Eeeeeet bonjour!

Me voilà reviendue pour de nouvelles aventures! En l'occurrence du Sherlock parce que, hé, cette série est juste géniale. Pour ceux qui suivent entre autre Casey ou Les Insolences, n'ayez crainte, j'y travaille toujours. J'écris pas mal en fait, sur beaucoup de choses. Si des fois ça vous intéresse de savoir quoi, j'en fais un petit récapitulatif dans ma bio.

En tout cas, ça faisait un moment que ça me démangeait et pour tout dire le premier chapitre est écrit depuis plus d'un an. En fait je l'ai écris le jour où j'ai vu la première saison pour la première fois.

Ce n'est pas une histoire à proprement parler puisque tous les chapitres n'appartiennent pas à un même "univers". Ne soyez donc pas surpris s'il y a comme des dissonances.

J'espère que ça vous plaira!


Disclaimer : Bien évidement, ces personnages ne m'appartiennent pas pas plus que la, mh, disons situation puisque même la série est une énorme fanfic. (j'adore la BBC. Sans déconner.)

Spoilers : Pour l'instant, à moins que vous ne connaissiez carrément pas la série, aucun. Saison 1 seulement, pas de situation particulière.

Notes : Nan, j'ai pas de bêta. Les volontaires sont les bienvenus.


...


Tandem

Ils ne sont pas gays. Ils ne sont pas en couple. Ça ne veut rien dire de toute façon, Sherlock est marié à son travail. Et puis qu'est ce qu'il donnerait en couple ? Ce n'est pas le genre de type qui rentre le soir, vous embrasse sur la joue en vous demandant si la journée a été bonne. Il ne demande pas d'ailleurs, il ordonne. Mieux que ça, il constate que vous allez faire quelque chose pour la seule et unique raison qu'il avait constaté que vous le feriez. On ne peut pas former un couple avec quelqu'un comme ça.

D'ailleurs, il faudrait qu'il y ait quelqu'un. Sherlock n'était pas vraiment un homme vous savez. C'est une silhouette sombre qui se dessine dans l'encadrement de la fenêtre, nimbée d'une lumière blafarde. Sherlock mange à peine, ne boit pas, s'interdit de fumer. Sherlock n'utilise son corps que pour prélever les indices utiles à son cerveau. Sherlock n'est en aucun cas guidé par ses besoins physiques, c'est même à peine s'il tolère d'être obligé de respirer pour vivre.

Quelque part, plus que pour l'aspect financier, c'est pour l'obliger à vivre un peu que le détective à besoin d'un colocataire.


Oui Maman.

- Mange.

- Je réfléchis.

- Réfléchis en mangeant.

- Je n'ai pas besoin de manger. Laisse-moi tranquille.

- Mange sinon je passe directement à l'étape deux qui est de t'obliger à prendre une douche.

- Passe-moi le plat.

ooo

- Va dormir.

- Pas besoin.

- Va dormir.

- Est-ce que tu es sourd ? J'ai dis que je n'avais pas besoin de dormir.

- Je me moque que tu en ais besoin ou non. Va dormir.

- Et pourquoi est ce que je le ferais ?

- Parce que, répondit John en fermant son livre un peu brutalement, tu es un colocataire épouvantable qui ne range jamais, ne fais jamais ni lessive ni courses, ne fais pas la cuisine, te mets toujours en danger et attends de moi que je te sorte de là tout en me traitant perpétuellement d'abrutit. Pas ce que tu es un insupportable despote mal léché, qui en plus parle tout le temps et qui m'épuise. Tu as quinze secondes pour aller t'allonger dans ton lit et faire des efforts pour dormir sans quoi je m'arrange pour que non seulement tu ne dormes pas pendant les deux prochaines semaines mais que tu n'ai en plus aucun moyen de réfléchir tranquillement pendant ce laps de temps. Va dormir.

- Bonne nuit.

ooo

- Bonjour.

- Bonjour.

- Le thé ?

- Pas fait.

- Pourquoi non ?

- Tu as utilisé la cuisine hier.

- Et ?

- Tu ne l'as pas nettoyé. Je refuse de mettre un pied là dedans ou d'y cuisiner quoique ce soit, tant que ça sera dans cet état. Et avant que tu dises quoique ce soit, j'ai convenu avec Mrs Hudson qu'elle n'y toucherait pas non plus.

- Mais… le thé ?

- Bonne journée Sherlock.

ooo

- John… John. John. John ! John ! JOHN !

- Je ne suis pas sourd.

- Alors pourquoi ne réponds-tu pas ?

- Parce que je sais ce que tu vas me demander, tu sais ce que je vais répondre, tu vas insister, je vais continuer à dire non, tu vas t'énerver, moi aussi, l'un de nous va dire quelque chose de blessant –vraisemblablement toi- l'autre va partir d'ici fâché en claquant la porte –très certainement moi. Tu n'auras toujours pas ce que tu voulais donc tu vas appeler quelqu'un d'autre pour le faire à ma place, qui va accepter parce qu'il ne comprendra rien à ce qui se passe et croira que c'est grave –Lestrade sans doute- et je finirais par revenir ici en ne t'adressant plus la parole. Tu te débrouilleras pour convaincre Lestrade de rester parce que tu sais que je m'entends bien avec lui et que ça me mettra à nouveau de bonne disposition. Tu finiras donc par avoir ce que tu veux mais pas de moi et moi je serais de bonne humeur dans ce fauteuil avec un ami et je boirais certainement du thé en mangeant des biscuits frais.

- Et … ?

- Il fait moins dix dehors, je m'évite une ballade désagréable dans le froid à bougonner. Appelle donc Lestrade et dis lui de prendre des biscuits en passant, je vais faire le thé.


Pieux Mensonges

- John ?

- Mmh ?

- Pourquoi m'avoir désigné comme exécuteur testamentaire ?

- Je te demande pardon ? D'où sors-tu ça ?

- J'ai fouillé chez ton notaire et j'ai lu ton testament.

- Et on peut savoir ce qui te prend ?

- Je m'ennuie. Et ton notaire est un crétin qui dissimule très mal ses documents secrets.

- Evidemment. Va te faire voir Sherlock. Je vais faire un tour.

- John. Pourquoi ?

- Parce que tu me tueras, andouille. Et qu'il est hors de question que tu t'en sortes avec une plaque funéraire et quelques condoléances.

...

- Je suis revenu.

- Dois-je comprendre par là que c'est parce que je suis le seul en qui tu as assez confiance, malgré mon insensibilité et mon désintérêt des affaires sociales, pour me confier le soin de- … de…

- Pour te confier tout ce qui m'est cher et croire que tu feras les choses proprement si je ne suis plus là. Oui. Maintenant je vais retourner marcher un peu je pense.

- John. Je suis… honoré.

- Alors débrouille-toi pour ne pas trop faire pleurer ma sœur si je meure.

- Tu ne mourras pas.

- Ce n'est pas ton genre de mentir. Enfin, de me mentir, si. Mais pas de te mentir à toi-même.


Hygiène de vie

- Elle n'est pas amoureuse de toi.

- Qui donc ?

- La femelle que tu raccompagnes chez elle tous les lundis et jeudis soirs et avec qui tu essayes régulièrement de passer tes samedis depuis un mois.

- Ah. Sophia. Oui je sais qu'elle ne m'aime pas.

- Alors ?

- Alors quoi ?

- Vas-tu continuer tes efforts inutiles pour entrer dans sa vie ?

- Sherlock, je fais des efforts pour entrer dans son lit, ce que j'ai déjà fais depuis un mois, tu seras bien aimable de le noter. Pour ce qui est de sa vie, merci, mais ça ne m'est pas essentiel.

- Oh. Mais dans ce cas… Vous ne vous retrouvez que pour ...

- Dans le mille Emile. Tu devrais essayer.

- Je n'en ai pas besoin.

- Oh besoin besoin… c'est juste un très bon exercice physique et ça occupe agréablement.

- Pour ça, je n'ai besoin que d'un bon cadavre bien frais et d'une affaire compliquée.

- Oh seigneur. Tu es désespérant.


La suite arrive tout de suite!