Minute de l'auteur: *se reçoit des tomates pourries* Oui, oui, je sais. C'est amplement mérité de me balancer ça sur la tête. Après tout, vous avez peut-être pensé que j'étais morte. 8D M'enfin... j'espère qu'à la découverte de ce nouveau chapitre, vous n'aurez pas trop perdu le fils de l'histoire. Je vous remercie encore de prendre le temps de me lire, ainsi que votre patience.

Chap.9

Matsumoto posa son sac sur le sol et me regarda d'un air attristé. Le temps des adieux étaient arrivés. Nous nous regardions, demandant l'un à l'autre de briser le silence qui nous entourait. Ma vie était compliquée, mais au moins, Matsumoto était là pour me soutenir et me donner un peu le sourire. J'avais la sinistre impression que cela allait être pire à son départ.

- Tu ne vas pas t'ennuyer pendant le voyage ?, lui demandai-je, n'oublie pas d'enfiler ta veste quand tu sortiras de l'avion. Il doit faire froid chez toi... se serait bête que tu tombes malade.

Elle rigola et me saisit dans ses bras.

- Cesses donc de t'inquiéter pour moi ! Tu vas me manquer Ichigo... j'ai laissé mon numéro de portable et celui de mon père chez toi. N'hésite pas à m'appeler. Prend soin de toi...

Je la saisis à mon tour et quand l'annonce de son avion se fit entendre, je la relâchais. Nous n'échangeâmes plus un mot. La rousse finit par se saisir de sa valise à roulette et passa la douane sans un regard en arrière. Cette idiote ne voulait certainement pas me montrer qu'elle avait les larmes aux yeux. Je la surveillais du regard jusqu'à ce que je ne puisse plus la voir et soupirai en me rendant compte qu'à présent... j'étais vraiment seul. Une boule se forma dans mon ventre et je sentis un courant d'air refroidir tout mon corps. Qu'est-ce que j'étais censé faire à présent ?

A peine m'étais-je tournée que je vis la silhouette du bleuté se découper dans la lumière des fenêtres du bâtiment. Avant même que je ne puisse dire un mot, Grimmjow s'était avancé vers moi et m'avait brusquement saisit le col. Il n'était vraiment, mais vraiment pas content. Je retenus mon souffle et chercha à me défaire de sa prise. Cela ne fit que l'énerver et il se mit à me secouer pour que je cesse de me débattre.

- Tu comptais t'enfuir petite merde ?! Ou qu't'aille j'te retrouverais et là, j'te f'rais la peau !, tonna-t-il sans me quitter une seule fois du regard.
- Ce n'est pas moi qui partais aujourd'hui ! Alors, lâche-moi ou je crie à l'aide. Et j'espère que c'est les flics qui te feront la peau. Celle de ton cul de préférence !, répliquai-je.
- En parlant de cul... il va prendre très cher le tien.

Il avait parlé entre ces dents pour être sûr qu'il n'y aille que moi qui l'entende. Malgré que la conversation déviait de plus en plus sur le sexe, il ne semblait pas pour autant se calmer. Il me lâcha lentement en élevant la tête pour voir ou est-ce que je regardais tout à l'heure. Avant qu'il ne me pose des questions, je l'informai que c'était Matsumoto qui rentrait chez elle. A son nom, le bleuté sembla perdre tout intérêt à reprendre la parole. Il se saisit fermement de mon bras et me tira avec lui en direction du parking de l'aéroport. Je remarquais que deux de ses hommes étaient venus l'escorter, mais ils tenaient de bonnes distances avec nous.

- Où tu m'emmènes ?, demandai-je sur mes gardes.
- ça ne se voit pas ? Dans ma voiture, plaisanta-t-il.

Je roulais les yeux vers le ciel en poussant un soupire agacé. Il pouvait vraiment être un grand gamin... cela ne servait à rien de chercher à me dégager, il serait capable de faire une crise pour que je rentre dans sa voiture. Même si on doit me malmener un peu pour ça. Et puis une petite balade en voiture de luxe, ça ne pouvait être si mal... je m'installais sans un mot à l'arrière et Grimmjow m'y suivit. Il donna une adresse au chauffeur et il démarra sans tarder. Les gardes du corps de tout à l'heure nous suivait dans une autre voiture et ne nous perdait jamais de vue. J'imagine qu'on était jamais trop sur question sécurité... je regardais par la fenêtre essayant de me repérer dans la ville. Je n'aimais pas voyager sans savoir où j'allais et j'étais septique quant à la réponse du bleuté si je reposais de nouveau une question sur notre destination. Ce type est vraiment... très lunatique. Avant que je ne prononce le nom de Matsumoto, il était à deux doigts de me chier une pendule et maintenant, il était redevenu l'emmerdeur de service. D'ailleurs, je remarquais qu'il me fixait longuement. Je finis par jouer le même jeu que lui, en espérant que cela le dissuade de continuer. J'avais l'impression d'être percé par ses yeux. Comme s'il détaillait chaque très de mon visage, expressions et détaille que je pouvais faire. Alors que je pensais le décourager, sa bouche se forma un sourire amusé. Et je... et je crois que je rougis. Là. Maintenant. Sous son regard. Ce sourire le rendait attirant. Non. Je... je ne peux tout de même pas penser ça ! C'est un homme, nom de Dieu ! Mon regard se détourna vivement de lui dans mon instant de panique.

- Au lieu de me regarder... tu veux bien me dire comment tu savais que j'étais à l'aéroport ?, le questionnai-je, et pourquoi tu es venu ?
- N'y a pas que Aizen qui aille des contactes dans la police. Dès qu'on a aperçu ton p'tit cul, on m'a d'suite prévenu. J'ai pensé qu't'allais fuir, alors j'voulais venir personnellement t'botter le fion. Enfin, pas qu'le botter bien sûr, expliqua-t-il en ricanant.

Croisant mes bras, je me permis à nouveau de le regarder. Il avait toujours son air enjoué sur le visage. A croire que mes réactions l'amuse... enfoiré. Reportant mon attention sur l'extérieure, je remarquai que nous roulions dans un quartier assez chic. Le genre avec des villas entourées de grands murets avec un portail muni de caméras de surveillance. Au bout de quelques minutes, nous entrâmes dans une propriété ou je pus voir une belle maison blanche au toit noire accompagnée d'une piscine de rêve. Inutile d'avoir un papier universitaire pour comprendre que c'était le logement de Jaggerjack. Il ne se faisait vraiment pas chier ! J'aurais tué pour avoir une baraque pareille...!

- C'est vraiment... immense !, m'exclamai-je tout de même.
- Il n'y a pas que ça qui est immense, tu sais ?, me répondit-il.

J'ignorais sa remarque, me fichant éperdument des dimensions de son entre-jambe. Dès que je pus mettre un pied dehors, j'effectuais quelques pas pour découvrir un peu l'aménagement côté piscine. Il y avait quelques meubles d'extérieurs en rotin disposés comme dans les catalogues, ainsi qu'un grill placé à quelques mètres. Une grande baie vitrée me donnait déjà un avant goût de ce que j'allais découvrir à l'intérieur de la maison. Je pouvais déjà dire que c'était spacieux et que tout était dans des couleurs blancs, gris, bleus. Grimmjow me guida dans son entre et me fit visiter toute la maison en finissant par sa chambre. Comme pour l'extérieur, tout était disposé comme dans un magasine. Mais je m'imaginais bien qu'il devait avoir engagé du personnel pour entretenir sa maison. Après tout, vu le paquet d'argent qu'il devait se faire, il avait autre chose à faire que du ménage et du jardinage. Mais maintenant que mon extase de la visite se tassait peu à peu, je me rendis compte qu'il avait terminé sa visite dans sa chambre. Là où il n'y a aucune échappatoire et juste un lit.

- Je sais que tu me veux dans lit mais..., commençais-je.
- J't'ai pas fait venir pour ça, me coupa-t-il, sinon je t'aurais fait v'nir dans mon bureau. Il n'y a que moi qui est l'droit de m'coucher dans ce lit. C'est l'mien et doit y avoir qu'ma sueur.

Alors que je m'étais détendu, je me sentis tout de même vexer qu'il me dise ça. Même... déçu? Bordel, pourquoi avais-je un ressentis pareil maintenant ?! Le fils de mes pensées s'interrompit quand mon hôte me fit signe de le suivre au salon. Nous prîmes place dans les fauteuils blancs et je me mis légèrement à stresser. S'il m'a mené ici et que ce n'est pas pour coucher avec moi, c'est qu'il doit m'annoncer quelque chose de très important. J'avais peur. C'était maintenant que je ressentais la peur. Maintenant que Matsumoto n'était plus là et que l'homme en face de moi était mon seul allié, je prenais conscience que mon destin pouvait basculer à n'importe quel moment. Dans un sens qui ne me plaisais guère. Je déglutis péniblement quant au fait de m'imaginer à la merci de mon frère... merde, je ne savais même pas ce qu'il ferait de moi. Il était vrai qu'il jouait avec moi en me harcelant dès qu'il en avait l'occasion, mais c'était il y a des années. Me tuerait-il? S'il l'avait vraiment voulu, Shirosaki aurait agi lors de mon "sauvetage" au spectacle. Pourquoi me voulait-il comme cadeau, alors ? Une vengeance de longue date en me forçant à travailler pour lui ? Je me passais une main sur le visage et décidai de me concentrer sur Grimmjow. Je n'étais pas encore entre les mains de Shirosaki, après tout. Peut-être même que mon nouveau protecteur allait m'annoncer une bonne nouvelle. Le bleuté sembla remarquer mon inquiétude et il ne me fit pas attendre plus longtemps.

- J'ai pu m'arranger avec Aizen, mais Shirosaki a bien fait comprendre qu'il ne lâcherait pas l'affaire. Ton frangin va sans doute chercher ou faire quelque chose pour s'attirer les faveurs d'Aizen pour qu'ce dernier t'serve sur un plateau pour l'remercier, commença-t-il, donc si t'veux que j'te sauve, va falloir qu'tu m'aides à dé...
- Bordel ! J'appartiens pas à ce type ! Vous devez quand même pas lui demander la permission pour m'avoir ?! Je suis un être humain, pas un objet, merde à la fin, me révoltai-je.
- Calme toi... faut qu'tu t'mettes bien un truc dans la tête, Ichi. Il nous tient tous par les couilles et avec ça il a le contrôle. Il a le contrôle sur ton frangin, sur moi et sur toi, p'tite tête. Tu piges? C'est lui l'marionnettiste et nous les pantins. Mais maintenant que tu es là...

Une lueur de folie brilla dans ses yeux et il se leva soudainement animé. Il marmonna dans sa barbe et fit les cent pas durant quelques minutes. Je le regardais faire, frustré. Je n'osais pas le déranger durant sa sorte de transe de peur de lui faire de nouveau avoir une saute d'humeur. Je réfléchissais déjà à ce qu'il venait de m'annoncer. Qu'est ce qu'Aizen pouvait avoir comme info pour les maîtriser? Et surtout... qu'est-ce que quelqu'un comme moi va pouvoir y changer quelque chose ? Bon, je ne pouvais pas nier être un bon photographe qui sait traquer ses proies et quand prendre les photos. Mais face à Aizen? Alors qu'il connait ma tête ainsi que mon identité? C'était la mort assurée. De plus, ce type me surveillait et avais-je oublié de mentionner qu'il avait pas mal de garde du corps? Dur, dur de le suivre et d'attendre qu'il se cure le nez ou ne fasse un faux pas pour le prendre en photo. Si je devais vraiment m'attaquer à ce grand trafiquant, il serait le plus gros gibier de mon tableau de chasse.

Je prenais une bonne grosse inspiration et consulta l'horloge de la pièce. Cinq minutes s'étaient écoulées et le bleuté ruminait toujours. Je me décidais à m'avancer vers lui en l'appelant pour le faire revenir sur terre. Rien à faire, il continuait ses traversées. A croire qu'il était vraiment dans un autre monde. Ce n'est que quand je m'y attendais le moins qu'il me saisit par les épaules en me fixant et en me servant son plus beau sourire carnassier.

- Mais oui ! Je vais redevenir le roi ! Tous me craindra à nouveau et se souviendra qu'il ne faut pas se mettre en travers de mon chemin. Et toi, Ichigo, tu vas m'ouvrir la voie pour rejoindre mon trône !
- Que... quoi ? Tu fais un tripe sous acide ou quoi ?!

Il se mit à rire à gorge déployée et il finit par coller son front au mieux en se calmant. Je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête, mais je me doutais que ça n'allait pas me plaire. Il avait fermé ses yeux, le temps de reprendre son souffle, me laissant amplement le temps d'admirer son visage. J'avais plaisir à l'observer sans qu'il le sache et cela m'étais perturbant. Je commençais sérieusement à me demander si je n'avais pas développé des sentiments pour cet homme. Ou alors, n'était ce que passager ? Si j'avais le choix, je choisirais la deuxième options. Grimmjow n'était pas le genre de type à s'attacher, ni même à entreprendre une relation sérieuse. Son commentaire de ne laisser personne d'autre que lui aller sur son lit en disait long. Juste... un coup passage. Comme mon attirance. Merde, pourquoi je pensais à ça maintenant ?! Je secouai la tête, me décollant de lui.

- Tu m'expliques maintenant ou tu veux encore perdre du temps à rire ?
- Ichigo, on ne t'a jamais dit que tu étais un rabat-joie ?

Avant même que je ne puisse répliquer, il m'attrapa par la nuque et m'attira brusquement contre lui pour m'embrasser fougueusement. Surpris, je ne me débâtis pas. Mais je savais que je l'aurais aussi laissé faire s'y je m'y attendais. Je me laissais aller, fermant les yeux pour profiter de cette nouvelle sensation. Il me sera contre lui et me fit reculer jusqu'à ce que je bute sur ce que je devinais être le canapé. Il ne tarda pas à me faire verser dessus avant de me se mettre au-dessus de moi et de reprendre notre baisé qui devient plus langoureux, plus lent. Nous faisions monter notre envie, faisant languir l'un et l'autre chacun notre tour. Grimmjow ne tarda pas à me déshabiller et à approfondir ses caresses, titillant mes boutons de chair avant de s'attaquer à ce qui avait durcit contre lui. Je gémis sous ses mains expertes, ce qui l'encouragea à continuer et à se faire plus sadique, me torturant presque. Mais c'était une torture des plus exquise. Je finis par l'agripper, lui en demandant plus. Vu comme il jouait avec mon corps, je n'étais pas sur de tenir encore longtemps. Il se pencha sur moi, mordant mon épaule jusqu'au sang m'arrachant un hurlement de douleur. Je cherchais à le faire lâcher, mais je ne savais plus par où je devais commencer à l'arrêter. Alors qu'il relâchait sa prise sur mon épaule, il s'était m'y à faire d'intense va-et-vient sur ma verge de plus en plus rapide. Mon corps fut parcouru de tremblement, annonçant ma venue. Mon dos se cambra et ma tête bascula en arrière au moment l'extase s'emparait de mon corps. J'étais épuisé. Les yeux à moitié ouvert, je regardais Grimmjow défaire sa braguette et sortir son entre-jambe. Il était... vraiment grand. Grand et gros. Il se mit à se toucher au-dessus de moi, grognant de plaisir en me regardant. Alors que je finissais de reprendre mon souffle, il vint sur mon torse. Une fois qu'il eut finis, il se redressa sans autre cérémonie et il entra dans sa salle de main prendre une douche. Alors qu'il y avait quelques instants, je nageais dans le plaisir, je me sentais blessé. Ainsi que très en colère. Il venait de me laisser en plan après ce que nous avions fait. Comme il occupait la salle de bain, je viens me nettoyer au lavabo de la cuisine et ne tardai pas à me rhabiller. J'avais une envie de hurler de rage... je détestais être utilisé et ces temps si, tout le monde me prenait pour un objet.

Me débarbouillant à l'évier de la cuisine, je fis au plus vite pour me rhabiller. Je voulais rentrer chez moi. Tout de suite. Au moment où je me saisis de la poignée de la porte d'entrée, Grimmjow sortis de la salle de bain et m'interpella. Il avait dû deviner mon attention car, il me menaça tout de suite de me laisser me démerder face à Aizen et mon frère si j'osai passer le pas de la porte. Je ravalais ma salive et me recula d'un pas. Le mafieux ne mit pas longtemps à me rejoindre, me fixant.

- J'peux savoir où tu comptes aller?, m'interrogea-t-til.
- Oh, très certainement dans un terrier de lapin pour rejoindre Wonderland! Où tu veux que j'aille d'autre?, répondis-je sur le même ton acerbe que lui.

Un grognement sortit de sa gorge et je crus pendant un instant qu'il allait me fracasser la tête. Je retenais mon souffle et contracta mes muscles, prêt à me protéger des coups à venir, mais jamais ils ne vinrent. Nous nous regardions toujours droit dans les yeux. Puis, soudainement, il se mit à rire. Au début, je croyais qu'il se moquait de moi, mais l'éclat de son rire n'était pas comme d'habitude. Il semblait sincère. Je ne bougeais pas d'un pouce, le regardant rire et restant dans mon incompréhension.

- J'ai vraiment plus l'habitude, commença-t-il, de me retrouver en face de quelqu'un qui ose me tenir tête et qui n'est rien.
- Ah? Parce que je ne suis rien?, répondis-je irrité.

A mon ton, le bleuté cessa de rire et regagna vite son sérieux.

- Je ne suis peut-être pas un grand mafieux qui se fait des couilles en or vendant des choses illicites ou je ne sais quoi. Mais je suis une photographe. Un traqueur. Un putain de stalkeur. Je peux briser la vie de bon nombre de gens avec mon travail et la tienne aussi. Je pourrais te faire couler, détruire ton entreprise, réduire à néant tout ce que tu as fait jusqu'à maintenant et même donner des preuves aux journalistes et aux flics pour qu'on te fasse boucler. C'est en partie grâce aux gens comme moi que des types de ta trempe se font des places de roi. Je ne suis pas rien.

Tout m'étais sorti d'un coup et je me sentais... beaucoup mieux. Grimmjow, lui, ne flancha pas. Il ne laissa paraître aucune émotion sur son visage. J'avais pourtant pensé provoquer sa colère, puisque je venais de le menacer ouvertement. Je finis par détourner mon regard, je n'avais plus envie de continuer la conversation. J'en avais assez. J'avais beau vidé mon sac, rien ne changera. Demain, il aura déjà oublié. Et encore.

- Désolé, souffla Grimmjow.
- ... hein?!

Il se redressa et passa une main dans mes cheveux en me regardant longuement. Je me demandais soudainement si je n'avais pas rêvé une seconde. Jaggerjack, s'excuser?! Cela me paraissait tellement infaisable! Au moins, cela eu le don d'évanouir toute ma rage du moment.