Bonjour à tous!

Oui... Ca fait deux ans et demi... Je vous présentes mes plus sincères et plates excuses et j'espère que votre rancœur envers votre serviteur ici présent ne vous empêchera pas apprécier se chapitre!

Noté M yaoi... Pas pour rien dans ce dernier chapitre... (WARNING: Orthographe pas terrible)

Bonne lecture!


Chapitre 2

Nous étions à table, l'ambiance plus que venimeuse accompagnées d'un délicieux silence de plomb. Itachi était assis à mes côtés, Naruto en face de lui et Saï en face de moi. Le meilleur dîné de toute ma vie. Plus d'une fois, mon frère a dû me retenir ou faire en sorte que mes shurikens soient déviés pour qu'ils ne se plantent pas magnifiquement dans la trachée de notre invité. Comment la situation avait pu changer au point que le... le... petit...ami... de Naruto mange avec nous à la même table? Très simple, après avoir activé mon sharingan dans l'intention de le tuer, Naruto demanda, implora, Itachi pour que l'autre abruti reste manger et ainsi que nous fassions plus ample connaissance. Évidemment ce ne fut pas à moi qu'il le demanda, mais à une des personnes qui adoraient me voir souffrir, énervé ou torturé. C'est avec un grand sourire que mon frère accepta. Je vis bien que Naruto n'arrêtait pas de me lancer des regards en coin mais cela me donna l'impression qu'il me testait. Crétin. Tous des crétins. Surtout le blondinet.

Le pire moment fut quand Itachi me laissa avec le " super couple " pour aller préparer le repas. Autant dire que si des flocons de neige étaient tombés en plein milieu du salon, ça n'aurait étonné personne. Mes yeux étaient restés rouges et tourbillonnaient tout le long. Et même Naruto, qui était habitué se dandinait sur son fauteuil toutes les trente secondes, Saï, lui, ne décrocha pas son grand sourire un seul moment.

Je portai une boulette de viande à ma bouche sans jamais les quitter des yeux. Quand la main du psychopathe se mouva pour aller se placer sur la cuisse de Naruto, mon frère eut le bon réflexe de me confisquer toutes mes armes, même ma cuillère. En voyant cela, Naruto se dégagea la gorge, surement pour avertir Saï et pour essayer de détendre la salle avec des discussions.

"Tu sais Sasuke, Saï fait partie de la Racine, vous avez déjà dû vous croiser non?"

Je ricanai, n'essaye surtout pas de nous mettre dans le même panier dobe.

"Je ne m'associe pas avec ceux qui respecte les doctrines de Danzo." Je relevai le menton et pris une gorgée d'eau. "Saï n'est peut-être pas le disciple de Danzo, mais ceux qui s'y forment vont forcément dans le sens de ses idées et de ses projets."

Naruto soupira dans la défaite.

"Ce n'est pas parce que je fais partie de la Racine que je suis d'accord avec leur pratique, je m'y suis engagé seulement à cause de leur programme d'entrainement intensif et de leur niveau haut placé. Même un imbécile comme Naruto avait compris."

Dommage pour lui, ça faisait bien longtemps que je ne l'écoutais plus.

"Fait attention Naruto..." commençais-je avant qu'Itachi ne me coupe sachant sur quel terrain miné je m'engageais...

"Sasuke."... Mais je ne l'écoutais pas.

"... Saï pourrait avoir comme objectif de finir ce que Danzo avait commencé."

Naruto lâcha ses couverts, Itachi se pinça l'aret du nez en fronçant les sourcils. Je ne sais pas quelle était la réaction de Saï, mais je m'en foutais. Tout ce qui m'importait c'était Naruto. Quand il releva la tête, son visage caché par sa frange, je commençai à me rendre compte de la portée de mes mots. C'était un sujet que nous n'avions jamais abordé. Il savait ce qui s'était passé, dans quelle circonstance et qui l'avait commandité, mais jamais il ne m'avait posé de questions ou fait une remarque. Quand il plongea son regard dans les miens, je pus voir à quel point il était blessé, triste, en colère, surtout en colère d'ailleurs car ses yeux commençaient à se pigmenter en rouge, et les paroles qui sortirent de sa bouche étaient accerés.

"Oh, et bien si c'est le cas mon chéri, je te conseille de demander à Sasuke, il sait comment s'y prendre pour assassiner les membres du clan Uzumaki."

J'avais voulu lui faire autant de mal qu'il m'en avait fait en ramenant Saï ici, mais au final, je ne sais pas qui souffrai le plus. Je lui ai tendu la perche en m'aventurant sur ce sujet mais je ne savais pas que ça allait me faire autant souffrir de l'entendre me juger, m'en vouloir, peut-être même me haïr pour avoir tué sa famille. Et le regard dans ses yeux... Je ne pouvais le regarder en face lorsqu'ils dégageaient une si grande tristesse. Je fixais mes mains en attendant qu'ils partent, car je savais qu'ils allaient partir, mais Naruto ne bougea pas. Peut-être attendait-il que je me justifie, que je lui explique ou que je m'excuse. Je ne dis rien. Qu'est-ce que j'aurais bien pu dire comme excuses? Désoler d'avoir abordé le sujet? Désoler d'avoir tué tes parents? Désolé de l'avoir fait devant toi? Désoler que tu sois obligé de vivre sous le même toit que leur assassin? J'avais tellement de choses à me faire pardonner et tellement peu de courage.

Après quelques minutes, il se leva en soupirant.

"On y va Saï."

Je l'entendis se lever de table, ses pas raisonnèrent dans le silence de la maison jusqu'à la porte d'entrée qui s'ouvra et se referma en claquant. Itachi se leva à son tour et commença à débarrasser la table, il partit dans la cuisine et quand il revient, j'étais toujours dans la même position. Mon cerveau s'était mis en pause, chose vraiment très rare chez un Uchiwa, je ne savais pas s'il fallait que j'aille m'enfermer dans ma chambre, rattraper Naruto pour m'excuser ou si je devais aller me pendre. Tout ce que je pouvais penser pour l'instant c'était que je devais absolument m'éloigner d'ici, le plus vite possible et le plus loin possible. Je ne savais pas quelle serait ma réaction si je devais être confronté une fois encore à ses yeux.

C'est en mode pilote automatique que je me rendis dans ma chambre, prépara mes affaires, enfila mon uniforme d'ANBU et partit à la tour du Hokage. Je grimpai deux à deux les marches menant au bureau de Tsunade se trouvant au dernier étage. J'ouvris les portes à la volée me foutant totalement si elle était en réunion ou non. Sakura, Ino et Hinata étaient présentes. Apparemment elle était en réunion.

"Il me faut une mission." Exigeais-je en essayant de garder ma voix stable. Mais je ne devais pas être très convaincant vu les têtes qu'elles faisaient.

"Euh... Oui..." Tsunade s'éclaircit la gorge et fouillant dans les papiers sur son bureau. " Ah! Voilà! J'ai une mission de rang B, il faut escorter le fils d'un..."

"Je parlais d'une mission de rang S."

Même si les amies de Naruto ne pouvaient pas me reconnaitre avec mon masque, elles ont dû remarquer que mon comportement ne devait pas être normal avec l'expression perplexe qu'arborait l'Hokage. Celle-ci me scruta un instant, pesant le pour et le contre de m'envoyer en mission dangereuse alors que ça faisait des années que je n'étais pas parti sur un coup de tête. Depuis que j'avais Naruto en fait...

"J'en ai une, mais tu en auras au moins pour un mois, et tu serais en duo avec un autre membre de l'ANBU." Elle regarda dans son tiroir de bureau et en tira un rouleau qu'elle ouvrit. "C'est un assassinat à Oto, ta cible sera Orochimaru et surement Yakushi Kabuto puisqu'ils sont toujours ensemble. Tu risques d'avoir du mal rien qu'à leur faire des égratinures, donc si tu sens que tu va-y rester, ne tente pas l'impossible."

Je lui pris le rouleau des mains et m'inclinai en vitesse.

"Bien Hokage-sama"

"Je pense que tu ne voudrais pas attendre demain matin pour partir, donc va attendre devant les portes de Konoha et j'enverrais quelqu'un te rejoindre."

Je parti sans demander mon reste. La ville autour de moi passa dans un flou total, je ne sais même pas comment je suis arrivé aux portes sans être tombé d'un toit avant. J'étais un lâche, je le savais. Au lieu d'accepter que Naruto grandisse et qu'il trouve son bonheur ailleurs qu'avec moi, je l'avais poussé à bout et l'avais blessé. J'étais une personne dégueulasse. Qui, normalement constitué et en possession de toutes ses facultés intellectuelles, pouvait éprouver une attirance quelconque pour le gamin qu'il avait élevé? C'était vraiment sordide. Je souriais tristement en pensant qu'a mon retour, ils seraient dans une relation sérieuse, tout le monde dans le village serait au courant. Et peut-être bien même qu'Itachi les auraient autorisé à dormir à la maison ou à la maison de Saï. Après avoir regardé un film, devant lequel ils se seraient blottis, ils seraient allé dans la chambre, et ils auraient...

"ARG!"

"Je dérange peut-être?" Je tournai la tête et repérai Kakashi, appuyé contre un des piliers un livre orange à la main remontée jusqu'à devant son nez.

Un léger voile rose nuança mes joues dans l'embarras d'être pris pendant un moment de relâchement de mon masque d'impassibilité. Je me raclai la gorge et me retournai complètement vers le Shinobi le plus paresseux du village, il détourna les yeux quelques secondes de son porno pour m'examiner de la tête aux pieds.

"Qu'est-ce que tu veux Kakashi?"

"Alors c'est comme ça que tu accueilles ton coéquipier? Moi qui m'enjouais tellement de passer du temps avec le petit Sasuke!"

"Hn. Allons-y."

Je mis en place mon masque, repositionna mon épée et partit en direction du village d'Oto en m'engouffrant dans la forêt.


Le trajet jusqu'au village caché d'Oto nous prit une semaine. Semaine durant laquelle Kakashi faillit perdre la vie à de nombreuses reprises. Paresseux, oui, mais aussi perspicace, ennuyeux et têtu dès qu'il pouvait emmerde quelqu'un, en l'occurrence moi. Lui qui était d'habitude si obnubilé par son horrible livre et donc silencieux, j'eus l'impression qu'il n'avait pas arrêté de me poser des questions gênantes ou de me faire la conversation, même si je ne lui répondais jamais. Son sujet principal était Naruto. Comment Naruto avait grandi, les amis de Naruto, l'entrainement de Naruto, les bêtises de Naruto... Au bout de trois jours je craquai et lui annonça que Naruto avait également un petit ami, tout de suite après un grand sourire se forma sous son masque et il me dit qu'il comprenait mieux maintenant. N'étant pas naïf à ce point, je compris très bien qu'il voulait parler de mon comportement plus bourru qu'a la normal et donc par extension de mes sentiments pour mon... frère d'adoption? Dégoûtant.

L'arrivée au Pays du Son était particulière, l'atmosphère était pesante, le temps gris et humide. Pas du tout accueillant. Il nous fallut encore deux autres jours pour arriver au village caché, le temps d'établir un plan, nous avions installé notre camp dans une grotte aux alentours. Après avoir étudié les dossiers de nos deux futures victimes nous tombâmes d'accord. Orochimaru et Kabuto étaient deux scientifiques fous dont la passion était les expériences interdites les plus tordues du monde. Donc pour pouvoir les approcher, il fallait soit y aller en infiltration, mais avec deux shinobis aussi avancés cela risquait d'être difficile, soit tout faire pour gagner leur confiance. Et pour ça, une des solutions était de leur apporter un spécimen de recherche rare et intéressant. Moi. J'avais le Sharingan, j'étais un des plus talentueux, sans vouloir me vanter, et un passage en force était totalement impensable. Tout le village était surprotégé, nous n'étions que deux, même si nous faisions partie de l'élite.

C'est comme ça que je me suis retrouvé en train de traverser le village en direction du plus grand des bâtiments, sans doute le lieu où se trouvaient Orochimaru et Kabuto, en vêtements de civil et avec comme seule arme mon épée. Kakashi devait me suivre en restant invisible aux autres ninjas pendant que je négociais avec les tarés. Une fois devant les portes du bâtiment, je me fis fouiller et contrôler mon identité puis escortée jusqu'à devant les serpents. Ma capacité a paraître calme en toutes circonstances mais surtout grâce à mes pupilles, qui d'après leurs regards remplis d'avidité devaient vraiment les intéresser, m'aida à m'intégrer assez facilement. Evidemment je n'étais pas dupe, je savais pertinent qu'ils ne me faisaient pas confiance, un ninja des forces spéciales qui désertait aurait dû retentir dans le monde des Shinobi. Mais tant que mon héritage les captivait, je pouvais les observer et ainsi déterminer leurs points forts, mais aussi leurs points faibles.

Une dizaine de jours passèrent, les expériences étaient de plus en plus douloureuses, je ne savais pas toujours ce que contenaient les produits que l'on m'injectait dans les yeux, mais j'espérais ne pas perdre mon Sharingan, ou la vue après ces expériences. Pourtant, bizarrement, toute cette douleur, même accumulée, n'était pas aussi forte et intense que ce que j'éprouvais en pensant à Naruto. Pas une seule seconde ne passa sans que je ne pense pas à lui, à ce qu'il faisait, à ce qu'il pensait de ma fuite soudaine ou encore et surtout s'il était en compagnie du Saï. Le dixième jour j'envoyai un serpent à Kakashi pour lui annoncer mon plan d'attaque, c'était prévu pour le soir même. Le lendemain Orochimaru avait prévu de partir dans un des pays voisins à la recherche de nouveaux cobayes. C'était donc notre dernière chance de les arrêter.

Quand leur de notre plan arriva, je me dirigeai vers l'entrée du bâtiment, attendis quelques secondes et tua les deux gardes postés à cet endroit. L'instant d'après Kakashi se trouva à mettent côtés. Sans attendre nous rentrâmes à l'intérieur. Assassiner les subalternes, les cobayes d'Orochimaru était un jeu d'enfant, c'est donc sans une goutte de sueur que j'entrai dans la pièce des expériences ou se trouvait les deux scientifiques. Ils m'accueillirent tous deux avec un grand sourire de cinglé, heureux de pouvoir continuer à expérimenter mes yeux. Mais ce sourire disparu bien vite de leur faces lorsqu'il aperçut un grand homme aux cheveux argentés derrière moi. Profitant de leur moment de choc, je lançai un kunai qui alla clouer au mur Orochimaru par la main, j'en pris un deuxième avec l'intention de lui planter entre les deux yeux quand quelque chose de retenue mon bras, je baissai les yeux et vis un énorme serpent s'enrouler autour de mon bras et ma jambe réunie bloquent tous mouvements rapides. J'aperçus Kakashi se battant contre Kabuto, contrant coups sur coups ses attaques répétitives.

Il ne fallait absolument pas les sous-estimer. Orochimaru était un maître des jutsus, intelligent et beaucoup plus expérimenté que nous et Kabuto étant son disciple n'était pas les derniers des shinobis non plus. J'activai mon Sharingan, me servis de mon autre main pour couper le serpent qui me retenait. Entre-temps Orochimaru s'était défait lui aussi de son entrave. C'est alors que le véritable combat commença. Nous ne nous laissions pas une seule seconde de répi, c'était jutsu sur jutsu, kunai sur kunai, taijutsu sur taijutsu. Aucun de nous deux ne voulait déclarer forfait. Il ne me laissa aucune chance d'utiliser mon genjutsu. Plus d'une fois je faillis être poussé dans mes retranchements, après avoir étudié mes pupilles pendant une dizaine de jours, il savait comment le mettre hors-service.

Il s'écoulait du sang de mon oeil gauche, mon épaule droite était surement déboitée mais je n'étais pas le seul à être amoché, il devait avoir plusieurs côtes brisées, une main hors d'usage et une cheville de fouler. Je respirais lourdement, le gout du sang emplissait ma bouche, la sueur me coulait dans les yeux et la rupture de mon arcade sourcilière me brouillait la vue avec du rouge poisseux et collant, mes oreilles sifflaient. Je n'avais plus aucune conscience de ce qui m'entourait, Kakashi aurait très bien pu être mort que j'en aurais eu aucune idée, seul mon adversaire comptait. C'est avec une dernière grande volonté que je me précipitai sur Orochimaru, sa gueule grande ouverte faisait ressortir l'épée de Kusanagi prête à m'attaquer. Dans un dernier effort je lançai avec grande difficulté Amaterasu sur lui. Je tombai à genoux, plus aucun de mes muscles ne me répondait, la seule satisfaction que j'éprouvai était lorsque j'entendis des hurlements provenant de la bouche pleine de crocs d'Orochimaru et que je sentis l'odeur de la chair bruler. Même si celle-ci me donnait la nausée j'étais très content de moi.

Avec difficulté, j'ouvris mes yeux redevenus noirs et fis le tour de la pièce. Kakashi était assis contre un mur, le souffle court et ses habits couvert de sang qui ne devait pas lui appartenir. Il me fit un signe de tête pour m'assurer que tout allait bien de son côté, puis il se leva bancalement et sortit de la pièce à la recherche de tous documents où toutes recherches qui pourraient servir au village. Je m'appuyai au mur pour me relever et m'approchai de Kabuto. Un trou de la taille d'un poing le traversait de part en part au niveau de son abdomen et un filet de sang coulait de ses lèvres à son cou. J'allai auprès d'Orochimaru, son corps était méconnaissable, carboniser, réduit à l'état de charbon. pour plus de précession, j'appliquai un jutsu de scellement sur sa carcasse. On ne sait jamais avec lui.

Mais apparemment j'aurais mieux fait de surveiller son disciple.

Je ressentis une douleur atroce dans le bas du dos remontant jusque dans le devant de mon épaule droite. Je tournai la tête et aperçus Kabuto me souriant, le bras jeter dans ma direction et tenant un bocal d'une substance blanchâtre. Avec un rugissement surhumain, je me précipitai sur lui, brandit mon épée et lui trancha la tête d'un coup sec. Sa tête roula quelque centimètre et son sang éclaboussa jusqu'à mon visage. Je fis un ou deux pas en arrière, me retourna vers la porte pour sortir et m'écroula face contre terre. Je sentais ma chaire crépiter, bruler la ou le liquide m'avait touché. Mes yeux se fermèrent et je commençai à tomber dans l'inconscient. Mon seul souhait était de pouvoir revoir mon Naruto.


Je clignai des yeux mais il faisait toujours aussi noir, l'endroit où je me trouvais était silencieux, le seul bruit était le vrombissement de machines sans doute médicales d'après l'odeur de désinfectant que dégageaient les draps dans lesquels j'étais couché. Allongé sur le ventre, je ressentais des picotements qui ressemblaient à des aiguilles dans toute la partie droite de mon dos et de mon épaule. À l'inverse, tout mon côté gauche était enveloppé dans une douce chaleur. Après des minutes qui me parurent des heures dans ce silence pesant, je me rendis compte que la chaleur sur mon côté provenait d'un être humain et l'air chaud qui caressait mon cou était son souffle. J'espérais fortement que cette personne savait à quoi elle s'exposait en se blottissant contre moi pendant que je dormais, car elle risquait d'être surprise quand je serais en pleine possession de ma force.

Je relevai doucement la tête pour éviter les engourdissements puis la reposa très vite quand je fus pris de vertiges.

"Je vois que tu es réveillé" Je tournai mon attention vers la personne qui avait parlé. Kakashi. Super, mon compagnon de chambre était une des personnes avec Itachi qui me tapaient le plus sur des nerfs.

"Hn."

"Ça fait deux semaines que tu es dans le coma dont onze jours en étant à l'hôpital." D'accord, donc Kakashi avait dû me soigner du mieux qu'il a pu sur place puis m'a porté jusqu'à Konoha en un temps-record, il devait être plus mal foutu que moi. "Je sors ce soir, mais toi tu en as encore pour au moins deux jours, enfin si tu ne fais pas comme moi."

Il sortait ce soir mais d'après ce que j'ai compris il sort parce qu'il s'évade de cette prison d'ennuis.

"Pourquoi t'est pas parti avant?" "Han! Je suis très blessé que tu ne veuille pas de moi Suke!" "Hn, la ferme."

Notre conversation avait dû commencer à réveiller le scooteur de mon lit car je sentis bouger sur mon côté. Je soupirai de frustration, avec ce qui semblait être un bandeau sur mes yeux, j'étais complètement aveugle et je ne pouvais pas voir mon environnement, chose très stressante pour un Shinobi. Apparemment ce n'était pas assez pour qu'il se lève.

"Il n'a pas bougé de son lit depuis que tu es arrivé." Me dit Kakashi avec beaucoup de douceur. "Il n'a pas arrêté de harceler Tsunade pour savoir ou en était ton état, c'est même lui qui t'a soigné les yeux, Itachi voulait le faire, il s'y connaît beaucoup plus dans le domaine du sharingan mais après maintes disputes c'est lui qui s'est occupé de toi."

Kakashi n'a pas eu besoin de me dire qui était cette personne, le seul qui puisse faire flancher mon frère et Tsunade était Naruto. J'étais comme dans un rêve, malgré les ténèbres qui engloutissaient ma vue, une explosion de lumière, de chaleur et de béatitude éclata dans mon estomac. J'oubliai un instant la douleur dans mon dos, ainsi que mon mal de tête pour me concentrer sur cette lueur d'espoir, de bonheur. Il n'y avait plus de Sai, plus d'hôpital, plus de Kakashi, juste cette énorme boule d'amour qui m'entrainait dans des lieux inconnus jusque-là.

En essayant d'être le plus subtile possible, je m'approchai de Naruto, blotti ma tête dans ses cheveux dorés qui sentaient le soleil. Sans m'en rendre compte, je m'étais de nouveau endormi, mais cette fois, dans ses bras.

Quand j'émergeai de nouveau dans le monde réel, il devait faire nuit, la brise qui passait par la fenêtre entre ouverte était plus fraiche que tout à l'heure. Je ne sentais plus le chakra de Kakashi, il avait dû s'enfuir pendant que je dormais. Je soupirai et levai ma main gauche pour retirer le bandeau qui couvrait mes yeux mais avant d'atteindre mon but, mon geste s'interrompit par l'étau qui se referma sur mon poignet. Des doigts fins, calleux et chauds.

"Même pas en rêve Teme."

Mon coeur manqua un battement, mon souffle se coupa. J'essayai de me tourner vers lui mais il me stoppa aussi en appuyant légèrement sur ma hanche valide.

"Hn. Tu te prends pour qui Dobe pour me donner des ordres?"

"Tu préfères peut-être que j'appelle Tsunade ou Itachi? Ils se feront un plaisir de te surveiller..."

"Hn."

Il rigola légèrement et lâcha ma main, il passa la sienne dans mes cheveux, il me donna des frissons. Il retraça le contour du bandeau avant de la laisser poser contre ma joue.

"Puis-je retirais ce foutu bandeau maintenant?"

"Non."

"Commença non?"

"Il y a deux ou trois trucs dont j'ai envie de parler."

"Et en quoi vouloir me parler implique forcément un putain de bandeau .!" J'avais plusieurs contextes impliquant le crétin, un bandeau et moi mais il était préférable que je ne les verbalise pas.

"Je ne pourrais pas te parler des choses dont je dois te parler si tu me regardes..."

D'accord... Donc il voulait me parler de choses qui pourraient soit m'énerver, soit me choquer ou soit m'embarrasser. Tout d'un coup j'étais content de ne pas pouvoir le voir et qu'il ne puisse pas me regarder dans les yeux. Je grognai pour lui dire de continuer.

"Tout d'abord, la prochaine fois que tu pars en mission suicide sur un coup de tête sans m'en parler avant je te tue Uchiwa! C'est compris?! Tu ne te rend pas compte comment ça a été dur pour Itachi et moi! Je me suis fait un sang d'encre pour toi! Je me suis imaginé les pires scénarios qui soient..." Il posa son front contre le mien, je sentis son souffle se mêler au mien, seul un centimètre séparait nos deux bouches. Un tout petit centimètre. Quand il recommença parler, c'était en murmurant, comme que s'il avait peur de dire ces mots à haute voix. "J'ai cru que j'allais te perdre, j'ai pensé que dans l'état d'esprit avec lequel tu étais parti, que tu allais faire une bêtise. Je ne pourrais pas survivre sans toi, présent à mes côtés."

Je savais qu'il devait avoir les yeux, ses magnifiques yeux bleus, remplient de larmes, et tout ça à cause de moi et de mon irrepressible besoin de l'aimer. Si seulement les circonstances de notre rencontre étaient autres. Si je n'avais pas eu l'ordre de tuer ses parents, peut-être que nous nous serions rencontré lors d'une mission, lors d'un examen. Je l'aurais traité d'imbécile et il n'aurait pas hésité à me répondre. Peut-être aurais-je été son professeur? Le chef de son équipe? Mieux encore s'il avait six ans de plus et moi six en de moins. Nous aurions le même âge, nous aurions pu être dans la même équipe, faire nos classes ensemble, évoluer ensemble, devenir ami, puis avec le temps après de nombreuses épreuves, amant. Cela n'aurait choqué personne. Nous aurions pu être heureux ensemble, si les choses avaient été différentes.

"Naruto." Respirais-je avec difficulté, plus il parlait, plus il se rapprochait de moi. "Je ne peux pas... Je ne peux plus être avec toi..." Je déglutis avec difficulté, c'était le moment de stopper tout ce grand bordel, je ne pouvais plus supporter les faux espoirs, les sourires, les touchés comme s'il m'appartenait. Ce n'était pas le cas.

Je le sentis appuyer un peu plus ma tête contre la sienne grâce à sa main se trouvant toujours dans mes cheveux.

"Tu ne veux plus de moi c'est ça? Toi aussi tu penses que je suis un monstre? Tu ne m'aime plus?

"Non... Je..."

"Je ne suis pas assez intéressant?"

"Non bien sur que non..."

"Alors qu'est-ce que c'est!"

"Je..."

"SASUKE!"

"C'EST MALSAIN! D'ACCORD?"

Puis le silence revint dans la salle. La respiration de Naruto était hiératique, la mienne n'était pas mieux. Tout doucement, comme si ce bonheur d'être avec lui n'était qu'une illusion, il retira sa main de mes cheveux, décolla son front du mien et s'écarta de moi pour laisser un espace glacial et horrible entre nous. Je le perdais. Même si je savais que je ne l'avais jamais eu, et que je le l'aurai jamais, les faits de cette réalité me percutèrent de plein fouet.

"Le produit que tu as reçu dans le dos t'as brulé. Tu auras toujours des marques et ta peau sera plus tendue mais tu cicatrises bien. Tsunade t'a remis ton épaule en place et t'a mis de la pâte partout ou ta peau a été exposée."

"...D'accord"

"Pourquoi ça serait malsain d'abord? Ça voudrait dire que rester avec toi c'est malsain mais rester avec Itachi non?"

"Ce n'est pas ça." J'aimerais tellement pouvoir me tourner sur le côté pour me cacher, mais évidemment je ne pouvais pas.

"Alors c'est quoi?!"

"Je t'aime."

Il se passa quelques instants avant que mon coeur ne recommence à battre et que je puisse entendre Naruto reprendre son souffle. Lancer un kunai explosif dans la pièce aurait eu le même effet. À ce moment j'étais heureux d'avoir mes yeux de cacher.

"Tu... M'aime..."

"Je t'aime, et c'est pour cela qu'il ne faut pas que je reste près de toi."

"Mais..."

"Naruto. Si je reste près de toi, je risque de tuer tous ceux qui s'approcheront de toi, fille ou garçon. Si je revois Saï je l'égorge, je l'étripe, je le démembre et je le crame. Si je reste près de toi je vais devenir cingler, je risque de te faire du mal et ça, je ne me le pardonnerais jamais. Je ne peux pas vivre sans toi, tu m'as sorti d'un profond tunnel de noirceur et de tristesse, je veux que tu sois heureux. C'est pour cela que je suis prêt à ne te voir que de temps en temps, mais ce peu de temps je veux que tu souries, que tu rigoles. Tu ne peux pas rester avec moi, je suis le monstre qui a tué tu les parents. Je-"

"Je t'aime espèce de Teme! Et si tu dis un mot de plus je te tue!" Sa voix était pleine de larmes, je sentais le matelas trembler de ses sanglots. "Je sais que tu as tué mes parents. Tu as tué ma mère sous mes yeux. Mais... Mais au moment où j'ai croisé ton regard, mon corps, mon esprit et mon âme ont été dans l'incapacité de te haïr. Mon sang de démon qui crépitait d'impatience à l'idée de me rouler dans ton sang c'est soudainement évaporé. Le sang de Kyubi ronronne dès que tu parles, mon estomac se tord quand tu me perces de tes yeux noirs. Les mois que j'ai passés avec Jiraya ont été les pires de toute ma vie! J'étais beaucoup plus triste que lorsque mes parents sont mort! Je ne te parle même pas des fois où tu partais voir tes... tes putains. J'ai pensé que la mort était préférable à ta perte. Itachi m'a dit de ne pas perdre espoir. Alors j'ai tout fait pour que tu me regardes. J'ai joué au crétin, je t'ai ignoré, je t'ai montré mon affection et dernièrement je voulais te rendre jaloux."

J'étais totalement abasourdi, déboussolé, en plein tripe. Toutes ses années de gâcher par mon aveuglement.

"Alors Saï..."

"Saï n'est qu'un ami qui a bien voulu m'aider." Il soupira et prit mes joues entre ses mains, avec une lenteur exacerbée il pressa délicatement ses lèvres sur les miennes. Je me sentais indigne de presser mes lèvres gercées sur les siennes qui étaient aussi douces que des rayons de soleil me caressant au printemps, leurs textures étaient comparables au miel et leur gout la meilleure des ambroisies. Il se détacha d'un millimètre, lorsqu'il parlait ses lèvres continuèrent à m'effleurer. "Ça n'a toujours été que toi Uchiwa Sasuke... Mon Suke..."

Tout en moi était tellement frénétique, mon cerveau, mon coeur, mes poumons, ma respiration, mes mains qui voulaient le toucher... Absolument tout. Pourtant un dernier problème subsistait.

"Je suis trop vieux pour toi." Murmurais-je.

"Jamais."

Il reprit mes lèvres dans un baiser rempli de sentiment beaucoup trop intense pour être traité et analyser de façon logique. Il s'allongea sur le dos m'obligeant ainsi à me positionner au-dessus de lui. Posture beaucoup plus a l'aise avec mes brulures. Je me collai à lui pour approfondir le baiser, il m'intima de me rapprocher encore plus en me tirant les cheveux. Mon sang était en fusion, je n'avais jamais été si heureux de toute ma vie. c'était comme si pendant toutes ses années je voyais la lumière mais ne pouvais l'atteindre et puis maintenant je la tenais pour ne plus jamais la relâcher.

Ce qui était un baiser plein d'amour et de sentiment se transforma vite en passion dévorante. Je traçai le contour de ses lèvres avec ma langue, lui demandant l'entrée, il frissonna et les entrouvre. Sans plus attendre, j'allai chercher sa langue, quand je la trouvai, je la caressai, l'enroula avec la mienne voulant les lier pour toujours. Mes mains parcoururent sa peau délicate avec envie, je les avais sous son T-shirt cherchant à l'avoir comme le mien, à le mémoriser au cas où ce ne fut qu'un rêve. Je me relevai le minimal possible pour lui retirer cet affreux vêtement qui me séparait de lui. Ne portant qu'un bas de pyjama d'hôpital, ce fut le plaisir à l'état pur que je ressenti quand je me rallongeai sur lui, peau contre peau. Je blottis mon nez dans son cou pour respirer son odeur à plein poumon, pour que celle-ci s'y loge et n'y bouge plus. Il sentait les épices et le soleil. Les gémissements et les grognements de Naruto étaient de la musique à mes oreilles. Je déposai une multitude de baisé dans sa nuque, son cou, son épaule puis je continuai à descendre de plus en plus ne pouvant me passer de son gout, de la texture de sa peau. Je traînai ma langue sur son pectoral et atteint son mamelon beige et dur, je ne pus pas résister et appuyai le plat de ma langue dessus et ensuite ma bouche. Je le pris entre mes dents et l'aspirai, le téta. Après avoir rendu Naruto assez échevelé avec ce traitement à mon gout, je continuai ma lente descente.

Son corps commençait à se recouvrir d'une fine couche de sueur, mes papilles ne cessèrent d'en redemander. Je trempai ma langue dans son nombril une ou de fois avant de glisser mes mains jusqu'à ses hanches et les placer dans son dos. Je continuai à les faire descendre, j'attrapai la ceinture de son bas de jogging et tout en laissant de traîner rouge avec mes ongles, je m'activai à le déplacer. Il souleva son bassin pour me faciliter la tâche. Le vêtement se retrouva à l'autre bout de la pièce mais qu'importe. Avec une lenteur exaspérante, il fit glisser le bandeau de mes yeux, j'en cligna plusieurs fois pour m'adapter à la luminosité et ainsi m'abreuver de lui. La seule chose vraiment importante était la magnifique créature qui se trouvait dans mes bras. Il était à bout de souffle, les joues rouges cramoisie, les yeux vitreux de désir et la bouche ouverte. Je reportai mon intention sur son érection qui n'était cachée que par son caleçon rouge. Caché mais très visible, je m'amusai à tracer sa longueur à travers cet infime bout de tissus et il gémit en me tirant les cheveux dans toutes les directions, hésitant entre m'embrasser ou me laisser continuer ma découverte.

Tout en retenant mon souffle, j'abaissai la dernière barrière me séparant de la vue de l'intégralité de son corps. Je me noyai dans cette vision mystique de ce qui pourrait bien être ma vision du paradis, il était parfait, bronzé uniformément, musclé mais très finement. Alors quand je relevai la tête et que je plongeai mon regard dans le sien, je regrettai de ne pouvoir immortaliser à tout jamais l'image éphémère de l'avidité que transmettaient ses yeux.

Sans plus attendre, je pris son membre tendu, dégoulinant de liquide pré-éjaculatoire dans ma main, je vis Naruto empoigner les draps du coin de l'œil. Puis après quelques va-et-vient provoquant un peu plus de liquide, je le pris en bouche. Je le sentis se tendre sous moi, respirer profondément puis se détendre, me laissant ainsi tout le loisir de faire ce que je voulais avec son corps. j'enrobai mais lèvres autour de la tête de sa queue et fit tourner ma langue autour, récupèrent au passage tout le liquide qui s'y échappait. Je gémis dans l'extase, son gout était amer et salé mais c'était Naruto, du concentré de Naruto. Je coulai un peu plus ma bouche sur lui et commençai à branler doucement ce qui n'y était pas. Je commençai à hocher ma tête de haut en bas en rythme avec ses halètements. Je levai les yeux, il était tellement perdu dans son plaisir qu'il ne devait même pas remarquer qu'il jouait avec un de ces tétons et que sa main inoccupée poussait mon visage de plus en plus vite sur sa bite.

Pendant qu'il était trop absorbé par ma bouche et ma langue, je repérai un pot de crème cicatriciel sur la table de chevet, je tendis la main tout en faisant attention à ne pas baisser le rythme que je lui administrais. J'étais heureux, je n'étais plus qu'ont deux doigts, sans mauvais jeux de mots, d'atteindre le septième ciel en compagnie de mon presque amant. J'arrêtai de le branler pour pouvoir ouvrir le pot et m'en enduire les doigts et le sorti de ma bouche pour voir ce que je faisais. Mon cerveau dans le flou total. Mon blondinet se releva difficilement pour m'observer.

"S-Suke... Pourquoi... Ah... Tu as arret-"

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je recommençai à le sucer plus vite, plus durement. Il cria de surprise et de bonheur avant de retomber lourdement à plat sur le matelas.

Avec prudence, je glissai mes doigts entre ses fesses dodues et rebondit, retraçai la fente de ce splendide cul et inséra une phalange. Il ne s'en aperçut même pas. Je continuai donc en faisant entrer mon doigt en entier, je le tordis à l'intérieur de lui, le fis sortir puis rentré, ça n'eut que pour effets que de le faire haleter un peu plus et faire battre mon cœur un peu plus vite. Après quelques minutes, une fois qu'il était détendu, je mis un autre doigt. Il frissonna et repoussa un peu dessus mais se relaxa bien vite quand j'aspirai un peu plus fort sur la pointe de sa queue. Je mouvai mon doigt le plus rapidement possible sans lui faire de mal, écartai mes doigts en ciseaux pour l'assouplir et quand je collai ma langue sur la veine qui serpentait autour de son membre et que celui-ci palpitait de plus en plus vite, je sus qu'il allait venir. Je retirai mes doigts et ma bouche de son corps et remontai au niveau de son visage. Il était en sueur, ses cheveux collé à ses tempes, les yeux mi-clos et la bouche haletante. Il incarnait la beauté et le sexe. Je gémis doucement et retira à une vitesse hallucinante mon bas de pyjama. Heureusement je n'avais rien en dessous. Je ne pouvais plus supporter d'être en dehors de son corps, si je ne le faisais pas mien dans les minutes qui suivaient, j'étais sûr d'exploser ou de devenir fou. Rien d'autre m'importait.

J'enduis à une vitesse folle ma bite rouge de colère d'avoir été ignoré pendant tout ce temps, je lui écartai doucement les cuisses, ne voulant absolument pas abîmer sa peau, son corps. Je jurai légèrement quand le bout de mon pénis appuya contre son trou humide de baume. Les muscles de tout mon corps se contractèrent dans l'attente, j'inspirai et soupirai lentement, ne voulant pas que son plaisir soit écourté par ma faute et-

"Suke..." Je relevai la tête en entendant mon nom si doucement dit, nous nous regardâmes, et toutes mes envies firent relayer en second plan, j'allais beaucoup trop vite. Je commençai à m'excuser frénétiquement et à me reculer quand il m'arrêta en posant une main dans ma nuque et une autre sur ma joue. Nous avons continué à nous regarder pendant un long moment, puis il me tira vers lui pour que je l'embrasse. C'était un baiser salé de transpiration mais le plus délicieux de tous les baisait. À bout de souffle il se recule la un peu, un grand sourire sur son magnifique visage. "Surtout ne me quittent pas des yeux... Et serre moi contre toi... S'il te plaît..."

Je posai mon front contre le sien comme il avait fait avant. Ce moment me paraissait si loin maintenant... Je le tins par une hanche, j'enroulai mon bras libre dans son dos et serrai mes doigts sur son épaule.

Du moment je basculai à l'intérieur de lui, jusqu'à ce que je sois entièrement gainé en lui, je ne le lâchai pas des yeux. J'avais juste à lire dans ses yeux pour savoir quand il avait mal et quand il aimait ça. Plus besoin de mot. Je pris un instant pour retrouver mon calme. Je pouvais sentir les battements de son coeur contre mon torse et notre respiration était calée à la même fréquence. Nous étions en totale symbiose. Je pouvais sentir son chakra et le mien se mélanger au point de ne former plus qu'un autour de nous, nous enveloppant.

Je grinçai des dents, en pleine prise sur moi-même pour éviter de butter de toutes mes forces dans son trou si chaud qui me serrait comme un étau. Pour essayer de le distraire de la douleur qu'il ressentait surement vu l'humidité de ses yeux, je l'embrassai de toutes mes forces, suçota sa clavicule et y laissa un hématome. Le battant des ailes d'un colibri n'allaient pas plus vite que les soubresauts que faisait mon coeur. Enfin, enfin il m'appartenait. Je devais sourire comme un guignol, enfouis dans son cou, mais c'était plus fort que moi. Sans que je m'y attende il bascula son bassin contre le mien, je me mordis durement la lèvre inférieure et commençai le balancement synchronique de nos reins. Au debout tout n'était qu'extrême tendresse, nous relâchions les lèvres de l'autre pour mieux les gouter ensuite, nos mains se baladaient sur nos corps entrelacés et nos regards restèrent posés l'un sur l'autre sans se lâcher une seule seconde. Et puis sans que je ne sache pourquoi, ma gourmandise, ma soif de Naruto me rendit de plus en plus rapide. Bientôt ce n'était plus des gémissements et des murmures de contentement qui sortait de sa bouche mais des hurlements de plaisir. La tête de lit tapait à chaque coup que je donnais. Je ne réfléchissais plus correctement, temps que c'était de plaisir qu'il hurlait c'est qu'il devait aimer ça, non? Plus aucune retenue, juste une recherche de l'extase à tout prix. J'étais comme un assoiffé ne buvant que de l'eau salée, j'avais beau boire, j'avais toujours soif et cette soif ne faisait que s'intensifier au fil du temps.

"Sa-Sasu-Sasu-KE!" Gémit Naruto complètement essoufflé.

"Chut..." Grognais-je, s'il continuait à parler et à gémir mon prénom, j'allais venir à coup sur.

J'empoignai sa queue humide et le caressai frénétique, je voulais qu'il jouisse avant moi, je voulais voir le plaisir se graver sur son visage l'espace de quelques secondes. Et surtout en jouissant, je voulais qu'il crie mon nom pour que chaque personne de cet hôpital, de cette ville même, sache à qu'Uzumaki Naruto était la propriété d'Uchiwa Sasuke. Je redoublai de force dans mes coups de buttoir et dans mes mouvements de poignet.

Sans prévenir et avec un énorme "SASUKE!", Naruto éjacula à grands jets blanchâtres partout sur nos ventres. Il haleta quand je continuai à pousser en lui, j'étais très près. Tellement près qu'au bout de trois autres va et vient je vins en lui avec un grand soupir.

J'avais peur de l'écraser sous mon poids mais je n'avais plus aucune force, je m'allongeai sur lui et essayai de reprendre mon souffle, ma joue appuyé contre son épaule. J'entendais sa respiration en lambeau juste à côté de mes oreilles et ça me fit frémir si je pouvais je resterais enveloppé autour de Naruto jusqu'à la fin des temps.

Après des minutes qui ressemblaient à des heures je me décalai un peu sur le côté pour qu'il suffoque moins, ma tête, mon bras et ma jambe toujours enroulée autour de son corps.

Et sans pouvoir m'arrêter je m'endormis, encore fatigué de mes blessures.


Deux jours où j'étais revenu de l'hôpital, donc quatre jours depuis que je ne faisais plus qu'un avec mon âme sœur. Oui je sais, c'était tellement cliché...

Apparemment tout Konoha et les villages voisins étaient au courant de notre relation. Surtout après que Tsunade soit rentré dans la chambre d'hôpital cinq minutes après mettre assoupi à la suite de notre séance de sexe torride. Mon audition en avait pris pour chère.

J'étais assis sur mon canapé, c'était une journée magnifique, les oiseaux chantaient annonçant le printemps, tout était parfait dans le meilleur des mondes mais surtout et principalement, l'objet de toutes mes convoitises était assis à califourchon sur mes cuisses. Il faisait basculer sa langue contre la mienne au même rythme que celui de ses fesses sur ma bite. Mais même dans un tableau aussi parfait il y avait un hic. Nous étions encore habillés.

"Vous ne pouvez pas faire ça dans votre chambre et non dans l'espace commun de cette maison?"

Avec difficulté je me séparai de cette langue pécheresse et fusillai Itachi du regard.

"Je sais que tu es jaloux Itachi mais si tu veux j'accepte que tu embrasses Sasuke aussi!"

Oh mon Dieu. J'ai cru que j'allais vomir. Mon frère se racla la gorge et cligna plusieurs fois des yeux comme pour anéantir une horrible vision.

"De toute façon j'allais rendre visite à Shizune." Il nous fit un grand sourire et tourna les talons, mais juste avant il se retourna pour nous regarder et lança comme la chose la plus normale du monde: "On va mettre nos corps à contribution pour faire plein de petit bébé Uchiwa. Ce n'est pas avec vous que le clan va s'agrandir..."

Et il claqua la porte.

"Eh ben qu'est-ce que t'en sait d'abord?!" Cria Naruto à la porte. "J'ai du sang de démon alors que t'en sait si je ne peux pas avoir de bébé hein?!"

Je pense que mon visage, déjà très pâle à la base, se vida de toute couleur.

"C'est une blague?" Naruto reporta son attention sur moi tout souriant et les yeux pétillants.

"Peut-être? Qui sait?" Me répondit-il avec un clin d'œil espiègle.


Oh mon dieu.

Oui la fin est VRAIIIIMEEEEENNTT horrible mais je n'avais aucune idée de comment finir... Mille excuses!

J'espère tout de même que ma fiction vous aura plu, que la scène Yaoi était pas trop mauvaise, voila voila!

Merci à tous!