Bonjour à tous ! :3

Me voici pour une nouvelle fiction sur le couple SaruMi ! *o* Et oui, vous avez bien lu, "fiction", donc plusieurs chapitres ! Enfin, en réalité, il ne devrait y en avoir que deux. Pour l'instant, c'est un rating T car à part la vulgarité de Misaki, il n'y a pas grand chose d'autre. Mais peut-être que j'écrirai un semblant de lémon lors du prochain chapitre. Je verrai bien.

Cette fanfic se passe lorsque Misaki et Saru ont 16 ans, n'ont pas encore rejoins Homra, et sont donc des lycéens lambdas. C'est totalement inventé et ça m'étonnerait pas que leur première rencontre ne se soit pas du tout passée comme ça (rire) quoique... pourquoi pas ? x)

Avertissements : Vulgarité, shonen-ai, SaruMi, pré-Homra, peut-être OOC.

Crédits : Tous l'univers de K revient à GoRa et au studio d'animation GoHands.


- Anjou Akeko ?

- Oui.

- Takegawa Kintaro ?

- Présent m'dam' !

- Honma Tsukiyo?

- Oui !

- Yata Misaki … ?

Tous les élèves se retournent, ils cherchent une fille, sûrement aussi belle que Akeko et aussi douce que Tsukiyo, la prof aussi, elle dévisage les quelques filles qu'elle n'a pas encore appelé, en se demandant intérieurement ce qui tarde à ce point la dénommée Misaki à répondre. C'est chiant, tellement chiant, et c'est toujours comme ça chaque putain d'année depuis que j'ai passé l'âge de rire aux blagues pipi caca, maintenant on est passé à un autre niveau. Bien moins marrant.

- … Présent. Je parviens à marmonner en faisant semblant d'observer attentivement quelque chose à travers la fenêtre juste à ma gauche.

Mais essayer de passer entre les mailles du filet est toujours peine perdue d'avance. Mes sens ne me trompent pas, ces idiots sont tous en train de marmonner à mon sujet, sur mon prénom, plus précisément, sans doute cherchent-ils le meilleur moyen pour se foutre de ma gueule après cette première heure de cours ? Ça m'étonnerait pas, c'est toujours comme ça.

La prof a marqué un temps d'arrêt, puis elle a repris sa connerie d'appel comme si de rien n'était, mais je pouvais presque entendre ses pensées : Misaki est un nom mixte maintenant ? Les parents ne savent vraiment plus nommer leurs enfants. Et dire qu'à une époque personne n'aurait osé humilié son enfant de la sorte. Vivement que j'en parle à tous mes collègues, tiens, ils vont bien rire. Et patati et patatata... pas comme si cette vieille bique m'impressionnait, mais si on commençait à augmenter en nombre, ça allait éventuellement faire mal.

- Bon, un peu de silence maintenant ! Herm, nous allons donc commencer cette année par-.

Quelques coups à la porte reportent toute notre attention là-dessus, celle de la prof aussi. Elle soupire et va la faire coulisser. De ma place, je vois que dalle, mais vu les couinements des filles à proximité, ça doit sûrement être un mec. Un beau mec. Sûrement un abruti qui a eu du mal à se repérer et a suivi une autre classe, puis s'est pissé dessus en remarquant qu'il n'était pas noté dans la liste. Ça arrive chaque putain d'année, à croire qu'il faut leur faire des dessins.

La prof hoche la tête, et revient vers nous en compagnie de l'élève qu'elle invite à venir dos au tableau pour se présenter à la classe. Les filles soupirent, les garçons fulminent, et moi je suis las. Vivement la fin des cours que je retourne chez moi et passe tout le reste de la journée sur ma console.

- Je m'appelle Fushimi Saruhiko.

Ouah, c'est marrant ça, non ? Saru = singe, je crois que j'en aurais ri, si j'avais pas moi-même un prénom pourri. Apparemment, il a rien d'autre à dire, et ça, les profs casse-cou ils aiment pas.

- Et donc, Fushimi, tu n'as rien d'autre à nous dire ? Qu'est-ce que tu aimes et n'aimes pas, par exemple ?

- Je vais vous le faire simple, je déteste tous les abrutis de ce lycée.

Ah ok, là c'était direct. Enfin pas assez pour que les filles arrêtent de baver sur lui . J'avais oublié que les asociaux dans le genre de ce mec étaient populaires. La prof a l'air choquée, aussi, elle en perdrait presque son dentier.

- Ah, herm, bon, tu peux aller t'asseoir devant euh... Yata Misaki, tiens.

Il essaie de chercher la place vide devant la dénommée Misaki du regard, car forcement, ça peut être qu'une fille, mais quand il tombe sur la seule table vide juste devant moi, il se retient à peine de cacher son sourire amusé. .Ha. Que c'est drôle !

C'est chiant parce que d'un coup, tous les regards sont posés sur lui qui s'approche vers moi, et donc logiquement aussi sur moi. Ils m'auront pas oublié longtemps. Agacé, je fusille le nouvel élève du regard, et celui-ci me sourit avant de s'asseoir et me tourner le dos. Il doit sûrement avoir un gros soucis ce mec, c'est pas possible autrement. Après tout, c'est quoi son délire d'emo dépressif ? Surtout qu'il est blanc comme un cul, j'parie qu'il est du genre à sécher juste pour rester sous sa couette à rien branler de la journée. Me demandez pas pourquoi je déteste autant ce mec, mais en tout cas j'ai passé toute cette première heure à l'insulter mentalement.

La cloche a sonné, et la prof s'est dépêchée de nous distribuer nos emplois du temps avant de filer laisser sa place à son collègue. Tss, 8h-17h, emploi du temps pourri. Et c'est quoi cette connerie de travailler le samedi matin ? Ils ont perdu la notion du mot weekend ici ou quoi ? J'savais que j'aurais jamais du aller en général, trop fatiguant.

Cette merde d'interclasse est longue, bien trop chiante, et c'est à croire que le prochain prof s'est paumé dans les couloirs, mais ce qui est surtout lourd, c'est que j'ai oublié d'apporter ma console avec moi ce matin, donc j'ai rien à foutre pour passer le temps tandis que les autres parlent entre eux. Enfin, sauf l'asocial de service devant moi bien sûr. Je me demande ce qu'il fout à gribouiller dans son cahier d'ailleurs ? C'pas comme si j'voulais savoir, hein ! Je suis juste curieux !

- C'est pas raisonnable d'espionner ses camarades de classe. Dit-il d'un coup, me tournant toujours le dos.

- Hein ?

Il se retourne sur sa chaise, toujours son sourire moqueur placardé sur son visage, et répète ce qu'il vient juste de dire.

- J'suis pas sourd, connard ! J'te demande juste pourquoi tu dis ça ! Je rétorque, rouge de honte de m'être fait capter en moins de dix secondes. Je sais que je suis pas discret de nature, mais quand même...

- Tu es vraiment obligé de crier ? Je veux dire, dans d'autres situations ça m'aurait pas embêté que tu hurles pour moi, mais là, tu attires un peu toute l'attention sur nous. Il soupire en dévisageant nos camarades de classe d'un air ecoeuré, avant de revenir sur moi.

De quoi ? Hurler pour lui ? Il p-parlait bien de se battre, n'est-ce pas ?

- D-de quoi hurler pour toi ! Espèce de taré ! Je hurle encore, bien malgré moi, et il soupire, avant d'arborer de nouveau son sourire lourdingue.

- Je vois que tu as bien compris où je veux en venir, donc maintenant si tu pouvais me le prouver et parler moins fort, ça m'arrangerait.

- E-Enculé ! Comme si j'avais que ça à foutre, te faire plaisir ! T'as cru que j'étais ton pote ou quoi ?!

- Ah mais j'espère bien qu'on aura l'occasion d'être plus que ça.

- Qu-Que... Je me mets à bafouiller, rouge de gêne, mais l'entrée du professeur dans la salle dévie l'attention du taré en face de moi sur lui, me laissant un temps de répis.

Les trois heures suivantes se sont enchaînées à la vitesse de l'éclair, et j'ai pas eu l'occasion de reparler (ou de regueuler) avec l'autre con. Mais je crois que j'ai découvert ce qu'il passe son temps à écrire sur son cahier. Enfin, c'est qu'une hypothèse, et je manquerai pas de la vérifier lorsque j'aurai la chance pour. On se hâte tous de noter nos devoirs pour cette dernière heure avant la pause déjeuner, puis certains élèves bougent les tables pour se mettre entre amis, sortent leurs bentos ou s'en vont manger à l'extérieur ou au réfectoire. J'allais également sortir mon déjeuner de mon sac, mais l'idiot devant moi m'a attrapé le poignet avant que je ne puisse même l'effleurer. Qu'est-ce qu'il me veut encore ?

- Putain, qu'est-ce que tu veux encore, du con ? Je crache, énervé et surtout affamé. Il ne relève pas l'insulte et me fixe dans le blanc des yeux.

- … On bouge de là. Il dit tout simplement, sous les regards éberlués des autres élèves lorsqu'il nous lève tout deux et me traîne vers la porte. Je reprends rapidement mes esprits et essaie de me débattre, mais pas moyen, sous ses airs chétifs, ce connard a de la force.

On se retrouve vite en dehors du lycée, et c'est juste là qu'il se décide finalement à me libérer. Je me masse le poignet endolori, et le fusille du regard.

- T'es con ou quoi ? Tu pouvais pas nous taper moins l'afficher ? Putain... J'ai beau continuer à l'insulter, il fait comme si de rien n'était et reste à me sourire, ça me gêne rapidement, et je pose mon regard ailleurs.

- T'as fini ? Cool, tu connais un fastfood sympa dans le coin ? Je dois dire que je suis nouveau par ici, et je connais pas trop les environs. Il me dit, mouais, je dirais plutôt qu'il n'a pas essayé de visiter la ville, préférant plutôt s'enfermer chez lui.

- Et tu peux me dire pourquoi je t'aiderais ? Je demande, agacé par ses airs supérieurs de péteux.

- Parce que je payerai ?

Ah bah, dans ce cas...


Je nous ai emmené dans une pizzeria du coin super sympa, et aussi avec des tarifs hyper élevés. Il a d'ailleurs rigolé lorsqu'il les a vus, tandis que j'ai rougi de gêne et détourné le regard, mais bon, je l'ai jamais forcé à m'inviter déjeuner, après tout. Je suis pas un si gros connard, donc j'ai proposé qu'on s'achète une seule pizza à se partager en deux, il a accepté, et j'ai presque cru voir son sourire et son regard s'attendrirent. J'ai bafouillé, lui ai précisé que je faisais juste ça car j'avais pas trop faim, et ai regardé ailleurs tandis qu'il commandait. Pizza et coca pour moi, tandis que lui n'avait pas pris de boisson. Bizarre, mais bon, chacun ses délires, hein. On s'est vite trouvé une place assise à l'étage, et on s'est mis à manger dans le silence.

Arrivés à la fin, je me suis levé pour aller jeter ma bouteille de coca pratiquement vide, mais Fushimi me l'a arrachée des mains, et a bu ce qu'il restait du liquide, bouche là où la mienne était posée antérieurement. J'ai rougis et baissé le regard au sol, qu'est-ce que je pensais ?! Ça voulait rien dire du tout cette connerie pour adolescentes enamourées !

Il m'a sourit et on est retourné au lycée. En chemin, on a pu discuter, dans le calme pour une fois, et j'ai pu en apprendre plus sur lui, comme lui plus sur moi. Il a 16 ans et avait juste déménagé à Tokyo il y a deux jours. Avec ses bonnes notes, il aurait pu aller dans un meilleur lycée, mais il voulait se fondre dans la masse, même si avec son apparence chic et distingué ça marchait pas forcement toujours. Bref, loin de l'image de geek que je m'en faisais. Il a rigolé à cette remarque et a dit qu'il aimait bien jouer, de temps à autres, et que si je voulais, je pouvais passer jouer à la console chez lui à tout moment (il avait les toutes récentes ! Le chanceux ! ). J'ai hoché la tête, et me suis présenté à mon tour. Je lui ai dit que j'ai 16 ans, tout comme lui, que je déteste le lycée et adore flâner chez moi, et lui ai aussi précisé que je déteste être appelé par mon prénom. Mais à croire que ce dernier détail était une mauvaise idée..

- Pourquoi ? C'est mignon Misaki, je t'appellerai comme ça, dorénavant, d'ailleurs. A-t-il souri en tournant à droite.

- Que... ! Si c'est comme ça, je t'appellerai Saru, moi ! J'ai dit en espérant le faire changer d'avis.

- Ça ne me dérange pas, c'est comme les couples qui se donnent des surnoms affectueux.

- D-de... ! Encore avec ça, je me disais aussi que ça faisait un moment qu'il n'avait pas fait ce genre d'allusions.

La discussion s'est terminée à l'entrée du lycée où nous nous sommes dirigés vers notre salle de cours. Tout le monde était déjà là, et ils nous regardaient comme si on avait commis un meurtre, ou un truc du genre. Saru a roulé des yeux et m'a attrapé par la manche vers nos sièges. Certains garçons et filles ont commencé à commérer en nous observant fixement, et je me suis senti rougir en interceptant quelques bouts de phrases.

- Tu trouves pas qu'il a les yeux un peu dilatés ?

- Et le troisième bouton de sa chemise ne serait pas défait ?

- Sa veste est hyper froissée, n'empêche, et ses cheveux, ils étaient aussi ébouriffés ce matin ?

- En plus ses lèvres sont un peu gonflées...

Oh mon Dieu, encore pire que les moqueries sur mon prénom : les rumeurs de ce genre. J'ai lancé un regard de détresse à Saru, mais ce dernier s'est contenté de me sourire et de me faire un clin d'œil, agrémentant encore plus les chuchotements autour de nous. Heureusement que le professeur a fini par entrer dans la salle, sinon je pense bien que je me serais évanoui.

L'après midi s'est passée tout comme la matinée, excepté qu'aux interclasses, au lieu de rester seul dans mon coin, je discutais désormais un peu avec Saru, qui pendant les cours continuait toujours à écrire dans son cahier. Je me demandais bien comment il faisait pour avoir de bonnes notes en n'écoutant rien aux leçons des profs. Il était sûrement un génie avec 150 de QI ou un truc du genre. La dernière heure venait de sonner, et tous les élèves se mirent à ranger leur sac. Devant moi, Saru s'était hâté à faire de même en me disant qu'il avait un rendez-vous important et qu'on se verrait demain, avant de quitter la salle d'un pas soutenu. J'ai soupiré et, en mettant ma chaise sur la table, ai remarqué quelque chose sur la table de Saru. Un cahier. Le cahier dans lequel il venait de passer huit heures à gribouiller, dessiner, écrire, ou je ne sais quoi d'autre. Curieux de vérifier mon hypothèse, je me suis rapidement assuré que le prof regardait ailleurs et l'ai ouvert à une page au hasard.

Misaki, Misaki, Misaki~...

Misaki est si mignon ~, je l'aime tellement

Misaki, Mi-Sa-Ki ~, adorable, délicieux Misaki. Misaki... si seulement tu pouvais être à moi, rien qu'à moi, Misaki, MISAKI remarque moi, Misaki, s'il te plaît, regarde moi plus ! Je veux te parler Misaki, Misaki je t'aime.

Que... Qu'est-ce que c'est encore que ce BORDEEEEL ?!

Fin du chapitre 1.


Haha ! Un peu détraqué ce Saruhiko, non ? xD

Je crois que j'aurais pu faire une page de word entière de "Misaki" pour la fin, mais ça l'aurait pas trop fait, je pense. *-*'

Et sinon, désolée, je ne sais pas du tout comment le système scolaire Japonais fonctionne, donc je me suis basée sur celui Français '-'...

Et aussi, vous savez que le prochain chapitre de K Memory of Red sera sur Saruhiko et Misaki, enfermés dans une cave ? Mouahaha, vivement la fin du mois ! *o*

Autrement , je devrais publier la suite la semaine prochaine, et ce sera très surement un two-shots. ;3

Mesden.