Dernier chapitre et nous avons dépassé les 150 reviews ! *verse une larme* Je le poste un jour en avance car demain je ne suis pas disponible, comme expliqué au chapitre précédent. Je suis un peu triste que ce soit fini. Je vous retrouve à la note de fin :)

Petit warning, encore une fois pour le Kurtbastian. Rien dans le genre chapitre 8 et 12, mais warning quand même. Concernant la première scène, Kurt est en italique et Sebastian en normal.

Réponses aux reviews anonymes :

CKC : Merci beaucoup :) Crée pour écrire du slashs, wouaaah. C'est un compliment, ça :P Devrais-je commencer à écrire du PWP... ? :P Merci pour la review :)

Guest : Merci ! J'espère que tu aimeras celui-là :)

Chanson du chapitre : A Ma Fille - Charles Aznavourd


Chapitre 14
A Ma Fille

« Toi tu ne verras rien des choses de mon cœur
Tes yeux seront crevés de joie et de bonheur
Et j'aurai un rictus que tu ne connais pas
Qui semble être un sourire ému mais ne l'est pas »


(Vendredi 3 Avril, 10:22)
Il va falloir que je te parle à la maison.

(10:24)
Quel genre de parler ? Si ça inclut ta voix montant dans les aigus et criant mon nom, alors je suis tout à fait partant.

(10:24)
Sebastian.
(10:25)
Tu ne trouves pas qu'on en a assez fait comme ça ?

(10:27)
Non. Je n'en ai rien à cirer de ta culpabilité, c'est toi qui as commencé et c'est toi qui as continué.

(10:28)
Arrête. Je me sens assez mal comme ça vis-à-vis de Blaine.

(10:29)
Je n'en ai rien à foutre de lui aussi.

(10:30)
Je sais que tu n'en as rien à foutre de lui.
(10:32)
Mais ne me fait pas me sentir plus coupable que je ne le suis déjà. Je ne lui ai pas dit. Et je ne lui dirais jamais. Cette fois-ci, il ne me le pardonnerait pas.

(10:34)
Tu sais que, techniquement, si tu es séparé, tu peux aller baiser avec qui tu veux sans que ton ex ne te fasse de reproches ?
(10:35)
Tu te sens mal parce que tu as honte d'avouer à quel point tu as aimé ça, Kurt.

(10:38)
Je n'en ai pas honte. Je me sens mal parce que je lui mens depuis presque deux mois et que je lui mentirai tant que je le pourrais. Et tu as intérêt à ne rien dire, Seb.

(10:40)
Pourquoi est-ce que tu restes avec lui ?

(10:46)
Parce que je l'aime.

(10:47)
Il t'en a fallu du temps pour répondre.
(10:49)
Si tu l'aimes autant que tu le prétends, alors pourquoi est-ce que tu m'as sauté dessus le soir où tu l'as largué et pourquoi est-ce que tu as continué à coucher avec moi pendant toute la période où vous êtes restés séparés ? Et pourquoi est-ce que tu ne lui as pas tout avoué ?
(10:50)
Et ne me sors pas une excuse bidon du style « j'étais en colère ». Ça ne marche pas avec moi.

(10:51)
Tu sais très bien pourquoi j'ai fait ça.

(10:52)
Oui, mais j'aime que tu me le rappelles, bébé ;)

(10:54)
Tu es ignoble, Bastian.

(10:56)
Rien que le fait que tu m'appelles Bastian me fait savoir que tu penses en réalité « je veux te clouer contre le matelas et te baiser jusqu'à ce que tu ne te souviennes même pas de ton prénom ».

(10:57)
N'importe quoi.

(10:57)
Mwah *cœur*

(10:58)
Tu es ridicule, Bastian.

(10:59)
J'assume l'effet Kurt Hummel sur moi.
(11:01)
Alors, rappelle-moi pourquoi tu as fait ça ;) ? Je te promets que je ne dirais rien à Blaine chéri. De toute façon, il peut réserver son lit à la morgue si je revois sa tête.

(11:02)
Parce que, comme le dit ce cher Oscar Wilde, « le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder ».

(11:03)
Magnifique précepte. Tu devrais la prendre comme devise. Elle te va plutôt bien, considérant ta facilité à succomber à tes désirs.

(11:04)
Je ne sais pas si je déteste ou si je te hais.

(11:05)
Tu m'adores, ne dit pas le contraire ;)
(11:10)
J'attends avec impatience le jour où tu le largueras pour de bon.

(11:11)
Tu es méchant, Sebastian.

(11:12)
Pas plus que toi. Au moins, je suis franc et je ne mens pas aux gens. Pas comme certains.

(11:13)
Qu'est-ce que tu essaies de me faire dire, avec ça ?

(11:13)
Rien.
(11:14)
Ce n'est pas moi qui vais me plaindre de ton incapacité à résister à ma queue.

(11:15)
Parlons plutôt de ton incapacité à résister à mon cul.

(11:16)
Tu joues faible, là.

(11:17)
Je ne joue pas, Sebastian.

(11:18)
Si tu le dis.
(11:25)
Alors, si ce n'est pas pour me faire entendre tes performances vocales au pieu (ce qui est franchement regrettable), de quoi veux-tu me parler à la maison ?

(11:28)
J'ai pris une décision qui ne va pas forcément te plaire.

(11:29)
Pitié, ne me dis pas que tu vas le demander en mariage.

(11:30)
Bien sûr que non, idiot. Je te dirai ça à la maison, je ne veux pas t'en parler par texto.

(11:31)
Tu me fais peur, Kurt.

(11:32)
Tu n'as pas à avoir peur.

(11:33)
Si tu le dis.
(11:38)
A quelle heure tu rentres ce soir ?

(11:38)
17h.

(11:39)
C'est taaaaard :(

(11:39)
Désolé.

(11:40)
Tu me manques.

(11:41)
Tu m'as vu ce matin au petit-déjeuner, Sebastian.

(11:42)
Tu me manques quand même. Tu me manques tout le temps, en fait.

(11:43)
Tu me manques aussi.

(11:44)
Alors arrête d'aller chez lui et reste avec moi pour toujours.

(11:45)
En d'autres termes, rompt avec Blaine.

(11:45)
Exactement ;)

(11:46)
Tu sais que j'adore te faire plaisir, mais il y a des limites.

(11:48)
Oh oui. Moi aussi, j'adore quand tu me fais plaisir. J'adore quand tu t'assois à califourchon sur mes jambes et que tu te baises avec ma queue, et je n'ai qu'à regarder ton joli petit cul me chevaucher. J'adore quand tu me prends, aussi.

(11:49)
Tu es incroyable, Sebastian.

(11:50)
Grâce à toi, j'ai découvert les joies de se faire enculer. Je te revaudrai toujours ça, Kurt. Enfin, il n'y a que toi qui a ce droit-là. *cœur*

(11:51)
Rappelle-moi pourquoi tu es mon meilleur ami, déjà ?

(11:52)
Parce que je suis absolument génial et absolument baisable.

(11:53)
On ne baise pas avec son meilleur ami, normalement.

(11:54)
Nous ne sommes pas *que* meilleurs amis, Kurtie ;)
(11:55)
Tiens, vu qu'on est lancé dans le sujet, je te baiserais bien contre le mur quand tu rentreras.

(11:56)
Hors de question.

(11:57)
Bon alors, tu auras le droit de *me* baiser contre le mur.

(11:57)
Non plus.

(11:58)
Je suis vexé, là.
(12:01)
C'est quand la dernière fois que tu as couché avec lui ?

(12:02)
De quoi je me mêle ?

(12:03)
Il y a longtemps. Ok, merci pour la réponse, Kurtie ;)

(12:04)
Je n'ai jamais dit ça.

(12:05)
Non, mais tu l'as pensé très fort.

(12:18)
J'en ai envie, tu sais.

(12:19)
De quoi ?

(12:20)
Coucher avec toi.

(12:21)
Mais ?

(12:22)
Pourquoi devrait-il y avoir un mais ?

(12:23)
Parce que, au cas où tu l'aurais oublié, il y a un mec de trop entre nous.

(12:24)
Je croyais que « ce qu'il ne sait pas ne peut pas lui faire de tort » ? C'est pas ta phrase préférée, ça ?

(12:24)
Oh mon Dieu.
(12:25)
S'il-te-plaît, dis-moi que tu es sérieux, Kurt.

(12:26)
J'ai dit que j'en avais envie, pas que je le ferai.
(12:27)
Ne prend pas tes rêves pour la réalité.

(12:28)
Mes rêves se sont concrétisés un peu trop de fois pour n'être que des rêves, Kurt ;)
(12:29)
Même s'ils ne se concrétisent plus assez à mon goût, en ce moment :(

(12:30)
Pauvre chou.

(12:30)
Oui, pauvre de moi.
(12:31)
C'est pour ça que j'ai besoin d'un énorme câlin ce soir. Sans vêtements, de préférence.

(12:32)
Si tu es sage.

(12:33)
Je te ferai un risotto pour le dîner.

(12:34)
Tu es incapable de faire un risotto, Sebastian. Restes-en aux spaghettis bolognaise.

(12:35)
D'accord, maman.

(12:35)
Idiot.
(12:36)
Bon, je dois te laisser. Je te vois ce soir. Et on *parle*, ce soir.

(12:37)
D'accord, d'accord. A ce soir, mon Kurt. Je t'aime.

(12:37)
*cœur*


Blaine savait qu'il se répétait éternellement, mais Kurt était magnifique. Son merveilleux petit-ami dégageait une telle aura de confiance en soi et de magnificence qu'il semblait briller, assis sur cette botte de foin, un genou replié contre son corps et l'autre jambe pendant distraitement dans le vide. Posant pour un célèbre styliste dont Blaine avait oublié le nom, le flash de la caméra qui le mitraillait renforçait les étincelles qui semblaient émaner de son corps, alors qu'il fixait l'objectif d'un regard qui faisait frissonner Blaine de la pointe de ses cheveux jusqu'à ses orteils. Dieu, si son amant n'était pas la personne la plus sexy qu'il n'est jamais eu l'honneur de poser les yeux sur, qu'il se fasse arracher les yeux sur le champ. Kurt ne le touchait pas, il ne le regardait même pas, mais rien que le voir, si professionnel et offrant ce regard à la caméra, faisait tordre son estomac de plaisir.

Accompagner son petit-ami à sa séance photo était une très mauvaise idée, finalement.

La tenue qu'il arborait était incroyablement sexy par ses détails, et cela contrastait avec beauté avec l'environnement rural dans lequel il posait, assis dans cette étable, sur une botte de foin. Des cadenas au lieu de boutons sur cette chemise, un bracelet fait de diverses petites clés, un skinny jean déchiré à plusieurs endroits où des fermetures éclaires fines remplaçaient les coutures, dévoilant une quantité plus qu'appréciable de peau, et une bombe stylisée et légère en guise de chapeau pour rappeler le côté campagne de la séance photo. Et Blaine ne savait pas si le pire dans tout cela était le trait fin d'eyeliner que sa maquilleuse lui avait appliqué sur l'œil, ou le fait que ses mains étaient attachées dans son dos par des menottes, la chaîne suffisamment longue pour ne pas entraver ses mouvements. Blaine se léchait bien trop souvent les lèvres pour que son incroyable envie de faire de son petit-ami son quatre-heures ne se remarque pas. Il était sûr que Kurt manigançait quelque chose, en l'emmenant ici pour le regarder enfiler différentes tenues et se faire prendre en photo dans une étable le jour de son anniversaire.

Blaine Anderson avait vingt-sept ans aujourd'hui, et son petit-ami s'amusait à le frustrer. Ce cadeau ne lui plaisait pas du tout.


Blaine caressa du bout des doigts le ventre nu de son petit-ami, lui arrachant quelques frissons, tandis qu'il regardait sa poitrine se lever et s'abaisser rapidement au rythme de sa respiration encore pantelante. Il se blottit contre son torse, cherchant la chaleur de son corps encore couvert d'une fine pellicule de sueur après ce que Kurt avait appelé le « sexe d'anniversaire ». Blaine soupira d'exaltation, déposant des baisers paresseux sur le torse de son petit-ami. Kurt prit sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts ensemble.

– Maintenant qu'il est minuit passé et que ce n'est donc plus ton anniversaire, je peux te dire ce que j'ai voulu te dire toute la journée, déclara Kurt.

Blaine se redressa sur son coude, l'observant avec yeux curieux, l'incitant à continuer sa parole.

– Je veux que tu rencontres mon père.

Blaine se figea, et il sentit toutes les couleurs disparaître de son visage pour le transformer en un pâle fantôme de son existence. Kurt tenait à le faire assassiner, c'est ça ?

– Ne fais pas cette tête, chéri, rit-il. Je suis certain que mon père t'adorerait.

– Kurt, ton père a menacé de descendre Sebastian à coup de fusil de chasse, lui rappela Blaine d'une voix peu assurée.

– Parce que Sebastian a fait son intéressant et s'est montré un peu trop vulgaire devant mon père, mais c'est Sebastian, alors ce n'est pas tellement étonnant. Si tu te comportes en parfait gentleman comme tu le fais tous les jours avec moi, alors tu n'as pas à craindre le fusil de chasse de mon père.

Blaine grimaça, toujours peu rassuré.

– Allez, s'il-te-plaît, le supplia Kurt. Carole et lui ont tellement insisté pour que je rentre à Lima le mois prochain, et ils veulent absolument te voir.

Kurt commença à lui offrir son meilleur regard de chaton, et Blaine sut dès qu'il vit sa moue adorable qu'il ne pourrait pas lui refuser ça.

– D'accord, céda-t-il avec un soupir. Mais dans ce cas, tu rencontres mes parents aussi.

– Ok ! dit Kurt d'un ton joyeux. D'après ce que tu m'as dit, j'ai hâte de rencontrer ta mère. Elle a l'air adorable.

– Elle l'est, sourit Blaine. Ce sera sûrement plus simple de les voir, car ils ont récemment déménagé à Washington à cause du travail de mon père. On en profitera pour aller voir Quinn, si tu veux, ajouta-t-il, sachant à quel point son petit-ami s'était bien entendu avec la blonde au mariage (« Elle fume la même marque que moi, Blaine, c'est un signe du destin ! »).

La mâchoire de Kurt se décrocha, si fort que c'en fut presque comique.

– Tes parents habitent à Washington et tu ne m'as jamais présenté à eux ? Tu exagères, Blaine, marmonna-t-il.

– Hé, c'est quand même à quatre heures de route d'ici ! se défendit Blaine. Et il faut trouver une date qui nous convienne à tous, ce qui n'est pas le plus aisé.

– Très bien, alors je vais te faxer mon agenda pour les mois prochains et tu t'arrangeras pour trouver la date parfaite, décida Kurt, roulant sur le côté pour sortir du lit et attrapa son paquet de cigarette sur la table de chevet.

Interloqué, Blaine le suivit du regard, le regardant s'adosser à la fenêtre et allumer sa cigarette. Kurt lui adressa un sourire faussement innocent, et Blaine se laissa retomber sur le matelas dans un grognement sourd.

– Je savais bien que tu manigançais quelque chose, sale manipulateur, grommela-t-il dans son oreiller.

– Tu adores ça, avoue-le, lança Kurt depuis la fenêtre.

Pour toute réponse, Blaine grogna une nouvelle fois dans son oreiller, et Kurt éclata de rire.


– Kurt, je commence à croire que j'aurai vraiment dû acheter ce gilet pare-balles, glapit Blaine, s'accrochant de toutes ses forces à sa valise comme si elle allait lui apporter du soutien.

– Blaine, je commence à croire que tu deviens ridicule.

L'avocat fit face à son petit-ami, les sourcils abaissés dans une expression de chien battu, ne trouvant pas son imitation drôle du tout.

Le moins que l'on puisse dire, c'était que Blaine était terrorisé. Dans quelques secondes, lorsque la porte s'ouvrirait sur le paternel de son petit-ami, ses chances de mourir à coup de fusil de chasse deviendraient brutalement plus probables, et Kurt ne semblait pas du tout comprendre à quel point Burt Hummel, silhouette sombre dans l'esprit de Blaine, était terrifiant pour le brun.

La porte d'entrée s'ouvrit, finalement, sur un homme âgé d'une cinquantaine d'année, son crâne chauve caché sous une casquette de baseball, et habillé d'une chemise à carreaux et d'un gilet marron sans manche. Blaine déglutit imperceptiblement, tendant déjà une main tremblante vers l'homme qui le terrifiait.

– Papa ! s'écria Kurt en se jetant à son cou, coupant Blaine dans son élan de courage.

– Salut, fiston, répondit Burt Hummel en serrant son fils fort dans ses bras, un grand sourire sur le visage. Mon Dieu, quand est-ce que tu vas t'arrêter de grandir ?

Kurt étouffa un rire et embrassa bruyamment son père sur les deux joues, avant de s'écarter de lui et de se tourner vers Blaine, qui était resté figé comme une statue de sel, attendant que l'orage s'abatte sur lui.

– Papa, je te présente Blaine Anderson, mon petit-ami, dit joyeusement Kurt, passant une main dans le dos de Blaine qui retrouva brusquement ses capacités motrices et cognitives.

– Ah, ton fameux petit-ami…

– Ce… C'est un plaisir de vous rencontrer, Monsieur Hummel, bafouilla Blaine en serrant la main de l'homme.

– Burt. Appelle-moi Burt, gamin.

Blaine hocha la tête, médusé. C'était surprenant que le père de Kurt l'appelle « gamin », alors que Blaine allait sur sa trentaine, doucement mais sûrement, et presque tout autant qu'il lui permette de l'appeler par son prénom dès leur première rencontre. Blaine essaya de ne pas détourner le regard de Burt, pour ne pas montrer qu'il était intimidé, mais les yeux de la figure paternelle le fixaient comme si Blaine allait voler la chose la plus précieuse qui lui appartenait. Et l'avocat ne pouvait que comprendre. Lui, simple inconnu aux yeux de cet homme, se présentait en compagnie de son fils en clamant leur relation devant lui, éloignant un peu plus chaque jour Kurt de son père en construisant un futur à ses côtés.

Burt s'écarta de la porte pour les laisser entrer, et Kurt prit la main de Blaine dans la sienne pour le conduire dans la maison familiale. De nombreuses photos décoraient les murs et les meubles de la maison, donnant de la vie aux lieux, et Blaine ne put s'empêcher de fixer pendant plusieurs secondes une photo d'un Kurt plus jeune, sûrement âgé de seize-dix-sept ans, en compagnie d'un immense jeune homme portant une veste Letterman. Les deux garçons souriaient à la caméra, clairement heureux ensemble.

– Finn et Rachel sont à la maison, Kurt, prévint Burt d'une voix faible.

Le châtain soupira, visiblement gêné de leur présence, et tira Blaine dans le salon, abandonnant leurs valises dans l'entrée. Sur l'un des fauteuils, une femme aux cheveux châtain lisait tranquillement un livre, et Blaine assuma qu'elle était Carole, la belle-mère de Kurt, et sur le canapé, l'immense garçon de la photo tenait serré dans ses bras une petite jeune femme aux longs cheveux châtains. Carole leva les yeux de son livre lorsqu'elle entendit Kurt entrer dans la pièce, et poussa une exclamation de joie en quittant le fauteuil pour prendre le châtain dans ses bras.

– Kurt, mon chéri, c'est tellement bon de te revoir ! dit-elle en embrassant son beau-fils sur la joue.

– C'est bon de te revoir aussi, Carole, dit Kurt en tapotant son dos, puis il s'écarta. Salut, Finn, Rachel, ajouta-t-il à l'attention des deux jeunes gens avec un certain malaise.

– Salut, Kurt, répondit le jeune homme.

Kurt présenta rapidement Blaine à Carole, à Finn et à Rachel, et l'avocat ne manqua pas le regard surpris que posa le couple sur lui, comme s'ils ne s'attendaient pas à ce que Kurt ait un petit-ami, ou qu'il soit beaucoup plus vieux que lui. Ce fut Rachel qui prit la parole en première, essayant visiblement de faire un effort pour se montrer amicale avec Kurt.

– Eh bien, Blaine, Finn et moi sommes ravis de faire ta connaissance. Je dois t'avouer que nous sommes tous les deux surpris que Kurt se soit enfin décidé à s'engager dans une relation durable avec quelqu'un, car il semblait tellement obnubilé par son travail de mannequin et son meilleur ami qu'il nous paraissait improbable que Kurt puisse avoir à nouveau quelqu'un dans sa vie, mais si vous êtes heureux ensemble, c'est très bien.

Blaine mit un petit moment à découper par parties la phrase incroyablement longue que venait de sortir Rachel, se demandait si elle parlait toujours ainsi.

– C'est… gentil, Rachel, souffla Kurt, visiblement très mal à l'aise.

– Oh, mais de rien, Kurt. Finn est très heureux pour vous, aussi, n'est-ce pas, Finn ?

– Oh, euh… Oui. C'est cool, mec, bafouilla l'immense jeune homme.

Blaine fit passer son regard entre les trois jeunes gens, se sentant presque étouffé par l'atmosphère de malaise qui s'épaississait dans le salon, sous le regard inquiet de Carole. Heureusement, Burt entra dans le salon, sauvant la situation.

– Alors, Blaine, dit-il en posant une main ferme sur l'épaule de l'avocat qui sursauta. Est-ce que tu aimes le football ?

– Le foot… Euh, oui, oui, j'aime beaucoup le football, balbutia Blaine, pris au dépourvu.

Du coin de l'œil, il vit Kurt lever les yeux au ciel, un sourire amusé sur le visage.

– Parfait. Et si nous allions avoir une conversation sur ton joueur préféré ? reprit Burt, et Blaine comprit de suite que ce joueur n'avait pas un très grand rapport avec le football américain.

Docilement, il suivit le père de Kurt à l'extérieur de la maison, refermant la porte derrière lui.

– Bien, dit Burt en frappant ses mains l'une contre l'autre. Maintenant que nous sommes seuls, j'aimerais te dire deux mots à propos de mon fils, et m'assurer d'une chose.

Timidement, Blaine hocha la tête, attendant que l'homme poursuive.

– Je ne sais pas si Kurt te l'a dit, mais sa dernière relation remonte à longtemps, et l'a laissé dans un état assez triste.

– Je sais, Mons… Burt, se corrigea Blaine. Kurt m'a fait part de son histoire avec Alec, et je peux vous assurer que jamais je ne pourrais faire une chose pareille à votre fils. Je ne veux que son bonheur, et son bonheur est ma priorité et passe avant le mien. Je sais que notre relation est encore très neuve, mais j'aime profondément votre fils, de tout mon cœur. Tellement que, parfois, j'ai envie d'enfermer mes sentiments dans une boîte pour les retenir de déborder, mais ils restent toujours là, forts et puissants.

Pendant un instant, Blaine crut voir les yeux de l'homme briller de larmes, mais ils se firent tout de suite plus secs, alors Blaine supposa avoir vu une sorte de mirage dû au soleil éclatant du mois de Mai.

– Je ne peux pas vous promettre que j'aimerai Kurt jusqu'à la fin de mes jours, car personne ne peut prévoir l'avenir et comment notre histoire et nos sentiments évolueront mais, pour l'instant, je peux vous promettre que mon plus grand intérêt est de le chérir et de mettre un peu de bonheur dans sa vie grâce à ma simple présence.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Burt, qui posa une main amicale sur son épaule.

– Eh bien, Blaine, je crois que je n'ai rien d'autre à te demander, tu as dit tout ce que je désirais entendre, dit-il. Je crois que je t'aime bien, ajouta-t-il au bout d'un moment. Tu as l'air bien mieux élevé que ce Smythe…

Et, pour la première fois depuis que l'avion avait atterri à Columbus, Blaine s'autorisa un sourire, ainsi qu'un petit rire nerveux à la mention de Sebastian.

– Oui, ce garçon est un sacré cas…, souffla-t-il.

Burt rit avec lui, puis passa une main dans le dos de Blaine comme s'ils s'étaient toujours connus.

– Allez, retournons au salon. Je suis surpris de ne pas déjà entendre des cris entre Kurt, Finn et Rachel.


Kurt était allongé sur son lit, sa tête reposée sur les genoux de Blaine, et les deux hommes regardait Victor/Victoria, partageant une couverture bien chaude malgré les températures clémentes de la saison, quand quelqu'un toqua à la porte, et Finn et Rachel entrèrent timidement dans la chambre. Kurt leva les yeux vers eux d'un air ennuyé et soupira.

– Qu'est-ce que vous voulez ? grommela-t-il.

Finn et Rachel se regardèrent un instant avant de se tourner vers eux.

– Vu que tu as entraîné Blaine dans ta chambre dès que vous êtes arrivés, on voudrait faire connaissance avec lui, si on ne vous dérange pas, dit doucement Finn en se passant nerveusement la main dans ses cheveux.

– On est en train de regarder un film, crétin, bien sûr que vous…, commença méchamment Kurt.

– Non, vous ne nous dérangez pas, coupa Blaine en attrapant la télécommande et il mit le film en pause sous les protestations indignées de Kurt.

– Merci, mec, dit Finn en lui adressant un sourire.

– Si t'es venu pour me faire des reproches, Finn, ou dire à Blaine à quel point je suis une horrible personne, tu peux te casser.

Finn soupira et tira une chaise pour s'asseoir dessus, prenant Rachel sur ses genoux.

– Je crois que Blaine est assez grand pour avoir sa propre opinion sur toi, dit-elle doucement. Kurt, s'il-te-plaît, arrête de nous repousser et cesse de te comporter comme un enfant. Fais un effort.

– C'est déjà un effort de vous supporter dans ma chambre.

Blaine fronça les sourcils et décida de mettre un terme aux gamineries de son petit-ami en posant sa main sur sa bouche pour le faire taire. Kurt émit un grognement de protestation étouffé, se renfrognant.

– Même si, comme tu as pu le voir, Kurt et moi on ne s'entend plus très bien, il reste mon petit frère. Alors, je m'intéresse quand même à lui, et je ne le laisserai pas s'entourer d'une autre personne malveillante.

Kurt retira avec force la main de Blaine de sa bouche et se redressa, ses yeux lançant des éclairs.

– Je t'interdis de traiter Blaine, Sebastian ou Santana de malveillant ! vociféra-t-il, pointant un doigt accusateur sur son demi-frère. Tu ne sais rien de mes amis, Finn, alors ne parle pas sans savoir !

– Kurt, calme-toi, souffla Blaine en posant une main dans le dos de son petit-ami, l'attirant contre lui pour déposer un baiser dans ses cheveux. Ne t'inquiète pas, je te comprends, Finn, ajouta-t-il à l'attention du géant. Il est normal que tu veuilles protéger Kurt. Mais tu n'as pas à t'inquiéter avec moi. C'est plus Kurt qui a une mauvaise influence sur moi, que moi sur lui.

Il laissa échapper un rire lorsque le châtain lui donna un coup de coude joueur dans les côtes, lui tirant la langue.

– Vous vous êtes rencontrés dans un bar, n'est-ce pas ? demanda Rachel, tordant nerveusement ses mains sur ses genoux.

– Tu veux où, sinon, Berry ? lança Kurt d'une voix moqueuse.

– C'est pas très étonnant, grommela Finn. Ce qui l'est plus, c'est que Kurt se soit attaché à toi. Qu'est-ce qui l'a fait changer d'avis ? Tu es riche, ou quelque chose dans le genre ?

– Euh… Non, répondit Blaine avec un rire gêné. Je gagne très bien ma vie, mais je suis loin de nager dans l'argent et de vivre dans l'opulence.

– Tu fais quoi, dans la vie ?

– Je suis avocat fiscaliste. Je défends les gens qui ont des problèmes avec les impôts, par exemple, expliqua-t-il en voyant le regard confus de Finn.

– Wow, ça doit être dur, mec. Je veux dire, aller au tribunal et tout ça.

Blaine haussa les épaules. C'était son métier, et il prenait plaisir à défendre les causes de ses clients, même si certains n'étaient pas très honnêtes, et à parler au barreau devant les jurés. Kurt le regarda, les yeux remplis de fierté et d'admiration, et il se pencha pour reposer sa tête sur son épaule. Blaine enfouit sa main dans ses cheveux et les caressa distraitement, attendant que Finn et Rachel reprennent leur interrogatoire. Tina lui en faisait passer tellement qu'il ne se plaignait même plus de ressembler à un criminel en garde-à-vue chaque fois qu'il était en face de quelqu'un.

– Et, tu as quel âge, Blaine ? demanda Rachel.

– Vingt-sept ans.

– Wow, répéta Finn. T'es super vieux, mec. Aïe ! Qu'est-ce que j'ai dit ? s'écria-t-il après que Rachel l'ait frappé sous le regard vexé de Blaine.

– Blaine n'est pas vieux, crétin, pesta Kurt en enroulant ses bras autour du bouclé, l'air possessif et protecteur.

– Ouais, mais il est plus vieux que toi de six ans, c'est beaucoup, Kurt !

– Carole et papa ont bien huit ans de différence.

– C'est pas pareil…, commença Finn.

– C'est exactement pareil, le coupa d'un ton sec le châtain. Et si tu redis une seule fois que Blaine est vieux, tu ne vas pas comprendre ta douleur.

Blaine rit doucement, embrassant Kurt sur la joue pour le remercier de prendre sa défense, et celui-ci lui adressa un sourire tendre en réponse. Mince, il n'était pas si vieux que ça, quand même. Il était encore loin de commencer à utiliser des crèmes anti-âge, merci pour lui.

– Tu dois être un chic type si Kurt a baissé ses murs, dit Finn au bout d'un moment.

– Mmm, il est parfait, ronronna Kurt en enfouissant son visage dans le cou de Blaine.

L'avocat vit un sourire chaleureux naître sur les visages de Rachel et Finn, et il ne put retenir son propre sourire, riant légèrement en sentant les lèvres de son petit-ami chatouiller la peau de son cou.

– On va vous laisser, n'est-ce pas, Finn ? dit soudainement Rachel, se levant.

– Hein ? Pourquoi ? demanda l'immense garçon.

– Parce que. Je dois te montrer l'enregistrement de ma dernière chanson, répliqua la brunette, entraînant avec elle son petit-ami.

Blaine les regarda quitter précipitamment la pièce, avant que Finn ne s'arrête dans l'encadrement de la porte, se tournant vers Kurt.

– Hé, Kurt ? appela-t-il.

– Hm ?

Finn sembla chercher ses mots un instant, soutenant le regard de son demi-frère tourné vers lui, la joue toujours blottie contre l'épaule de Blaine.

– C'est cool que tu aies tourné la page, dit-il au bout de quelques secondes avec un léger sourire.

Finn se laissa traîner par Rachel vers sa propre chambre après avoir refermé la porte derrière lui. Kurt fit passer ses bras derrière les épaules de Blaine et frotta son nez contre le sien.

– Ça aurait pu être pire, je crois, dit-il avec un gloussement étouffé avant de capturer les lèvres de Blaine entre les siennes, le renversant sur le matelas.


Blaine laissa Kurt le tirer dans l'eau, la fraicheur de l'océan Atlantique autour de ses pieds nus le faisant frissonner jusqu'à la racine des cheveux. Ils faisaient une pause à Atlantic City, après leur départ de chez Maria et Patrick Anderson, ayant passé le weekend dans la nouvelle demeure familiale des Anderson à Washington DC, pour présenter Kurt aux parents de Blaine et visiter Quinn et Sam. Et même si les plages d'Atlantic City ne valait pas celles de Santa Monica ou tout autre bord de mer luxuriant de la côte Californienne, le simple fait de se promener pieds nus, le sable s'incrustant entre leurs orteils, et leurs pantalons relevés pour ne pas se couvrir de cette poussière blanche et se mouiller des vagues agitées de l'océan, était suffisant pour leur faire apprécier ce petit moment de détente. La douceur du sable était agréable, et le bruit du roulement des vagues qui mouraient sur la terre berçait Blaine, qui regardait d'un œil attendri son petit-ami jouer comme un enfant dans l'eau.

Kurt resserra sensiblement la pression de ses mains dans celles de Blaine, le tirant vers lui et plaquant son torse contre le sien pour danser doucement à la musique des vagues. Blaine posa son menton sur l'épaule du châtain, inspirant son parfum mêlé à l'odeur salée de la mer.

– Je sais que je te l'ai déjà dit, mais j'adore tes parents, souffla Kurt dans son oreille. Ta mère est tout simplement adorable, et ton père te ressemble tellement… Ou plutôt, tu lui ressembles, non ? ajouta-t-il avec un petit rire.

– Crois-moi, ils t'adorent aussi, marmonna Blaine, prêt à s'endormir sur l'épaule de son petit-ami. Ma mère t'a adopté, j'en serai presque jaloux.

Kurt émit un petit bourdonnement appréciateur entre ses lèvres, tournant sensiblement la tête pour embrasser l'avocat sur le front.

– Mon père aussi t'adore. Il me demande toujours de tes nouvelles au téléphone.

Blaine ne répondit rien, se contentant de se laisser guider par Kurt, les faisant danser doucement un slow au milieu des vagues, l'eau atteignant leurs chevilles. Le vent faisait voleter ses boucles, qu'il laissait désormais libre de gel au plus grand bonheur de son petit-ami, à condition d'aller chez le coiffeur tous les mois et d'acheter les meilleurs produits coiffants pour éviter l'électricité statique qui lui donnerait une affreuse coupe afro. Kurt se moquait tout le temps de lui à cause de son obsession avec ses cheveux, mais le châtain n'en menait pas large avec ses produits d'hydratation et d'entretien de la peau, qui avait envahi depuis longtemps la salle de bain de Blaine. C'était à peine s'il restait de la place pour sa brosse à dent.

Kurt avait fini par acheter en double la quasi-totalité de ses produits hygiéniques, passant la moitié de son temps chez Blaine et l'autre dans son appartement qu'il partageait toujours avec Sebastian. Certains de ses vêtements pendaient aussi, désormais, aux côtés de ceux de l'avocat dans son armoire, et leurs chaussettes se mélangeaient dans l'un des tiroirs de sa commode. Son pyjama était soigneusement plié sous l'oreiller du côté où il dormait et, parfois, quand Blaine se retrouvait seul dans son lit, il sortait le pyjama et s'en servait comme doudou pour avoir l'odeur de Kurt contre lui. Il avait été obligé d'admettre cela, les joues en feu, à son petit-ami quand celui-ci lui avait demandé pourquoi son pyjama s'était retrouvé tout froissé du jour au lendemain. Kurt s'était retenu à grand peine d'éclater de rire, qualifiant pendant une semaine toute entière Blaine d'adorable et lui pinçant les joues quand l'avocat faisait quelque chose qu'il considérait mignon.

– Tu sais, chéri, je pensais à quelque chose, dit Kurt au bout d'un moment, le ton hésitant, continuant de tourner maladroitement avec Blaine.

– Hm ?

Blaine s'écarta légèrement pour pouvoir regarder son petit-ami dans les yeux, attendant qu'il poursuive.

– Je ne sais pas si tu le veux, parce que tu ne m'as jamais demandé, mais… On s'est présenté respectivement à nos parents, et je crois sincèrement à quelque chose de durable, pour nous deux, alors… J'aimerais qu'on vive ensemble. Vraiment.

La bouche de Blaine s'entrouvrit quelque peu, avant qu'un sourire ne se forme sur ses lèvres, montrant toutes ses dents.

– J'adorerai ça, mon cœur, dit-il en lâchant sa taille pour porter sa main sur la joue de Kurt. Tu peux emménager chez moi quand tu veux, tu as déjà la clé.

Kurt sourit et se pencha pour l'embrasser sur les lèvres, ronronnant de plaisir contre sa bouche.

– J'espère que tu as encore de la place dans ton armoire, alors, rit-il contre ses lèvres.

– Ne m'obliges pas à abattre un mur pour faire un dressing, pitié, souffla Blaine, riant à son tour.

– Mmm, peut-être…

Kurt réduisit l'espace déjà infime entre leurs lèvres, passant ses bras autour de son cou pour le tenir plus près de lui, avant de poser son front contre le sien, soupirant de satisfaction.

– Je t'aime tellement, souffla-t-il. Je suis si heureux que tu m'aies laissé cette deuxième chance. Quand j'y pense, je ne sais honnêtement pas ce que je ferais sans toi, aujourd'hui. En quelque sorte, tu es le miracle que j'attendais.

Blaine dut déglutir pour ravaler la boule qui se formait dans sa gorge, et il se contenta de fixer les beaux yeux bleus de Kurt tout en caressant sa pommette de son pouce.

– Et je t'aime plus, répondit-il avec un sourire larmoyant. Plus le temps passe, et plus je me dis qu'aller dans ce club ce soir-là était la meilleure idée de ma vie.

– C'est vrai qu'on a eu une très bonne partie de jambes en l'air, cette nuit, taquina Kurt.

Blaine lui envoya un peu d'eau avec son pied, lui arrachant une exclamation horrifiée.

– Obsédé, marmonna-t-il d'une voix amusée. Tu sais toujours casser les moments romantiques.

– Toujours, répondit Kurt avec un clin d'œil. C'est comme ça que tu m'aimes, avoue-le.

– Je t'aime pour tout ce qui fait l'être que tu es, même tes défauts.

Kurt lui vola un autre baiser, un sourire satisfait sur les lèvres. Blaine reposa sa tête sur son épaule, prenant cette fois les commandes de leur espèce de slow aquatique.

Dans le ciel, le soleil commença doucement à s'incliner, se cachant derrière la ligne d'horizon, baignant l'eau d'une belle couleur rosée. Blaine fit le vide dans sa tête, se concentrant uniquement sur le fait qu'il dansait sur une plage avec son petit-ami, partageant avec lui un moment magique et romantique. Dans son cou, Kurt soupira, et Blaine pouvait presque dessiner dans son esprit son visage reposé et le léger sourire qu'il devait arborer, appréciant comme lui ce doux moment.

Cela faisait un an jour pour jour qu'ils s'étaient rencontrés.

En cet instant, l'univers pouvait s'écrouler, rien n'aurait pu les séparer l'un de l'autre. Le monde leur appartenait, pour aussi longtemps qu'ils danseraient ensemble la valse de la vie.


Note personnelle : Voilà, c'est la fin... *séquence émotion* Je ne sais presque pas quoi dire ! Peut-être, tout d'abord, mon retour sur ce chapitre ? Bref, voilà. La petite conversation Kurtbastian qui nous apprend que Kurt cache des choses à Blaine et qu'il est un menteur professionnel. Bien évidemment, ce dont Kurt veut parler avec Sebastian est qu'il veut aller vivre avec Blaine... Je vous laisse imaginer la réaction de Sebastian à cette nouvelle :) (Un indice: c'est explosif). Petite aparté, mais à propos de la chanson du chapitre, voyez plus loin que Burt. Il n'est pas vraiment le plus concerné par les paroles, car Kurt est déjà parti il y a quelques années avec Sebastian... ;)

Maintenant, concernant ce qui se passe après cette fin, voilà mon opinion : même s'ils sont ensemble ici, Kurt et Blaine finissent par se séparer définitivement. Peut-être que Kurt finit par lui avouer qu'il a eu plus de deux relations avec Sebastian, peut-être que Blaine le découvre, peut-être rien du tout. Donc, oui, dans cette fic, Klaine n'est pas "endgame". Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Kurt ne défend jamais Blaine quand on le compare à Sebastian. Au chapitre précédent, il rejetait toute la faute sur Blaine sans rien vouloir savoir. Bref, pour moi, Kurt ne peut pas changer parce qu'il est enchaîné à Sebastian, et en voilà un qui ne lâchera pas le morceau facilement.

Vous avez souvent dépeint Kurt et Sebastian comme les deux méchants de la fiction, avec Blaine leur victime dans ce jeu dangereux, mais qui est vraiment bien placé pour dire qui sont les coupables et qui sont les victimes ? Je pense personnellement qu'ils sont tous victimes de l'un ou de l'autre à un moment ou à un autre, même s'il est vrai que Blaine est la plus grande victime. Mais Kurt est victime de Sebastian qui le retient et Sebastian est victime de Kurt parce qu'il ne veut pas accepter que Kurt ne lui appartient peut-être pas. Tout dépend du point de vue que l'on a. Mettons nous à la place de Sebastian, et le coupable dans l'histoire est Blaine, n'est-ce pas :) ?

Sinon, je voudrais vous remercier pour toutes vos gentilles reviews, les merveilleuses réponses que j'ai eu sur ce petit bout de mon imagination. Je considère chacune de mes fictions comme mes bébés et celui là a vraiment une place très importante pour moi. Vous m'avez suivi jusqu'au bout malgré le quantité impressionnante de Kurtbastian dans cette fic (sachant que pas mal d'entre vous ne supporte pas ce couple, je vous félicite) et le nombre de fois où j'ai fait du mal au Klaine. Alors, merci pour les 36 favoris, les 55 followers, les 156 reviews et les 8743 vues à ce jour, et bien sûr à tous ceux qui m'ont laissé de gentils messages sur Twitter :') Je ne m'attendais pas à une si bonne réponse sur cette fic, merci.

En ce qui concerne la préquelle, je suis toujours à la recherche d'un titre, et c'est toujours en cours d'écriture. Je ne sais pas quand est-ce que je pourrais commencer à publier, car j'attend toujours d'avoir mis le point final à une histoire avant de la publier (et je suis rarement contente de mes premiers jets, alors je fais très souvent des modifs. Je ne vous compte pas le nombre de scènes ajoutées et supprimées ou tout simplement changées radicalement dans cette fiction), vu que je suis un peu bloquée en ce moment (Alec est mon propre personnage que je déteste et que j'adore en même temps et par conséquent je n'arrive pas à écrire sur lui... Donc un paquet de chapitres) et que j'ai un été assez chargé. J'espère quand même pouvoir commencer à la poster avant la rentrée.

En attendant, peut-être que j'écrirai quelques OS (n'hésitez pas à lire mon tout dernier, Le Pouvoir des Fleurs) si je suis inspirée ! Peut-être que je peux écrire des petits OS parallèles à cette fiction, les "verse" comme on dit en anglais ? Si ça vous tente :) Vous pouvez me proposer des choses à écrire, des prompts, des petites idées... Mon imagination est souvent à la ramasse. Mais ça me ferait plaisir d'écrire pour vous :)

Mizu.