Note de l'auteur :

La suite commence donc, j'espère que vous serez tout autant intéressés et au rendez-vous !

Et merci à ceux qui prennent le temps de laisser une petite trace de leur passage (et aux autres aussi si vous prenez le temps de lire) ze vous n'aimes

CHAPITRE 48 : Flashback ? Or Not ?

-Tu as quelque chose qui m'appartient…

Une voix sans émotion ni chaleur appartenant à un autre temps… Une autre dimension. Une énigme. Un rêve. Frissons. Me vue se brouille, les idées s'emballent en même temps que mon rythme cardiaque. Une ombre apparaît, droite et imperturbable. Je ne vois pas son visage et n'ais pas hâte d'en découvrir le dépositaire.

-Toi !

Moi ? Me dis-je. Qu'est-ce que j'ai pus bien faire pour m'attirer les foudres de cet être ? Je regarde autour de moi mais remarque très vite que je suis coincée, enfermée entre quatre murs. La seule lumière qui semble percer est celle émise par une moitié de lune que j'aperçois à travers une fenêtre munie de barreaux. Prison ? Je serais en prison ? Mes yeux détaillent la pièce en vitesse. Une paillasse. Un sol en briques. Pourquoi ? Comment ?

-Qui es-tu ?! Hurlais-je en tentant de cacher ma peur.

Ricanements cruels et glacials.

-Tu as quelque chose qui m'appartient…

-Quoi ?!

-Tu ne pourras pas m'échapper éternellement Salem Lestrange. J'obtiens toujours ce que je veux… D'une manière ou d'une autre.

Ces mots sonnent bien comme une menace, un avertissement. Mais dans quel sens ? Quel but poursuit donc l'ombre ?!

-Qu'est-ce que tu veux ?!

L'esquisse d'un bras se détache de l'inconnu, puis un doigt, pointé sur ma personne. Je me colle un peu plus à l'entrée de ma cellule pour tenter de mettre le plus de distance possible entre moi et cette chose que je devine peu avenante à mon égard.

-Moi ? Dis-je dans un souffle.

Le membre accusateur s'abaisse tandis qu'un bruit me fait sursauter. Quelqu'un de l'extérieur arrive. Le temps que mon regard se repose sur l'endroit où est apparut l'ombre, celle-ci a disparut. Comme si elle n'avait jamais été là… Alors je me réveille, hurlant.

-Salem ! Oh !

Je me redresse dans mon lit à baldaquin, la respiration haletante et le visage en sueur. Une blonde me regarde, le visage endormie.

-T'as rêvé ma grande.

-On aimerait dormir ! Rajoute une autre fille sur sa droite.

Je dévisage ma camarade à mes côtés.

-Cauchemar, articulais-je enfin. Désolée Alexia.

-Désolée Caro', tu connais aussi ? Dit la brune.

Je la foudroie du regard en passant ma main sur mon visage.

-Et va te faire voir chez les bouffeurs de grenouilles, tu connais Dumont ?!

La concernée lève sa tête, tire la langue, et se replonge dans sa couette. Alexia se permet de pouffer pendant que je me recouche. Ma meilleure amie monte ensuite sur le matelas et vient se mettre à mes côtés, son visage en face du mien.

-Tu veux que je reste cette nuit ? Me demande-t-elle en se calant sur le traversin.

J'hoche la tête doucement. Alexia est la seule à qui je peux véritablement me confier ouvertement et montrer mes faiblesses. Confidente, meilleure amie, sœur de cœur. Elle est tout à la fois. Sa présence m'apaise et me réconforte en même temps. Sa main vient replacer une mèche de mes cheveux rebelle derrière l'oreille.

-Il faut être en forme pour demain.

Avec un sourire complice j'approuve de la tête. Le premier combat de groupe de cette promotion. Cinquième année : Louves contre Phénix. Garçons contre filles. Un match qui promettait du spectacle. Depuis ma défaite de première année, je n'ais eu de cesse de m'améliorer, de tout faire pour gagner. Une autre défaite en deuxième année, puis une première victoire en troisième. La quatrième aurait été du même acabit si une idiote ne l'avait pas déstabilisé en tombant sur elle. Peste ! Cette fois je ne me laisserais pas avoir !

-On gagnera, lui assurais-je.

-Y'a intérêt.

Je fronce les sourcils.

-Pas de quartier. Même avec Franck !

Cet idiot tournait autour d'Alexia depuis la troisième année. Ils ont finit par sortir ensemble et ont décidé de continuer. A l'occasion je lui mettrais les points sur les i. Qu'il ne s'avise pas à blesser ma petite blonde ou j'en fais de la chair à dragon !

-Idem avec Sergeï, me taquine-t-elle en fermant les yeux.

Je soupire à l'évocation de mon flirt. Un garçon avec une famille influente et pas trop idiot. Un exploit pour un mâle de notre âge. Plutôt bien foutu, même si je m'interdis toute relation physique avec un mec pour le moment. Hors de question de salir mon honneur ! On a le sang-pur ou on l'a pas !

-Aucune chance. Je l'écraserais.

Surtout que j'ai une revanche à prendre à son encontre. Je regarde ma meilleure amie qui semble s'être endormie. Avec un sourire, je me colle un peu plus à elle et m'endort aussitôt d'un sommeil sans rêves.

Le lendemain, Forêt Interdite.

-Tout le monde est prêt ? Clame notre Directrice.

Nous hurlons toutes en même temps un grand « OUI » en levant la main droite en signe de victoire.

-Alors montrez-vous à la hauteur ! Termine Eliana avant de s'éloigner.

Je me retourne vers mes camarades et fait signe de venir faire cercle atour de moi. De part mon caractère, je suis devenue en quelque sorte la meneuse des Louves de notre année. A part quelques becquasses que je dois remettre de temps en temps à leur place, toutes savent qui donne les ordres dans ce genre de situation.

-Ecoutez-moi ! Cette fois je ne tolérerais aucunes idioties !

Je désigne une fille un peu plus grande que moi aux tons roux.

-Amélia tu te charges de garder notre trophée à l'abri des garçons ! Prends trois filles avec toi. Naomi, avec le groupe principal tu fonces en ligne droite et tu les occupes pendant que moi et les autres on va les contourner sur le flanc droit.

-Compris chef, répond avec un sourire l'asiatique en mettant sa main sur son front bizarrement.

Je sorts ma baguette et la pointe au ciel.

-Il est temps de montrer aux garçons de qui est le sexe fort ! Ce midi on déjeunera du Phénix grillé !

Mes camarades m'imitent et criant pour se donner du courage avant de se disperser selon mes instructions. Je descends de mon perchoir improvisé fait de quelques cailloux et fait signe à Alexia d'approcher.

-Ils s'attendront à ce qu'on tente de les prendre à revers et Sergeï dirigera sûrement l'arrière-garde. Alors méfiance.

-Je garde notre flanc gauche, indique calmement Sélène comme à son habitude. J'ai découvert de nouveaux Sortilèges que j'ai hâte de tester.

Je le crois sur parole pour la voir tout les jours plongées dans ses bouquins. Certaines pensaient d'elle qu'elle n'était pas « cool ». Que la studieuse n'était qu'ennuie. Je ne suis pas d'accord. Sélène a son utilité, comme nous toute, et se priver de ses connaissances serait vraiment stupide Comme me l'avait fait remarquer Tulak après une réflexion désagréable à son encontre. Je m'étais ensuite excusé et depuis je mettais un point d'honneur à vérifier que personne ne vienne lui chercher des noises.

-Bonne chance les Valkyries, chuchotais-je en gratifiant mes quatre camarades de chambrée du surnom qu'on s'était donné : Salem, Alexia, Caroline, Sélène et Naomi. Les Cinq de Durmstrang. Qui se frottait à l'une était sûr de s'attirer les foudres des autres.

-On va les écraser, approuva la blonde.

Un trait de lumière rouge apparut au-dessus des arbres, indiquant le début des combats. Des cris se levèrent du camp des Phénix. C'était le moment ! Nous nous élançons toutes de concerts vers les bois, nos pas à peine ralenties par la neige environnante. Le plus gros de notre force file droit devant lui, les filles de tête commençant déjà à invoquer les premier Sortilèges de la rencontre. Des éclairs rouge, vert et bleu filaient vers notre ennemi encore invisible d'ici. J'arrive enfin dans les premiers buissons et fait signe aux quatre filles m'accompagnant de se baisser pour éviter de se faire repérer. Nous contournons l'orée des bois pendant que les premiers cris des combats retentissent sur notre gauche.

-Par ici ! Hurle une voix de garçon. Elles sont ici !

-Mange Mirka ! Cri celle que je reconnus comme étant Circée.

-Par ici ! Par…

Je fais signe à mon groupe de continuer. Notre intrusion dans le camp ennemi avance bien jusqu'à ce que deux Phénix nous voient, camouflés dans la végétation avec des manteaux blancs. Un élément auquel je n'ais pas pensé !

-Vloras !

-Expe…

Alexia est touchée en première sans avoir eut le temps de réagir par un troisième sortit d'on ne sait où.

-Expecta ! Dis-je en visant un premier qui se prit de plein fouet mon maléfice.

Une de KO. Aux autres. Caroline évite une attaque d'un Phénix et crée un barrage de neige devant elle afin d'aveugler nos ennemis et les empêcher de nous viser. Une formule de Sélène au passage. Poussant l'avantage, je me décale et immobilise un deuxième garçon qui tentait de se couvrir le visage.

-Je les retiens ! Nous dis Caro' en se concentrant un peu plus. Allez-y !

J'acquiesce d'un hochement de tête et attrape mes deux dernières combattantes pour les entraîner en direction du trophée des Phénix. Cette fois nous ne rencontrons aucun autre Phénix et c'est le souffle court que nous arrivons à l'entrée d'une clairière délimitant le territoire des poulets enflammés. Il est là : posé sur un piédestal magique et entouré de quatre défenseurs, Sergeï en tête. Celui-ci me voit et ordonne à ses camarades de sortir leurs baguettes. Nous les imitons et faisons quelques pas, chacun dévisageant l'autre.

-Vous avez perdu ! Dit mon petit ami avec un air goguenard qu'il me tarde d'écrabouiller.

-Et pourquoi donc ?

-On est Quatre ! Vous trois ! Et votre groupe principal est entrain de se faire lami…

Un éclair fuse vers son collègue situé juste à sa droite et le percute pour l'envoyer valdinguer au loin. Les yeux du bellâtre me fusillent du regard.

-Tu disais ? Me moquais-je en me préparant à user de mon bouclier.

-Garce ! Insulte un autre Phénix. Stupéfix !

-Reverbio ! Dis-je en parant le sort.

-Reducto !

-Blocjambe !

-Crashterre !

Les six baguettes se mettent à vomir une quantité de magie impressionnante. Sous l'énergie, la neige se met à voleter, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre en fonction de la puissance dégagée. Sergeï est touché à l'épaule droite par une des filles avant qu'elle ne soit neutralisée à son tour. Pour ma part je sens une très nette chaleur frôler ma cuisse qui me tire une grimace de douleur. Tout est assez confus lorsqu'un grand BOUM retentit et qu'une mini-tempête de neige ne vienne nous brouiller la vue à tous. Le vent qui siffle à mes oreilles m'empêche de distinguer le moindre son. Aussi je restes là, recroqueviller sur moi et patientant que l'effet se dissipe. Il fallut peut-être trois bonnes minutes pour que tout redevienne normal. Après m'être épousseter, je détaille la scène devant moi avec de grands yeux. Caroline se tient devant moi, un trophée à la main. Les trois garçons sont à terre couvert de poudreuse.

-Tu me feras penser à remercier notre chouette à lunette préférée ! Ricane la Française en lançant une myriade d'éclairs de couleurs vertes dans le ciel en signe de victoire.

Mon regard se baisse vers celui d'un Sergeï furieux. Mon visage n'aurait pas plus être éclatant lorsque je prépare une boule de neige et lui envoi sur la tête en pouffant alors qu'il est toujours retenu par un sortilège.

-Victoire éclatante d'une bouffeuse de grenouilles on dirait ? Se moque Caro.

Je l'enlace un instant avant de la pousser dans la neige en rigolant.

-On va dire…

Un éclair m'interrompt, faisant presque vibrer le sol. Une bourrasque nous balaie moi et Caro, nous projetant sur le côté. A n'y rien comprendre. Jamais une tempête de neige n'était apparue aussi vite dans ce secteur. Un bruit de tonnerre retentit. Le ciel s'est subitement recouvert de nuages noirs et menaçants tandis que des sortes d'arcs énergétiques s'en échappaient. En clair il y a de la magie là-dessous. J'ai à peine le temps de tenter de comprendre ce qu'il se passe que tout s'arrête subitement : nuages, vent… Plus rien.

-Bizarre, dit Caroline en se relevant. Jamais vu ça.

Je confirme de la tête en remettant ma chapka correctement. Ouais vraiment bizarre. Alors que nous patientons que des adultes viennent revigorer les vaincus, j'aperçois à l'orée de la clairière une silhouette approchée. Je plisse les yeux et devine une chevelure blonde au nouvel arrivant. Alexia ? Non, au fur et à mesure qu'il s'approche j'avoue rester perplexe.

-C'est qui ? Me demande Caroline. J'la connais pas.

J'hausse les épaules. C'est une fille, probablement de notre âge, mais que comme mon amie je ne pense jamais avoir vus à Durmstrang. Elle grelotte et c'est compréhensible lorsque l'on voit ce qu'elle porte : une cape d'été couvrant des jambes cachées par un simple collant. Un cout de vent souleva sa cape dans laquelle elle se camouflait. Une jupe. Cette fille portait une jupe ici ? Dehors ?! Elle devait avoir une case en moins. Lorsqu'elle fût à quelques pas de nous, elle s'arrêta et nous dévisagea. Lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, un petit frisson me parcourut. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas !

-T'es qui ? Demandais-je finalement.

La blonde m'observe encore un moment avant de répondre :

-Je…

Je l'enjoins à continuer. Caro se met à toussoter.

-Comment tu fais pour résister avec ce froid ? Rigole-t-elle. Tu t'es crus où ?

La jeune fille prit un air revêche à la moquerie de ma camarde. Une caractérielle peut-être.

-Pas fait exprès ! Dit-elle sèche.

-Et comment tu t'es retrouvé ici ? Ajoutais-je avec une petite moue. Tu n'es pas d'ici ? Je me trompe ? Anglaise ?

Son regard revient vers moi. Je crois apercevoir un timide sourire s'inscrire sur son visage.

-En effet. Je… Je ne sais pas trop comment… Je suis arrivée ici…

-T'as un nom au moins ?

Un moment de flottement s'installe avant que la blonde ne dise :

-Cassiopée. Mon nom est Cassiopée.

Moi je suis sûre que vous avez une petite idée de qui elle est En tout cas j'espère que ça vous a plut et je devine un tas de questions dans vos petites têtes Patience ) BisouXX