Disclamer : Tous les personnages de l'univers d'Harry Potter ne m'appartiennent pas. Cette œuvre appartient à l'écrivaine J.K Rowling. La seules chose qui m'appartient est cette histoire et mon imagination débordante.

Bonjour, ici, c'est ma toute première histoire. Alors s'il vous plaît, soyez patient et compréhensible.

J'espère que vous aimerez ce début (un peu maladroit je l'avoue).

BONNE LECTURE !

POV D'HARRY :

« La pleine lune », pensais-je sombrement, en regardant le ciel peuplé de ces étoiles et de cet astre : symbole de mes tourments. Baissant la tête, je regardais paresseusement les loups en bas de la colline. Jouant, chahutant ou s'accouplant dans les buissons à la lisière des arbres. Les Anciens étaient au centre regardant affectueusement ces jeunes loups. Ces louveteaux avaient de la chance, ils n'avaient pas encore seize ans, leurs statuts n'étaient pas encore déterminer. Docile ou dominant. Ces deux mots déterminent le reste de notre vie. Pour ma part, cela faisait déjà trois ans que ma vie a pris un tournant : je suis un docile. Comment le sait-on ? C'est un phénomène assez simple mais c'est surtout notre physique qui est déterminant. Les dociles sont des loups garous de petits tailles. Sous notre forme humaine nous avons une apparence quasi androgyne mais nous sommes pas moins dotés d'une force incommensurable et d'une rapidité effroyable. Mais d'après les dominants, les dociles sont habités par des sentiments fragiles comme la compassion, l'amour, la nostalgie, la mélancolie et bien d'autres tout ce qui d'après eux représentent une forme de faiblesse.

Les dominants sont des loups garous de grand taille. Sous leur forme humaine, ils ont une silhouette assez imposantes face aux dociles. D'après eux ils sont venus au monde pour gouverner, diriger et être servis. Comme chez les humains, notre meute est hiérarchisée : les Anciens, les Dominants, les Dociles et les Indéterminés.

Lorsqu'on atteint l'âge de seize ans : la Révélation : on sait qu'elle sera notre futur, notre avenir. Notre vie est scellée. Ma vie après mes 16 ans fut assez difficile. Je dû faire face à beaucoup de changement. Avant cela j'avais une vie quasi normale. Mes parents étaient morts tués par des chasseurs. J'étais sous la tutelle de Sirius et Remus. Ma vie se résumait au lycée, aux amis, aux fêtes et à la pleine lune. Mais tout cela était fini maintenant : je suis constamment sous pression. La meute veut que je me mette avec un compagnon, que je m'accouple, que je fasse des enfants et que je suive les directives de mon compagnon ou de ma compagne quels qui soit. En clair, je dois être un soumis, un homme soumis qui répond au bon vouloir de mon compagnon : qui me battent ou qui me viole je dois dire oui et avec le sourire. Ce traitement ne choque personne, il faut que le docile respecte le dominant quel que soit les moyens pour y parvenir. Seul le plaisir du dominant compte.

Après mes seize ans, ma vie changea : je m'éloignais de mes amis, prenant part à la solitude. Mon quotidien au sein de la meute se réduisait à des menaces, des flirts en tout genre ou des démonstrations de force pour que je puisse ouvrir les fesses. M'opposant à toutes les traditions : j'eus mon examen final et décida de faire des études supérieures notamment dans la médecine dans le but de devenir chirurgien. Je quittais le domicile familial pour m'installer dans un appartement près du campus. Je ne m'abonnais qu'à des relations purement platoniques et je réduisais au maximum toute communication avec la meute ne les voyant qu jours par mois au moment des pleines lunes. Ces quelques jours avec la meute sont de vrais calvaires avec des regards méfiants, haineux ou noyés de désirs pour certains, des altercations avec des dominants mais aussi des dociles et les longs sermons des Anciens sur ma façon de vivre.

- Ma vie est vraiment merdique, pensais-je en soupirant de désespoir. Et ce n'est que le début, continuais-je en voyant Ron approcher.

- Alors Harry, t'es toujours aussi seul, déclara-t-il, il faut vraiment te trouver un dominant. Enfin quelqu'un qui veut de toi.

- Fout moi la paix Weasley, ta vue m'insupporte.

- Faut se calmer petit soumis.

Je soupirais de résignation, c'est la même rengaine avec Ronald Weasley, un dominant de second zone qui pour se sentir bien passe son temps à rabaisser tous les dociles à sa porter ainsi que quelques dominants et sa principale victime c'est moi. Lui et moi on ne peut pas se sentir : c'est comme chien et chat. Cette situation dure depuis l'enfance, je ne l'ai jamais apprécié : trop arrogant, trop orgueilleux et trop con aussi. Je regardais avec lassitude l'être devant moi sous sa forme lupin Ron était bien évidemment plus grand que moi, son pelage roux était sombre dans l'éclat de la nuit et ses yeux vert étincelait de méchanceté et de méprise à mon encontre.

- Tu sais Potter, t'es pas si mal, t'as un beau p'tit cul, une belle gueule. On pourrait...Tu sais, me disait-il avec un sourire carnassier. Crois pas chuis gay mais chuis pas contre une expérience.

En plus, il est homophobe.

- Ron, commençais-je, pour la dernière fois, laisse-moi tranquille. Je ne veux pas te voir, je...

- Ca va, ça va, j'ai compris, me coupa-t-il, ce n'est pas pour rien que je viens t'honorer de ma présence. Les vieux veulent te causer.

- Les Anciens tu veux dire ?, demandais-je perplexe.

- Oui, oui, si tu veux, disait-il, balayant ma remarque d'un geste de la main. Bon tu viens ?

En soupirant, je me redressais d'un geste lent, étirant tous mes membres endoloris. Ron était déjà loin. Je m'avançais lentement, ignorant les remarques et les regards qui me suivait tandis que je m'avançais au centre de la prairie. Les Anciens m'attendaient de pieds fermes. Cinq grands loups qui avaient la lourde tâche de veillaient et de dirigeaient la meute : 3 dominants et 2 dociles : « Il faut bien un peu de douceur », disait-il.

- Harry, commença Dumbledore, le plus ancien de la meute. Nous t'avons convié à venir nous voir car demain soir nous avons la réunion annuelle avec le clan « Bird ».

- Les vampires !, m'exclamais-je, en quoi cela me concerne ?

- Cette réunion ne sert pas qu'à faire un compte-rendu de nos deux clans ou à préserver le traité. C'est un moyen de montrer nos atouts.

- En quoi cela me concerne ?, répétais-je peu enclin à poursuivre la conversation.

- Harry. Tu fais partis de nos atouts, annonça Dumbledore, d'une voix assurée.

- Désolé. Ce genre d'évènement ne m'attire guère et en plus j'ai cours demain.

- Pff, intervint Rogue, ces cours de médecine que tu t'obstine à suivre.

- Moi, au moins j'ai un avenir, répliquais-je piqué au vif.

- Tu as un avenir ici, au sein de la meute, objectais-t-il d'une voix ferme.

- Quoi ? Quel avenir ? Ah oui ! Ecarter les cuisses au nom de la meute.

- Quelle arrogance de la part d'un docile. Si Dumbledore n'avait pas appuyé son soutien pour que tu puisses poursuivre ses études insignifiantes. Je t'aurai...

- Cela suffit Séverus, coupa Dumbledore, d'une voix sévère. Harry. Nous avons besoin de ta présence. Tu es un docile remarquable : d'une grande beauté et d'une force peu commune dans ta catégorie. S'il te plaît accepte.

J'allais refuser mais Rogue avait raison, Dumbledore m'avait soutenue dans toute mes décisions, la moindre des choses c'était d'accéder à sa demande.

- C'est d'accord mais je ne vous garantis pas de venir à l'heure. Je finis tard.

- Seul te présence compte. Je te remercie.

- Vous n'avez pas à le remercier Dumbledore, intervint Rogue, une nouvelle fois. Ce docile, continua-t-il sans compte tenir de ma présence, ne se manifeste que très peu au sein de la meute, nous le voyons peu et il se tient souvent à l'écart des rassemblements ou autres réunions. Il ne sert à rien. De plus, il n'a aucun dominant qui puisse le tenir en place et qui puisse le féconder. Il ne nous aide pas à l'expansion de la meute. Il nous ait d'aucune utilité.

- Cela suffit Séverus, asséna Dumbledore. Harry a fait ces propres choix et nous devons les respecter.

Il était temps pour moi de partir. Je me retournais et me mis à marcher quand Ron, muet depuis le début de l'échange m'interpella :

- Ou tu vas Harry ? La nuit n'est pas finie.

- Je rentre chez moi. Je me lève tôt demain, répondais-je sans me retourner.

J'entendis Rogue grommeler mais ne fit pas attention. Je continuais mon chemin saluant Rémus et Sirius au passage et me mis à courir à travers les arbres. « Le clan Bird » pensais-je. Ce clan de vampire vivant de l'autre côté de la forêt à qui les Anciens et leur chef avaient signés un traité pour assurer la paix entre les deux clans rivaux et ainsi limiter les combats inutile. Bien que cela ne plaise à tout le monde, ce traité dure depuis bientôt trente ans. Arrivé devant chez moi, je me retransformais en humain. Heureusement les alentours étaient déserts car j'étais complétement nu. Je rentrais chez moi en quatrième vitesse et alla me coucher sans demander mon reste.

« Demain », pensais-je. Cela va être une journée longue et difficile.

Bien. J'espère que cette mise en bouche vous à plus.

J'accepte toutes critiques bonnes ou négatives mais surtout constructives. Ne vous en faites pas le prochain chapitre sera consacré à Draco et à sa vie de vampire.

Je me mets de ce pas ou plutôt demain car il se fait tard au moment où j'écris pour rédiger ce second chapitre que j'espère vous attendrez tous.

A DANS QUELQUES JOURS ! (Enfin je l'espère).