Nouvelle histoire, nouveau dép... départ ? Hum... On pourrait dire ça comme ça.

Oui, nouveau départ pour faire des chapitres plus longs et avec moins de faute d'ortho, moins de fôte. 8'D

Bref... Bonne lecture à vous. ^^


Stalkeur-photographe en service

Je suis photographe. Et c'est un métier qui rapporte plutôt bien. Mieux plus qu'un travail honnête. Car oui, je n'illustre pas n'importe quoi en photo. HEP, HEP, HEP ! Je vous arrête tout de suite ! Pas de pornographie. Non, juste… des photos choc, celles qui sont parfaite pour faire du chantage. Et ne me traiter pas de journaliste pour magazine de people, ou je vous casse la gueule. Je suis prêt à beaucoup pour satisfaire les demandes de mes clients. Et en même temps, j'avais plutôt bien intérêt à le faire vu avec qui j'ai affaire. Enfin… je ne fais que des suppositions, mes clients avaient pour habitude de se présenter sous de faux noms. Le reste ? Je n'ai pas à leur poser des questions sur eux. Mais, je n'avais pas besoin pas besoin qu'on me fasse un dessin pour comprendre que je fais affaire avec des mafieux, des chefs de gang, des politiciens et même des gens de la police. Comme je l'ai dit, ce ne sont que des suppositions et je ne saurais surement jamais qui ils sont vraiment et encore moins en quoi vont servir ces photos. Moins je poserais de question, mieux je me portais. Parfois, l'inconscience était la plus belle chose au monde. Je n'avais pas envie de me tracasser la tête en me disant que mes photos pouvaient porter à désastre et malheur. Jusque-là, j'avais souvent eu affaire à des vieux porcs politiciens. Et j'avais beau dire que je ne faisais pas de pornographie… Je n'en avais pas trop de choix à certain moment. Et c'était plus des scènes d'horreur qu'autre chose ! Surtout que la moitié du temps, c'était des hommes de la cinquantaine que je photographiais souvent durant ces moments-là. Et vous ne vous doutez surement pas que plus ils deviennent vieux, plus ils ont des préférences sexuels… ça en devenait au point que je m'inquiétais de savoir si c'était la même chose du côté de mes grands-parents. Mais, je préférais ne même pas aller vérifier. J'avais peut-être un peu trop peur de tomber sur un truc un peu trop bizarre. Et puis… je n'avais pas à les surveiller.

Vous devez vous dire que ce n'est rien du tout. Que j'ai une vie banale, un peu pimentée par des scènes digne de rendre aveugle et par des rencontres bizarre. Que ma vie ne vaut même pas la peine d'être écrite. Franchement, j'aurais bien voulu vous donner raison.

Ah ! Là ! Parfait ! Bel angle. C'est caché dans les fourrés que je prenais une première photo d'un homme politiciens assez célèbre habillé dans un long manteau beige et d'un chapeau noir qui venait d'abordé une lycéenne. Elle semblait beaucoup lui plaire vu ce tous les propos salace qui lui faisait sur son corps. Et cette dernière semblait plutôt encline à ces demandes, lui répondant même pour qu'il en rajoute une couche. Ah la jeunesse… ce n'était vraiment plus ce que c'était. Elle devait sans doute l'avoir reconnu et s'être fait une petite idée de l'argent qu'elle pourrait se faire avec une pipe en échange. Immonde. Elle regarda autour d'elle pour s'assurer qu'il n'y avait personne dans le parc et souleva son haut, laissant une vue libre sur sa poitrine enserrée dans un soutif assez frivole. Et le politicien ne se fit pas prier pour faire sortir ses seins hors de ses sous-vêtements pour les peloter et ensuite se pencher pour aspirer un de ses tétons en bouche. Immonde. Déjà dit ? Bon, ben…. Dégueulasse, alors. Mais la suite ne fut que pire. A les voir se cacher derrière un arbre pour se cacher des quelques passant présent dans le parc. La jeune fille se mit à genoux face à lui et sortit le petit membre durcit de l'homme pour ensuite entreprendre des lèches sur le gland, avant de l'avaler goulument. Et en voyait bien qu'en matière de pipe, la lycéennes semblait bien maitriser le sujet. Avoir la facilité qu'elle avait à faire des gorges profondes tout en gardant ces yeux dans ceux du politicien qui soufflait bruyamment sous le plaisir qui montait en lui. Je pris encore quelques photos avant de ramper bien plus loin pour ne pas me faire remarquer et sortit de ma cachette. J'en avais bien assez pour que mon client soit satisfait et je n'avais pas envie de gâcher ma couverture en vomissant de dégoût. Depuis quand les étudiantes étaient devenue aussi facile à avoir ? La société déraillait bien trop vite à mon goût. Elle ne semblait avoir à peine dix-sept ans. Si jeune et déjà bien attirée par l'argent en accomplissant des choses aussi humiliantes… Mais j'imagine que dans un sens, je n'étais pas bien mieux. Je profitais des faiblesses des autres pour en tirer profit. Je me sortis de mes pensées en regardant ma montre quand je sortis du parc, c'était le bon moment pour appeler mon client, lui annoncer que je pouvais dès maintenant lui remettre ce qu'il m'avait demandé. Je lui passai un appel et lui donna rendez-vous dans le bistro à une heure précise. De quoi me laisser le temps de préparer les photos. J'avais mon laboratoire dans mon appartement. Enfin, je me servais de ma salle de bain comme tel, aillant tout l'équipement sur place. J'avais pris des cours pour bien savoir manier les produits et dupliquer mes photos seuls tout en faisant avec les moyens du bord.

M'y voilà. Dans ce fameux bistro, un café sous les yeux accompagné du journal du jour. Car oui, il fallait bien que je m'occupe. Je faisais toujours en sorte d'arriver à l'avance. Quinze à vingt minutes mais avec Mr Choucroute, mon client, je me demandais vraiment pourquoi je prenais cette peine. Il était toujours en retard d'au moins trente minutes… Enfin, je suppose que j'avais pris l'habitude. Après tout, mes clients ne sont pas n'importe qui et les faire perdre leur temps en arrivant en retard pour le rendez-vous peu me coûter très cher. Et je n'avais aucune envie de me baigné avec une balle figée entre les deux yeux ou encore, de se faire attacher à une chaise, arrosée de benzine et de devenir une allumette flamboyante. Les sous-fifres n'avaient aucun droit d'arriver en retard ou de mal faire son travail et comme on me voyait comme tel… Je tenais trop à ma vie pour faire un pas de travers. Et puis, il serait dommage de tout arrêter, vu le pactole que je gagnais. Je bus une gorgée de mon café et c'est là que j'entendis quelqu'un se glisser sous le siège en face de moi. J'élevais les yeux vers le nouveau venu et constata qu'il s'agissait de Mr Choucroute. Ah ! C'était lui qui c'était donné ce pseudo et il devait surement faire référence à ses cheveux châtains clairs tout frisé… comme de la véritable choucroute, en faite. Pour le reste, il avait un look de fédéraux, lunette de soleil noir, costar noir et même une oreillette fixé sur la gauche. Sans parler de son air impassible. Mais étrangement, il ne m'inspirait pas la sévérité et la froideur qu'il voulait imposer. J'avais plus la sensation qu'on pouvait compter sur lui et qu'il était du genre à plaisanter. Tout en restant professionnel, bien sûr. Je le soupçonnais de faire partie du FBI mais, je n'avais rien de très concret pour me le prouver. Comme lui, je vis la serveuse arriver et elle avait à peine fait la moitié du trajet que Mr Choucroute lui commanda un café, l'éloignant rapidement. Nous nous regardions, du moins je crois qu'il me regardait, tout en gardant le silence. J'avais glissé ma main dans ma veste pour attraper l'enveloppe orangé qui contenait les photos et prit mon temps pour la sortir de ma poche avant de la glisser sur la table vers mon client. Mais il attendit soigneusement que la serveuse finisse avec lui pour qu'elle ne puisse entendre aucune bride de notre conversation. C'est dans un mouvement gracieux, il se saisit de mon enveloppe et vérifia le contenu. Je remarquai de suite que les photos lui plus, les coins de ses lèvres se dressant légèrement en un sourire amusé. Et ce fut à son tour de me glisser une enveloppe qui semblait bien remplie. La seconde partie de mon argent. On me payait toujours en deux parties, ce qui n'était pas plus mal. Comme lui, je la saisis et vérifia minutieusement chaque billet pour m'assurer que le compte était bon.

- C'est du très bon travail. Je suis vraiment content d'être tombé sur un type comme toi.

- Vu ce que tu me donnes en échange, j'en suis très content aussi.

Et pendant qu'il riait légèrement, moi, je me ressassais les compliments qu'il avait faits sur mon travail. Cela fait toujours plaisir de savoir que ce que l'on faisait est apprécié. Sachant bien que notre affaire était finie et que j'allais pourvoir rentrer chez moi me reposer pendant deux, trois jours avant une prochaine mission, je finis mon café d'une traite. Quoi ? Oui, je dois me reposer ! Vous croyez que ce n'est pas épuisé et dure de devoir filer quelqu'un en tout discrétion et veiller que la personne ne se sente pas suivie ? Et le pire, c'est quand cette personne entre dans un bâtiment. Là, c'est à moi de me débrouiller pour aller dans un autre immeuble avec un point de vue parfait sur la salle ou se trouve la victime. Même que souvent, je ne sais jamais ou elle va exactement. Et il faut toujours se dépêcher, être sur le qui-vive pour ne pas louper un seul moment qui pourrait être un fabuleux clicher. N'oublions pas qu'il faut aussi être très patient, car pendant des heures, il peut ne rien se passer. Et rentrez bredouille, c'est comme courir au suicide. D'ailleurs, il me tardait de rentrer chez moi pour prendre une bonne douche avant d'aller me pieuter un peu, histoire de rattraper toutes mes heures de sommeil en moins. Je me saisis de ma tasse de café et le fini en deux gorgées avant de m'apprêter à partir. Mais à peine ai-je eu le temps de m'élever que Mr Choucroute intervenu.

- Attend. J'ai encore besoin de tes services. –il glissa une nouvelle enveloppe sur la table- Et je suis sûr que tu es amplement qualifier pour. En plus d'une partie de l'argent, il y a une photo de ta prochaine proie.

Un peu curieux, j'ouvris l'enveloppe et me rendit compte qu'il y avait plus d'argent que d'habitude, la nouvelle mission promettait d'être… intéressante ? Ou trop dangereuse pour moi… Je sortis la fameuse photo et l'observa. Ma victime semblait avoir un look bien a lui avec ces cheveux bleu et un léger maquillage turquoise sous ses yeux, mettant bien en valeur sa paire d'œil d'un bleu électrique. Il fallait dire qu'il était plutôt bel homme. Son teint était très légèrement bronzé et il avait des traits de visage bien viril. Une mâchoire bien quarrée, un menton légèrement pointu et son visage était mis en valeur avec sa coupe de cheveux, coiffé en brosse énergiquement, laissant deux, trois mèche retomber sur son visage. Sans pour autant le gêner.

- Demain soir à vingt et une heure trente, je veux que tu sois présent au Plaisir Interdit. J'y vais pour affaire et il sera présent. Il se nomme Grimmjow Jaggerjack. Je veux que tu prennes tous les clichés les plus promettant de sa personne. Comme tu as remarqué… il y a plus d'argent, alors continues à bien faire ton travail. Allez… a demain soir. Et ne soit pas en retard.

Et à peine ai-je rangé l'enveloppe dans ma veste que mon interlocuteur était déjà envoler. C'était presque effrayant, qu'un type puisse aller et venir sans qu'on l'entende. De plus, il avait abandonné sa tasse de café qu'il n'avait même pas touché. Hum… la boire ou savoir que ce doux nectar allait finir dans la tuyauterie de la cuisine du bistro ? Pauvre petite café… ! C'est sans regret que je pris la tasse et la bu avant de rentrer chez moi. Il fallait que je fasse quelques recherche sur le bleuté, histoire dans savoir un minimum sur lui. Après tout, c'était bien bizarre qu'on le paie plus pour une mission qui paraissait aussi facile. Le Plaisir Interdit est une célèbre boîte de strip-tease, prendre quelqu'un en flagrant délit ne serait pas bien difficile. Même un gosse de quatre ans pourrait le faire… Enfin, s'il pouvait avoir le pouvoir d'entrer dans ces lieux à des heures tardives. Arrivé à la maison, je pris quand même du temps pour moi en prenant une bonne douche et mangeai un truc sur le pouce tout en m'installant derrière mon ordinateur, commençant mes recherches. Mais au bout de quinze minutes de recherche qui ne menait à rien, je finis par laisser tomber. Grimmjow n'était ni un politicien, ni un grand criminelle, ni… ni rien. J'avais même cherché dans le bottin internet pour trouver une quelconque information sur lui, mais là aussi, rien. Bon, il était bien possible qu'il aille fait une demande pour se retirer du bottin, chose vraiment très louche. A ma connaissance, il n'y avait que des gens qui cachaient des choses qu'il le faisait. Avais-je vraiment bien fait pour accepter cette affaire ? Quoi que… je ne me rappelle pas que mon client m'aille donner mon avis. Enfin, vu l'argent que j'allais me faire… Autant tenter le Diable. Grimmjow n'était pas ma première victime et jusque-là, rien de fâcheux ne m'était arrivé. Et ça ne changera pas. J-A-M-A-I-S. JAMAIS. Et c'est avec conviction que j'allais me coucher. Et je dormis comme un bébé jusqu'à midi et le temps que je veille bien me lever, il arrivait déjà quatorze heure. Au Diable les heures et le temps qui passe ! J'avais beau me dire ça, je me stressais quand même un peu pour me préparer pour ce soir. Hum ? J'ai encore tout mon temps ? Détrompez-vous ! Pour aller à au Plaisir Interdit, il faut être en costar. Et mon costar… et bien… il devait probablement être tout au fond de mon armoire, totalement chiffonné. Et le temps que je la retrouve, lui donne un petit coup de fer à repasser, le met, l'ajuste et il serait l'heure de me rendre sur les lieux. Mouai. Fallait-il encore qu'elle se trouve vraiment dans mon armoire. Autant dire que… Je dois vraiment me bouger le cul !

Et me voilà. Moi, le rouquin devant un videur de type africain qui me jugeait sévèrement du regard. Quoi ? Il allait me faire une remarque sur mes cheveux ? A moins qu'il aille remarquer que j'ai perdu un bouton de mon costume et que j'ai dû recoudre une des manchettes ? Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder de travers. Ce dernier qui se cachait derrière ses lunettes noirs émit un léger sourire amusé.

- T'es pas un peu jeune pour venir ici, gamin ?, ricana t'il.

- Vous voulez que je vous montre ma carte d'identité, peut-être ?, répliquai-je.

C'est avec un plaisir non dissimulé qu'il hocha la tête. Attendant que je lui montre ma carte d'identité. Quand il l'eu entre les mains, il sembla l'observa avec beaucoup d'attention et me la rendit sans me quitter des yeux. Du moins, je pensai qu'il me regardait.

- Bonne soirée, Kurosaki Ichigo ~

Avec un dernier râlement, je luis passais à côté et… chercha à me familiarisé au nouvel environnement. C'était la première fois que j'entrais dans un endroit pareille et très franchement, je ne pensais pas que je pouvais me déplacer aussi librement sans qu'on me remarque trop. Tous les hommes avaient des femmes sous les bras et s'extasiaient devant les danses langoureuses de strip-teaseuse qui s'éclataient sur leur bar de fer. Tant dit que d'autre, s'accordaient un petit show de deux femmes qui prenaient beaucoup plaisir à se toucher. Mais pas de Mr Choucroute en vue, ni de bleuté. Bon, en même temps, j'avais pas mal d'avance. Je croyais qu'il y aurait beaucoup plus de monde et que je devrais m'accrocher pour visiter les lieux et avoir un point de repère. Rapidement mais discrètement, je fis le tour de la salle et fis de même pour les toilettes, sans oublier les cabines privée où on se livrait déjà à des bonus prodiguées par les filles. Je revins à mon point de départ avant de m'agglutiner devant une scène, faisant semblant de m'intéresser de m'intéresser à la femme qui se frottait à sa bar tout en bougeant ses fesses d'une manière assez hypnotisant. Même moi, je ne pus m'empêcher de regarder un peu. Mais ça, c'était avant qu'un flash bleu passe devant mes yeux. Grimmjow était arrivé accompagné de deux hommes. Il portait un élégant costume blanc qui mettait en valeur les muscles de son torse et de ses bras. Il s'installa dans un coin canapés assez reculé des scènes. Ses hommes habillé de noir s'étaient posté derrière lui, tel des chiens de garde et semblaient aux aguets. Je ne m'en faisais pas trop pour eux, dès que leur patron se mettra à faire chauffer l'ambiance avec une des filles, ils allaient déjà regarder ailleurs. Par exemple… sur d'autres filles ? Et j'aurais tout mon temps pour prendre d'excellent cliché sur ma victime. Quoi que… ce qui m'inquiétait plus, c'était que là où ils s'étaient mis, la lumière était assez tamisée. Et comme je devais prendre des photos sans flash, ça allait être chaud pour que les photos soient de bonnes qualités. Mon appareille était certes un modèle professionnel mais il ne fait pas des miracles.

Avant que je paraisse trop suspect, je me mis à marcher vers le bar et commanda à boire, me plaçant dans un axe pour je pouvais discrètement espionner Grimmjow. Et c'est tout en payant mon verre qu'une jeune femme arriva près de moi et vint se coller à mon dos avant de s'assoir à côté de lui sans décoller sa poitrine de moi. Quelle… douce impression. Certes, c'était peut être agréable mais ça ne m'excitait pas plus que ça. Avant même qu'elle ne me demande quoi que ce soit, une main se posa sur mon épaule et sur la sienne. Et tout comme moi, elle sursauta légèrement.

- Allez chérie, va voir ailleurs. Je dois parler au petit jeune.

Mr Choucroute. Toujours là pour me faire des économies question boisson. M'offrant des cafés et me sauvant des griffes d'une pompeuse de fric qui m'aurait surement réclamer une bouteille de champagne.