cette vision exquise et alla prendre une douche. Quand il revint, sa maîtresse dormait encore. Peu importe. Les autres filles, il les aurait secouées violemment avant de leur balancer un « casse-toi, salope » bien placé. Mais Pansy était sa favorite, son amie et sa collègue, donc un minimum de respect était de mise. Il s'habilla et descendit à travers le Manoir Malefoy.

Ayant bu distraitement un café servi par un elfe de maison tremblant, il s'assit face à la cheminée ronflante du grand salon et saisit la Gazette du jour, posée là par le même elfe. Évidemment, les événements de la veille faisaient la une. Il put voir, dans la liste nécrologique des identifiés parmi leurs victimes, quelques noms connus. « Rémus Lupin, notre ami et... », « Susan et Vivian Bones, deux sœurs au cœur d'or... », « Charlie Weasley, Membre de l'Ordre du Phénix, bien-aimé... », « Dennis Crivey, trop jeune et aimé... », « Zacharias Smith, frère, fils et ami... », la liste était longue. Ce n'était pas une tuerie mais un génocide. Drago ricana légèrement et se laissa aller contre le dossier confortable du siège gris-vert, mais quelqu'un l'en empêcha : un jeune Mangemort, du nom de Grey Garlan, venait le chercher.

-Le Seigneur des Ténèbres souhaite vous voir, dit-il en s'inclinant avec respect. Et hum...Madame Lestrange a ordonné que si elle vous voyait, elle vous tuait.

Drago ricana et se leva. Ce fut le sourire narquois aux lèvres qu'il pénétra dans la salle à manger immense et propre de la veille, pour rencontrer Lord Voldemort.

Il en ressortit une demi-heure plus tard, perplexe et curieux. Sa prochaine mission avait un nom bien connu. Hermione Granger.

-Vite ! Essence de dictame ! Et potion de sommeil sans rêves !

-Line, passe-moi donc les bandages imbibés de pâte à Bulborus !

-Ici ! Il me faut quelqu'un pour aider à le maintenir !

-De l'eau ! De l'eau ! Et aussi de la décoction anti-paresse !

-Vite ! Ellen, donnez-moi la potion anesthésiante !

-Joshua, par ici. Celui-ci est pour la morgue. Numéro 2575. c'était un soldat, dix-neuf ans, Brad Gothers de son vivant.

-Attachez celle-ci au lit, elle bouge partout, je n'arrive pas à...

-Joshua ! Une autre pour la morgue, numéro 1247, Auror, vingt-quatre ans, Karen Duvertgalant.

-Joshua ! Morgue ! Identité inconnue.

-Line, donne-moi de la pommade de Petridolore, et des bandelettes neuves...

-Joshua ! Morgue !

-On a besoin de nouveaux lits !

-Joshua !

Une jeune femme, une de celles qui couraient partout, de lit à lit, de blessé à mourant et de mourant à mort, s'arrêta quelques infimes secondes, le temps de s'essuyer un front en sueur. Elle haleta en regardant, pétrifiée, une jeune fille emmenée au bloc d'urgences, une enfant de douze ou treize ans...rejetant ses longues boucles brunes, Hermione Granger se jeta de nouveau dans la mêlée, essayant de gagner quelques vies...elle se posta à côté de l'enfant, remarquant avec dégoût et stupeur le trou béant qui lui servait de ventre. Le brancardier qui l'avait ramené lui donna une fiche de soins rédigée à la va-vite, tout en déblatérant :

-On ne sait pas d'où elle vient...une civile...

Hermione se contenta de hocher la tête en regardant le petit visage pâle encadré de mèches noires et soupira en préparant à nouveau ses soins d'urgence. Ginny Weasley, cheffe Médicomage de l'Ordre du Phénix, passa en galopant près d'elles pour aller guérir un jeune Auror dont les hurlements de douleur mettaient en émoi tout le bloc. Et Hermione entendit. Elle entendit le sortilège que son amie jeta au jeune Auror. Par charité. Pour abréger ses souffrances inutiles. Par humanité. Enfin, en théorie. De toutes façons, le jeune homme était condamné alors... ?

-Avada Kedavra.

La lumière verte éclata au bout de la baguette magique de Ginny, frappa le pauvre souffreteux. Hermione sentit la bile lui monter aux lèvres et réprimant sa nausée, se concentra sur la fillette de nouveau. Elle s'en sortirait. Ce serait long et douloureux, mais elle s'en sortirait. Elle la plongea dans un coma artificiel léger et se précipita vers un nouveau patient.

Épuisée, Hermione s'effondra dans une chaise en paille bancale de la salle de réunion. Elle avait vu, en huit heures, trop de morts. Elle était Auror bon sang, pas Médicomage ! Mais, en cas d'attaques gravissimes comme celle-ci, on recrutait tout ce qui pouvait aider. En l'occurrence, Ginny lui avait enseigné les soins de base et d'urgence, ainsi qu'aux autres membres de l'Ordre. Même sur le champ de bataille, cela pouvait servir. La jeune femme frotta ses cernes noires et posa un regard fatigué sur le thé froid devant elle. La salle de réunion du 12, Square Grimmaurd paraissait morte, malgré le nombre de personnes qui s'y tenaient. Toutes les personnes qui se trouvaient à la tête de l'Ordre en fait. Harry Potter grimaça en regardant le dossier devant lui, totalement vidé. Un rapport de la nuit. Ron Weasley se frotta les yeux et, las, se renfonça dans son siège. Les jumeaux et leurs parents, ainsi que le reste de la famille Weasley, marmonnaient à voix basse, sauf Molly effondrée en larmes sur la table. Finalement, avec un regard triste, Arthur la prit dans ses bras et, avec un regard entendu au chef de l'Ordre, l'éloigna. Harry acquiesça. Kingsley Shacklebolt, Minerva McGonagall et Severus Rogue soupirèrent en se regardant. Tonks, évidemment, manquait à l'appel. Elle pleurait près du corps de son époux défunt et Fleur était partie s'occuper de Teddy. Finalement, Harry se leva.

-Bilan désastre, éructa-t-il. Cinquante hommes n'ont pas été foutus de m'arrêter une poignée de Mangemorts. Ça me tue. Il y a trois morts de leur côté, et le seul digne de notre attention, c'était cet idiot de Kalvin, le cousin de Macnair...ce qui n'est pas grand chose en soi. Ils ont réussi à ramener tous leurs blessés. Ensuite, ils ont pénétré les frontières et ont causé beaucoup de mal aux civils...

Hermione frissonna en se souvenant de l'enfant au trou béant. Ce n'était pas un accident. On lui avait envoyé un maléfice plein pot. À une enfant. Juste pour le plaisir de faire du mal.

-Aucun bâtiment d'importance de tombé...mais Voldemort a commis une sacrée avancée physique et psychologique.

-Qui menait ce massacre ? coupa le professeur McGonagall.

-Au début semble-t-il, le couple Lestrange, notamment Bellatrix. Néanmoins, elle s'est rapidement trouvée en difficulté, et Malefoy l'a aisément supplantée.

Le trio échangea un regard. Les doigts de Ron rôdaient près de sa baguette.

-Et c'est d'ailleurs essentiellement à cause de Malefoy ce qui est arrivé. C'est lui qui a réussi à prévenir les renforts de son côté, lui qui a tué le plus d'Aurors et qui a permis aux Mangemorts d'accéder à notre territoire...

-Franchement, s'époumona Fred, je ne vois pas comment Dumbledore a pu regarder ce sale type dans les yeux en disant « tu n'es pas un tueur Drago ».

-Oui, parfois je me demandais quelle plante rendait Dumbledore aussi serein, il devait en fumer beaucoup...je penche pour le tilleul.

-Verveine plutôt, mon cher George.

-Bref, ce type est cinglé, déclara George.

Ginny leur jeta un regard noir en serrant les mâchoires.

-Malefoy a réussi sa mission au-delà du raisonnable, j'imagine que Voldemort a du être très content de lui, marmonna Bill. Qu'en pensez-vous, Severus ?

-Sans nul doute, lâcha Rogue d'une voix glaciale. Oui, il a dû récompenser Drago. Lui confier des tâches plus...importantes, dont nous ne pouvons que deviner la nature...et lui octroyer une place bien enviée de petit favori...

-Cela n'a pas dû plaire à Bellatrix dans ce cas, remarqua Kingsley. Si elle a raté sa mission...Voldemort n'a pas le pardon facile...si le jeune Malefoy l'a remplacé dans la faveur de leur immonde Maître...

-En tout cas, déclara fermement Harry, je pense que nous pouvons faire de Malefoy fils une priorité absolue. Il a notre âge, il a forcément des faiblesses, et si on élimine le favori, c'est le bordel chez eux...

-Je suis d'accord, approuva Ron.

Hermione fit apparaître d'un coup de baguette un délicat ruban rouge et le tendit à son frère de cœur. Harry s'en saisit et en orna le dossier Malefoy. Désormais un dossier de priorité absolue...

Soudain, une sorte de hurlement aiguë leur déchira les tympans. Chacun blêmit. Pas encore, pas maintenant...les morts de la veille n'étaient même pas enterrés et eux n'avaient pas dormi, ni mangé depuis des heures...néanmoins, chacun fut sur pied dans l'instant, baguette brandie et se ruèrent comme un seul homme vers la porte pour transplaner dehors.

Alors? ce premier chapitre? j'attends vos reviews avec impatience. Je vais publier régulièrement, donc à très bientôt!