« Mais bien sûr que je vous aime mes chéris », dit Francis avec émotion en câlinant les deux enfants.

Puis il releva la tête avec un grand sourire et il rajouta avec malice en regardant Arthur.

« Tous mes chéris ! »

L'anglais rougit et il détourna les yeux. Ce « stupid frog » l'avait pris au dépourvu.

Les enfants avaient du mal à laisser partir Francis. Le français devait retourner en Europe pour rassurer son Roi quant à sa totale liberté. Les ambassadeurs français avaient eu toutes les peines à le retrouver. Ils avaient craint que leur nation ne fût prisonnière d'une autre et en mauvaise posture. Que ne fût leur surprise de le retrouver en train de siroter le thé avec son vieil ennemi et entouré de deux petits bambins leur ressemblants.

L'humain qui devait raccompagner Francis jusqu'à son navire n'était pas dupe sur le séjour de Francis chez Arthur. Il fallait dire que Francis était très affectueux lors des « au revoir ». Il en rajoutait pour donner des instructions aux deux petits qui l'agrippaient pour le faire rester.

« Matthew, tu fais attention à ton petit frère. Alfred, tu es gentil avec daddy… Matthew, aussi. Je reviendrais dès que je pourrais. C'est promis. »

Francis réussit à échapper aux enfants.

Il envoya un baiser de la main à Arthur avant de monter à cheval. Il partit en se retournant vers eux plusieurs fois. Il avait sûrement le cœur aussi serré que celui d'Arthur.

Les deux enfants s'accrochèrent aux jambes d'Arthur avec force.

« Tu ne partiras pas toi aussi ?

- Je ferais tout pour que ce ne soit pas le cas… Mais… Il y a certaines obligations auxquelles on ne peut échapper… Comme votre papa… Comme moi… Comme vous, un jour.

- J'ai pas envie d'être grand si c'est pour être séparé de ceux que j'aime, râla le Canadien.

Arthur rit et il attrapa dans ses bras Matthew qui se laissait faire par lui à présent.

« Tu auras toujours ton petit frère à côté de chez toi.

- Me too, me too, cria Alfred en grimpant sur la jambe d'Arthur.

- Calm down, Alfred ! Descend de là tout de suite. »

Matthew se mit à rire ce qui encouragea Alfred à lui monter dessus. Arthur posa Matthew par terre et il gronda tout de suite Alfred.

Ça l'énervait toujours autant d'avoir appris beaucoup de choses de la part de Francis pour élever ses enfants. Le français était plus âgé que lui et il avait la fibre paternelle. Pas besoin de chercher plus loin.

Il emmena les enfants à l'intérieur.

Cette vie idyllique n'avait pas duré très longtemps mais elle avait consolidé durablement leurs liens.

Leurs enfants avaient toujours souvenir de cette période de temps et ils en parlaient avec beaucoup de nostalgie.

Il n'y avait rien qui rendait plus fier Arthur et Francis.

FIN.

Je n'ai plus vraiment d'idée pour continuer cette fanfiction alors j'ai préféré y mettre un terme tant que je le pouvais encore.