L'enfer du paradis
Coucou les gens, je reviens avec une nouvelle fan fiction qui me vient tête là, voici le premier chapitre, j'inclus un résumé assez court avant. J'espère que cela vous plaira, en tout cas, n'hésitez pas à poster des reviews car les lires me procure énormément de plaisir autant qu'à y répondre. Je serais ravie comme à chaque fois de répondre à vos questions si vous êtes perdus ! Bisous et bonne lecture.
Disclaimer : Tout appartient à la fabuleuse J-K Rowling, mis-à-part les personnages que j'ai créé moi et l'intrigue de l'histoire qui sort tout droit de mon imagination.
Couple(s) : HP/LVouTJ HP/DM et …. HP/DM/TJouLV si il y a des amateurs, vous allez êtes servis !
Résumé : Harry Potter, jeune prince de 16 ans se doit de se marier avec le roi d'un royaume voisin, si il rencontrait un autre prince, un ami ? Si la paix et la vie ne dépendait que de lui et de ses choix ? Venez lire si vous voulez connaître la suite. Yaoi, Treesome, OCC, UA
Warning : Slash/Yaoi → relations homosexuelles entre hommes. Sexe explicite, treesome, UA (Univers Alternatif) Un peu de magie. OOC !
Chapitres : je pense en faire 5 peut-être plus, peut-être moins.
Publication : Bah … Comme d'habitude, quand ça vient mais je pense au minimum un chapitre par semaines.
Chapitre 1 : Rencontre, approche, Mariage !
Le soleil inondait la pièce, les femmes de chambre s'affairaient autour de moi. Moi, Harry Potter, prince d'Iroisie, je serais présenté à mon fiancé ce soir. Je m'y étais préparé, tradition oblige, je serais fiancé comme tout le monde à un inconnu. Riche, beau, puissant selon les dires.
Mon père entra dans la pièce, le roi James Potter, le plus puissant homme que la terre ait porté. Il s'avança vers moi, replaçant une mèche de cheveux qui courait sur mon front. Je devais avouer que j'avais peur... Je n'avais que 16 ans et j'allais devoir m'offrir à un homme de 22 ans, un autre roi, pour préserver la paix.
Je savais que j'étais convoité, j'étais petit, mince mais musclé, les yeux verts émeraude, les cheveux noirs et les lèves rouges, j'étais beau mais par dessus tout, j'étais vierge. Les femmes m'avaient drapé d'un kimono en soie blanche, descendant jusqu'au sol, au col échancré laissant paraître un bout de mon torse, je n'en étais que plus désirable. Je vis dans les yeux de mon père qu'il était fière de moi, fier de cette future union, fier d'avoir un fils aussi beau.
Annah, une des femmes de chambre qui m'avait élevé comme son fils, me passa une barrette dans les cheveux, je devais être parfait pour l'homme que j'allais épouser. Tout ce que je pu penser fut que si on me préparait pareillement pour des fiançailles, il me faudrait une semaine pour être prêt pour le mariage. Cela faisait depuis l'aube que j'étais debout sur l'estrade, tournant et retournant sous les bons soins des dames pour me passer les plus belles parures.
Quand mon père sortit, Annah s'approcha de nouveau et, m'embrassa le front avant de me mettre un serpent en argent en guise de boucle d'oreille. Ma petite sœur, Kat-Rose, diminutif de Kathleen-Rose, se tenait droite du haut de ses cinq ans, tentant de mieux voir ce qu'il se tramait. Elle était la prunelle de mes yeux, mon rayon de soleil. Un sourire d'elle et ma journée ne pouvait être que parfaite. Mais aujourd'hui, elle semblait soucieuse, elle dardait un regard sombre sur le kimono et les bijoux qui m'ornaient, comme si elle savait qu'une catastrophe se tramait.
Quelques heures plus tard, j'étais enfin prêt. Pieds nus, je marchais sur la pierre froide pour me rendre à la salle de balle. On me fit annoncer et un silence s'en suivit. Chacun se retourna vers moi, croyant à une apparition divine. Les femmes soupiraient, les hommes me regardaient d'un air pervers et mes parents … Ah mes parents, eux, ils étaient heureux que leur unique fils soit une telle réussite. Un homme attira mon attention, il était blond, les cheveux presque blancs, habillé de vêtements de haute couture, il inspirait la richesse et l'arrogance, mais quand il me vit son regard changea, il n'était pas pervers, ni malheureux et encore moins heureux : il était émerveillé. A ses yeux, je devenais le plus beau trésor, la plus belle pierre précieuse, la sensualité à l'état pur.
Ma mère s'approcha. Elle me prit la main et m'entraîna vers un des trônes qui se trouvaient au centre de la salle, rompant ainsi le contact visuel avec l'homme blond. Je la suivis, puis rapidement la réalité s'imposa à moi quand un grand brun s'agenouilla à ma hauteur. Il avait les yeux grenats, si profonds et une peau blanche, aussi laiteuse que la mienne. Ses mèches ébènes ordonnées parfaitement me donnaient envie de les décoiffer, d'y plonger mes mains et ses lèvres pâles de les embrasser comme un dépravé. Cet homme était le roi Tom Jedusor, seigneur d'Hules. Il me leva, s'assit à ma place avant de m'accompagner de la main quand je m'agenouillais à mon tour. J'étais le soumis, il était mon fiancé, je me devais de me tenir près de lui, ainsi à ses côtés, sa main dans mes cheveux, ma tête contre sa cuisse, je me sentais bien.
Jusqu'à ce que je croise le regard gris de l'homme blond. Il semblait furieux, jaloux et terriblement sexy. La réception se passa ainsi, la haute société venait nous féliciter, mon futur époux me couvait du regard mais ne me décrochait pas un mot. Quand vint la fin du bal, je me fis emmener dans les appartements de Tom. On m'emmena dans une salle de bain, me déshabillant avant de me plonger dans l'eau chaude de la grande baignoire. On me frotta correctement malgré le fait que j'étais parfaitement propre, puis quand je sortis, on m'essuya avant de me laisser nu. Une femme s'approcha, elle m'enjoignit de la suivre dans la chambre. En arrivant je remarquais mon fiancé, sous les draps, ceux-ci remontés jusqu'à la taille. Je me glissais à ses côtés et les domestiques disparurent. Il s'approcha de moi, félin, le drap glissant irrémédiablement, révélant son entière nudité. Il m'embrassa doucement avant de s'enhardir, goûtant ma bouche comme la plus délicieuse des gourmandises.
-Tu es magnifique, souffla-t-il.
-Merci...
-Je ne te ferais rien ce soir, nous devons attendre le mariage, mais il n'empêche que je te veux dans mes bras pour la nuit.
-Il sera fait selon votre désir.
-Tu es parfait, répondit-il simplement, les yeux brillants.
Il m'embrassa à nouveau, avant d'éteindre la lumière. Je pensais que la vie ne serait peut-être pas si mal.
Le lendemain, je me réveillais dans un lit vide. Je me levais et une des femmes vint m'habiller. Quand je sortis de la chambre, je me rendis dans la salle à manger, dans le but de voir mes parents mais des bruits de pas rapides m'arrêtèrent.
-'Ry !
-Kat-rose ?
-'Ry ? Maman, elle dit que nous devons aller voir Annah !
-Et pourquoi ?
-R'garde !
Elle tournoya sur elle-même, me montrant sa nouvelle robe.
-C'est bien Kat, mais qu'est ce qu'a dit maman d'autre ?
-Euhhhhh, rien.
-OK... soupirais-je
Je la pris dans mes bras, marchant jusqu'à la chambre de la femme, où j'espérais trouver mes réponses. Kat se blottit dans mon cou, sentant mon odeur. Nous traversâmes le château assez rapidement. Arrivés à l'aile des domestiques, je toquais chez Annah. Celle-ci m'ouvrit presque immédiatement, me tirant à l'intérieur avant de refermer violemment la porte.
-Dis-moi qu'il ne t'a pas touché !
-Il ne s'est rien passé, Annah, il m'a juste embrassé, ne t'inquiètes pas.
-'Ry ? C'est quoi embrasser ?, me demanda innocemment ma sœur.
-C'est quand les grands se font des bisous sur la bouche.
-Aaah ! Comme papa et maman ?
-Oui, comme papa et maman.
Puis je m'adressais à la domestique.
-Pourrais-tu me dire où il se trouve ?
-Je ne peux pas, souffla-t-elle.
-Et pourquoi cela ?
-Harry, tu dois comprendre que …
Elle fut coupée par l'explosion de la porte, Tom se trouvait dans l'encadrement, les yeux rouges flamboyants.
-Où est-il ?!
-Tom ? Que faites-vous là ?, demandais-je anxieux.
-Je te cherchais !
-Mais, je suis là, je n'ai pas quitté le château... Expliquais-je.
-Pourquoi ne t'ai-je pas vu au déjeuner ?, siffla-t-il.
-Kat-rose m'a appelé et m'a fait passer un message de maman.
-Et c'est pour cela que tu n'as même pas daigné te montrer à ton fiancé pour le déjeuner?, ricana-t-il.
-Cela avait l'air important..
-Je vois, alors cela ne te dérangeras pas si tu viens avec moi à présent.
-Mais je n'ai pas eu de rép..
-Tu viens avec moi.
J'avais les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte. Où était passé l'homme doux avec qui j'avais passé la nuit ? Voyant que je ne répondais pas, il reprit plus doucement.
-Je dois juste te parler, après tu pourras revenir si tu veux, mais je dois vraiment te parler en privé.
Je le suivis sans faire d'histoire. Il m'emmena dans un petit salon avant de m'embrasser doucement, puis il me parla longuement du fait que son peuple voulait voir le futur consort. J'étais assis sur ses genoux, pressé contre son torse fort, il me parlait calmement. Je ne me rappelais même plus que je devais retourner voir Annah, rien ne comptait à part l'homme qui était contre moi. C'était plus fort que moi, je ne le connaissais presque pas et je m'étais déjà irrémédiablement attaché à lui. Nous nous embrassâmes encore un moment avant que de petits coups à la porte nous fassent sortir de notre bulle. Kathleen-rose se tenait derrière la porte, rougissante. Elle balbutia des excuses à Tom, lui demandant si j'étais là. Je la pris rapidement dans mes bras, la serrant contre moi sous le regard attendrit de Tom. Je m'assis sur le canapé, Kat dans mes bras et Tom contre moi. La petite, remise de ses émotions alla même jusqu'à se blottir contre mon fiancé qui lui caressa doucement la joue. Il était beau, terriblement beau même, il inspirait la force, la virilité et cette aura de sensualité qui coulait autour de lui était juste des plus attrayantes.
Quand ma mère arriva elle aussi dans le salon, elle me trouva endormi, ma petite sœur également dans le monde des rêves, contre Tom qui nous couvait du regard. Un petit sourire apparu sur les lèvres de maman puis elle vint prendre la petite dans ses bras, me réveillant par la même occasion.
-Le déjeuner est servi, mais si vous voulez manger seuls, je peux demander à Sophie de vous amener le déjeuner dans vos appartements.
-Je pense qu'il serait préférable pour nous de rester en tête-à-tête, nous devons apprendre à nous connaître, Madame, dit Tom.
-Bien.
Lily Potter se retira bien vite. Prenant le temps de me réveiller, nous ne sortîmes de la pièce qu'un quart d'heure plus tard.
Les journées passèrent bien vite. Entre les moments de tendresse, ceux où je m'occupais de Kat-Rose et ceux où je remplissais mon devoir de prince, je n'avais plus de temps pour moi. Le mariage était prévu pour la semaine suivante, nous voulions célébrer notre union au plus vite car nous devions nous rendre à Hules. Mais Tom, trop possessif, refusait de me présenter avant que je ne sois liée corps et âme à lui. Je me sentais de plus en plus fébrile, je dois dire que j'angoissais, j'avais peur à l'idée que quelque chose vienne perturber notre mariage. Je n'avais que 16 ans, je rêvais d'un mariage heureux, un mariage où mon mari m'aimerait tendrement. J'avais ces rêves que les contes de fées nous mettent en tête, ceux qui nous font penser que nous ne pleurerons jamais et que chaque matin, quand nous nous réveillerons, les oiseaux chanterons sous le ciel ensoleillé.
Le jour fatidique arriva, et avec lui, sa dose de stress. Annah me regardait tourner en rond, ne cessant de me répéter que je lui donnais le tournis. J'avais peur, j'étais pressé mais pourtant j'avais peur. Et si Tom ne voulait plus de moi ? Et s'il me trompait ? Toutes des questions sans réponses qui ne faisaient qu'accentuer ma peur. Enfin, on me fit enfiler un kimono crème, cintrée grâce à une superbe ceinture verte, de la couleur de mes yeux. On m'attacha les cheveux en catogan, ceux-ci poussant très rapidement m'arrivaient aux épaules alors que je les avais coupé aux oreilles deux mois auparavant. J'étais toujours pieds nus, je n'avais pas froid... Le château était en effervescence, chacun fêtait mon mariage. Je voyais des personnes du monde entier en avançant vers la salle où aurait lieu notre union. Puis, tout à coup, je les vis... Ces incroyables yeux orage, ils me regardaient fixement, avec tendresse mais aussi avec gourmandise. L'homme blond de mes fiançailles s'approcha.
-Félicitation, Prince Harry. Je suis le Prince Drago Malfoy, de la contrée d'Asphodèle.
-Je vous remercie, Prince Drago.
-Mais tout le plaisir est pour moi, n'en doutez pas.
-Nous nous reverrons sûrement à la réception, à bientôt.
-Je l'espère de tout cœur.
Il me fit un baisemain avant que je ne continue ma route, sentant son regard dans ma nuque. Les gens venaient me féliciter, d'autres m'encourageaient à rendre le roi heureux, d'autres encore me faisaient des propositions, comme être mes amants et maîtresses. J'ignorais ces derniers.
Le silence se fit. Je venais de pénétrer dans l'église, la musique retentit et mon père me conduisit jusqu'à l'autel. Mon regard était fixé sur Tom, il était tellement beau dans son costume noir, ses yeux brillaient de fierté devant ma beauté. Chacun se retournait sur mon passage, me déshabillant du regard, mais je ne voyais que Tom. Je soufflais, riant légèrement lorsque je me rendis compte que j'avais retenu ma respiration, j'étais heureux malgré la sensation de manque que j'avais … J'avançais lentement, le long de l'allée, au bras de mon père, droit vers mon avenir avec cet homme. Arrivé au bout, mon père passa le relais à mon futur mari qui me prit doucement la main. C'était si étonnant de voir qu'un homme aussi sombre et impressionnant que lui pouvait être si doux avec quelqu'un. Je regardais ses yeux. Ceux-ci me fascinaient. Ils étaient d'un rouge éclatant, avec une petit lumière, cette lumière, c'était le bonheur qui l'animait en cet instant.
La question fatidique fut posée, deux « oui » retentirent dans l'église et je sus à partir de ce moment que nous étions enfin unis pour l'éternité. Il me passa une magnifique bague en or blanc à l'annulaire gauche, prenant garde à ce que la bague soit bien enfoncée, comme si elle pouvait partir avec ses petites jambes … Je fis de même avec lui, caressant au passage sa grande main. Je redoutais autant que j'attendais le moment de notre nuit de miel, je rêvais de ce corps-à-corps sensuel mais je craignais de souffrir. Je voyais dans son regard tout le désir qu'il contenait en lui et cette découverte me fit chaud. Un feu ardent s'engagea dans mes reins, ne demandant que les caresses apaisantes de mon mari, lui seul pourrant calmer ce besoin irrationnel d'être possédé.
Je tournais la tête et tombait face à deux orbes grises. Je m'approchais de moi-même du prince Drago qui me sourit doucement puis nous commençâmes à parler. Je lui réservais même une valse. Pendant la danse, mon corps collé au siens aurait pu paraître inconvenant mais cela ne me perturbait pas le moins du monde, c'est ainsi naturellement que nous nous appelâmes par nos prénoms et nous tutoyâmes. Je ne voyais pas mon mari, aussi je pensais qu'il était sorti prendre l'air. Je pris donc congé de mon nouvel ami pour rejoindre mon mari sur la terrasse. Le vent fourrageait ses mèches ébènes. Le regard tendu vers la lune, il semblait dans un autre monde. Je m'approchais de lui, me blottissant contre son bras, cherchant sa chaleur, il me l'offrit immédiatement, prenant soin de m'entourer totalement de ses bras. Je respirais à fond son odeur, j'aimais cette senteur, il sentais si bon... Il se pencha en avant, effleurant mes lèvres des siennes, il semblait sur le point de dire quelque chose sans aller au bout... Je me mis sur la pointe des pieds, l'embrassant par moi-même, chose que je ne faisais que rarement.
-Quelque chose vous tracasse-t-il ? demandais-je.
-Oui et … Non... Et puis tu devrais me tutoyer, après tout je le fais bien avec toi et nous sommes mariés.
-Oui, vous... Tu as raison. Quelle est donc cette chose qui t'incommode ?
-Je suis juste trop possessif. Je n'aimais pas l'idée que tu danses avec le Prince d'Asphodèle mais d'après ce que j'ai vu, il est ton ami.
-Oui, j'ai beaucoup de points communs avec Drago.
-Ah. Les prénoms... Je vois que vous êtes vraiment proches, aussi je tiens à te dire que je ne partage pas.
-Je suis tout à toi.
-Je l'espère.
Il m'embrassa avec force, faisant trembler mes jambes sous le coup de la passion. Je m'accrochais plus fermement à lui, tentant de garder mon équilibre. Ce fut peine perdu lorsque la langue de mon époux commença à jouer avec la mienne. Tous mes sens en alerte, je gémissais de bonheur sous la caresse. Ses dents me mordillèrent la lèvre, m'arrachant un autre petit cri de plaisir.
Puis, il délaissa ma bouche, se plaçant derrière moi, il me tint contre son torse, les yeux rivés vers la lune. Je pensais à ma nouvelle vie qui ne faisait que commencer.
À suivre ...
Voilà mes lecteurs chéris, c'est fini mais je reviens bientôt ! Bisous et n'oubliez pas les reviews.
Aange-noir