Bonjour amis lecteurs et écrivains !

ça faisait un bail, n'est-ce pas ?

Ce one-shot lemon est une requête de miruru-sensei, mais en fait, je dois dire qu'à peu près tout le monde, versions françaises et anglaises confondues, s'était ligué pour que j'en écrive un peu plus sur nos deux tourtereaux, et surtout, un peu plus épicé. Et bien voilà, pour vous servir ! Et là, pour le coup, vous allez être servis, mais toujours dans le contexte que j'ai installé pour les deux amoureux.

Le lemon se situe là où j'avais auparavant laissé votre imagination faire le travail à ma place, c'est-à-dire entre le dîner avec Raoul et le lendemain matin.

Au cas où vous vous poseriez la question, ce deuxième chapitre est le dernier, même si j'ai bien conscience que la situation aurait pu faire l'objet d'une histoire plus développée. Rassurez-vous, la conclusion de ce texte est faite pour ne pas vous laisser sur votre faim.

Merci d'avance à tous ceux qui voudront bien poster une review. D'autant plus que je m'oriente ici dans un domaine tout à fait inconnu, à savoir, le lemon très explicite et la réponse à une requête. Ou comment faire basculer un OS de K+ à M en un seul chapitre de plus. Les muses sont parfois étranges.

Bonne lecture, et merci d'avance pour tous vos retours ! Sachez que je répondrai à chacun d'entre vous, donc n'hésitez pas.

Disclaimer : merci à Yoshihara Rieko pour l'histoire originale !

Warning : lemon ? (lol) Yaoi ? (non...XD) et quelques écarts de langage de la part de Riki qui voit rouge au début; Ai No Kusabi, quoi.


Cal les attendait déjà à l'entrée de leur étage quand Iason et Riki revinrent du dîner d'affaire avec Raoul. Il les salua comme d'habitude.

- Bonsoir, maître Iason.

- Du vin, Cal.

Cette commande était devenue si rituelle que Cal était déjà parti s'exécuter. Iason, furieux, débarrassa prestement Riki de son collier en attendant que Cal revienne. Quant à Riki, tout aussi irrité que Iason pour la même raison, il n'avait plus ouvert la bouche depuis que Raoul lui avait lancé cette réplique cinglante...

"Tout Bâtard que tu es, Iason a fini par t'apprendre les bonnes manières."

L'enfoiré. Il ne savait rien -mais alors rien- de ce qui s'était passé à Dahna Burn, rien de ce que tous deux pouvaient bien ressentir l'un pour l'autre mais il ne pouvait pas s'empêcher de l'ouvrir ! C'était plus fort que lui ! Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'un blanc-bec de son espèce pouvait bien connaître à part son labo ? Riki était convaincu que dans quelque domaine que ce soit, face à Iason, Raoul ne lui arrivait même pas à la cheville. Si cela n'était pas sans risque pour eux deux, Riki lui aurait déjà craché à la figure. Après avoir embrassé la mort de ses propres vœux, l'ancien "Prince de Cérès" ne craignait plus grand chose pour sa peau. Une seule chose cependant dirigeait ses actes désormais : Riki ne voulait plus que lui et Iason soient séparés. C'était à présent la seule chose sur Terre qui lui restait.

Cérès l'avait oublié. Persuadé qu'il n'en avait plus pour longtemps, Riki avait demandé à Katze cette dernière faveur. Aujourd'hui, il ne regrettait pas sa décision. Ses amis, Guy, tous avaient bien assez souffert comme ça de son égoïsme et de sa stupidité. Il lui en avait -il leur en avait- fallu beaucoup pour le réaliser, bien plus encore pour l'admettre, mais Riki aimait Iason. C'était pourquoi, sous le prétexte de sauver son ami, il était retourné à Eos sans pouvoir vraiment s'en justifier à Guy. Et c'était aussi pourquoi il ressentait, au fond de lui, que sa place était auprès du Blondie.

Mais après ? Il resterait à Eos jusqu'à la fin de ses jours, en bon petit Animal docile ? Il traînerait ses chaînes en public pour se faire promener en laisse comme un chien ? Il se montrerait comme une bête, selon le bon plaisir de ses "maîtres", alors qu'il en savait bien plus long qu'eux sur la vraie nature d'un être humain, sur la valeur de sa dignité ? Alors qu'il avait déjà goûté à la liberté ? Alors qu'il ressentait si fort l'AMOUR que lui et Iason se portaient ?

Tu n'as pas la moindre idée de ce que nous avons vécu ni de ce que nous vivons, alors ne nous emmerde pas avec tes sermons, sale péteux de la haute !

Iason avait deviné le conflit intérieur qui enflammait Riki depuis la stupide remarque de Raoul. C'était largement compréhensible. Riki n'avait jamais été du genre, très loin de là, à lécher les bottes d'un Blondie pour s'attirer ses faveurs -il était bien placé pour le savoir. Néanmoins, quelque chose en lui avait changé depuis...ce jour-là. Encore et encore, Iason repassait devant ses yeux ce moment du dîner où le jeune homme avait appliqué à la lettre les mots qu'à Dahna Burn, il avait crus être ses derniers. Le Blondie avait été profondément touché par cet authentique mouvement d'affection de la part de quelqu'un si fier et indépendant. Il en avait été ému au moins autant qu'il en avait voulu à Raoul pour les avoir dérangés sans façon. Certes, malgré ses sarcasmes et son indiscrétion, il le protégeait au nom de leur amitié...mais tout de même...dès qu'il s'agissait du Bâtard de Cérès, il agissait de façon si prévisible que cela en devenait décevant.

A vrai dire, les mots de Raoul avait également blessé son ami. Iason n'avait jamais vraiment voulu briser la volonté de Riki. En tout cas, plus maintenant. Il ne voulait pas faire de Riki son Animal. Il voulait le faire... sien, tout simplement. Et maintenant plus que jamais, une telle chose était devenue possible. Ce rêve complètement fou devenait de plus en plus réalité.

Tout aussi affectueux et docile qu'il ait pu paraître au dîner, son Riki était toujours le même. Non, en fait, il était devenu encore plus fort. De tout les changements qui s'étaient opérés en lui depuis l'accident, celui-ci était le plus remarquable. Ce feu intérieur qui avait fait sa réputation ne s'était pas éteint, bien au contraire. Les yeux noirs de Riki, qui avaient nourri la légende, brûlaient maintenant avec d'autant plus d'ardeur que les deux amants avaient, l'un pour l'autre, affronté la mort. Tout son corps brillait d'un éclat plus puissant que jamais, comme si toutes ses cellules réunies clamaient au monde entier leur résistance et leur vitalité.

Mais à ce moment précis, c'était la rage qui le dominait. Une rage qui lui faisant serrer les poings et les dents pour l'empêcher d'éclater.

Iason savait mieux que personne à quel point Riki pouvait être explosif dans ces cas-là. Aussi, il vint à lui et le prit doucement dans ses bras pour tenter de l'apaiser.

- Tu n'as pas à te comporter comme un Animal. J'ai bien vu à quel point tu t'es senti insulté.

Riki pesta, en levant le menton.

- Peuh ! Je n'attendais pas mieux de sa part.

Dans ses bras, le jeune homme se détendit un peu et lui retourna son étreinte. Le Blondie sourit à la remarque.

- Pourquoi ne lui as-tu pas répondu ?

- A ton avis ?

- Tu as entendu Raoul aussi bien que moi. Il nous couvre. Ce qui veut dire...(le sourire de Iason s'élargit en s'imaginant la tête de Raoul s'il l'entendait) que tu n'as pas à te retenir avec lui.

- Pffff. C'est exactement ce qu'il attend de moi quand il me provoque. Je ne tiens pas à lui faire cet honneur. En plus, il me causerait des ennuis pour rien.

Les yeux bleus de Iason s'endurcirent, reprenant leur habituel éclat glacé.

- Je ne le laisserais pas faire et il le sait très bien.

- Admettons. Et après ? Je suis condamné à faire l'Animal de compagnie à Eos tous les jours qu'il me reste ? Tu me connais bien mieux que ça.

Toujours souriant, Iason serra Riki plus fort, le souffle dans son cou. "Tu n'as pas à rester à Eos. Tu peux travailler pour Katze à nouveau si tu le souhaites. Et entre nous...ça fait longtemps que j'ai abandonné l'idée de faire de toi un Animal digne de ce nom, ne serait-ce que pour un seul jour."

Amusé, le garçon se libéra de l'étreinte du Blondie pour prendre sa tête entre ses mains. Le noir ardent s'immergeant dans le bleu profond.

"Ça ne t'a pas vraiment gêné."

Il posa ses lèvres contre les siennes, avec lenteur, avec douceur. Sans rien d'autre que de la tendresse. Comme seul un être humain pouvait le faire.

Il relâcha cette légère pression pour l'embrasser de nouveau, avec cette fois-ci toute sa passion. En vérité, Iason lui manquait terriblement. Depuis une semaine que tous deux avaient quitté l'hôpital, le Blondie s'était refusé à toucher Riki. Il ne voulait plus le forcer, s'imposer, lui faire subir ses étreintes comme il l'avait toujours fait - il en était devenu incapable. Quitte à attendre aussi longtemps qu'il le faudrait, il préférait largement que ce soit plutôt Riki qui vienne à lui de son propre chef.

S'il était heureux que ce moment soit enfin arrivé, il n'avait pas prévu qu'il commencerait par un geste aussi...tendre ? Il se serait attendu à bien plus d'agressivité de la part d'un esprit si ardent. Le garçon relâcha son étreinte. Riant du silence du Blondie, pour une fois aisément déchiffrable, il lui glissa sur un ton à demi-sérieux :

"L'amour représente beaucoup, beaucoup plus que ce que toute ta bande de pervers peut imaginer."

Le Blondie sentit l'excitation cogner dans sa poitrine. Riki avait -il seulement réalisé la portée de ce qu'il venait de dire ? Le mot qui s'était échappé de ses lèvres ?

Le moment était venu. Il avait décidé d'agir. Ses mots reflétaient non seulement tous les sentiments qu'il éprouvait pour celui qui avait sacrifié ses jambes et sa vie pour le sauver, mais aussi toute sa dignité face à un être artificiel qui auparavant avait abusé de lui.

Sur le même ton amusé que son bien-aimé, Iason s'approcha jusqu'à ce que les deux corps soient pressés l'un contre l'autre. Ensuite, plongeant ses yeux bleus dans le regard noir et brûlant de son partenaire, il dit, sourire en coin :

"Ooh ? Très bien, alors. Montre-moi."

Il l'embrassa à son tour, mais en laissant la langue de Riki exprimer tout ce qu'il avait toujours voulu lui dire, pour le bonheur de ressentir ce que la force n'aurait jamais pu lui obtenir.

Riki poussa légèrement Iason qui s'assit sur le lit, le garçon l'enlaçant, l'embrassant, de plus en plus profondément, la respiration de plus en plus forte, les hanches suivant le mouvement. Il pouvait sentir son corps et celui de Iason durcir à travers les vêtements.

Sans changer de posture, il mit fin au baiser et se débarrassa de son haut noir, révélant ses muscles souples au Blondie, qui se déshabilla à son tour.

Ils échangèrent un long regard silencieux, torse contre torse, l'atmosphère lourde d'attente et de désirs.

Iason voulait Riki. Il le voulait de plus en plus. Mais il voulait aussi que Riki soit libre de faire comme il l'entendait et celui-ci l'avait très bien compris.

Rapidement, sans quitter son partenaire des yeux, Riki défit son pantalon et le sien, avant d'allonger Iason sur le lit avec un de ses profonds baisers. Ils se débarrassèrent de leurs derniers vêtements en à peine deux mouvements avant de s'étendre à nouveau. Le jeune homme aperçut au passage les quelques cicatrices autour des genoux du Blondie, rendant la mémoire de son geste plus vive et plus présente que jamais. Sa bouche quitta celle de Iason pour glisser le long de son cou, où il laissa deux marques, après avoir choisi leur emplacement avec soin, là où les vêtement les recouvriraient discrètement plus tard. Pendant ce temps, Iason avait profité de la proximité du garçon pour caresser la peau de ses lèvres et le stimuler de ses mains. Il n'eut cependant pas le temps d'atteindre les points sensibles : Riki s'était dégagé pour embrasser de plus en plus bas. Sa peau luisait de sueur, son souffle était rude, son corps se tordait de désir, aussi impatient de recevoir Iason que celui de Iason de se donner à Riki, mais celui-ci voulait absolument faire quelque chose qu'il n'avait jamais pu offrir à Iason jusque là. Après que ses lèvres eurent atteint le creux des hanches, il les saisit pour s'agripper, tête entre les jambes.

Choqué par le geste, Iason se contracta. A la fois amusé et vexé par une telle réaction de la part de son "maître", Riki s'interrompit et releva la tête, perplexe :

"Quoi ? Ne me dis pas que tu n'en as pas envie."

Iason resta muet, et Riki ne chercha pas à le provoquer. Tous deux pensaient la même chose et le savaient très bien. Jamais, jamais, en bientôt cinq ans, même pendant les moments les plus humiliants du "dressage" de Riki, jamais le Blondie, avec tout ce qu'il lui avait fait pourtant subir, ne lui avait ordonné de le satisfaire de cette façon. Ce qui d'ailleurs l'avait d'autant plus surpris après la nuit qu'ils avaient passée ensemble, à Apatia, alors que Iason l'avait pris lui-même par la bouche. Avant que Guy ne le kidnappe.

Ceci dit, Riki avait fini par comprendre. Il vivait au milieu des Blondies depuis maintenant assez longtemps pour savoir que leur fierté résidait en partie dans ce qui les différenciait des humains, en particulier, dans leur absence d'émotions. Dans leur in-humanité. Après tout, c'était la raison pour laquelle l'attention exclusive que Iason avait apportée à son Animal avait provoqué un tel scandale en tout premier lieu.

"Si je perds pied à cause de lui, c'est normal parce que je suis un simple humain, un rat des bidonvilles qui plus est, mais dans l'autre sens, c'est une toute autre histoire, hein ?"

Le Blondie serra les dents pour se retenir quand il sentit la chaleur de Riki l'envelopper. C'était une sensation tout à fait nouvelle pour lui. De toute évidence, son amant savait ce qu'il faisait. Il était doux. Mais aussi...à la façon dont il massait lentement la peau, en particulier aux endroits les plus sensibles, Iason suspecta que Riki se vengeait, en quelque sorte, des premiers mois de captivité durant laquelle il devait subir les services de Daryl sans discontinuer.

Iason se relâcha dans le lit, en respirant profondément, pour tenter de contrôler les vagues de plaisir qui refluaient de plus en plus fort des lèvres et de la langue insistante de Riki. Et pourtant, bientôt, il ne put s'empêcher de guider ses hanches de plus en plus loin, ni de pousser ce léger soupir, ce léger gémissement, lorsque, enfin, dans une dernière contraction, il libéra son plaisir.

Le garçon ne se retira pas immédiatement après la jouissance de Iason, comme pour savourer quelques secondes de plus le moment où le Blondie avait exprimé malgré lui sa propre nature.

Après un bref instant de récupération, Iason se redressa sur les coudes pour faire face à Riki qui s'avançait déjà sur lui, chevauchant ses hanches, l'étreignant de ses bras, caressant ses côtes et son dos, les lèvres et la langue explorant partout où elles le pouvaient. De toute évidence, il était de plus en plus passionné, de plus en plus affamé, avide de découvrir les propres points sensibles de Iason. Il souriait, victorieux, chaque fois qu'il provoquait une réaction, aussi légère soit-elle, du bout de sa langue ou de ses doigts.

Iason était tout simplement émerveillé de l'audace et de l'ardeur du jeune homme dont il n'attendait pourtant pas moins. D'une façon complètement différente de celle à laquelle tous deux étaient habitués, sans aucun artifice, Riki les avait excités l'un et l'autre plus encore si toutefois c'était possible.

Autre chose encore étonnait Iason.

Vu la posture de Riki, aussi surprenantes ses nouvelles initiatives fussent-elles, il était tout à fait clair qu'il souhaitait recevoir Iason, et non l'inverse.

Le Blondie prit doucement la tête de son amant dans ses mains, pour le regarder droit dans les yeux. A ce moment, sa vue était juste...magnifique. Les muscles contractés, la peau luisante, les mèches noires collées à la peau, ce teint caramel et ces yeux si noirs, si ardents, si vivants, qui l'aspiraient...Brûlants de désir comme ils l'avaient fait ce jour-là.

Iason pressa Riki contre son cœur pour inverser leurs positions. Le garçon ne se se laissa pas seulement faire, il écarta les jambes aussi loin qu'il le pouvait pour ensuite les enrouler le plus haut possible autour du torse du Blondie, avec une impatience non dissimulée. Riki désirait ardemment Iason et le lui faisait comprendre sans aucune retenue.

Iason ne put s'empêcher de taquiner son partenaire sur son choix, tandis qu'il jouait avec ses points sensibles :

"Je pensais que tu prendrais l'avantage bien plus que ça."

Mais Riki ne pouvait même plus répliquer, si puissant était le plaisir. Il se tordait sans répit, peau contre peau, hanches contre hanches, désespéré d'obtenir ce qu'il voulait. Les paupières lourdes, il ouvrit les yeux pour faire face au Blondie, qui était abasourdi par un tel déploiement d'émotions de la part de celui qui lui avait autant résisté jusqu'ici, et réussit à articuler entre ses gémissements :

"Je...J'ai besoin de toi...Maintenant"

Ce qui était en train de se produire dépassait toutes les espérances de Iason.

C'était irrésistible.

Un murmure s'échappa de ses lèvres.

"Riki..."

Celui-ci poussa un léger cri de surprise quand Iason utilisa ses doigts pour préparer la suite. Il s'attendait à ce que le Blondie pénètre d'entrée. Il était donc devenu attentif à ce point ?

Le garçon le regarda droit dans les yeux :

"Vas-y."

La sensation de Iason en lui, après si longtemps, ses cheveux qui lui frôlaient la peau, ses mains qui lui procuraient autant de plaisir que son corps en procurait à Iason, leurs lèvres et leurs langues combinées...tout ceci était si délicieux que cela en devenait presque insupportable. Après les quelques mots qui s'étaient échappés à grand peine des lèvres de Riki, celui-ci s'abandonna tout à fait, enivré par le cocktail de sensations.

Pour Iason, ce corps-à-corps était sans comparaison avec tous les précédents réunis. Riki participait ardemment et par tous les moyens. Par la façon dont il glissait ses mains dans les cheveux, en le couvrant de caresses. Par la façon dont ses baisers répondaient aux siens. Par sa façon, hanches contre hanches, de guider son partenaire en lui et de plus en plus loin.

"Ah..." laissa échapper le Blondie.

Un peu gêné de trahir ainsi son propre plaisir, il sourit à Riki qui, lui aussi, arborait un autre sourire, un sourire de victoire. Ses yeux rieurs semblaient lui dire : "alors? Ce n'est pas si mal, hein?"

Les sourires s'évanouirent quand leur désir les fit frissonner, les parcourant comme un choc électrique le long de leur épine dorsale. A partir de là, ils plongèrent leurs regards l'un dans l'autre pour ne plus se quitter des yeux.

Leur rythme commun commença à accélérer, les dos à s'arquer, les visages à se crisper; les yeux de Riki s'élargirent, ceux de Iason se plissèrent.

Iason se cambrant aussi loin que possible, Riki l'étreignant aussi fort que possible, tous deux pour ne s'unir que davantage.

Jusqu'à atteindre, ensemble, le point culminant de leur amour.


Enroulé autour d'un Iason pantelant, Riki ne put retenir quelques larmes, si intense était le soulagement qu'il venait de ressentir. Le plus dur était derrière eux. En tout cas, en ce qui concernait leur vie de couple.

Réunis, dans cette société absurde qui avait creusé entre les humains biologiques et les créatures de Jupiter des fossés infranchissables, leurs corps leur avaient fait prendre conscience d'une toute autre réalité.


-FIN et CONCLUSION de la fanfic-

Que vous ayez apprécié ou non, merci de laisser votre avis !

Et à bientôt sur FF !

SlythClover