Titre : Insane Darkness

Auteur : Rikka Yomi

Bêta : Zangyaku-sama (merciiiii :3)

Fandom : Kuroko no basket

Rating : T (pas forcément interdit aux moins de 18 ans, mais pas conseillé aux plus jeunes... Je suis pas très joyeuse en ce moment, ça se ressent...)

Genre : Psychologique, Hurt/Comfort, Drama

Résumé : « Finalement le travail d'équipe n'est pas suffisant pour gagner »... Un monde qui s'écroule et un Tetsuya Kuroko qui ne peut plus compter que sur ses anciens coéquipiers pour se relever.

Note : Cette fic a deux buts principaux, que Kuroko revienne avec la génération des miracles, et montrer à quel point il est bon entouré de joueurs d'exception...

Note 2 : Les petites phrases qui vont ponctuer cette fiction sont tirées des paroles d'une chanson : Insanity - Frost Mix - By Circus P (Je ne pense pas qu'une traduction soit nécessaire, mais si besoin, n'hésitez pas à me le dire ^^)

Chapitre 1 : Insanity, Psychopathy

Ils ont perdu.

- Finalement, le travail d'équipe n'est pas suffisant pour gagner...

Kuroko ne bronche pas au reproche voilé couvant dans la voix à Kagami. Il ne cille pas quand la porte se referme derrière lui, le laissant seul dans le vestiaire.

'Il n'a même pas claqué la porte.'

Un rire hystérique secoue les épaules de Kuroko qui ne ressent que froideur en lui.

Ses émotions, d'habitude superficielles sont totalement inexistantes. Il bouge, pense, mais ne ressent rien.

Affect abrasé dirait son psychologue.

Il reste là, les yeux dans le vide. Dix minutes peut-être... Mais une heure ne lui aurait pas paru plus longue. 'Je pourrais rester là indéfiniment, sans bouger' pense-t-il quand il entend un bruit irritant, répétitif et aigu résonner dans la pièce.

Il cligne des yeux et relève la tête quand il s'aperçoit que ce bruit, c'est lui qui le fait.

Il lève une main tremblante vers sa gorge. Il l'arrête avant de toucher son cou pour l'observer. Tremblante, parcourue de tics, elle lui fait l'effet de ne pas appartenir à son corps. Lui qui se sent si... vide...

Un cri retentit.

Sans savoir comment, il se retrouve allongé sur le dos, Aomine lui donnant des claques. Il cligne des yeux : il ne ressent pas de douleur.

Pourtant, au vu des gestes du plus grand, il ne retient pas sa force.

Ses yeux croisent ceux d'Aomine, qu'il voit ensuite articuler quelque chose. Un juron sans doute.

Aomine joint les mains et les poses sur le bas de son visage, de façon à lui englober la bouche et le nez, puis se penche pour lui parler à l'oreille.

Bizarrement, le bourdonnement est parti, et il commence à entendre la voix dure et exigeante d'Aomine. Dure, mais tellement rassurante.

Il essaye de parler avant de se rappeler que les mains d'Aomine son sur sa bouche et de son nez. Il lève le bras pour les repousser, mais Aomine ne se laisse pas faire et secoue la tête.

Des points noirs commencent à tâcher sa vision et sa main retombe mollement.

Insanity,

The weight of the air is torture.

Kuroko s'est évanouit. Hyperventilation.

Aomine jure à nouveau avant de saisir son portable et d'appeler son capitaine. Histoire qu'il ramène les secouristes qui étaient là pour le match.

Ceci fait, il raccroche brutalement, et passe la main dans les mèches bleues de son ancienne ombre.

Un rictus mauvais étire sa bouche.

Il avait beau ne pas être un ange,il n'aurait jamais reporté sa frustration et son amertume sur Tetsu. Même s'il a été dur avec lui, c'était juste pour lui montrer qu'il avait tort. Tetsu a toujours été fragile moralement parlant. Encore plus que ce que son physique laisse entrevoir.

Il ne montre que très rarement ses émotions, et toujours modérément. Que ressent-il ? Que pense-t-il ? Il lui a fallu des années pour comprendre et trouver des réponses à ces questions... Et ces merdeux que Tetsu connaît depuis seulement deux ou trois mois s'imaginent connaître le véritable Tetsu ?!

Ses pensées haineuses sont interrompues par les sauveteurs qui entrent en trombe dans le vestiaire, l'éloignant de Tetsu pour mieux pouvoir l'aider. Il n'en a rien a faire, il veut ce qu'il y a de mieux pour le plus jeune. Il les observe manipuler Tetsu et le placer sur une civière comme une mère louve observe des soigneurs manipulant son petit.

- Excusez moi, vous le connaissez le numéro de sa famille ?

Aomine ne prend même pas le temps de réfléchir avant de répondre au Secouriste. Il avait tellement l'habitude de couvrir Kuroko avant...

- Ils sont en voyage en France, il habite chez moi en ce moment.

Les hommes ne discutent pas, malgré le fait que l'affirmation leur paraisse étrange, ils n'ont rien pour mettre en doute les dires du joueur de Toho.

L'attention se reporte alors sur le plus petit. Aomine, intérieurement, grimace.

Quels seront les dégâts cette fois ? En suivant le brancard, faisant un signe de main à son capitaine qui ne s'attarde pas, il récupère son portable et envoie un SMS.


L'équipe fait face à Aida qui les regarde, fatiguée.

Il est épuisant de perdre, et cela, elle le sait depuis l'année dernière. Cependant, elle frissonne en voyant Kagami.

- Où est Kuroko-kun ?

Les joueurs sortent de leur torpeur et tournent la tête dans tous les sens pour chercher le joueur fantôme.

- Il était dans les vestiaires quand je l'ai quitté.

Kagami s'apprête à faire demi-tour quand une silhouette lui fait barrage.

- Si c'est Kurokocchi que vous cherchez, il est parti.

- Kise ?

Ils clignent des yeux, surpris. Le mannequin leur fait un sourire séducteur et met ses mains dans ses poches.

- Je l'ai croisé, et comme il allait dans la direction opposé, il m'a demandé si je pouvais vous faire passer le message.

Kagami fait un sourire carnassier.

- Et t'as accepté de faire le coursier ?

Le sourire de Kise passe de séducteur à dangereux.

- Je ferais tout pour Kurokocchi.

Hyuga fait passer son regard de l'un à l'autre puis hausse un sourcil.

- Alors qu'il t'envoie bouler à chaque fois ?

Kise se tourne vers lui en pouffant.

- C'est justement ce qui est intéressant ! Bref ! Je vous laisse, mon senpai m'attend pour rentrer !


Plus loin, Kise sort son portable de sa poche, et appuie deux fois sur la touche appel.

- Aominecchi ? C'est fait. Ils le croient rentré... Comment va-t-il ?

La réponse ne tarde pas à arriver et il fronce les sourcils. Il finit par soupirer, et après un court silence, il finit par dire :

-Occupe-toi de lui, je m'occupe du reste. J'appelle les autres et je les mets au courant, plus on sera mieux ce sera. Je suppose que Akashi va venir le voir dès que je l'aurais mis au courant.

Kise sourit avec douceur en imaginant l'état dans lequel sera Akashi. Leur capitaine est exclusif avec ce qu'il considère comme « lui appartenant ». Tellement exclusif qu'il se préoccupe plus de leur santé et de leur mental que des attentes des autres et du sens commun.

'Kuroko...' Le blond raccroche après un court 'je te tiens au courant'. 'Pourquoi nous as-tu quittés. Rien de tout cela ne serait arrivé avec nous. Tu n'aurais jamais perdu. Tu n'aurais pas été trahis.'

Il soupire avant de pianoter sur le clavier de son téléphone. Sa mission n'est pas terminée.


Kuroko grogne en battant des paupières. Il se sent groggy, et la lumière lui agresse les rétines.

Il sent plus qu'il ne voit quelqu'un bouger et une douce pénombre envahit la pièce. Kuroko cille encore un moment pour ajuster sa vue embuée de fatigue, puis se fige en reconnaissant la personne à ses côtés.

- Aomine-kun...

Le bleuté garde un visage fermé mais une étincelle inquiète danse dans ses yeux.

-Tu vas bien ? Tu n'es pas trop fatigué ? Tu as faim peut-être...

Alors que le joueur continue de parler, Kuroko cligne bêtement des yeux devant l'avalanche de questions. Se reprenant, il tourne la tête, et reconnaît l'endroit.

-Je... Je suis à l'hôpital ? Pourquoi ?

Aomine se fige et sa mâchoire se crispe.

-Tu as fait une crise Tetsu...

Le ton autant que les mots le font tressaillir, et Kuroko ferme les yeux de dépit. Aomine s'échauffe en le voyant se refermer à nouveau.

-Fais pas le con Tetsu ! Qu'est-ce que t'aurais fait si ça avait pas été moi qui t'avait trouvé ! Tu aurais pu y passer ! Bordel ! Tetsu !

Leur deux regards se croisent.

-Merci Aomine-kun...

Aomine se calme. Il fait un pauvre sourire à l'alité avant de passer la main dans les mèches claires.

-Toujours les mêmes vous deux.

Aomine sursaute et se retourne, surprit de voir Akashi adossé à l'encadrement de la porte.

-Normalement, c'est moi qui apparaît sans prévenir dans le dos des gens Akashi-kun.

Un reniflement dédaigneux échappe au rouquin.

-Désolé Tetsuya. Mais vous m'auriez entendu venir si vous n'étiez pas totalement plongés dans votre monde.

Il s'approche du duo, passant lui aussi une main câline dans la chevelure de Kuroko en guise de salutation, alors qu'il se contente d'un signe de tête pour l'As. Il s'assoit sur le rebord du lit, rendant cette simple action aussi élégante et gracieuse qu'une danse.

-Je veux tout savoir Tetsuya. Tout. Absolument tout.

D'un geste vif, il prend en coupe entre ses mains le visage de Kuroko, rapprochant son visage du sien au point qu'il ne reste plus que quelques centimètres entre leurs yeux.

-Confies-moi ta vie, tes peines, tes joies, tes souffrances, tes pensées, tes espoirs. Il est temps de revenir vers moi Tetsuya.

Et, en pleurant, le plus jeune plia. Il avoua tout à son ancien capitaine, à son maître. Et la pensée d'appartenir à quelqu'un comme il appartient à Akashi désormais, soumission volontaire et totale, sans retenue aucune, ne le gène absolument pas.

-Tetsu.

Le monologue de l'alité était fini depuis un moment, mais malgré tout, Akashi n'avait pas bougé, attendant. En entendant Aomine prendre la parole, les deux, synchrones, se retourne vers lui. Voyant les yeux transcendants de Kuroko et ceux vairons d'Akashi le fixer, Aomine tressaille, avant de tendre la main vers le joueur de l'ombre.

-Reviens vers nous. Mon ombre me manque.

Il se souviendra toujours du sourire qui a étiré les lèvres de Kuroko. Doux, si doux...

Comme la peau de la main qui s'est glissée dans la sienne.


Lundi Matin.

Une semaine que Kuroko n'est pas venu en cours. Aida a fini par en avoir marre. Cela fait en réalité un moment qu'elle le cherche. Mais aucune réponse. Il n'est pas chez lui. Ses parents le disent chez un ami. Il n'a pas de portable, donc impossible de le contacter sans savoir où il est.

Mais le pire est arrivé ce matin.

-Votre camarade Kuroko Tetsuya a été transféré dans un autre établissement à compter d'aujourd'hui pour des raisons personnelles.

A ces mots, Kagami s'était levé, révolté. Kuroko fuyait ? Sans rien leur dire ?

-Où a-t-il été transféré ?!

Le professeur l'a sommé de se rasseoir avant de daigner lui répondre qu'il ne le savait pas.

Tout le reste de la journée, Kagami a ruminé dans son coin, tournant et retournant dans sa tête des pensées bien trop noires. Mais par dessus ça, une question. 'Pourquoi, Kuroko ?'

Ce soir là, l'entraînement de l'équipe de Basket de Seirin a été infernal.


Kise arriva en courant, son sourire bêta pour une fois absent de son visage. L'équipe de Seirin le laisse s'installer avant que Kagami prenne la parole.

-Sais-tu où il est ?

Kise plonge ses yeux dans les siens, avant de s'en détacher et de promener son regard sur les personnes présentes. Il pince légèrement les lèvres.

- Non. Mais il n'est plus chez lui et aucune de ses anciennes connaissances n'a de nouvelles. Comme la dernière fois.

En disant cela, il ne cache pas sa colère et son regard froid fusille la carte du fast food au centre de la table.

Aida fait signe à Kagami de se taire, puis demande, une fois que la tension est retombée un minimum.

-La dernière fois ?

Le blond se pince l'arrête du nez entre le pouce et l'index, secouant la tête. Il laisse retomber sa main et rouvre les yeux, apparemment plus calme, mais sa main se crispant régulièrement ne laisse personne ignorant du feu couvant sous l'apparence calme du mannequin.

-Lors de la dernière année à Teikou, Kuroko a disparu juste après la finale du tournoi inter-collège. Plus de nouvelles. Il n'était pas chez lui, il a prévenu la direction qu'il changeait de collège, mais personne n'a voulu nous dire où il est allé. Même Akashicchi n'a pas pu le retrouver malgré ses connexions avec la plupart des Directeurs des collèges de la région.

Il soupire et Kagami fait une drôle de tête.

-La fois où tu es venu, c'est la première fois que tu l'avais revu depuis ?

Kise hoche la tête.

-Hum... Et je n'ai pas pu lui parler comme je l'ai voulu à cause d'une certaine personne...

Kagami ignore la pique, mais pose une question qui surprend tout le monde.

-C'est de ça que tu lui a parlé quand vous vous êtes vu après le match amical ?

-Oui...

La nouvelle surprend un peu les joueurs de Seirin, mais Aida ne perd pas le nord.

-Pourquoi avait-il disparu cette fois là ?

Kise plisse les yeux, et reporte son regard plus foncé qu'à l'ordinaire sur eux.

-Parce qu'il haïssait le basket. Parce qu'il avait mal et qu'il voulait nous fuir. Nous, l'équipe, le basket...

Les prunelles à présent comme de l'or en fusion se posent sur Kagami.

-... sa lumière qui l'avait rejeté.

Tous se tournent vers Kagami. Ils n'ignorent pas qu'il est celui que Kuroko appelle maintenant sa « lumière » et Aida se souvient.

-Tu es le dernier à être sorti des vestiaires ce jour là ! Il ne restait que vous deux à la fin ! Que lui as-tu dit ?!

Kagami fronce les sourcils.

-Rien qui n'ait put être prit mal. Sincèrement. Je ne pense pas lui avoir dit quelque chose de mal... J'ai même eu l'impression qu'il ne m'entendais pas. Il n'avait d'ailleurs toujours pas bougé depuis plusieurs minutes.

Tous réfléchissent un moment puis Koganei prend la parole, d'une voix hésitante.

-Je l'ai entendu marmonner à la fin de la rencontre... Mais je pense pas que ce soit important... Il disait qu'il n'avait pas pu remplir sa promesse.

-Et tu n'as rien dit ?!

Kagami se lève pour attraper le col de Koganei et le soulever.

Hyuga et Mitobe se lèvent a leur tour pour faire lâcher prise au Rouquin.

-Je ne pensais pas que c'était important... Surtout que la coach a fait son speech sur la winter cup juste après.

-Il ne pouvait pas savoir Kagami...

Hyuga réussit finalement à extraire Koganei de la prise de Kagami et se tourne vers les autres.

-Je veux bien qu'il veuille à tout prit devenir le numéro un de japon avec nous, mais... pourquoi partir ?

-Parce que ce n'est pas de cette promesse là qu'il parlait.

Tous se tournent vers Kise qui continue à pianoter un moment sur son téléphone avant de relever les yeux vers eux. Il range son portable en continuant.

-J'ai contacté Momoi... Il lui avait promit de vaincre Aomine et de le ramener à la raison...

Tous froncent les sourcils.

-Ce gars trop bronzé est taré, ok, mais pourquoi faire une promesse comme ça ? Et c'est quoi le rapport ?

Kise soupire en se laissant basculer en arrière, basculant la tête pour regarder le plafond.

-Il y a deux ans, Aomine n'était pas comme ça... Il ressemblait à Kagami, aimant le basket plus que tout, et la tête remplie uniquement par son rêve de devenir le meilleur... Puis j'imagine qu'on est devenu trop fort...

L'équipe de Seirin fronce les sourcils.

-Trop fort ?

Kise hoche la tête sans pour autant la redresser.

-C'était durant une compétition par très importante... Les équipes face à nous étaient littéralement écrasées, mais ont finies par ne plus se battre. Il restaient là, à regarder Aomine marquer, et n'ont rien tenté pour l'arrêter... La différence de force était effarante... Cette année là, nous n'avons rencontré aucune résistance durant les matchs.

Kise a un rire jaune et son torse est secoué de spasmes, il se redresse finalement pour leur faire face mais ils auraient préféré qu'il ne le fasse pas. Son expression était bien trop torturée... Bien trop éloignée de celle souriante qu'il arborait habituellement pour qu'ils le voient toujours de la même façon après ça. A l'avenir, chaque fois qu'ils verront son visage, cette expression, ce vide dans son regard les hantera...

-Après cette saison, on s'est tous plus ou moins détachés les uns des autres... A quoi bon jouer si ce n'est plus pour gagner mais pour écraser des gens déjà à terre ? On a tous eu un moment de flottement. Il fallait qu'on se reprenne... Moi, ça allait... J'avais déjà la réponse, vu que c'est eux qui me l'ont apporté.

Kise sourit bizarrement puis claqua des doigts.

-Tout ce que j'avais jamais entreprit ne m'avait pas prit plus d'effort que ça. Je n'avais goût à rien. J'étais beau, à la pointe de la mode, je savais captiver la foule, et il me suffisait de voir quelqu'un faire quelque chose pour immédiatement pouvoir le copier.

Ils le regardent, choqués.

-Je... Je ne pensais pas que ton « don » s'appliquait aussi à la vie de tous les jours...

Kise regarde un moment Aida avant de sourire. Ils s'étouffent. Le sourire, l'expression, la posture... Il avaient Riko Aida devant eux. Mais non, c'était Kise.

Psychopathy,

Don't know who I am anymore.

-Je suis le copieur. C'est Akashi qui m'a dit ça un jour. « Tu es tellement faux que tu ne sais plus être toi même... » A ce moment là, ça m'avait vexé... Mais avec le recul, je ne peux que lui donner raison.

Kise hausse les épaules et les joueurs le regardent à présent avec sympathie.

-Bref, revenons à l'histoire... C'est donc à cette période que Aominecchi a changé. Il a commencé à rater les entraînements, et Akashicchi l'a laissé faire. Tant qu'on le laisse faire ce qu'il veut de nous, il nous laisse une grande marge de manœuvre...

Le blond sourit, comme à chaque fois qu'il pense à son ancien capitaine. Puis se reprend.

-A cette époque, Aomine a commencé à avoir sa fameuse rengaine. « Le seul qui puisse me battre, c'est moi-même... » Il était complètement brisé... Et il s'est éloigné de nous, Kuroko comprit...

Son regard se fait vague alors qu'il repense au duo, et revoit leurs rires, lors des entraînements, leurs sorties entre amis, et leurs conversations secrètes connues d'eux seuls... 'Et peut-être d'Akashi', pense-t-il soudainement.

-On a tous pensé à un moment donné que tant qu'il ne perdrait pas, il ne reviendrait pas à son ancien état d'esprit, et visiblement, Kuroko a décidé d'appliquer cette méthode...

-... Mais nous avons perdu.

Ce n'était qu'un murmure, mais la conclusion de Aida a résonné un moment dans leurs esprits.

Finalement, Kise s'est levé, et les a quittés en les rassurants. Si ce n'était que ça, Kuroko allait revenir un jour. Il devait avoir besoin de se reprendre et de s'isoler.

Si seulement il avait cru à son mensonge comme eux l'avaient cru.


Voilà, me revoilà avec une nouvelle fanfiction (encore une -_- " et c'est pas la seule en préparation...) sur un fandom que je n'ai jamais tenté ^^" J'espère que ça va vous plaire !